Chabbat Ki-Tissa

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Paracha Ki-Tissa / פרשה כי תשא

2/3 mars 2018 – 16 Adar 5778 / ט’ז אדר ה-תשע’ח

Début : 18h17 – Fin : 19h24

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Les Horaires :

Vendredi soir :
18h15 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 18h17)
18h15 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire.

Samedi après-midi :
16h45 : Cours mixte sur la Paracha par le Rav Mikaël MOUYAL
17h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
17h45 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par Patrick & Henri SEBBAN léilouy nichmat : Annie Sarah bat ALDJIA (ז״ל) et Aldjia bat Hninnie léMichpahat SEBBAN (ז״ל)
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.
18h36 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
19h24 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Dimanche 19h-21h
Lundi au jeudi 20h-22h
Vendredi soir : sur rendez vous auprès de Mme Yaël Kassabi au 0622761504 (merci d’envoyer un SMS )
Samedi soir : 1h après Shabbat pendant 2h.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kelim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Tefila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons reçu 5 offres qui sont en cours d’analyse et de mise en forme chez l’architecte.

Les 2 prochains candidats (#2 et 3) seront reçus la semaine prochaine et la suivante.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement d’opération.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Pourimland :

Venez nombreuses et nombreux à la fête de Pourim organisée par PourimLand, et la communauté de Boulogne, dimanche 4 mars 2018, de 11h00 à 18h00, au gymnase Denfert Rochereau, 42 rue denfert rochereau, 92100 Boulogne Billancourt.

Plus de 3.000 m² de jeux, tombola, plus de 12.000 cadeaux distribués aux enfants, de nombreuses structures gonflables. Tout est fait pour accueillir adultes et enfants dans une ambiance festive et conviviale !

Nous vous attendons nombreuses et nombreux ! Parlez-en autour de vous !!!


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Ils prendront ceci » (30, 13) :

Rachi dit que pour expliquer à Moché ce que les Juifs devaient donner, Hachem lui montra une pièce en feu. Mais pourquoi la pièce devait-elle être en feu, alors qu’évidemment ils ne donneront pas une telle pièce ? Que vient nous apprendre cette image ?
En fait, quand on veut épurer un métal pour en enlever tout scorie et déchet, on doit le faire passer dans le feu. C’est ainsi que les scories du métal vont se séparer de lui et ce métal pourra être pur. De la même façon, Hachem voulait montrer à Moshé que quand on veut donner de l’argent pour la Tsedaka, il doit être pur et propre de tout déchet qui symbolise le vol et la tromperie. Seule une pièce en feu, c’est à dire nettoyée de toute faute et obtenue dans la plus grande honnêteté, pourra être donnée et agréée. (Zéved Tov)

« En venant dans la tente d’assignation, ils se laveront avec de l’eau… pour faire brûler l’encens… » (30, 20) :

On peut s’interroger. Pour servir dans la cour du Michkan et offrir des sacrifices sur l’autel extérieur, il faut déjà se laver les mains et les pieds avec l’eau du Kior. Ainsi, il semble encore plus évident que pour offrir l’encens à l’intérieur du Michkan, où la sainteté est plus grande, qu’il faille encore plus se laver ! Pourquoi le verset a-t-il donc besoin de le préciser clairement, alors que c’est évident ?!
En fait, justement parce que l’endroit où l’encens est offerte est bien plus saint, celui qui va y entrer sera plus sensibilisé et se préparera davantage en sanctifiant ses pensées. De ce fait, il risquerait de croire qu’il n’a pas besoin de se laver avec l’eau du Kior, car il se sentira déjà pur intérieurement du fait de sa préparation pour pénétrer ce lieu si sacré ! La Thora vient ici nous apprendre que les pensées et les bonnes intentions, si elles sont nécessaires, elles ne suffisent pas. Il faut aussi y joindre la pureté de l’action. Le Cohen doit aussi se laver physiquement. La Thora exige que les bonnes intentions se concrétisent par des actes conformes. (Darach Moché)

« Moché supplia Hachem son D.ieu » (32, 11) :

