Paracha Lekh-Lekha
11-12 novembre 2016 / 11 ‘Hechvan 5777
Les Horaires :
Vendredi soir :
16h55 : Allumage des bougies
17h00 : Min’ha suivi de Chir Ha-Chirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rav Mickael MOUYAL
Samedi matin :
09h15 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mickael MOUYAL
Samedi après-midi :
16h20 : Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h30 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit offerte par Liliane Thenevin léilouy nichmat : Jeannine bat Hassiba (ז״ל).
D’var Thora par le Rémy LEVY
17h13 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
18h05 : Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous ! Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Le coin ‘Hidouchim
Maintenant je sais que tu es une femme de belle apparence :
Rachi demande : est-ce que jusqu’à présent il ne savait pas que sa femme était belle ? Plusieurs réponses ont été apportées sur cette question. Le Gaon de Vilna explique qu’une personne peut ne pas être réellement belle mais que D.ieu le dote malgré tout d’une beauté par simple bonté. C’était le cas de Esther à propos de qui nos Sages disent qu’elle avait un teint verdâtre mais que D.ieu lui a donné un charme par bonté. La différence entre une réelle beauté et un charme par bonté divine apparaît lorsque la beauté devient la cause d’un danger. Si la beauté est naturelle, elle perdure malgré le danger. En revanche si elle provient de la bonté divine, cette beauté disparaît en cas de danger, car alors la bonté divine implique justement la disparition de cette beauté. Lorsque Avraham a constaté que Sara conserva sa beauté malgré le danger par rapport à l’Egypte, il proclama alors, « Maintenant je sais que tu es une femme de belle apparence » ! Tu es réellement belle, par nature et non par bonté divine.
Dis que tu es ma sœur, pour qu’ils me rendent du bien :
Rachi expliquent : « pour qu’ils me donnent des cadeaux ». Comment comprendre que dans une telle situation, Avraham pense aux cadeaux que les égyptiens lui donneront ? En fait, toute la volonté de Avraham n’était que de diffuser l’existence de D.ieu dans le monde. Même en arrivant en Egypte tel était son but. Seulement personne le connaissait en Egypte et il n’y était que de passage. Ainsi, comment allait-il se faire entendre ? C’est pour cela qu’il pensa aux cadeaux que lui donneront les égyptiens. Celui qui donne des cadeaux à son prochain, se plie à celui-ci dans une certaine mesure. Ainsi, quand les égyptiens donneront des cadeaux à Avraham, ils se plieront à celui-ci et ainsi, cela favorisera son travail, car par cela, les égyptiens deviendront plus aptes à écouter son message.
Il eut confiance en D.ieu et il le considéra comme une bonté :
Rachi explique que D.ieu considéra comme une bonté et un mérite de la part de Avraham d’avoir eu confiance en Lui. D’autres commentateurs expliquent que c’est Avraham qui considéra comme une bonté de la part de D.ieu de lui avoir permis d’avoir confiance en Lui. Avraham savait que tout vient de D.ieu au point que même la confiance qu’il put avoir en Lui, cette confiance là aussi lui vint par la bonté de D.ieu. C’est Lui qui lui permit de ressentir cette confiance.
Le coin Halakha
On n’a pas à craindre que des aliments aient été touchés par un non Juif qui n’a bien sûr pas procédé aux ablutions du matin car les mains d’un non juif ne contractent pas l’impureté de la nuit. En effet, l’impureté réside là ou la sainteté s’est retiré. Lorsqu’un Juif dort, son âme se retire d’une certaine mesure, et là où cette sainteté se retire, l’impureté vient résider. Mais le non Juif qui n’a pas cette sainteté, n’est pas concerné par l’impureté de la nuit. C’est pourquoi, le Choul’han Aroukh Harav rapporte que certains ont l’habitude de ne pas être rigoureux pour les aliments touchés par un enfant, car la Nechama (l’âme) ne s’installe complètement qu’à l’age de treize ans pour un garçon et douze ans pour une fille. Cependant dès l’âge de l’éducation (environ six ans), la Nechama commence à imprégner le corps. Ainsi, certains sont tolérants pour des aliments touchés par un enfant avant l’âge de l’éducation. Malgré tout, le Peri Megadim, le Migdal Oz et le ‘Hida imposent d’être rigoureux même pour les enfants et même avant l’âge de l’éducation. Ainsi, à priori il convient de veiller à ce que les enfants, même tout petit, ne touchent pas des aliments avant les ablutions du matin.
