Paracha Toledot / פרשה תולדות
Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים
17/18 novembre 2017 – 29 ‘Hechvan 5778 / כ’ט חשון ה-תשע’ח
Les Horaires :
Vendredi soir :
16h45 : Min’ha suivi d’un cours
16h45 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h50)
17h45 : Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par Laurent COHEN SALMON
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par Alain CERNES
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert par Déborah et Marcello SERRAO à l’occasion de la lecture de la première Haftara de leur fils Gabriel. Nous souhaitons un grand Mazal Tov à la famille SERRAO.
Samedi après-midi :
16h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par Didier BENDENOUN léilouy nichmat Chmouel ben David BENDENOUN (ז״ל).
D’var Thora par Rémy LEVY
17h06 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
17h59 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit de Roch ‘Hodech
Carnet de familles :
Bar Mitsvah
Jeudi 23 Novembre 2017 Aaron EDERY mettra ses Téphilines à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des Abondances pour célébrer sa Bar Mitsvah. Il participera également à la Téphila et à la lecture de la Paracha Chabbat prochain pour la Paracha Vayetsé à l’ACJBB Boulogne sud. Nous lui adressons un grand Mazal Tov, ainsi qu’à sa sœur Ilana et à ses parents Virginie et Eric EDERY et à toute sa famille.
Roch ‘Hodech Kislev :
Roch ‘Hodech Kislev aura lieu ce dimanche 19 novembre (à partir de ce samedi 18 novembre au soir).
Conférence du Rav Drai :
Venez nombreuses et nombreux assister à la conférence du Rav DRAI sur le thème : « Comment motiver un enfant ? » ce samedi 18 novembre 2017 à 20h00 à l’ACJBB Sud, 134bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne Billancourt.
Entrée libre et public mixte. Un buffet suivra la conférence.
N’hésitez pas à partager et surtout à venir !
Conférence de Eliane Maarek :
La Communauté Juive de Boulogne Billancourt vous invite à une conférence animée par Nina Maarek sur le thème « Ne pas mélanger le lait et la viande, pourquoi ? » le mardi 21 novembre 2017 à 20h00, à la Synagogue de Boulogne-Billancourt, 43 rue des Abondances .
Entrée libre, public mixte.
Conférence de Hanna Behar :
Venez nombreuses assister à la conférence de Hanna Behar : “Le bonheur, j’y ai droit !”
Dimanche 26 novembre à 20h00 à l’ACJBB Sud, 134 bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne.
Entrée libre et public féminin. Un buffet suivra la conférence.
N’hésitez pas à partager et surtout à venir !
Tirage au sort :
Merci à toutes et à tous pour votre générosité et votre participation lors de ces fêtes de Tichri qui ont été riches et intenses.
Afin de vous remercier, nous organisons un tirage au sort pour vous faire gagner un iPhone 8 et 2 Samsung S8 !!!
Pour participer, rien de plus simple, engagez-vous dans un virement mensuel d’un montant minimum de 26 € et pour une durée minimum de un an et prévenez-nous d’un simple mail à officeboulognesud@gmail.com dès sa mise en place.
Vous trouverez toutes les modalités pour mettre en place vos virements mensuels sur cette page.
Nous annoncerons les gagnants lors de l’office le Chabbat Hanouka le 16 décembre et dans la newsletter.
Afin que votre participation soit prise en compte, votre premier virement ou don doit être effectué avant la fin du mois de novembre.
Tizkou la-Mitsvot, que votre générosité soit récompensée !
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Talmud Thorah :
Les cours de Talmud Torah ont repris. Vous pouvez cependant déjà prendre contact avec le Rabbin Didier Kassabi pour vous renseigner et pour inscrire vos enfants au Talmud Torah.
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
Parlez-en autour de vous. Dites-le autour de vous.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Horaires d’hiver : Le Mikvé ouvre tous les soirs de 20h à 22h. Les samedis soirs, et fin de fête, le Mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat pendant 1h30. Pour les soirs de fêtes et Chabbat sur rendez-vous uniquement, en envoyant un message au +33 6 85 75 37 85.
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kelim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Tefila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- et une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Le projet architectural a été finalisé suite à de multiples réunions du Comité de pilotage. Le projet a maintenant été transmis à plusieurs constructeurs, qui vont remettre leurs projets détaillé dans les prochaines semaines.
Ces projets feront l’objet d’une analyse, puis d’audition des prestataires retenus.
