Paracha Vaét’hanan / פרשה ואתחנן
Chabbat Na’hamou / שבת נחמו
4/5 août 2017 – 13 Av 5777 / י’ג אב ה-תשע’ז
Les Horaires :
Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h15 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h06)
D’var Thora par Laurent COHEN-SALMON
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par Samuel SIBONY
L’office sera suivi d’un Kiddouch communautaire.
Samedi après-midi :
20h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h30 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
D’var Thora par Samuel SIBONY
21h23 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
22h19 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
09h00 : Cours de Guémara par Samuel Sibony.
Carnet de Familles :
Naissance :
Nous avons la joie de vous annoncer la naissance d’un petit garçon chez Aurélie et Yoël Cohen. Nous souhaitons un grand Mazal tov aux parents et aux grands-parents, notamment nos amis Elie et Claude Botbol et à toute la famille COHEN et BOTBOL.
La Brit-Milah aura lieu si D. Veut lundi 7 août 2017 à 11h00 au Beth-Habad de Boulogne Billancourt, 1 rue des longs près.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Jeudi 27 juillet à 18h à la Mairie de Boulogne, le Maire Pierre-Christophe Baguet a signé le Bail emphytéotique pour le terrain. L’ACJBB est donc locataire du terrain pour construire le nouveau Centre Culturel Juif de Boulogne.
Au cours de son allocution, Pierre-Christophe Baguet a par ailleurs annoncé que la municipalité renonçait à l’encaissement des taxes et frais de voirie, ce qui constitue une subvention de 309.000 €.
Nous adressons ici nos très sincères remerciements au Maire de Boulogne Billancourt et à la municipalité pour cette subvention pour le Centre Culturel de Boulogne.
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie, est en cours d’instruction. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- et une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne.
Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Je participe à la collecte pour la construction
Inscriptions aux activités du CCIBB :
Le CCIBB a le plaisir de vous présenter la liste des activités pour adultes et enfants proposées pour 2017-2018 :
Krav-maga, Oulpan adultes et enfants, Football, Basketball, Running, Danse Modern-Jazz, Sophrologie, Danse Israélienne, Gymnastique Douce, Cours de Dessin, et d’autres à venir !!!
Informations et Inscriptions : dimanche 10 septembre 2017 de 08h00 à 17h00 au forum des associations à la Mairie de Boulogne-Billancourt.
Plus d’informations sur ccibb.net.
Concert des Chévatim :
La Communauté juive de Boulogne vous invite à réserver votre dimanche 17 septembre pour le Grand Concert des Chevatim (toutes générations) « Au revoir … à Jérusalem » à l’occasion du prochain départ en Israel de notre ami Elie Botbol, fondateur et animateur des Chevatim.
A cette occasion, nous souhaitons récupérer un maximum de photos des Chevatim. Merci de les poster ici ou nous les adresser à synamail@acjbb.com
Réservez vos places : ici !!!.
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Le coin ‘Hidouchim
« J’ai supplié Hachem en ce moment-là » (3, 23) :
Rachi explique que bien que les Justes peuvent invoquer le mérite de leurs bonnes actions, malgré tout ils supplient Hachem et ne demandent qu’un don gratuit de Sa part.
Seulement, un vrai Juste ne ressent pas ni ne se rend compte qu’il dispose de bonnes actions. Comment pourrait-il donc invoquer ses bonnes actions ?
En fait, Rachi ne fait pas référence aux bonnes actions passées et déjà réalisées par le Juste. En effet, celles-là il ne s’en rend même pas compte qu’il en a. Il s’agit plutôt de bonnes actions futures. Les Justes pourraient arguer que s’ils sont épargnés par Hachem, alors ils pourront, dans le futur, réaliser des Mitsvot. C’est cela d’ailleurs que Moché voulait plaider, à savoir que s’il entre en Terre Sainte, il pourra alors réaliser les Mitsvot dépendant de la Terre d’Israël. Et malgré cela, Rachi dit que les Justes n’invoquent pas cet argument dans leurs prières, mais plutôt supplient Hachem de leur accorder un don gratuit.
(Rabbi de Kotsk)
« Tu sauras ce jour et tu amèneras à ton coeur que Hachem est le D.ieu…, il n’y en a point d’autres » (4, 39) :
Pourquoi est-il dit : « Ce jour » ?
