Chabbat Térouma

Partager :

Paracha Térouma / פרשה תרומה

16/17 février 2018 – 2 Adar 5778 / ב’ אדר ה-תשע’ח

Début : 17h54 – Fin : 19h02

chabbath-pain-et-bougies-1810

Les Horaires :

Vendredi soir :
17h50 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 17h54)
17h55 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
La Haftara sera lue par le jeune Meir Akiva MOUYAL.
D’var Thora par Salomon ISRAEL.
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert par la famille du Rav Mikaël MOUYAL à l’occasion de la lecture de la première Haftara de Meir Akiva. Nous souhaitons un grand Mazal-Tov aux parents, aux grands-parents, ainsi qu’à toute la famille.

Samedi après-midi :
17h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
17h30 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par Martine et Patrick BENAIS léilouy nichmat Fortunée bat Emma BENAIS (ז״ל) et Liliane bat Emma CRICHI (ז״ל).
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.
18h14 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
19h02 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

19h15 : Cours mixte durant une demie-heure après la Havdala. Le Rabbin Mickael MOUYAL vous offre la possibilité d’étudier le livre « Alé Chour » afin de construire sa personnalité.
Le Alé Chour est un véritable classique de la philosophie rabbinique rédigé par le Rav Chlomo WOLBE.

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Carnet de familles :

Mariage
Nous sommes heureux et fières d’annoncer le mariage cette semaine de Salomon ISRAEL avec Salomé SAADA. Nous adressons un grand Mazal Tov à nos amis Martine et David ISRAEL & Carole et Alain SAADA, aux frères et sœurs, aux grands-parents, ainsi qu’à toutes les familles. Puissent-ils construire un bayit néémane be-Israel. AMEN

Naissance
Nous nous réjouissons de la naissance de la petite Odaya MULLER chez Sarah et Nathan MULLER.
Nous souhaitons un grand Mazal Tov aux parents Sarah et Nathan et aux grands parents nos amis Claire et Olivier MULLER ainsi qu’à toute la famille.


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le jeudi 22 février au soir et le jeudi 2 mars 2018 au soir, lorsque la lune est visible.


Jeûne d’Esther :

Le jeûne d’Esther tombera cette année le mercredi 28 février. Il commencera à 06h02, et se terminera à 19h11. Il faudra cependant attendre la fin de la lecture de la Méguila pour manger.


Pourim :


Cette année, Pourim aura lieu jeudi 1er Mars. La Méguila devra être écoutée le mercredi 28 février au soir, ainsi que le jeudi 1er Mars (avant la tombée de la nuit).


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Dimanche 19h-21h
Lundi au jeudi 20h-22h
Vendredi soir : sur rendez vous auprès de Mme Yaël Kassabi au 0622761504 (merci d’envoyer un SMS )
Samedi soir : 1h après Shabbat pendant 2h.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kelim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Tefila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous attendons cette semaine la remise des projets des constructeurs interrogés. Ces projets vont maintenant faire l’objet d’une analyse, puis d’audition des prestataires retenus.

Nous vous aviserons ici de l’état d’avancement d’opération.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Je participe à la collecte pour la construction


Pourimland :

Venez nombreuses et nombreux à la fête de Pourim organisée par PourimLand, et la communauté de Boulogne, dimanche 4 mars 2018, de 11h00 à 18h00, au gymnase Denfert Rochereau, 42 rue denfert rochereau, 92100 Boulogne Billancourt.

Plus de 3.000 m² de jeux, tombola, plus de 12.000 cadeaux distribués aux enfants, de nombreuses structures gonflables. Tout est fait pour accueillir adultes et enfants dans une ambiance festive et conviviale !

Nous vous attendons nombreuses et nombreux ! Parlez-en autour de vous !!!


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Ils prendront pour Moi un prélèvement » (25, 2) :

Bien qu’Hachem demande d’apporter des offrandes pour fabriquer le Michkan (Tabernacle), malgré tout, Lui aussi se propose de donner quelque chose. Cela est en allusion dans le verset : « Ils prendront pour Moi (que l’on peut aussi traduire : à Moi) un prélèvement », à savoir de ce qui est à Moi. En effet, le Midrash dit qu’Hachem fit venir des nuages qui amenèrent avec eux les pierres précieuses pour le Pectoral (‘Hochen). C’était cela l’offrande d’Hachem. (‘Hida)

« Ils feront une arche en bois de Chitim » (25, 10) :