Nous vous aviserons ici de l’état d’avancement d’opération.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Je participe à la collecte pour la construction
Élections au Consistoire de Paris :
Élections au conseil le 26 novembre 2017.
Soirée de présentation des candidats à Boulogne dimanche 19 novembre.
Le 26 novembre 2017, les membres du Consistoire de Paris seront appelés à élire 13 des 26 administrateurs au Conseil d’Administration du Consistoire de Paris pour un mandat de 8 ans. Les élections ont lieu tous les 4 ans pour remplacer la moitié du conseil. La synagogue de Boulogne sera bureau de vote. Tous les membres de l’ACIP (cotisants en 2016) pourront voter. Si vous n’avez pas reçu votre carte d’électeur, vous pouvez vérifier soit auprès de Muriel (01.46.03.90.63) ou auprès du Consistoire.
La Communauté de Boulogne est déjà bien représentée au sein du Conseil de l’ACIP. Trois de nos membres sont candidats à cette élection. Nous les félicitons pour leur engagement et leur souhaitons réussite dans cette élection.
Le Consistoire de Paris à la responsabilité de la gestion des synagogues, de la cacheroute et de l’administration e la vie juive (naissances, bar et bat mirsvah, mariages, etc.)
Nous avons invité les 25 candidats à venir présenter leur programme au cours d’une soirée de présentation qui aura lieu ce dimanche 19 novembre à 20h30 dans l’Espace communautaire Alfred Zemmour de la Synagogue de Boulogne.
Venez nombreux le 19 rencontrer ceux qui se présentent au suffrage.
Cette présentation n’a cependant d’intérêt que si celà vous intéresse et si vous êtes suffisamment nombreux pour rencontrer les candidats. Afin de confirmer votre intérêt aux candidats, merci de nous répondre aujourd’hui votre intérêt à participer en cliquant sur le lien suivant.
Nous vous aviserons du maintien ou non de la réunion.
Cordial Chalom.
Soirée Gala du CCJ 92 :
La Communauté juive de Boulogne est heureuse de se joindre à l’invitation du CCJ 92 et de la Mairie de Boulogne pour la Soirée de Gala du CCJ 92, avec la représentation privée du spectacle de Dany Boon « Dany de Boon, des Hauts-de-France », le 4 décembre 2017 au Carré Belle-Feuille à Boulogne.
Réservez rapidement vos places !!!
Chers Amis,
Nous sommes heureux de vous inviter à la nouvelle soirée de Gala du CCJ 92, Lundi 4 décembre 2017 à 20h00 au Carré Belle-Feuille (60 rue de la Belle-Feuille à Boulogne), en partenariat avec la Ville de Boulogne-Billancourt.
Au programme, le tout nouveau « One Man Show » de DANY BOON qui sera interprété en exclusivité pour le CCJ 92 !
Nous vous attendons nombreux à cette nouvelle soirée exceptionnelle qui aura lieu sous l’égide du Consistoire et avec le soutien du FSJU.
Comme à notre habitude, cette soirée républicaine réunira de très nombreuses personnalités dont le Préfet des Hauts-de-Seine, M. Pierre Soubelet et les représentants des forces de police du département, qui font un travail remarquable et discret tout au long de l’année.
Le tarif des places est le suivant :
– Tarif unique (1ère catégorie) : 60 euros
– Quelques places en seconde catégorie pour les -20 ans : 40 euros
Les réservations se font uniquement par mail à l’adresse contactccj92@gmail.com et seront validées par la réception du règlement des places. Attention : Places limitées.
Dans l’attente et le plaisir de vous retrouver prochainement, nous vous souhaitons une excellente semaine.
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Les enfants se bousculèrent en elle » (25, 22) :
Rachi explique (en deuxième commentaire) que « Yaacov et Essav se disputaient déjà, dans le ventre de leur mère, quant au partage des deux mondes ». Apparemment, cela signifie que Yaacov a choisi le monde futur et Essav, ce monde-ci. Seulement, si tout était si simple, pourquoi se disputaient-ils ?
C’est que Yaacov voulait aussi ce monde-ci pour l’élever et le sanctifier au niveau du monde futur. Quant à Essav, il cherchait aussi le monde futur, pour le mélanger avec ce monde et ainsi renforcer le mal par son mélange avec le bien. Car, le mal tout seul n’a pas tellement de force. Tout son pouvoir émane du fait qu’il est relié au bien et c’est de ce bien qu’il puise sa force. C’est ce que Essav souhaitait : rabaisser et mélanger le monde futur au niveau de ce monde, en vue de renforcer la matérialité.
