Paracha Vaéra / פרשה וארא
Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים
12/13 janvier 2018 – 26 Tevet 5778 / כ’ו טבת ה-תשע’ח
Chabbat des jeunes : A l’occasion du Chabbat des jeunes, la lecture de la Paracha et les offices seront assurés par les jeunes de la communauté.
Les Horaires :
Vendredi soir :
17h00 : Min’ha suivi d’un cours
16h55 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h59)
17h45 : Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par Mikaël COHEN SALMON.
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.
L’office sera suivi d’un Kiddouch communautaire.
Après le Kiddouch, étude de 30 minutes sur la Paracha par le Rav Mikaël MOUYAL.
Samedi après-midi :
16h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h30 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par la famille Maurice ISRAEL léilouy nichmat Suzanne Sultana Lasserre bat Tamar vé Yossef PORTAL (ז״ל).
Intervention de Monsieur Jean-Charles Zerbib, délégué de l’Organisation Sioniste Mondiale pour la France et la Belgique sur le thème « Quand sonne la fin de l’exil ! ».
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL
17h18 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
18h12 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
18h20 : Cours mixte durant une heure après la Havdala. Le Rabbin Mickael MOUYAL vous offre la possibilité d’étudier le livre « Alé Chour » afin de construire sa personnalité.
Le Alé Chour est un véritable classique de la philosophie rabbinique rédigé par le Rav Chlomo WOLBE.
Dimanche matin :
08h10 : Cha’harit (pour arriver à la Amida au Nets à 08h39).
Carnet de familles :
Naissance et Brith-Milah
Nous nous réjouissons de la la naissance d’un garçon chez Julia et Ishai KLAJMIC vendredi dernier. Nous souhaitons un grand Mazel Tov aux parents et aux grands-parents nos amis Laurence et Dan KLAJMIC et aux familles KLAJMIC et CHELLY, Nous adressons nos vœux de Refouah Chelema à la jeune maman et au bébé.
La Brith-Mila aura lieu si D. veut ce vendredi 12 janvier à 08h30 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Coupe de cheveux
La coupe de cheveux de Nissiel AMAR aura lieu ce dimanche en Israël. Nous adressons un grand Mazal Tov au grand garçon, à ses parents Elisa et Yossi AMAR, à ses grand parents nos amis Marlène et Pascal CHOUKROUNE ainsi qu’à toute sa famille.
Mariage
Nous sommes très heureux d’annoncer le mariage notre ami Dan GABISON avec Keren FELLOUS. Nous souhaitons un grand Mazal Tov aux mariés, aux familles FELLOUS, GABISON – CASSUTO et à toutes leurs familles.
Roch ‘Hodech Chévat :
Roch ‘Hodech Chévat aura lieu ce mercredi 17 janvier (à partir de ce mardi 16 janvier au soir).
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Talmud Thorah :
Les cours de Talmud Torah ont repris. Vous pouvez cependant déjà prendre contact avec le Rabbin Didier Kassabi pour vous renseigner et pour inscrire vos enfants au Talmud Torah.
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
Parlez-en autour de vous. Dites-le autour de vous.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Dimanche 19h-21h
Lundi au jeudi 20h-22h
Vendredi soir : sur rendez vous auprès de Mme Yaël Kassabi au 0622761504 (merci d’envoyer un SMS )
Samedi soir : 1h après Shabbat pendant 2h.
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kelim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Tefila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- et une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Nous attendons cette semaine la remise des projets des constructeurs interrogés. Ces projets vont maintenant faire l’objet d’une analyse, puis d’audition des prestataires retenus.
Nous vous aviserons ici de l’état d’avancement d’opération.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Je participe à la collecte pour la construction
Conférence :
Nous vous invitons à la conférence de la Rabbanite Mariacha DRAI qui donnera une conférence pour les femmes : “Se libérer de ce qui nous oppresse, et découvrir son potentiel”, le dimanche 14 janvier 2018 à 19h30.
Venez nombreuses dimanche soir au 134 bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne Billancourt.
Entrée libre – Public féminin
Un buffet suivra la conférence.
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Je vous prendrai pour peuple… Et vous saurai que Je suis Hachem votre D.ieu » (6, 7) :
Hachem est au-delà de toute pensée. Personne ne peut concevoir Hachem par la pensée, tellement Il est élevé. Malgré tout, Il nous a donné Sa Thora, et par elle, c’est à dire en la saisissant et en la comprenant, on peut parvenir également à “saisir” Hachem. Ainsi,
connaître Hachem n’est possible qu’à travers la Thora. Car, de par Lui-Même, Il n’est pas perceptible. Cela est en allusion dans ce verset : « Je vous prendrai pour peuple », cela fait référence au don de la Thora. « Et vous saurai que Je suis Hachem ». C’est par la Thora que l’on peut prétendre “saisir” et connaître la Réalité Divine.
