Paracha Vayichla’h

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Paracha Vayichla’h

16-17 décembre 2016 / 17 Kislev 5777

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Les Horaires :

Vendredi soir :
16h35 : Allumage des bougies (début de Chabbat à 16h36)
16h45 : Min’ha suivi d’un cours sur les Halakhot de ‘Hanoukka, puis de Chir Hachirim
18h00 : Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert par Martine et Patrick BENAIS.

Samedi après-midi :
16h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit .
D’var Thora par le Rabbin Mickael MOUYAL
16h54 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
17h50 : Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Conférence :

Venez nombreuses et nombreux assister à la conférence du Rav Gary COHEN ce samedi 17 décembre à 20h30 à l’ACJBB Sud, 134bis rue du Point du Jour.

Le sujet « Machiah, comment et pourquoi ?« .

La conférence sera suivie d’un buffet sushi offert par le Rabbin Mickael Mouyal et son épouse pour une Séoudat Hodaya (séouda de remerciement).


Carnet de familles :

Décès
Nous avons eu la grande peine d’apprendre cette semaine le décès de M. Moshé ben Myriam Cahen (ז״ל) père de notre ami Jonathan CAHEN.
Nous adressons à Jonathan et à toute sa famille nos sincères condoléances, l’expression de notre solidarité et nos pensées les plus amicales. תנצבה


‘Hanouka :

‘Hanouka aura lieu du samedi soir 24 décembre (allumage de la première bougie) au samedi soir 31 décembre.


Allumage Public de ‘Hanouca :

Le Beth Loubavitch de Boulogne, avec la participation de la Communauté Juive de Boulogne, a le plaisir de vous inviter à l’Allumage Public de Hanouca sur Ménora géante :

MARDI 27 DECEMBRE à 19h15 à la maison MARIE WALEWSKA, 7 rue de Montmorency, 92100 Boulogne Billancourt.

Au programme, aussi, à partir de 18h30 :

Jongleur – distribution de cadeaux aux enfants – barbe à papa et pop-corn – dégustation de beignets et boissons chaudes.

Il est essentiel que toute la communauté, hommes, femmes et enfants soient présents, tous ensemble !!


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.

Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous ! Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!


CCIBB :

Le Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt
20 Ter, rue des Peupliers, 92100 Boulogne

Chères adhérentes, chers adhérents,
Le CCIBB a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale Ordinaire
lundi 19 décembre 2016 à 20h30 au 20 ter rue des Peupliers 92100 à Boulogne Billancourt.
A l’ordre du jour :
– Discours du Président Marc Soussan
– Rapport Moral du Secrétaire Jonathan Cahen
– Rapport financier du Trésorier Jacques Etyngier (consultable sur place)
Bien cordialement,
Le Président.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Je suis petit par rapport à toutes les bontés et la vérité que tu as réalisé pour ton serviteur : »

Le Gaon de Vilna se comportait avec beaucoup d’humilité. Ses élèves lui demandèrent pourquoi autant d’humilité.
Ils lui rappelèrent à cet effet l’enseignement du Talmud, au traité Sotta qui dit qu’un sage en Thora doit avoir un huitième d’un huitième d’orgueil. Ainsi, ils lui demandèrent pourquoi il renonçait même à cette mesure autorisée.
Le Gaon répondit :
« Que signifie le sens de cette mesure du huitième d’un huitième ? »
Cela fait référence au huitième verset de la huitième Paracha de la Thora. La huitième Paracha c’est la Paracha de Vayichla’h. Et le huitième verset de Vayichla’h c’est : « Je suis petit par rapport à toutes les bontés et la vérité que tu as réalisé pour ton serviteur ». Évidemment cela exprime la grande modestie de Yaacov. Ainsi, même lorsque nos Sages demandent d’avoir un peu d’orgueil, cette orgueil autorisée est synonyme d’humilité extrême, à l’image de Yaacov qui s’est effacé devant Hachem dans ce huitième verset de la huitième Paracha.

Il dit : « Renvoie-moi car l’aube s’est levé » :

Nos Sages enseignent que l’ange de Essav a dit à Yaacov : « Depuis le jour où j’ai été créé, mon tour de chanter devant Hachem n’est toujours pas arrivé. Mais aujourd’hui, mon tour est arrivé. Ainsi renvoie-moi car je dois chanter ».
Mais on peut se demander comment se fait-il que c’est justement aujourd’hui que cet ange doit chanter, et pas un autre jour !
En fait, un ange doit chanter devant Hachem le jour où il remplit sa fonction. D’autre part, l’ange de Essav n’est autre que le mauvais penchant. Or, l’essentiel de la mission du mauvais penchant n’est accomplie que lorsque l’homme le vainc et ne le suit pas. En effet, il n’a été créé que pour tester l’homme, c’est à dire pour que l’homme soit plus fort que lui et acquiert ainsi le grand mérite d’avoir fait de grands efforts pour servir Hachem. De fait, ce jour-là où Yaacov a vaincu complètement l’ange de Essav, c’est à dire le mauvais penchant, la mission de cet ange a été pleinement accomplie. C’était donc le jour où il devait chanter.
(Avodat Israël)