(‘Hidouché Harim)
« Yits’hak aimait Essav » (25, 28) :
Pourquoi Yits’hak aimait tant Essav ?
Yits’hak vivait déjà comme dans les temps futurs. Or, si Hachem voudrait alors rejeter le peuple Juif du fait de ses fautes, Yits’hak pourra à présent plaider en sa faveur en disant : « Les Juifs sont malgré tout moins mauvais que Essav. Et pourtant, moi j’ai aimé Essav ! Toi aussi, malgré leurs fautes, Tu ne dois pas les rejeter et Tu dois continuer à les aimer ! »
(Rabbi Méïr Miprimichlan)
« Ils le quittèrent en paix » (26, 31) :
Ce verset dit que les Pelichtim, qui avaient Avimelekh comme roi, quittèrent Yits’hak en paix, c’est à dire avec sérénité. Cela montre une différence entre un non Juif et un Juif. Seul un non Juif est capable de quitter un homme Juste sereinement, c’est à dire sans en être remué ni propulsé intérieurement, et en restant le même qu’avant. En revanche quand un Juif rencontre un Juste et a le mérite de le côtoyer, au moment de le quitter, il en est remué. Il ne peut pas le quitter, serein, sans que rien ne change en lui.
(Rabbi Bounam)
« La voix est la voix de Yaacov et les mains sont les mains de Essav » (27, 22) :
Nos Sages expliquent que quand la voix est celle de Yaacov, c’est à dire quand les Juifs étudient la Thora et prient, alors les mains ne sont pas les mains de Essav : le peuple Juif sera protégé des mauvais desseins de Essav et de tous ceux qui lui veulent du mal.
Seulement, on peut se demander. Le verset a bien dit : « les mains sont les mains de Essav », et non « ne sont pas » !
En fait, nos Sages ont interprété ce verset ainsi. Quand la voix est celle de Yaacov (par l’étude et la prière), alors les mains, sous entendu ses mains, c’est à dire les mains du peuple Juif, seront les mains de Essav. Le peuple d’Israël aura le droit de “subtiliser” les mains de Essav pour les utiliser pour se défendre et se protéger. Ainsi, cela revient à dire que « les mains ne seront plus les mains de Essav ». Tous les ennemis d’Israël n’auront plus leurs mains pour faire du mal au peuple Juif, puisque leurs mains c’est à dire leurs forces seront neutralisées pour être transférées au profit d’Israël en vue de se défendre et de se protéger.
(Gaon de Vilna)
Le coin Halakha
(Les lois de Chabbat)
Un fruit ou un légume qui a une certaine saleté de sorte que la majorité des gens ne le mangerait pas du fait de cette saleté, on n’aura pas le droit de le passer sous l’eau pour enlever cette souillure, car on touche alors l’interdit de trier (qui signifie de séparer le mauvais du bon). Il faudra donc veiller à le nettoyer avant Chabbat.
On a le droit d’éplucher un fruit ou un légume avec un couteau, mais ce, seulement un peu avant de le manger. Mais cela sera interdit avec un éplucheur, même un peu avant la consommation, car cela revient à trier avec un ustensile destiné à cela, ce qui est interdit.
Ce qui n’est pas le cas du couteau, qui n’est pas destiné spécifiquement à éplucher. En revanche, la majorité des décisionnaires permettent de casser une noix (ce qui revient à enlever sa peau, qui est sa coquille), même avec un casse noix, destiné à cela.
Les fruits qui ont un noyau (comme une pêche), on n’aura pas le droit d’enlever ce noyau pour manger le fruit plus tard. Mais si c’est pour le manger maintenant, ce sera permis. Mais le ‘Hazon Ich préconise de tenir le noyau avec une main et de tirer le fruit avec l’autre main, ou bien de mettre le fruit dans la bouche et de retirer le noyau depuis sa bouche.
Le coin histoire
Un jour, un certain Rav se trouvait en réunion avec le Sabba de Slabodka et son gendre Rabbi Ayzik Cher, pour discuter de sujets importants. Au cours de la discussion, ils en vinrent à parler d’un certain disciple de la Yechiva. Alors, Rav Ayzik dit que ce jeune homme se dégrade et commence à décliner spirituellement.