En fait, on peut constater que parfois certains réussissent et d’autres échouent. Cela ne signifie pas qu’il existe plusieurs forces, l’un qui fait réussir et l’autre échouer, D.ieu préserve. Au contraire, les différences découlent de ceux qui reçoivent. Certains sont disposés à recevoir du bien, et d’autres à recevoir du moins bien. On peut apporter une preuve de cela du soleil. Bien qu’il n’existe qu’un seul soleil, ses effets sont multiples. Il fait rougir la peau et blanchir le lin. Il fait durcir le sel et fondre la cire. Les différences émanent des récepteurs alors que l’émetteur est unique : le même soleil. De même, Hachem est Un et Unique. Mais, en fonction des différences au niveau de ceux qui reçoivent de Lui, certains recevront la réussite et d’autre l’échec. C’est ce que dit le verset : « Tu sauras ce jour », le jour fait allusion au soleil qui brille le jour. En regardant le soleil, tu sauras que « Hachem est le D.ieu, il n’y en a pas d’autres », Lui est Unique, même si ce qu’il donne est multiple. Cela dépend des récepteurs. Comme pour le soleil.
(Alchikh)
« Moi (Moché), je me tiens entre Hachem et vous » (5, 5) :
Ce verset signifie que Moché jouait le rôle d’“intermédiaire” entre Hachem et le peuple d’Israël. Mais ce verset fait aussi allusion à un autre enseignement. « Moi », le moi, c’est à dire l’égoïsme et l’égocentrisme, c’est cela qui se « tient entre Hachem et vous ». Ce qui sépare Israël d’Hachem, c’est le “moi”. C’est en affaiblissant son orgueil et son ego, que l’on enlève ce qui nous sépare d’Hachem. On peut alors se rapprocher de Lui.
(Rabbi de Koubrin)
« Va et dis leur : Retournez dans vos tentes » (5, 27) :
Certes, les Juifs étaient très grands et attachés à Hachem lors de la Révélation Divine du don de la Thora. Mais, ce que Hachem leur demande, c’est de continuer à vivre avec autant de noblesse quand ils retourneront dans leurs tentes, chez eux, lors de la vie quotidienne moins enthousiasmante. Il est peut-être plus facile de faire preuve d’élévation lors d’un événement tel que le don de la Thora. Mais le tout est de rester aussi élevé, même de retour avec sa famille, quand le spectaculaire laisse place au routinier. Hachem leur dit : « Retournez dans vos tentes ». Là on verra vraiment ce que vous êtes réellement !
(Rabbi de Kotsk)
« Tu aimeras Hachem ton D.ieu de tout ton coeur, de tout ton âme et de tout tes biens » (6, 5) :
Nos Sages expliquent : “De tout ton âme – même s’Il retire ton âme”, il faut aimer Hachem même si pour Lui rester fidèle il faut donner son âme et sa vie. De même on peut expliquer : “De tout ton coeur – même s’Il retire ton coeur”. C’est à dire que même si un homme n’a plus de coeur, c’est à dire s’il ne ressent plus rien dans le Service d’Hachem, même alors il faut continuer à Le servir.
Même si on ne ressent rien pour le Service d’Hachem, il ne faut pas s’affaiblir spirituellement.
(‘Hidouché Harim)
Le coin Halakha
Bien que pour réciter la bénédiction sur la Nétilat Yadaïm (ablutions) avant de consommer du pain, il faudra manger un Kabétsa (environ 54 g) de pain. Malgré tout si on a récité la bénédiction sur la Nétila et qu’on n’arrive pas pendant le repas à prendre cette mesure, on ne sera pas obligé de se forcer à manger le Kabetsa pour ne pas que cette bénédiction soit vaine. Cependant, à priori on devra faire marque d’intelligence et commencer son repas par la consommation d’un Kabetsa de pain et seulement après consommer les autres aliments. Ainsi, on ne se retrouvera pas dans une situation où on n’aura plus faim pour compléter le Kabetsa, ce qui pourrait être le cas si on laissait cette consommation à la fin du repas par exemple.