Pourquoi ce verset parle d’Hachem comme « son D.ieu », c’est à dire le D.ieu de Moché, et non de tout Israël ?!
En fait, le Midrash explique que pour plaider en faveur d’Israël au sujet de la faute du veau d’or, Moché dit à Hachem : « Tu as dis dans les 10 Commandements : “Je suis Hachem ton D.ieu”, au singulier. Tu n’as donc parlé qu’à moi et pas à eux. En faisant le veau d’or, ils n’ont donc pas transgressé cette Parole ». Ainsi, ce plaidoyer est basé sur le fait qu’il est dit : « Ton D.ieu ». C’est à cela que fait allusion notre verset : « Moché supplia Hachem son D.ieu », c’est à dire en arguant qu’Hachem l’a considéré comme seulement “son D.ieu”, en disant : « Je suis Hachem Ton D.ieu », sous entendu : pas le leur. Ils n’ont donc pas vraiment fauté. (Agra Dékala)

« Tu verras Mon Arrière et Mon Avant ne sera pas vu » (33, 23) :

Ce verset fait allusion au fait que pour percevoir la Providence d’Hachem dans le monde, on peut s’en rendre compte en voyant « l’arrière », en réfléchissant à ce qui s’est passé et en voyant comment tous les événements ont concouru pour atteindre notre bien.
Mais on ne peut pas voir le Devant. C’est à dire, avant que l’histoire ne se déroule, quand on se trouve par exemple au début d’une épreuve difficile, on ne peut pas encore bien percevoir la Bonté Divine et Sa Main Qui dirige tous les événements. Mais à la fin de “l’épisode”, en faisant marche “arrière”, on pourra alors constater la Grandeur d’Hachem et Sa Bonté, comment Il a fait coïncider tous les événements qui se sont passés pour amener notre bien. (‘Hatam Sofer)

Le coin Halakha (lois de Pessa’h)

Déjà avant Pessa’h, on devra nettoyer la maison pour enlever tout ‘Hamets qui s’y trouve. On doit aussi chercher dans les cartables des enfants, mais on n’est pas tenu de le faire avec une bougie au moment de la Bedika (recherche du ‘Hamets).
La nuit du 14 Nissan (cette année, le 29 mars), on procédera à la Bedikat ‘Hamets. Une demi-heure avant le moment de la Bedika, il sera interdit de manger à partir de 56 g de pain ou de gâteaux. Moins que cela, ce sera permis. Pour les fruits et légumes, on pourra en consommer même beaucoup. De même, il sera alors interdit de commencer un travail. En revanche, pour l’étude de la Thora, on ne commencera pas à étudier à partir du moment de la Bedika. Mais si on a commencé à étudier avant, on ne sera pas tenu de s’arrêter.
On devra chercher partout, même dans le balcon, le jardin, les escaliers, la voiture, même s’il ne va pas l’utiliser à Pessa’h.
On pourra nommer plusieurs personnes de la famille pour faire la Bedika, un par endroit. Chacun écoutera la bénédiction du chef de famille, puis se dispatcheront. On a coutume de cacher 10 petits morceaux de pains dans les coins de la maison, chacun devra avoir moins de 29 g., et sera enveloppé dans du papier.

Le coin histoire

Dans sa jeunesse, Rav Chalom Chevadron aimait beaucoup fumer. Un jour qu’il discutait avec ses amis, il se mit à vouloir fumer.
Mais les cigarettes se trouvaient dans sa veste accrochée au porte manteaux. Alors, il se dit : « Le désir et la paresse sont à présent réunis. D’une part, le désir de fumer. Mais d’autre part, la paresse de se lever et aller chercher une cigarette. Si je me renforce contre le désir et je ne vais pas chercher la cigarette, il restera la paresse. Mais si je combats la paresse et je vais chercher la cigarette, il restera le désir auquel j’aurai succombé ! Quoi faire alors ? » Il trouva alors la solution…
Il se leva, alla vers la veste, y sortit une cigarette, puis une allumette. Ensuite, il posa le tout sur la table et retourna avec ses amis…
Cette anecdote enseigne combien l’homme doit être vrai avec lui-même. On ne doit pas toujours se trouver des excuses pour camoufler ce qu’on est vraiment. Ceci est le premier pas pour commencer à travailler sur soi et se corriger.