(Kedouchat Levi)
« Quand Pharaon vous dira : faites-vous un prodige » (7, 9) :
Logiquement, Pharaon aurait dû plutôt dire : « Faites-nous un prodige » !
En fait, la différence entre un prodige réalisé par de la sorcellerie et un miracle réalisé par un Juste envoyé par Hachem, est que le sorcier connaît à l’avance tout le secret de son tour. Il sait bien que ce n’est que mensonge. Ainsi, il n’est nullement impressionné par son prodige. En revanche, le Juste qui réalise un miracle, reste toujours émerveillé de la grandeur d’Hachem Qui produit ce prodige.
Il ne sait jamais à l’avance tout ce qu’Hachem fera et en sera toujours impressionné. Ainsi, Pharaon dira à Moché et Aharon : « Faites-vous un prodige ». C’est à dire : réalisez une merveille qui sera une source d’étonnement pour vous aussi, et non pas uniquement pour les égyptiens. Cela sera une preuve que ce signe sera d’origine Divine, et non pas l’effet de la sorcellerie.
(Noam Elimelekh)
« Les maisons des égyptiens seront remplies d’animaux sauvages, ainsi que la terre où ils se trouvent » (8, 17) :
Le sens simple de ce verset est que les bêtes sauvages remplieront les maisons ainsi que la terre où se trouvent les égyptiens. Mais on peut aussi expliquer que les maisons seront remplies par les bêtes sauvages ainsi que par la terre où ses animaux se trouvent. En effet, nos Sages disent que pour nuire, un animal a besoin de se sentir dans son environnement. S’il ne sent pas l’odeur de sa terre, il n’aura
pas la force de commettre du mal. C’est pourquoi, quand Hachem fit venir les bêtes sauvages, elles vinrent avec leur terre d’origine.
C’est ainsi qu’elles pourront avoir le cran de commettre des dégâts en Egypte.
(Rabbi Yaakov de Lissa)
« Cette fois-ci, Je vais envoyer tous Mes fléaux sur ton coeur » (9, 14) :
Que signifie cette expression singulière : « Je vais envoyer… sur ton coeur », qui n’a été dite que concernant la plaie de la grêle ?
En fait, jusque là, les égyptiens n’avaient encore eu aucun moyen pour échapper aux plaies envoyées par Hachem. Mais, concernant la grêle, il leur a été donné un moyen de ne pas être endommagé, en restant soi-même ainsi que ses animaux à la maison. Ceux qui n’étaient pas à l’extérieur n’allaient pas être frappés. Malgré tout, dans sa perversion, Pharaon refusa et laissa ses esclaves et ses animaux à l’extérieur, et ils furent donc frappés. Ainsi, cette plaie-là n’était véritablement une plaie que du fait du coeur mauvais et corrompu de Pharaon. Car sinon, Hachem leur a donné une solution pour échapper à cette plaie.
(Yessod HaThora)
Le coin Halakha (lois de Chabbat)
Quand une casserole a été enlevée du feu ou de la plata, il faut respecter plusieurs conditions pour permettre de la remettre sur le feu :
(1) Il faut tout d’abord que le feu soit couvert. Pour la plupart des décisionnaires, si on a mis une feuille d’aluminium un peu épaisse sur la plata, cela est considéré comme un feu couvert. Seulement, pour le ‘Hazon Ich, la plata ne peut être considérée comme un feu couvert, même avec de l’alu. A l’opposé, pour le Rav Ovadia Yosseph, la plata ne pose aucun problème, même sans alu.
(2) D’autre part, si le plat contient du liquide, il faut que ce liquide soit encore resté chaud (plus de 45° – Yad Soledet Bo) avant de le remettre sur le feu. Cependant, le Rav Ovadia considère que le plat est considéré comme liquide avec la nécessité de rester chaud, que si la majorité du plat contient du liquide. Sinon, il est considéré comme solide. Les Achkenazim permettent de le remettre tant que le liquide ne s’est pas complètement refroidi. Mais pour tous les avis, le plat doit déjà avoir été cuit complètement.
(3) De plus, les Achkenazim demandent que l’on ait eu l’intention de remettre le plat sur le feu au moment où on le retire (mais non les Sefaradim).
(4) Enfin, il ne faut pas avoir posé la casserole au sol. Pour beaucoup d’avis, si on désire poser la casserole, on pourra la poser sur une serviette sur le plan de travail (ou sur la table). Ces conditions réunies, on pourra remettre la casserole sur le feu (ou la plata).