« Fais là-bas un autel au D.ieu qui s’est révélé à toi quand tu a fuis devant Essav ton frère » :

Hachem a demandé à Yaacov de construire un autel devant Lui. Seulement que signifie ce long rajout de : « qui s’est révélé à toi quand tu a fuis devant Essav ton frère » ? Le verset aurait pu, plus simplement, dire « Fais là-bas un autel pour D.ieu » !
En fait, cela nous apprend que selon la mesure qu’un homme fuit devant Essav qui symbolise le mauvais penchant, proportionnellement à cela Hachem se révèle à lui. Plus un homme combat et fuit le mal, plus Hachem se révèlera à lui et lui dévoilera des secrets Divins. Hachem « s’est révélé à toi » selon la proportion où « tu as fuis devant Essav ».
(Zer Zahav)

Le coin Halakha

Une personne qui n’a pas récitée les Birkot HaThora le matin, pour une quelconque raison, et que dans la bénédiction de Ahavat Olam il a pensé explicitement de ne pas s’en acquitter, s’il s’en aperçoit même juste avant d’aller dormir, il devra alors les réciter et dire aussi les versets de Birkat Cohanim qui les suit. A chaque moment existe l’obligation d’étudier la Thora, le jour comme la nuit. Concernant la Mitsva d’étudier la Thora, il faut comprendre ce qu’on étudie. Si une personne ne comprend pas ce qu’il étudie, le Maguen Avraham tranche qu’elle n’est pas quitte de son étude. Ainsi tranche également le Michna Beroura. Cependant, le Choul’han Aroukh Harav distingue entre l’étude de la Thora écrite, où on n’est pas forcé de comprendre, et l’étude de la loi orale qui nécessite la compréhension. Mais, le Maharal de Prague et le Ram’hal pensent que tout instant où une personne s’occupe de Thora, accomplie par cela une Mitsva, même si elle ne comprend pas.
Si quelqu’un vient de réciter les Birkot HaThora pour lui-même, et qu’il n’a pas encore eu le temps de réciter le moindre verset qu’on l’appelle à monter à la Thora, il devra réciter de nouveau les bénédictions (Acher Ba’har Banou) en montant à la Thora, car ces bénédictions pour monter à la Thora ont été fixé pour l’honneur de la Thora quand on lit en public. Néanmoins, pour ne pas que les premières bénédictions ne soient récitées pour rien, il convient de réciter au moins un verset de Thora sur son chemin pour aller monter, comme par exemple le verset « Yévarékhékha Ado – Nay Véyichmérékha ».

Le coin discours

Lorsqu’il s’approche de son frère Essav, la Thora nous dit que « Yaacov eut très peur et il fut tourmenté ». Rachi explique la redondance en disant : « Il eut très peur – d’être tué, et il fut tourmenté – de tuer des autres ». On peut s’interroger. Pourquoi Yaacov a-t-il eu peur de tuer des autres, à savoir Essav et ses hommes ? Un principe nous enseigne que « si quelqu’un veut te tuer, tue le en premier ». Ainsi, conformément à ce principe Yaacov n’aurait pas dû être tourmenté de tuer Essav qui venait pour le tuer !

Le Réém et le Gour Aryé expliquent qu’en fait, Yaacov ne craignait pas de tuer Essav, en soi. Seulement, il avait peur que si son père apprend qu’il a tué Essav, il en vienne à le maudire, lui qui aimait particulièrement Essav. Yaacov craignait surtout cette malédiction.

De façon allusive, le Peninim Yékarim rapporte le traité Guittin qui enseigne que Rabbi Méir était un descendant de Néron, le général romain qui s’est converti. Or, dans le traité Horayot, on apprend que Rabbi Méir était aussi appelé « A’hérim – d’autres ». Ainsi, Yaacov craignait qu’en tuant Essav, il supprime aussi « d’autres (A’herim) » c’est à dire Rabbi Méir qui allait sortir de Essav. Seulement, on peut se demander pourquoi Yaacov craignait-il d’être tué ! Hachem Lui-Même lui avait promis de le protéger et d’être avec lui. De quoi avait-il donc si peur ?!

En fait, dans le traité Berakhot, la Guemara explique qu’il avait peur qu’à cause d’une faute qu’il aurait commise, il perde le bénéfice de la promesse et donc que Essav puisse lui faire du mal. Mais les commentateurs se demandent malgré tout pourquoi avait-il peur de la faute. En effet, le Rambam enseigne qu’une prophétie positive ne peut jamais être annulée même à cause de fautes commises !

Le Gaon de Lelov, dans son Chem Michemouël explique que cet enseignement du Rambam est valable pour une prophétie prononcée par un prophète, pour ne pas que l’on discrédite le prophète. Mais là, que la promesse de protection faite à Yaacov n’a pas été dite par un prophète mais par Hachem Lui-Même, à ce propos le principe du Rambam ne s’applique pas et Yaacov pouvait malgré tout avoir peur qu’une faute disqualifie la promesse.