Le coin étude

Les vertus de l’oubli

Juste avant de décrire l’épisode de la faute du veau d’or, notre Paracha rapporte comment Hachem transmit la Thora à Moché : « Il la (la Thora) donna à Moché quand Il finit de parler avec lui ». Et le Midrash explique que pendant les 40 jours où Moché était avec Hachem sur la montagne, chaque jour il apprenait la Thora et l’oubliait. Jusqu’à ce qu’à la fin, Hachem la lui donna en cadeau. C’est ce que dit notre verset : « Il la donna » en cadeau, « quand Il finit de parler avec lui », c’est à dire à la fin des 40 jours. Car jusque-là, Moché oubliait tout ce qu’il apprenait. Mais on peut se demander pourquoi Hachem fit une telle chose à Moché de lui faire oublier tout ce qu’il apprenait, et cela pendant 40 jours ? Ce devait être très dur pour Moché de ne pas réussir à retenir ce qu’il apprenait !
En fait, le Talmud Yérouchalmi explique qu’Hachem voulait par cela donner une leçon à tous ceux qui se écourageraient d’étudier en disant qu’ils ne sont pas tellement doués pour l’étude et qu’ils ne retiennent rien de ce qu’ils apprennent. A ces personnes-là, on pourra répondre que même Moché, lui aussi, ne retenait pas ce qu’il apprenait et oubliait tout. Ainsi, même les gens simples ne doivent pas se décourager. Ils doivent se renforcer et réviser même plusieurs fois leur étude, exactement comme l’a fait Moché. Et s’ils font les efforts qu’il faut, ils finiront par retenir et progresser dans la Thora. Hachem la leur offrira, comme ce fut le cas pour Moché.
Mais en vérité, l’expérience de Moché n’est pas profitable que pour ceux qui ont du mal. Même les personnes qui ont des facilités et comprennent vite, devront comprendre qu’eux aussi doivent se renforcer et ne cesser de réviser leur étude, car sinon ils risqueraient d’oublier. Car nul n’est protégé de l’oubli. Et même Moché, aussi brillant était-il, lui aussi oubliait ce qu’il apprenait. Ainsi, Hachem a occasionné l’oubli pour Moché afin que tous se motivent et révisent sans cesse pour que leur Thora reste en eux. Et ce, même si réviser n’est pas chose facile, car on a tendance à aimer la nouveauté. Réétudier plusieurs fois ce que l’on sait déjà n’est pas simple.
Il en ressort que la raison essentielle pour laquelle Hachem a créé l’oubli de l’étude est très positive. C’est un très grand bien qu’Hachem a fait d’occasionner que l’homme oublie son étude. Car sinon, une fois que l’on aurait étudié toute la Thora et que l’on connaîtrait tous les sujets, alors il y aurait eu le risque d’arrêter d’étudier. Car pourquoi réétudier ce que l’on connaît déjà très bien ?!
Ainsi, pour le bien de l’homme et pour lui faciliter la révision régulière de ses apprentissages, Hachem a entraîné que l’homme oublie sa Thora, et ainsi il comprendra de lui-même qu’il doit toujours réviser pour se remémorer ses connaissances. L’oubli de la Thora a pour fonction d’obliger l’homme à ne jamais cesser d’étudier. De ce fait, si l’homme comprenait la nécessité essentielle de ne jamais cesser d’étudier même s’il connaissait tout et qu’il réviserait la Thora sans cesse, alors Hachem n’aurait pas eu besoin de créer l’oubli de l’étude. Car même sans l’oubli, il ne quitterait jamais l’étude, et même une fois l’étude achevée, il se mettrait à réviser le tout.
On peut conclure de tout cela que si quelqu’un prend sur lui de façon claire et ferme de ne jamais cesser d’étudier de toute sa vie, Hachem enlèvera de cette personne l’oubli et fera en sorte qu’il se rappelle de tout ce qu’il étudie. Car pour lui, le bienfait de l’oubli est inutile puisqu’il ne cessera jamais d’étudier et de réviser, même s’il n’oublie pas. C’est exactement ce qui s’est passé pour Yéhochoua, le fidèle disciple de Moché. Nos Sages disent à son propos qu’il n’oubliait jamais ce qu’il étudiait. En effet, il est dit sur lui : « Il ne quittait jamais la tente ». Il était constamment en train d’étudier dans la tente d’étude. Et c’est pourquoi, il est aussi dit sur lui : « La Thora ne quittera jamais ta bouche », à comprendre dans le sens que la Thora qu’il a étudiée ne le quittera jamais, c’est à dire qu’il ne l’oubliera pas. Car celui qui ne quitte jamais l’étude, pourra être assuré de ne jamais oublier la Thora, car il n’a pas besoin d’oublier pour étudier et réviser.