Celui qui décide de fixer son repas sur du pain Mezonot (des pâtisseries par exemple) en en consommant 230 g, devra procéder à la Netilat Yadaïm comme s’il allait manger du pain Motsi. Certains disent qu’il devra même réciter la bénédiction sur cette Netila. D’autres pensent qu’il ne récitera pas de bénédiction sur la Netila. Ainsi, à priori on ne récitera pas la bénédiction. Mais celui qui la récite aura sur qui s’appuyer.
Celui qui consomme du pain pour faire passer un goût sucré ou épicé, certains disent que même s’il en consomme plus d’un Kazaït (environ 27 g) il n’aura pas le devoir de faire Nétilat Yadaïm du tout. D’autres disent qu’il devra faire la Nétila. Ainsi, il convient de faire Nétilat Yadaïm mais sans en réciter la bénédiction.
Le coin discours
La Paracha de Vaet’hanan s’ouvre sur la prière qu’a adressé Moché à Hachem pour Le supplier de le laisser entrer en Terre Sainte. Le Texte rapporte qu’à la fin de cette prière, Hachem lui dit : « Cela suffit pour toi (רב לך) », c’est à dire qu’Hachem l’a stoppé dans sa supplication. Cela peut laisser sous-entendre que Moché avait encore autre chose à communiquer à Hachem, mais Il lui dit de s’arrêter, comme si par cette dernière requête, Moché allait obtenir gain de cause. Mais on peut se demander de quelle prière s’agissait-il ? Plusieurs explications ont été rapportées.
D’abord, le Midrash explique que Moché a formulé 515 prières, comme la valeur numérique du mot “Vaet’hanan – ואתחנן (j’ai supplié)”. C’est aussi la valeur numérique du mot “Tefila – תפלה (prière)” et de “Chira – שירה (chant)”. Ainsi, si Moché avait prononcé la 516ème requête, il aurait été exaucé. Hachem le lui empêcha en lui disant : “Cela suffit”.
Le Pené Yéhochoua explique qu’il existe 6 types de rigueur, énoncés dans la Guemara Chabbat (qui sont : קצף, אף, חימה, משחית ,משבר, מכלה ). Or, le Nom Divin correspondant à l’attribut de rigueur est le Nom “E-l-o-h-i-m – א-ל-ה-י-ם”, dont la valeur numérique est de 86. Ainsi, les 6 types de rigueur correspondent au nombre 516 (6 x 86 = 516). Moché souhaitait prononcer 516 prières pour adoucir les 6 types de rigueur et ainsi mériter d’entrer en Terre Sainte. Moché était proche du but, mais Hachem l’a empêché de prononcer la dernière prière, car Il ne voulait pas qu’il adoucisse toutes les rigueurs, ce qui lui permettrait d’entrer en Terre Sainte, chose qu’Hachem ne souhaitait pas. C’est pour cela qu’Hachem lui demanda d’arrêter de prier.
Au passage, on apprend de cela que même si on prie et qu’on n’est pas exaucé de suite, il ne faut pas désespérer. Il faut s’accrocher et continuer à prier. N’est-ce pas que pour Moché, c’était la 516ème prière qui allait l’exaucer ?! Et si Hachem lui avait laisser le droit de la prononcer, Il l’aurait agréé.
Le Maharil Diskin quant à lui explique qu’Hachem souhaitait se comporter avec Moché à l’image du Maître par rapport à son esclave hébreu. A ce propos, le Texte dit à la Paracha de Michpatim : « Et si dire il dira l’esclave : “J’aime mon Maître, ma femme et mes enfants, je ne souhaite pas être libéré”… », alors l’esclave ne sortira pas à la septième année mais à l’année du Yovel (jubilé). Et nos Sages déduisent de la redondance du verset : « Et si dire il dira… », que l’esclave devait dire deux fois sa demande de rester chez son Maître. De même, une fois que Moché ait formulé sa demande de rester avec “son Maître”, Hachem, en entrant en Israël et en ne mourant pas avant (car la mort est comparée à une libération), alors Hachem lui dit : « Cela suffit ! » En effet, d’après cette explication, Moché souhaitait répéter une seconde fois sa demande, à l’image de ce que devait faire l’esclave Hébreu pour rester avec son Maître. Mais Hachem le lui empêcha pour ne pas qu’Il soit “dans l’obligation” de l’exaucer, comme c’était le cas de l’esclave qui, après avoir dit deux fois sa demande, pouvait rester avec son Maître. C’est cette répétition qu’Hachem ne le laissa pas faire, pour ne pas “devoir” exaucer sa requête et le laisser entrer en Terre Sainte.
