Paracha Vayéra
18-19 novembre 2016 / 18 ‘Hechvan 5777
Les Horaires :
Vendredi soir :
16h45 : Allumage des bougies (début de Chabbat à 16h48)
16h45 : Min’ha suivi d’un cours sur les Halakhot de ‘Hanoukka, puis de Chir Hachirim
18h00 : Kabbalat Chabbat et Arvit
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par Rémy LEVY
L’office sera suivi d’un kiddouch offert par la Famille ETYNGIER à l’occasion du mariage de Patrick ETYNGIER avec Myriam SAMOUN. Nous leur souhaitons un grand Mazal-Tov !
Samedi après-midi :
16h05 : Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par les familles Maurice & Albert ISRAEL léilouy nichmat : Salomon ben Shalom ISRAEL (ז״ל) & Yossef PORTAL (ז״ל).
D’var Thora par Albert AIDAN
17h05 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
17h58 : Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Dimanche après-midi :
16h30 : Minha suivi de Arvit.
Office pour le mois de Khamous Gaston ben Rachel Crichi (ז״ל), papa de notre amie Martine BENAÏS, et pour les sept jours de David Eleazar WEIC (ז״ל), mari de notre amie Karen WEIC.
Carnet de familles :
Mariage
Nous sommes heureux d’annoncer le mariage de Patrick ETYNGIER, le fils de nos amis Myriam et Jacques ETYNGIER, avec Myriam SAMOUN dimanche prochain à Strasbourg. Nous adressons un grand Mazal Tov aux mariés, à nos amis Myriam et Jacques ETYNGIER et aux familles ABITBOL, SAMOUN, DELAC et ETYNGIER, ainsi qu’à toute la famille.
Chelochim
L’office des Chelochim pour Khamous Gaston ben Rachel Crichi (ז״ל), papa de notre amie Martine BENAÏS, aura lieu dimanche 20 novembre à 16h30 à l’office de Boulogne Sud 134 bis rue du point du jour Boulogne. Nous adressons à Patrick &t Martine et à sa famille nos très sincères condoléances et l’expression de notre parfaite amitié.
Chiva
L’office des sept jour de David Eleazar ben Abraham WEIC, mari de notre amie Karen WEIC aura lieu dimanche 20 novembre à 16h30 à l’office de Boulogne Sud 134 bis rue du point du jour Boulogne. Nous adressons à Karen, à ses enfants, et à toute sa famille, l’expression de notre parfaite solidarité dans ce deuil qui les frappe.
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous ! Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Le coin ‘Hidouchim
Il implanta une auberge à Beer Cheva :
Nos Sages enseignent que Avraham recevait des invités et qu’après leur avoir donné à manger, il leur demanda de remercier D.ieu. S’ils refusaient, alors il leur imposait de payer une forte somme, et là les invités remerciaient D.ieu.
Mais, apparemment, il semble que les invités, contraints de payer, ne remerciaient pas D.ieu sincèrement, mais uniquement pour ne pas payer !
En fait, quand Avraham leur imposait de payer, c’était pour leur apprendre que tout bienfait à un prix et doit se payer. Ainsi, il leur montrait que malgré tout, l’homme reçoit sans cesse des bienfaits de D.ieu, et en plus gratuitement. C’est ce message que Avraham voulait leur transmettre en leur demandant de payer. Le message compris, l’invité remerciait D.ieu de tout son cœur pour les bienfaits gratuits de D.ieu.
Avraham appela son fils … Yits’hak :
Le fils de Avraham s’appelait Yits’hak qui signifie « Il rira ». Mais pourquoi Yits’hak fut-il appelé en référence avec le rire ?
En fait, Yits’hak, qui fut conçut dans la plus grande sainteté, après la circoncision de Avraham, était quelqu’un d’extrêmement saint. Il état appelé à être considéré, après l’épreuve du sacrifice d’Yitshak, comme « un holocauste parfait ». En cela, il était tellement au dessus de la matérialité de ce monde que le mauvais penchant n’avait aucune prise sur lui. Il se riait des arguments fallacieux du penchant. Les arguments les plus tentants du mauvais penchant qui pouvaient être considérés comme une montagne infranchissable pour le reste du monde, étaient considérés aux yeux d’Yits’hak comme une blague, de laquelle il pouvait complètement en rire.