Il s’agit de l’arche qui allait contenir les Tables de la loi. Elle devait être conçue en bois de Chitim, car le Midrash explique que la ville de Chitim favorisait la perversion et la débauche. C’était bien dans cette ville que le peuple d’Israël se débaucha (voir la fin de la Paracha de Balak). Nos Sages enseignent que certes Hachem a créé le mauvais penchant et les pulsions, mais Il a aussi créé la Thora, leur remède. Car par l’étude, l’homme peut sublimer et orienter ses pulsions de la débauche vers la sainteté. C’est pourquoi l’arche sainte était faite avec du bois de Chittim. Car par la Thora contenue dans cette arche, on pouvait apporter réparation aux penchants de la débauche, renforcés dans la ville de Chitim. (Assoufat Ma’arakhot)

« Tu placeras le couvercle (Kaporet) sur l’arche de témoignage dans le Saint des saints » (26, 34) :

Les mots « l’arche de témoignage dans le Saint des saints » se disent dans la Thora (en hébreu) : « ארון העדות בקודש הקדשים ». Les initiales de ces quatre termes forment le mot « אהבה (Ahava) », qui signifie “l’amour”. Car, la plus grande preuve d’amour d’Hachem pour les enfants d’Israël est qu’Il a souhaité “contracté” Sa Présence pour La faire résider parmi eux. La Volonté d’Hachem de faire reposer Sa Sainteté Infinie sur l’arche sainte, dans le Saint des saints, pour se trouver près de Son peuple, est l’expression la plus manifeste de Son Amour pour eux. (Tsel Haeda)

« Tu feras l’autel (Mizbea’h) » (27, 1) :

Pour tous les autres ustensiles du Michkan cités avant l’autel, il n’est pas mentionné l’article défini : “le”. Ainsi, il est dit : « Ils feront une arche », « tu feras une table », « tu feras un chandelier ». En revanche, pour l’autel, l’article défini est rapporté : « Tu feras l’autel » et non « un autel ». En effet, déjà bien avant la fabrication du Michkan, la notion d’autel où on apportait des sacrifices existait, comme on le trouve pour Noa’h, Avraham…, qui ont fabriqué des autels. Puisqu’on connaissait déjà le principe d’autel, la Thora utilise l’article “le” (l’autel). Mais les autres éléments du Michkan, l’arche, la table et le chandelier, sont apparus avec le Michkan. Puisqu’on ne les connaissait pas auparavant, la Thora ne les montre pas du doigt avec l’article “le”. (Tossefet Berakha)

Le coin Halakha

Une femme n’a pas le droit de se maquiller le Chabbat avec de la couleur rouge, ni les lèvres, ni le visage, car il s’agit de l’interdiction de Tsovéa (teindre). Cependant, il sera autorisé de retirer un maquillage en se lavant avec de l’eau.
De même, on ne pourra pas consommer un aliment qui colorie la bouche (comme certains bonbons pour les enfants) si on le consomme dans cette intention précise, pour le plaisir que cela apporte (de colorer sa bouche).
En revanche, il est permis, même pour une femme, de manger des fraises ou d’autres fruits de ce style, même si cela colorera ses lèvres. En effet, le maquillage est interdit car c’est l’habitude de se maquiller avec. Mais il n’est pas habituel de se maquiller avec la couleur des fruits, ce sera donc permis.
Certains décisionnaires pensent que quelqu’un qui a consommé des fraises ou d’autres fruits qui colorent, doit veiller à ne pas toucher un tissu ou une serviette avec les mains colorées, car cela donnera de la couleur au tissu. Mais d’autres décisionnaires le permettent car ils disent que cela salie et abîme le tissu. Ainsi, si cela est possible, on fera attention. Mais on pourra s’appuyer sur ceux qui permettent dans un cas où on ne pourra pas faire attention à cela.

Le coin histoire

Un jour, Rabbi Chemouel Mohliver se rendit dans une ville où avait éclaté une dispute entre les différentes personnes de la communauté, concernant l’usage de la flûte à la synagogue. Les réformés, pensant que Rabbi Chemouel était un Rav moderne et comprendrait qu’il serait préférable d’agrémenter la prière de belles tonalités, lui présentèrent leur requête.
Alors, le Rav répondit par une histoire : « Une fois, suite à un incendie, un homme riche perdit toute sa fortune. Son frère, qui était musicien, vint lui rendre visite. Il vit que toute la famille était réunie, pleurant et se lamentant sur la perte de leur proche. Alors, le frère, émerveillé, leur dit : “Vous avez de si belles voix que si vous placiez vos pleurs et vos lamentations sous un certain rythme, vous pourriez obtenir un chant à en donner des frissons. Il ne vous reste qu’à partager les rôles entre vous pour obtenir cette si belle musique”. De même, un Juif se rend à la synagogue et souhaite déverser son cœur vers Hachem et lui adresser ses peines. Et vous, vous venez et vous souhaitez mettre une harmonie et un certain rythme dans les prières, en l’accompagnant avec de la flûte ! »
Ce récit doit nous aider à comprendre qu’avant tout, on vient à la synagogue pour implorer le Créateur, et non pour écouter de beaux airs. Et nous devons veiller à ne pas renoncer à l’authenticité de nos prières, au profit d’un plaisir des oreilles superficiel et factice.