De son côté, le Gaon de Vilna explique que Moché connaissait le secret selon lequel si dans sa prière il employait deux fois le terme “Na – נא (de grâce)”, sa prière serait exaucée. Ainsi, il commença sa supplication en disant : « Je passerai de grâce (אעברה נא) et je verrai la bonne terre… ». Et là, il souhaitait dire de nouveau le terme “נא” par la formule : « […] et je verrai de grâce (ואראה נא) la bonne terre ». Mais c’est cette répétition du terme “נא” qu’Hachem lui a empêché de prononcer en lui disant : « Cela suffit ! » Car sinon, cette prière qui contiendrait deux fois le terme “נא”, emporterait gain de cause et aurait dû être acceptée.
Enfin, le Yéhoudi Hakadoch de Pchis’ha rapporte un Midrash Tan’houma qui cite le verset : « Le pauvre parle par supplications, et le riche lui répond avec insolence ». Le Midrash attribut la phrase : « Le pauvre parle par supplications » à Moché. Et les termes : « Et le riche lui répond avec insolence », c’est Hachem, le Riche du monde, qui lui dit : « Cela suffit pour toi ! (רב לך) ».
Évidemment, on ne peut pas ne pas s’étonner sur ce Midrash qui “ose” dire que Hachem est celui qui « répond avec insolence » !
Le Yéhoudi Hakadoch explique qu’en fait Moché ne pouvait pas entrer en Terre Sainte, car en y entrant, il aurait amener la délivrance finale, et il n’y aurait plus alors eu de destruction ni d’exil. Or, Hachem a prévu que la délivrance devait intervenir par le Machia’h, qui descend du roi David. Ainsi, il n’était pas possible que Moché entre en Israël, amenant avec lui la rédemption.
Cette explication est en allusion dans les mots d’Hachem qui dit : « רב לך (cela suffit !) », car le mot “רב” est l’initial des deux noms “רות בעז (Routh Boaz)”, faisant allusion au fait que la délivrance devra venir par un descendant de David, qui descend lui-même de Routh et Boaz. Et si on complète par les lettres supplémentaires des noms “רות בעז” (qui sont les lettres soulignées), on en vient à former le mot “Azout – עזות”, qui signifie “insolence”. C’est à cela que fait référence le Midrash, en attribuant le verset : « Et le Riche lui répond avec insolence (עזות) », à Hachem. Le Midrash vient en fait expliquer les termes d’Hachem : « רב לך (cela suffit !) », signifiant que la délivrance ne peut venir que par un descendant de Rout et Boaz, et non par Moché. En effet, le mot “עזות (insolence)” associé au terme “רב (cela suffit)” produit justement les deux noms “רות בעז (Routh Boaz)”.
Le coin histoire
Un jeune homme de dix-huit ans se rendit chez le docteur Broks de “Tel Hachomer”, en lui exposant un problème particulièrement difficile. Malgré son âge, il continuait à souffrir d’énurésie (c’est à dire qu’il urinait sur lui pendant la nuit). Il venait lui demander un remède à ce dysfonctionnement.
Le docteur, qui était aussi un homme pieux et Sage en Thora, lui donna certes plusieurs conseils médicaux. Mais, il lui proposa également de réciter la bénédiction de “Acher Yatsar”, que l’on récite après avoir fait ses besoins, avec ferveur et concentration. Il lui expliqua que cette bénédiction a la force de lui apporter la guérison.
Peu de temps après, ce jeune homme revint faire savoir au docteur que son conseil avait porté ses fruits. Depuis qu’il se mit à réciter cette bénédiction avec intention, le problème avait complètement disparu.
Grande est la force des bénédictions ! Ce récit nous montre que la bénédiction de “Acher Yatsar” a un effet particulièrement important pour guérir des maux sérieux. Cela vaut donc le coût de prendre sur soi de la réciter avec grande ferveur.
Chabbat Chalom !!