Le Keli Yakar explique quelle faute redoutait Yaacov. Il se base sur un enseignement de nos Sage qui dit que « quiconque flatte un impie finira par tomber entre ses mains ». Or Yaacov a flatté Essav, au début de la Paracha, en lui envoyant un message où il disait « à mon Maître Essav » ou encore « ton serviteur Yaacov ». C’est cette faute que Yaacov craignait.

Dans la même direction, le Zohar explique que Yaacov a eu peur à cause du mérite du respect des parents que pouvait réaliser Essav et que lui ne pouvait pas pratiquer, étant loin d’eux. De plus, Yaacov craignait que le fait qu’il ait épousé deux sœurs, chose que la Thora interdira plus tard, lui soit compté comme faute et soit en défaveur pour lui devant Essav.

Le ‘Hidouché Harim explique la crainte de Yaacov malgré la promesse, d’une autre façon. Il dit que Yaacov savait que dans les générations futures, ses descendants vont encore se trouver dans des moments de détresse, particulièrement à cause des descendants de Essav. C’est pourquoi il voulait que son action soit profitable et ouvre une porte de secours pour les générations futures. Or, dans l’avenir, les enfants d’Israël ne vont pas forcément bénéficier d’une promesse Divine leur assurant la victoire. Ainsi, ils seront dans une grande détresse et ressentiront réellement de la peur. C’est pourquoi, bien que Yaacov avait une totale confiance en la promesse de Hachem, malgré tout, il décida de faire abstraction de cette promesse pour le profit de ses descendants qui n’auront pas cette même promesse. Ainsi, il a eu peur, comme auront peur ses descendants. Et, pour leur montrer la voie, il s’est mis à prier, car c’est surtout cela que devront faire ses descendants. Yaacov voulait leur montrer que c’est la prière qui les sauvera.

Enfin, le Malbim et le Agra Dékala expliquent qu’en fait Yaacov a eu purement et simplement peur de Essav qui venait vers lui avec 400 hommes. C’est ainsi que le verset dit « Yaacov eu très peur ». Et lorsque le verset poursuit et dit « et il fut tourmenté », cela signifie qu’en suite il fut tourmenté du fait d’avoir eu peur, de sorte qu’on peut lire le verset ainsi : « Yaacov a eu très peur et il en fut tourmenté ». Il regretta amèrement d’avoir eu peur et d’avoir ainsi manqué de confiance en Hachem qui le sauvera et qui lui a même fait des promesses. Un homme vraiment pieux ne doit rien craindre du tout, hormis Hachem et c’est cela qui tourmenta Yaacov. Dans cette direction, on peut même ajouter que Yaacov a ensuite craint que ce soit cette faute d’avoir eu peur qui lui cause préjudice devant Essav.

Pour conclure, le Keli Yakar rapporte encore deux raisons pour lesquelles Yaacov pouvait être tourmenté. La première est que dans le traité Chabbat on apprend que quand Hachem réalise des miracles pour sauver quelqu’un cela lui enlève de ses mérites. Ainsi Yaacov fut tourmenté du fait que peut-être Hachem lui enlèvera de ses mérites pour le sauver miraculeusement de Essav.

La deuxième chose qui tourmentait Yaacov, c’était que Essav avait dit 20 ans auparavant, quand Yaacov lui avait pris les bénédiction, qu’il attendait la mort de son père pour se venger et allait tuer Yaacov. Ainsi, quand ce dernier vit que Essav, accompagné de 400 hommes, se dirigeait vers lui pour lui faire la guerre, il en conclut que peut-être que son père était mort. C’est aussi cela qui le tourmentait.

Le coin histoire

Un certain Roch Yéchiva avait une femme très nerveuse et irascible.
Malgré ses innombrables attaques, ce Rav avait toujours réussi, au prix d’innombrables efforts, à maintenir la paix dans son foyer.
Un jour, décidée à le pousser à bout devant ses élèves, son épouse fit irruption devant tout le monde pour lui faire un scandale.
Lui qui évitait soigneusement les disputes et ne répondait jamais aux provocations, riposta pour une fois.
Bien entendu, la femme s’emporta aux yeux de tous…
Après cette scène bouleversante, les élèves intrigués demandèrent à leur Roch Yéchiva :
« Rabbi, pourquoi aujourd’hui avez-vous réagi aux provocations de la Rabbanite ? »
Le Rav répondit : « J’ai remarqué que mon épouse éprouvait le besoin irrésistible de décharger ses tensions et cherchait un prétexte. Lorsqu’elle est venue m’attaquer et me faire de la peine, j’ai riposté pour lui donner ce prétexte afin qu’elle libère sa tension extrême ! »… (extrait de l’ouvrage Besseter Hamadrega sur la vie du Rav Israël)
On peut apprendre de cette histoire la maîtrise de soi de nos grands Maïtres. Même lorsqu’il semble qu’ils s’emportent, ils le font avec une intention pure de faire du bien à autrui, dans cette histoire pour aider sa femme à apaiser sa tension. Nous devons nous en inspirer pour chercher à tout prix à éviter les disputes et à tout faire pour le bien des autres.


Chabbat Chalom !!

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