Le coin discours
Au moment où D.ieu souhaita promettre à Avraham une grande descendance, il le fit sortir de sa maison et lui demanda de compter les étoiles. Alors Il lui dit : « Ainsi sera ta descendance ». Cette promesse peut se comprendre dans son sens littéral, à savoir que D.ieu promit à Avraham une descendance aussi nombreuses que les étoiles du ciel. Seulement, les commentateurs approfondissent ce point et proposent d’autres interprétations. Les étoiles paraissent toutes petites vues ici-bas. Mais en réalité, dans le ciel, elles sont extrêmement grandes et certaines d’entre elles dépassent même la taille de la terre. « Ainsi sera ta descendance ». En effet, le peuple d’Israël a été dénigré, humilié et insulté, dans le monde, tout au long de l’histoire. Mais, dans le ciel, du point de vue du Très-Haut, chaque Juif est extrêmement grand et sa valeur est inqualifiable. Dans le même ordre d’idée, les étoiles apparaissent dans la nuit. Les étoiles viennent éclairer l’obscurité. Tel doit être également la mission du peuple Juif. Par les Mitsvot qu’il accomplit, le Juif apporte la Lumière Divine, même dans un monde où règne l’obscurité, même dans un monde où règne la violence la dépravation, l’hérésie, les souffrances, le mal. Le rôle du Juif est, par la Thora, d’éclairer toute cette obscurité qui règne dans le monde. Le ‘Hidouché Harim explique que nos Sages rapportent que d’après la nature et les influences astrales, Avraham n’auraient pas dû pouvoir avoir des enfants. Seulement D.ieu le plaça au dessus des étoiles et lui dit : « ainsi sera ta descendance ». Non seulement tu pourra miraculeusement avoir des enfants, mais en plus, ainsi sera également la particularité de tes descendants. Leur vie sera surnaturelle. D.ieu les fera exister et subsister malgré toutes les raisons naturelles qui devraient les empêcher d’exister. La vie du Juif est une vie surnaturelle, au dessus des étoiles, à l’instar d’Avraham que D.ieu plaça au dessus des astres. Rabbi Méïr Chapira de Lublin propose une interprétation originale de ce passage. Il dit que lorsque D.ieu demanda à Avraham de compter les étoiles, ce dernier commença à s’exécuter et à les compter. Alors, D.ieu l’interrompit et lui dit : « Ainsi sera ta descendance ». En effet, il est évident que compter toutes les étoiles est une chose impossible. Mais malgré cela, Avraham ne recula pas et il commença à le faire. C’est sur ce point que D.ieu lui dit : « Ainsi sera ta descendance ». Même si des projets spirituels semblent de toute évidence impossible, malgré tout cela ne leur fera pas peur. Le Juif sera même prêt à se lancer dans des projets irréaliste si de cela pourra sortir une sanctification du Nom de D.ieu. Le peuple Juif ne doit reculer devant rien et doit même être prêt à compter les étoiles. Le résultat ne dépend pas de l’homme, seul l’effort dépend de l’homme. Celui-ci doit simplement se lancer, et D.ieu apportera Sa contribution et Son aide pour faire réussir l’entreprise. Enfin, rapportons les paroles du Baal Hatourim. Le terme « Ainsi » se dit dans le Texte « Ko (כה) » et sa valeur numérique est de 25. Lorsque D.ieu fit cette promesse à Avraham d’avoir une descendance telles les étoiles, Avraham avait 75 ans. D’autre part, Avraham eut Yits’hak à 100 ans, à savoir 25 ans plus tard. C’est à cela que fait allusion le verset : « Ainsi (כה de valeur numérique 25) sera ta descendance », sous entendu « C’est dans 25 ans que tu auras ta descendance ».
Le coin histoire
Le Rav Yits’hak El’hanan avait un médecin personnel du nom de Docteur Kochlevski. Ce médecin était également versé dans l’étude de la Thora et était doté de grandes qualités morales. Et surtout c’était un très grand médecin. Un jour, une veille de Chabbat, une femme entra dans son cabinet. Celle-ci éclata en sanglots et en supplications et lui demanda de venir voir son fils qui était malade, dans une situation particulièrement grave. Le Docteur mit son chapeau et suivit la dame chez elle. Lorsqu’il vit l’état critique de l’enfant, il lui prescrivit de nombreux médicaments sur une ordonnance : dix gouttes de telle potion, vingt gouttes de telle autre. Puis il retourna chez lui. A la sortie du Chabbat, Docteur Kochlevski alla voir l’état du malade pour déterminer s’il a guéri. Lorsqu’il le vit, il fut drôlement surpris de constater que le malade était debout comme tout un chacun. Dans son état, cela représenta un miracle médical. « Comment vous êtes-vous occupées de votre fils ? », demanda le Docteur à la mère. Celle-ci commença à expliquer : « Vous m’avez demandé de préparer avant Chabbath ses médicaments. Comme je n’avais pas le temps, j’ai fais bouillir de l’eau, puis j’ai pris l’ordonnance et je l’ai jeté dans l’eau. Lorsque pendant Chabbat, les douleurs de mon fils se sont renforcées, j’ai pris cette eau et je lui en est donnée vingt gouttes. En moi, je me suis dit : Celui qui a dit que les médicaments vont guérir, dira également que cette eau simple guériront »… Et c’est cela qui s’est produit. Pendant Chabbat l’enfant guérit complètement. Telle est la force de la foi pure et simple que l’homme place en D.ieu.
Chabbat Chalom !!