Le coin histoire
Du temps où le Maharil Diskin était le Rav de la ville de Lomza, une dame entra le voir pour lui poser une question de Halakha. Le Rav lui donna la réponse, puis la dame s’en alla. Alors, le Rav se rappela que la réponse qu’il venait de donner allait à l’encontre de l’opinion d’un grand décisionnaire, mais il n’arrivait pas à se souvenir ni de son nom ni du nom de son livre. Cela peina beaucoup le Rav. Il se mit debout et se mit à marcher dans sa chambre en s’efforçant de se remémorer ce sujet.
Alors qu’il était en train de raconter sa peine à ses élèves, un livre glissa de la bibliothèque et tomba à terre, ouvert. Le Rav accourra pour ramasser ce livre. En se baissant, il se rendit compte qu’il s’agissait du livre qu’il s’efforçait tant de se remémorer, qui était justement ouvert à la page où le sujet en question était traité ! Avec une grande joie, il le montra à ses disciples et réussit, avec grand approfondissement, à contrer les arguments de cet ouvrage pour prouver que la réponse qu’il avait donnée à la dame était correcte.
Combien Hachem aide les Sages de la Thora dans leur mission de guider le peuple et de répondre aux questions du public !
Le coin étude
Un « jouet » entre les Mains d’Hachem
La Paracha de Vaera relate le récit des plaies qui ont frappé l’Egypte. Pour chaque plaie, la Thora laisse entendre qu’elle n’a pas sévi pour les enfants d’Israël, à Gochen. Excepté pour la plaie des poux où il n’est pas rapporté cette information. Il faut essayer de comprendre pourquoi une telle différence. Est-ce possible d’imaginer, D.ieu Préserve, que la plaie des poux a frappé les Hébreux ?!
De plus, pour la plaie des grenouilles (précédant les poux), on a trouvé que Pharaon a demandé à Moché d’enlever la plaie. Mais pour les poux on n’a pas trouvé une telle demande. Pourquoi ?
En fait, lors de la plaie des grenouilles, Pharaon a promis que si celle-ci se retire, il libérerait les Hébreux. Alors Moché a prié et la plaie s’est retirée. Mais Pharaon a enfreint sa promesse et a refusé de les libérer. Et malgré tout, les grenouilles ne sont pas revenues.
Ainsi, Pharaon a pensé avoir trouvé la solution pour toutes les plaies. A chaque fois, il promettra de libérer le peuple d’Israël, alors la plaie s’en ira, et ensuite il reviendra sur sa promesse. Ainsi, Pharaon a imaginé qu’il pourra ruser contre Hachem avec cette méthode.
C’est là qu’après la plaie des grenouilles, après la promesse de libérer les Juifs puis la transgression de cette promesse, Hachem envoya les poux. Par cette plaie, Hachem voulait montrer à Pharaon qu’il ne peut rien contre Hachem et qu’il ne peut pas Le ruser. Par cette plaie, Hachem lui prouvera que non seulement il ne peut pas faire cesser la plaie par une fausse promesse, mais qu’en plus il ne sera même pas capable de simplement demander à Moché d’enlever la plaie. Même cette simple demande, il ne pourra pas la faire.
Par cela, Hachem lui montrera qu’il est complètement dirigé entre Ses Mains et qu’il ne peut avoir aucune maîtrise sur la situation.
C’est ce que nous allons expliquer. En effet, on peut constater que pour chaque plaie qui frappa l’Egypte, il y avait deux punitions.
D’une part, ils souffrirent de la plaie, mais aussi ils souffrirent de voir que les Hébreux n’étaient pas atteints par celle-ci. Pour comprendre en quoi cela aussi était une souffrance, on peut l’illustrer par le passage de la Thora qui décrit comment on se préparait à la guerre. Le Cohen déclarait : « L’homme qui a construit une maison et ne l’a pas inaugurée, qu’il rentre chez lui (et ne participe pas à la guerre), de peur qu’il meurt sur le front, et qu’une autre personne ne l’inaugure. » On voit de là que ça ne suffit pas à la Thora de dire qu’il meurt en guerre et ne puisse inaugurer sa maison. La Thora prend le soin de rajouter qu’il y a aussi la raison qu’« une autre personne l’inaugure ». Car la Thora a sondé la profondeur de la psychologie humaine. Il est vrai que l’essentiel du problème est que le propriétaire de la maison ne meurt en guerre. Mais, le fait que cet homme imagine que ce sera quelqu’un d’autre qui inaugurera sa maison, cette pensée-là lui causera encore plus de peine. Comme si un homme n’est pas encore vraiment perturbé par le fait qu’il risque de mourir en guerre et ne pas inaugurer sa maison. Mais, de savoir que peut-être ce sera un autre qui l’inaugurera, cela est trop pour lui ! Cela est vraiment insupportable. L’homme est prêt à perdre ses biens. Mais que ce soit un autre qui les gagne, cela non !