Malgré tout, on peut se demander pourquoi justement est-il si important de toujours réviser même ce qu’on connaît déjà, même si on ne l’oublie pas ? C’est bien que la révision en elle-même est intrinsèquement nécessaire, indépendamment du besoin de parer à l’oubli.
Car l’étude ne sert pas seulement à savoir ce qu’il faut faire. Le simple fait d’étudier est déjà en soi une très grande Mitsva. De ce fait, celui qui a tout étudié et qui connaît toute la Thora, devra encore continuer à revoir son étude pour accomplir la Mitsva d’étudier.
De plus, le fait de réviser plusieurs fois une étude, même sans la crainte d’oublier, permet d’ancrer la Thora profondément en soi et d’en faire partie intégrante de sa personne, ce qui est en soi quelque chose de très important. Pour ces deux raisons, la révision est en soi capitale, même pour quelqu’un qui n’a pas le problème de l’oubli.
D’après tout cela, on peut comprendre un autre passage de notre Paracha. Quand Moché constata la faute du veau d’or, il brisa les Tables de la loi qu’il venait de recevoir. Il est clair que ce n’était pas un geste irréfléchi et spontané, du fait d’une colère incontrôlable.
Ainsi, pourquoi Moché a-t-il senti le besoin de briser les Tables ?
C’est que nos Sages enseignent que les premières Tables, où la Thora y était gravée par Hachem, avait pour effet que la Thora que l’on apprenait se grave aussi dans le coeur de celui qui l’étudie. De ce fait, l’oubli de l’étude n’existait pas. Mais cela n’était pas un problème, car avant la faute du veau d’or, les Juifs ressentaient profondément la Vérité des choses, à savoir que la Thora est littéralement notre vie et que le fait de se déconnecter même légèrement d’elle, revenait à se déconnecter de la vie. Cet aspect vital de la Thora était ressenti clairement par chacun. Ainsi, même si l’oubli n’existait pas, il n’y avait aucun risque de s’arrêter un jour d’étudier même après avoir fait le tour de tous les sujets, car ils sentaient qu’arrêter d’étudier c’est cesser de vivre. Pour eux, ne pas étudier était vécu comme ne plus respirer. Cela revenait à ne plus vivre. Seulement, la faute du veau d’or a entraîné la perte de cette conscience-là. Après cette faute, les Juifs ont chuté spirituellement et un “voile” s’est introduit en eux. A présent, ils ne sentaient plus tellement que la Thora est autant vitale. Moché avait compris tout cela et il redoutait qu’à présent, le risque de cesser d’étudier une fois que tous les sujets aient été appris devenait important. A présent, il est devenu nécessaire d’oublier son étude pour garantir de ne jamais cesser d’étudier, car dès lors, la révision incessante est obligatoire pour parer à l’oubli. C’est pour cela que Moché a dû briser les Tables, car tant qu’elles existeraient, l’oubli serait absent. Ainsi, il les cassa pour provoquer l’oubli de la Thora, pour que même à présent où la conscience de l’aspect vital de l’étude s’est estompée du fait de leur faute, malgré tout les Juifs continueront d’étudier, mais cette fois, pour éviter d’oublier, et plus parce qu’elle est vitale, comme ce fut avant la faute. (Basé sur le Divcha Chel Thora)

Le coin ‘Hizouk

Hachem a créé tout ce qui existe à partir du néant. On doit apprendre de là à ne jamais désespérer, même si on a beaucoup fauté. Malgré tout cela, on devra se renforcer en se disant qu’Hachem a bien pu tout créer à partir de rien. Ainsi, lui aussi, même s’il a beaucoup fauté, s’il se repent, Hachem pourra le renouveler et le recréer “tout neuf”, comme s’il n’avait encore jamais existé et jamais fauté. (Divré Yé’hezkel)


Chabbat Chalom !!!

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