Il coupa les morceaux de bois :
Au moment où Avraham prit Yits’hak pour le sacrifier, il se munit également de morceaux de bois, pour allumer le feu. Mais, pourquoi coupa-t-il ces morceaux de bois ? Il est plus aisé de transporter un morceau de bois, même un peu grand, plutôt que plein de petits morceaux !
En fait, Avraham craignait que le mauvais penchant ne le tente à échouer son épreuve. C’est pourquoi, dès le début, avant même de partir, il décida de faire un acte, pour marquer qu’il a déjà commencé l’épreuve.
On tire de là une grande leçon. Quand on a une bonne volonté pour réaliser une bonne action, il faut dès le début l’amorcer par un acte concret pour l’ancrer dans la réalité. Si on attend le moment venu pour réaliser la bonne action, on risque d’échouer, car le mauvais penchant aura tout le temps pour détourner l’homme de sa bonne volonté, qui pourra donc s’estomper.
Le coin Halakha
Quelqu’un qui est resté éveillé toute la nuit, il existe une discussion si le mauvais esprit (l’impureté) réside dans ses mains. Cela dépend si c’est le sommeil qui entraîne le mauvais esprit et cet homme n’a pas dormi, ou bien si c’est la nuit qui l’entraîne, et la nuit est passée même pour cet homme. Ainsi, il convient, du fait de ce doute, que même une personne qui n’a pas dormi ne touche pas les aliments tant qu’il n’a pas procédé aux ablutions.
Une personne qui a dormi avec des gants, le Rav ‘Hizkiahou Midini penche pour dire qu’il n’a pas besoin de procéder aux ablutions du matin. Seulement, le Biour Halakha, citant le Peri Megadim, rapporte que le mauvais esprit traverse le gant et repose sur ses mains. Ainsi, il ressort que quand cette personne retirera le gant, il devra faire ses ablutions. Cependant, tant qu’il portera les gants, s’il touche avec eux des aliments, le mauvais esprit ne se posera pas sur ces aliments, car cet esprit ne repose que sur les mains de l’homme et non pas sur des vêtements. De même, même s’il a dormi les mains découvertes, s’il touche un aliment par l’intermédiaire d’une serviette ou de n’importe quel vêtement ou objet, il n’y aura aucun problème et l’aliment ne contractera pas le mauvais esprit de la nuit.
Le coin discours
Malgré le fait que D.ieu se soit révélé à Avraham le troisième jour après la Milah pour lui rendre visite, malgré tout, lorsqu’il aperçut les trois hommes (anges), il courut pour les recevoir. Et là, Avraham dit à D.ieu : « De grâce ne quitte pas ton serviteur », c’est à dire qu’il demande à D.ieu d’attendre qu’il reçoive les invités et qu’Il ne le quitte pas. De là, le Talmud (Chabbat 127a) en déduit que « recevoir des invités c’est plus grand que de recevoir la Chekhina (Présence Divine) ».
Seulement, les commentateurs s’interrogent. Certes, nous apprenons du comportement de Avraham cette règle là. Mais d’où Avraham lui-même a-t-il appris ce principe pour la mettre en pratique ici ?
Certes, on peut répondre en toute simplicité que Avraham, de lui-même, a tranché ainsi. En effet, les Sages ont la possibilité de trancher des lois selon leur Sagesse et la loi en sera ainsi. Mais malgré tout, qu’est-ce qui a motivé Avraham à trancher ainsi ?
En fait, le Rav Volbé explique que ce monde est un monde d’action. C’est par les actes qu’un homme se réalise. En revanche, recevoir la Présence divine correspond à l’existence dans le monde futur, où les Justes tirent profit de l’éclat de la Présence Divine. Ainsi, certes Avraham reçoit la Chekhina. Mais la priorité et le travail dans ce monde c’est l’action, en l’occurrence ici, recevoir des invités. Nos Sages enseignent que « un moment de bonne action (ici, recevoir les invités) est préférable à toute la vie du monde futur (ici, recevoir la Chekhina). Ainsi, Avraham déduisit de lui-même, conformément à sa conscience de l’objectif de ce monde-ci, qu’il est préférable de recevoir des invités, quitte à faire attendre la Chekhina.
Dans le même sens, le Rabbi de Loubavitch explique que Avraham était tellement humble (il dit « je suis poussière et cendre »), que les autres personnes passaient naturellement avant son propre bien-être. De la sorte, la Chekhina qu’il reçut lui apporta un profit et un bien-être personnel. Mais, comme les autres passaient avant son bien-être personnel, ainsi quand il vit des autres individus, il s’empressa naturellement de les recevoir et de s’occuper d’eux.