Il en est de même concernant les plaies. Le fait de savoir qu’eux souffrent, mais pas les Hébreux, était en cela très dur pour les Egyptiens. Connaissant ce secret, Hachem s’est “joué” de Pharaon et l’a maîtrisé comme une marionnette.
Pour ce faire, Hachem a envoyé les poux à Gochen, là où vivaient les Hébreux. Seulement, ces poux n’ont occasionné pour eux aucun dommage. Cette idée a déjà été rapportée par le Rambam (dans son commentaire sur les Maximes des Pères). Mais pourquoi donc Hachem a-t-il fait cela, contrairement à toutes les autres plaies, qui ne se trouvaient pas à Gochen ?
C’était pour tromper Pharaon ! En effet, Pharaon a pu remarquer que les deux premières plaies, le sang et les grenouilles, n’ont pas concerné les Hébreux. En revanche, Pharaon a pu se rendre compte que les poux se trouvaient chez les Hébreux. Il pensa donc que eux aussi ont été frappés par cette plaie et que les poux les faisaient souffrir, comme c’était le cas en Egypte. Alors, Pharaon se dit que s’il demandait à Moché d’enlever les poux, alors ils disparaîtront aussi de Gochen, chez les Hébreux. Par sa requête, Pharaon allait entraîner l’arrêt de la plaie pour les Juifs ! Et il n’était pas prêt à cela. Il préférait encore souffrir de cette plaie, pourvu que les Hébreux aussi continuent à souffrir. Hachem occasionna tout cela, pour ne pas que Pharaon imagine qu’il a trouvé le remède pour les plaies : il promettra à chaque fois de libérer les Juifs, alors la plaie partira et lui, il reviendra sur sa promesse. Par la plaie des poux, Hachem lui montra que non seulement il ne peut pas Le tromper et Le ruser, mais en plus voilà qu’Il lui envoie une plaie pour laquelle il n’arrive même pas à demander qu’elle s’en aille. Hachem lui montra qu’il n’est même pas maître de ses propres demandes.
Encore moins peut-il tromper le Créateur ! Oui, Hachem s’est bien joué de lui par cette plaie.
Mais on voit aussi de là combien Pharaon était corrompu. En effet, la plaie des poux n’était pas facile à vivre, pour qu’on dise qu’il était prêt à la subir pourvu que les Juifs souffrent aussi. Cette plaie étaient très dure. Le Midrash rapporte que la terre égyptienne s’est transformée en poux sur une profondeur d’une coudée (environ 50 cm). Ainsi, les égyptiens marchaient dans un bain de poux. Ils enfoncèrent leurs pieds à l’intérieur des poux qui ne cessaient de les piquer. En plus, les poux démangeaient leur tête. Combien de temps un homme peut se gratter la tête de la sorte ?! Les souffrances étaient très importantes. Et malgré toute cette peine, Pharaon n’arrivait pas à demander à Moché d’arrêter cette plaie. Car il pensait (par erreur) que les Hébreux aussi souffrent des poux, comme eux. Et pour qu’ils continuent à souffrir, cela vaut tout à fait la peine que tous les égyptiens aussi souffrent encore. Quand les égyptiens subissent des souffrances terribles, une chose console et soulage Pharaon : là-bas aussi, à Gochen, les Juifs souffrent également. Cela vient nous montrer combien était grande la méchanceté et la corruption de Pharaon !
Mais, nous apprenons aussi de là que rien ne sert d’imaginer avoir trouvé un “truc” pour contourner Hachem et se libérer de Son Joug.
Car Hachem cerne les pensées de l’homme et sait quand il cherche à Le ruser. Et Il a les moyens de neutraliser ses plans pour que Sa Volonté soit réalisée. Et surtout, Il utilise justement les faiblesses de l’homme, pour que de lui-même, il ne puisse plus réaliser ses mauvais plans. Il peut aisément “se jouer” des projets des “rusés” pour que leur nature même les empêche de mener à bien leurs idées.
Hachem a utilisé la méchanceté naturelle de Pharaon, pour l’empêcher de réaliser sa solution, au point qu’il ne pouvait même plus demander d’enlever la terrible plaie. L’impie devient alors qu’un “jouet” entre les Mains d’Hachem !
(Basé sur le Lev Chalom)
Le coin ‘Hizouk
Certes, l’effronterie est un grand défaut. Mais, on doit aussi l’utiliser pour le Service d’Hachem. Car, certains se considèrent comme rien et pensent que tout leur travail et leurs prières n’ont pas d’importance. C’est en cela que l’effronterie peut être positive, car on considérera alors que ses prières et ses efforts sont importants. Ainsi, on s’accrochera de toutes ses forces pour servir Hachem, et même si quelqu’un est plein de défauts, il se renforcera et s’entêtera dans le Service d’Hachem.
(Déguel Ma’hané Efraïm)
Chabbat Chalom !!!