A ce moment, le Sabba quitta la pièce. Ra Ayzik et l’invité continuèrent à discuter. Soudain, l’invité demanda à Rav Ayzik qui est cet élève qui se détériore. Le Rav lui répondit que s’il va maintenant dans l’enceinte de la maison d’étude, il verra que le Sabba est en train de parler avec un jeune homme. C’est lui le disciple en question. Il s’avéra qu’il en fut exactement ainsi.
En effet, le Sabba était tellement zélé qu’à peine avait-on parlé de ce jeune étudiant, qu’il alla immédiatement le trouver pour essayer de l’aider. Et ce comportement d’empressement était tellement une habitude ancrée en lui, qu’il était évident pour son gendre Rabbi Ayzik, que si le Sabba quitte la pièce, il est certain que c’est pour aller, sur le champ, parler avec ce disciple.
Combien de leçon d’empressement peut-on tirer de cette histoire ! Apprenons à ne pas repousser les bonnes actions que l’on doit faire.
Le coin étude
Grand est celui qui domine son penchant
Notre Paracha raconte la vie de Yits’hak. Sa femme, Rivka, étant stérile, ils prièrent Hachem pour qu’Il leur accorde un enfant.
Finalement, Hachem les exauça et Rivka conçut des jumeaux. La Thora rapporte que les enfants s’agitèrent dans le ventre. Rachi, au nom du Midrash, explique que lorsque Rivka passait devant un lieu de Thora, Yaacov voulait sortir du ventre, et quand elle passait devant un lieu d’idolâtrie, c’était Essav qui voulait sortir. D’après cela, il ressort que déjà dans le ventre, Essav était prédisposé à devenir un impie. Où est donc son libre arbitre ? Et pourquoi sera-t-il puni pour un mal qu’il n’a pas choisi ? De plus, comment deux Justes comme Rivka et Yits’hak ont pu être à l’origine d’un enfant si mauvais, qui déjà dans le ventre, cherchait à faire le mal ?
D’autre part, la Thora nous dit que Yits’hak aimait Essav et c’est à lui qu’il voulait donner ses bénédictions. Cela aussi paraît étonnant.
Comment comprendre que Yits’hak aimait tant Essav ? Ignorait-il son impiété ? Et ce au point de le privilégier par rapport à Yaacov, le Juste, pour les bénédictions !
En fait, l’explication de cela est qu’en réalité, au niveau de son origine, Essav n’était pas du tout programmé ni prédestiné à devenir un impie. Seulement, il avait un travail spirituel à faire différent de celui de Yaacov. Ce dernier devait servir Hachem en se rapprochant du bien et de la sainteté, par l’étude constante et approfondie de la Thora, et par une dévotion complète dans la prière. Il était « un homme intègre, qui réside dans les tentes » d’étude (voir Rachi). En revanche, Essav avait une toute autre mission. Il devait combattre le mal et le recourber. Son travail était d’être confronté au mal qui était en lui, à travers des mauvaises tendances, pour le supprimer. Il devait aussi lutter contre le mal qui se trouve dans le monde, pour l’anéantir ou même le transformer en bien. Essav avait donc tout un programme spirituel d’une valeur énorme. Il devait, avec son frère Yaacov, constituer deux faces d’une même pièce. Yaacov par le renforcement du bien et Essav par la maîtrise du mal et sa réparation. A eux deux, ils allaient s’associer pour accomplir les deux parties du verset : « Ecarte-toi du mal et fais le bien ».
Le travail de Essav était bien plus dur que celui de Yaacov, et aussi bien plus risqué. Quand nos Sages nous disent que déjà à l’origine, dans le ventre de sa mère, Essav souhaitait sortir pour rejoindre les lieux d’idolâtrie, cela signifie qu’il avait en lui, certes, des tendances mauvaises. Mais cela ne fit pas de lui un impie. Bien au contraire. Il devait lutter contre toutes ces tendances pour les neutraliser et les corriger. Et Hachem lui avait mis en lui toutes les forces nécessaires pour réussir dans ce travail.
Et s’il avait suivi le chemin qui devait être le sien, non seulement il aurait été un Juste, mais il aurait été même encore plus grand que Yaacov. En effet, la grandeur d’un homme se mesure par rapport à la difficulté de son travail. Car celui qui réussit à remplir une mission plus dure, en ressort encore plus grand que celui qui surmonte une épreuve plus facile.
Si Hachem a créé Yaacov et Essav d’une même cellule, en tant que jumeaux, c’est qu’ils devaient mener une mission complémentaire.