Mais malgré tout, d’autres commentateurs expliquent que Avraham a plutôt déduit le principe que recevoir des individus passent avant de recevoir la Chekhina, d’un contexte extérieur.
Ainsi, le Rabbi de Chpitivka explique que Avraham déduisit ce principe du fait que D.ieu a sorti, ce jour là, le soleil de son écrin, comme Rachi l’explique sur les mots « A la chaleur du jour ». C’était, comme le dit Rachi, pour éviter que des passants sortent et que Avraham se fatigue et s’épuise à les recevoir, alors qu’il souffrait de sa circoncision. De là, Avraham en déduisit que, si D.ieu a eu besoin de sortir le soleil de son écrin pour empêcher les invités de venir, et que des invités se présentent, il faudra donc s’en occuper, et ce, bien que la Chekhina était présente avec lui. De là Avraham comprit que recevoir des invités prime sur le fait de recevoir la Chekhina.
De son côté, Rabbi Natan Adler explique que le corps de Avraham était tellement sanctifié, au point que ses membres couraient d’eux-mêmes pour réaliser la Volonté Divine. C’est pourquoi, quand Avraham, à la vue des trois hommes, sentit que ses pieds se soulevaient d’eux-mêmes et s’apprêtaient à courir vers les invités bien que la Chekhina était avec lui, il en conclut que telle est la Volonté Divine. La réaction même de ses pieds lui indiquait que recevoir des invités prime sur le fait de recevoir la Chekhina.
Enfin, le ‘Hidouché Harim dit que lorsque Avraham recevait des invités, tout son but était de les rapprocher de la foi en D.ieu. D’autre part, Avraham reçut la Chekhina du fait de l’accomplissement de la Berit Milah.
Or, D.ieu attendit que Avraham ait 99 ans pour lui enjoindre de se circoncire. Pourquoi ne le lui ordonna-t-il pas cela déjà bien avant cet âge si avancé. Avraham se posa sérieusement cette question. Il se répondit que la Mitsva de la Milah allait le séparer corporellement des autres personnes et par là, il allait entraver son travail de rapprocher les gens de la Vérité. C’est donc pour cela que D.ieu attendit tout ce temps pour lui enjoindre la Milah, pour ne pas que cette Mitsva porte préjudice à son action de recevoir les invités et les rapprocher du Créateur. C’est donc bien, se dit Avraham, que recevoir les invités et les rapprocher du bien prime sur le fait de recevoir la Chekhina par la Milah. C’est pour cela que D.ieu tarda à lui demander de se circoncire.
Le coin histoire
Un jour, un maçon participa à un cours donné par Rav Israël Salanter. Ce dernier expliqua l’importance de la confiance en D.ieu. A la fin du cours, le maçon se présenta devant Rav Israël et lui demanda s’il pouvait obtenir dix mille roubles dans le cas où il place sa confiance en D.ieu et en ayant foi que le Tout-Puissant lui accorderait cette somme.
Le Rav lui répondit que s’il avait une confiance parfaite et totale en D.ieu, il recevrait alors cette somme sans le moindre doute et qu’il s’en porterait même garant.
L’homme décida alors d’arrêter son travail et se mit à étudier et à prier toute la journée espérant que sa demande serait exaucée. Seulement, les mois passèrent et la somme voulue ne parvint pas. L’homme dût vendre ses meubles et sa famille en vint même à manquer du pain certains jours.
Dans sa détresse et sa déception, le maçon retourna voir Rav Israël Salanter et lui dit que malgré sa foi, l’argent n’était pas encore arrivé.
Alors le Rav lui demanda : « Si je te donne maintenant cinq mille roubles, seras-tu prêt à m’accorder les dix mille roubles quand tu les obtiendras ? »
L’homme, dans son malheur eut une lueur d’espoir. Il répondit qu’il acceptait ce marché.
Alors le Rav lui dit : « De ta réponse je vois que tu n’as pas une réelle et totale confiance en D.ieu pour qu’Il t’accordera les dix mille roubles. En effet, est-ce que quelqu’un est prêt à échanger dix mille roubles pour cinq mille ! C’est sûr que non. C’est donc que tu doutes de percevoir les dix mille roubles. Et si tu n’as pas une confiance parfaite en D.ieu, alors je comprends pourquoi tu n’as pas encore reçu ce que tu souhaites ».
Chabbat Chalom !!