Le coin étude

face à face ou dos à dos

La Paracha de cette semaine décrit les éléments qui allaient se trouver dans le Michkan. Sur l’arche sainte, devaient se trouver les deux chérubins. Il s’agissait de sculptures en or représentant des formes humaines avec des ailes. La Thora dit qu’ils devaient être placés « l’un face à l’autre ». Seulement, dans le livre des rois, concernant le positionnement des chérubins dans le Temple du roi Chelomo, il est dit que « leur face donnait vers le mur », c’est à dire qu’ils se donnaient le dos. Pour résoudre cette contradiction, la Guemara rapporte les avis de Rabbi Yo’hanan et Rabbi Elazar. L’un dit qu’en réalité, on devait toujours (et même dans le Temple de Chelomo) les positionner face à face, car c’était leur positionnement idéal, signifiant que les Juifs accomplissaient la Volonté Divine. Seulement, quand les Juifs fautaient, alors ils se tournaient d’eux-mêmes (miraculeusement) et se donnaient le dos. L’autre Rav n’est pas d’accord et pense qu’on les positionnait d’emblée selon le verset du livre des rois, qui les représente “face au mur”. Et le verset qui dit qu’ils étaient face à face vient nous apprendre que malgré tout, ils n’étaient pas complètement face au mur, car on devait les tourner légèrement pour qu’ils soient un peu face au mur et un peu face à face (comme s’ils regardaient dans la même direction).
En effet, on est obligé d’expliquer ainsi, car on ne peut pas imaginer qu’on les plaçait d’emblée face au mur, c’est à dire dans une position non enviable, et qu’ils se tourneraient face à face si les Juifs devenaient méritants. En effet, à priori, il convient de placer dès le départ les chérubins dans la position la plus préférable et il est inconcevable de dire que d’emblée on les plaçait selon un état évoquant la faute. Ainsi, d’après cette opinion, on est contraint de dire qu’ils étaient un peu tournés, comme s’ils regardaient dans la même direction. Seulement, il y a malgré tout lieu de s’interroger. Pourquoi, pour ce deuxième avis, il était plus enviable de les placer dans une position intermédiaire, et non clairement face à face, ce qui semblerait apparemment préférable ?
Pour comprendre cela, il convient de rapporter un enseignement du Talmud sur le verset qui dit : « Tu engrangeras ta récolte ». A ce sujet, il existe un désaccord entre Rabbi Chim’on Bar Yo’hay et Rabbi Ychmaël. Pour ce dernier, la Thora vient enseigner qu’il convient d’agir de façon naturelle, en accompagnant l’étude d’un travail pour gagner sa subsistance. Ainsi, l’homme pourra travailler son champ et engranger sa récolte quand il le faudra. Mais Rabbi Chim’on Bar Yo’hay s’oppose et pense que l’homme devra constamment étudier et ne pas “perdre” du temps à travailler. Et s’il le mérite, alors son travail sera réalisé par d’autres et il obtiendra de la sorte sa subsistance. De la sorte, d’après lui, le verset : « Tu engrangera ta récolte » est une sorte de “malédiction” réservée à celui qui n’est pas méritant. Le Talmud conclut que beaucoup ont suivi l’opinion de Rabbi Chim’on et se sont consacrés à l’étude sans investir aucun moment pour leur subsistance, mais ceux-là n’ont pas réussi. En revanche, ceux qui ont suivi Rabbi Ychmaël, agissant naturellement en associant un travail à leur étude, ont réussi. Malgré tout, il convient de préciser que même Rabbi Ychmaël qui recommande d’avoir un travail, ne permet aucunement de se détacher complètement de l’étude, et ce, même au moment où on s’investit dans ses affaires. Pour lui, il convient de garder ses pensées en connexion avec la Thora et de continuer de méditer à ses enseignements, même dans le laps de temps consacré à sa profession.