Un Midrash enseigne que la Thora a été donnée en Sivan, sous le signe des gémeaux, en référence à Yaacov et Essav, qui étaient jumeaux. Cela montre bien que Essav ne devait pas être écarté. Il devait compléter Yaacov dans le but de recevoir la Thora et se perfectionner dans la partie de dominer et de soumettre le mal.
Seulement, Essav n’a pas réussi sa mission et il s’est laissé influencer par le mal au lieu de le dominer. La raison de son échec peut s’expliquer de la façon suivante. Le Talmud enseigne que le seul remède contre le mauvais penchant c’est l’étude de la Thora. C’est uniquement l’étude qui permet de dominer le mal qui est en soi. Et le Messilat Yecharim ajoute qu’il n’existe aucun autre remède à part la Thora. Au point que quiconque souhaite utiliser une quelconque autre méthode qu’il considère comme efficace, se trompe amèrement. Or, celui qui incarne l’étude de la Thora, c’est Yaacov. C’est lui qui est « assis dans les tentes (d’étude) ». Ainsi, ce que l’on attendait de Essav était de se soumettre à Yaacov et d’accepter sa grandeur. Si Essav s’était plié devant Yaacov en le considérant comme Maître et en n’avançant que selon ses directives, alors il aurait bénéficié de la sainteté de la Thora de Yaacov et aurait été protégé des influences du mal. C’est seulement alors qu’il aurait eu la force de mener à bien sa mission et de dominer le mal. Mais au lieu de cela, il préféra se désolidariser de son frère et de se considérer comme indépendant. Il n’a pas su avoir l’humilité de se plier devant Yaacov et sa Thora. De ce fait, le mal le submergea et il échoua sa mission. Et sur cet échec, il mérite sa punition.
Dans cette direction, le Zohar explique pourquoi Yits’hak aimait particulièrement Essav. Yits’hak incarne l’attribut de rigueur. Et il voyait dans la racine spirituelle de Essav celui qui lui ressemble. En effet, ce travail propre à Essav qui était de dominer et maîtriser le mal émane justement de la rigueur, puisqu’il s’agit d’être dur et rigoureux avec soi-même pour ne pas laisser le mauvais penchant prendre le dessus. Ainsi, Yits’hak reconnaissait son propre attribut en Essav. Or un homme affectionne particulièrement ce qui lui ressemble. Et même si Essav a échoué dans sa mission et s’est perverti, malgré tout Yits’hak, dans sa grandeur, ne voyait en chaque chose que sa racine spirituelle. Il n’a donc vu en Essav que celui qui a la force de maîtriser et recourber le mal, c’est à dire celui qui détient l’attribut de rigueur, qui est le sien. Et comme il se reconnut dans la racine spirituelle de Essav, c’est pourquoi il l’aimait tant.
Et si Yits’hak voulait donner les bénédictions à Essav et non à Yaacov, c’est parce qu’il savait que le travail de Essav est beaucoup plus dur et surtout plus risqué que celui de Yaacov. Essav, pour réussir sa mission, avait besoin de plus de force et de courage. C’est ce qu’il souhaitait lui transmettre par ces bénédictions. Yaacov, quant à lui, qui devait vivre dans le bien pour le renforcer, était plus en sécurité. Il avait moins de risque. Ainsi, Yits’hak pensait que Yaacov avait moins besoin de force et de bénédiction pour y arriver.
Mais Rivka connaissait la réalité de Essav telle qu’elle était ici-bas. A savoir que Essav avait complètement échoué sa mission et s’était extrêmement corrompu. Essav avait gaspillé et même perdu son potentiel. Les bénédictions n’allaient donc pas l’aider. Au contraire, on peut même dire qu’elles risquaient de renforcer son égarement, par les forces que lui octroieraient les bénédictions.
Rivka savait bien que ces bénédictions ne pouvaient réellement revenir qu’à Yaacov.
(Basé sur le Sifté ‘Haïm et autres)
Le coin ‘Hizouk
Même si parfois on peut voir des bonnes qualités chez les descendants de Essav, si on va au fond des choses, on verra qu’il n’y a pas là de vrai bien, n’ayant pour considération que l’Honneur d’Hachem, sans aucun intérêt personnel. En revanche, concernant les enfants de Yaacov, même le pire d’entre eux, son mal ne provient que du fait de l’emprise du mauvais penchant et n’est que superficiel. Mais si on descend en profondeur, on y trouvera un vrai bien.
(Yisma’h Moché)
Chabbat Chalom !!!