Revenons aux chérubins. Nos Sages enseignent qu’ils représentent le lien entre Hachem et le peuple Juif. Les deux sculptures symbolisent donc l’un, le peuple Juif et l’autre, le Saint béni soit-Il. Leur positionnement reflétait le rapprochement entre Hachem et Son peuple. Si les Juifs sont méritants et tournent leur cœur et leur regard vers Hachem, alors les chérubins se regarderont, et inversement s’ils ne sont pas méritants, à D.ieu ne plaise. Tout cela se faisait de façon miraculeuse. D’autre part, la génération du désert était accompagnée de miracle constamment : la Manne les nourrissait, l’eau du puits de Miriam étanchait leur soif et les nuées les protégeaient, tout cela quotidiennement. De ce fait, ils n’avaient aucun besoin de s’occuper d’une quelconque affaire pour gagner leur vie. Tous leurs besoins étaient comblés miraculeusement. Dans une telle situation, d’après tous les avis, et même selon R. Ychmaël, ils étaient tenus de s’occuper exclusivement de l’étude et du Service d’Hachem. Rien d’autre ne devait exister dans leur vie. Ainsi, dans le Michkan, d’après tous les avis (à savoir : R. Yo’hanan et R. Elazar), les chérubins devaient être placés face à face. Car telle était leur situation normale. En effet, les Juifs ne devaient se tourner et n’avoir d’intérêt que pour Hachem. En revanche, à l’époque du roi Chelomo, tous ces miracles n’avaient plus court. De ce fait, se posait le problème s’il fallait travailler un peu ou ne faire qu’étudier. Dans une telle situation, s’appliquait la discussion entre R. Ychmaël et R. Chim’on Bar Yo’hay. Pour R. Ychmaël, la Volonté Divine était justement de s’écarter légèrement de l’étude soutenue pour s’affairer à une quelconque occupation pour gagner de quoi vivre. Et ce, tout en gardant ses pensées dans la Thora même pendant le temps du travail. C’était précisément cela la Volonté d’Hachem. C’est pourquoi, dans le Temple, il convenait de placer les chérubins de façon intermédiaire, ni face au mur, ni face à face. Car, les Juifs de cette génération se devait de détourner quelque peu leur regard de la Thora pour leur subsistance. Les chérubins ne pouvaient donc pas être face à face, indiquant un investissement total dans la Thora. Mais malgré tout, c’était cela la Volonté Divine pour cette génération, d’après R. Ychmaël. On a donc placé les chérubins de la façon la plus enviable pour cette époque.
Mais la première opinion suivait l’avis de Rabbi Chim’on pour qui il ne fallait jamais se séparer de la Thora, même légèrement, et même pour sa subsistance. Ainsi, même dans le Temple de Chelomo, il fallait à priori placer les chérubins face à face, car même à cette génération, le peuple Juif ne devait avoir de regard et d’intérêt que pour Hachem, face à face. Et selon cet avis conforme à Rabbi Chim’on, même dans leur situation, s’ils s’occuperaient de leur subsistance, cela serait déjà considéré comme transgressant la Volonté Divine et les chérubins se donneraient alors le dos. Pour lui, le seul état conforme à la Volonté Divine est de s’impliquer totalement dans la Thora, ce qui est symbolisé par les chérubins se regardant face à face. Le moindre écart est, pour lui, déjà interdit, et entraînerait que les chérubins se donneraient le dos. Et ce, même si cet écart consiste à s’occuper d’un quelconque travail, en restant même encore plongé dans des pensées de Thora pendant ce travail, comme cela est voulu d’après Rabbi Ychmaël.
Ainsi, les deux avis concernant le positionnement des chérubins (Rabbi Yo’hanan et Rabbi Elazar), se superposent aux deux avis concernant l’investissement dans sa subsistance (Rabbi Ychmaël et Rabbi Chim’on Bar Yo’hay). (Basé sur le Nefech Ha’haïm)

Le coin ‘Hizouk

De la même façon qu’une personne qui a volé un objet de son prochain, tant que le propriétaire n’a pas désespéré de retrouver son objet, le voleur ne peut pas se l’approprier. Ainsi, même si le mauvais penchant a “volé” toutes ses forces positives en le faisant fauter, on devra toujours garder espoir. Car tant que l’on ne désespère pas de se repentir, le penchant ne pourra pas s’approprier ses forces. (Divré Yé’hezkel)


Chabbat Chalom !!!

Lien Permanent pour cet article : https://acjbb-sud.org/index.php/2018/02/15/chabbat-terouma-5778/

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.