Paracha Wayikra – Chabbat ha’Hodech et Roch ‘Hodech

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Paracha Wayikra / פרשה ויקרא

Chabbat ha’Hodech / שבת החודש

Roch ‘Hodech / שבת ראש חודש

16/17 mars 2018 – 1er Nissan 5778 / א’ ניסן ה-תשע’ח

Début : 18h38 – Fin : 19h46

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Les Horaires :

Vendredi soir :
18h35 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 18h38)
18h40 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire.

Samedi après-midi :
17h00 : Cours mixte sur la Paracha par le Rav Mikaël MOUYAL
18h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
18h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL.
18h58 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
19h46 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
09h00 : Cours de Guémara sur la Massehet Berahot par Samuel Sibony.


Carnet de familles :

Naissance
Nous sommes heureux d’annoncer la naissance d’une petite fille chez Annaelle et Oriel Lubotsky.
Nous souhaitons un grand Mazal tov aux parents, aux grands-parents nos amis Chantal et David Lévy et Brigitte Lubotsky et à toute la famille.


Réfouah Chéléma :

La Maman du Rabbin Kassabi a été hospitalisée en urgence dans un état difficile. Nous vous invitons à lire des tehilims pour la Refouah Chelema de ‘Haya bat Ida.


Roch ‘Hodech Nissan :

Roch ‘Hodech Nissan a lieu ce Chabbat, samedi 17 mars (à partir de vendredi 16 mars au soir).


Pessa’h 5778 :

Pessa’h aura lieu du vendredi 30 mars au soir, au samedi 7 avril au soir.

Voici un petit mémo du Consistoire avec les date clés :

Vous trouverez sur cette page le pouvoir de vente, la liste des produits autorisés, ainsi que toutes les informations nécessaires pour bien préparer votre fête et passer un bon Pessa’h.


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Dimanche 19h-21h
Lundi au jeudi 20h-22h
Vendredi soir : sur rendez vous auprès de Mme Yaël Kassabi au 0622761504 (merci d’envoyer un SMS )
Samedi soir : 1h après Shabbat pendant 2h.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kelim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Tefila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons reçu 5 offres qui sont en cours d’analyse et de mise en forme chez l’architecte.

Nous avons reçu cette semaine le troisième des candidats. Les auditions continueront au cours des prochaines semaines.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement d’opération.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Il appela Moché » (1, 1) :

Rachi explique que la Voix Divine n’atteignait que les oreilles de Moché, et tout le peuple ne l’entendait pas. Seulement, il est clair que Moché était bien plus grand que le reste du peuple. De ce fait, il est évident que seul Moché pouvait entendre la Voix d’Hachem, car les autres n’avaient pas le niveau. Pourquoi était-il donc nécessaire que le verset précise explicitement, par les mots : « Il appela Moché », que seul Moché l’entendait, comme s’il y avait une certaine logique que tous l’entendent, et qu’on aie besoin de neutraliser cette logique en disant qu’en vérité les autres n’ont pas entendu cette Voix ?!
En fait, le Juste a la force d’élever le peuple et de le rapprocher d’Hachem. Ainsi, on aurait pu avoir une certaine logique que par sa grandeur et sa sainteté, Moché aurait pu raffiner le peuple au point de lui permettre de s’élever au point de pouvoir entendre la Voix Divine. Dès lors, ç’aurait été par la force de Moché que le peuple aurait entendu cette Voix. Et c’est pour éviter cette compréhension que le Texte (selon l’explication de Rachi) a eu besoin de préciser qu’en réalité, seul Moché entendait cette Voix. (Chéfa ‘Haïm)

« Il abattra le gros bétail » (1, 5) :

Dans un sacrifice, la première étape était d’abattre l’animal. Puis, il y avait la seconde partie avec l’aspersion du sang ainsi que la combustion des parties offertes. Nos Sages disent que l’abattage est valable même par un non Cohen, ce qui n’est pas le cas des autres étapes. Car l’abattage de la bête symbolise le travail personnel de supprimer le mal qui est en soi. Cela passe par le fait de se forcer à ne pas suivre le mauvais penchant. Le second volet du sacrifice symbolise le fait d’élever le mal et de le transformer en bien. Cela n’est pas donné à tout le monde. Ce sont surtout les Justes qui peuvent s’occuper de cela. Mais par contre, l’abattage est valable par tous. Car même s’il est difficile de transformer le mal en bien, malgré tout le fait de se contraindre à ne pas écouter le mal en soi, cela tout le monde en est capable et doit donc le faire. (Zéved Tov)

« Il dépouillera l’holocauste et le coupera en morceau » (1, 6) :

L’holocauste (qui se dit Ola – celle qui monte) symbolise l’orgueil, qui mène l’homme à se monter et se grandir à ses yeux. Celui qui souhaite “dépouiller l’holocauste”, c’est à dire enlever et retirer l’orgueil de lui-même, à l’image du fait d’enlever la peau de l’animal, alors le conseil pour cela est de le couper en morceau. Celui qui pense aux bonnes actions qu’il a réalisées et en retire de l’orgueil, s’il les coupe en morceau, c’est à dire qu’il les décortique et analyse chaque détail de ces actions, les passant au crible et à la critique, alors il verra combien d’imperfections remplissent chacun de ses actes, et il saura alors rester humble. (Arvé Na’hal)

« Une personne qui fautera et entendra la voix d’un serment » (5, 1) :

Le terme “Ala-אלה”, qui signifie ici “serment”, peut aussi avoir, dans la Thora, le sens de “malédiction”. Ce verset vient alors faire allusion que si quelqu’un entend une malédiction ou une insulte en son encontre, doit savoir que cela est dû au fait qu’il a commis une faute qui lui a causé cela. C’est parce qu“’il fautera”, qu“’il entendra” l’insulte. Ainsi, au lieu de s’énerver ou encore de se déprimer suite à cette insulte, il devrait plutôt réfléchir à ses actions et corriger ce qui doit l’être. (Beth Yits’hak)

Le coin Halakha (lois de Pessa’h)

Les premiers-nés doivent jeûner la veille de Pessa’h (même si c’est vendredi comme cette année), qu’ils soient aînés de par le père ou de par la mère, en souvenir du fait qu’Hachem a sauvé les premiers-nés Juifs lors de la plaie de la mort des premiers-nés égyptiens.
En cas de douleur ou que le jeûne provoquera des souffrances, on en est dispensé, car ce jeûne n’est qu’une coutume. Du fait de la faiblesse de notre génération, la coutume est que le premier-né assiste à un Siyoum (conclusion) d’un traité Talmudique, et ainsi il pourra alors manger du repas organisé à cette occasion et sortira ainsi du jeûne, car sinon la préparation du Seder du soir risquerait d’être difficile. Certains disent qu’une femme première-née est aussi concernée par ce jeûne (sauf les femmes enceintes ou dans les deux ans après un accouchement). Mais la coutume Séfarade est que les femmes en sont dispensées. Certains ont la coutume que pour un premier-né non Bar Mitsva, ce soit son père qui jeûnera pour lui et doive participer à un repas de Mitsva (comme d’un Siyoum) pour pouvoir manger. Mais si l’enfant a moins de 30 jours et n’a donc pas pu encore être racheté, alors le père sera dispensé.
Un premier-né qui n’a pas assisté à un Siyoum, ne pourra pas manger même d’un aliment provenant d’un Siyoum.

Le coin histoire

Un jour, un jeune homme se présenta devant le Rav Chakh, un an après son mariage, pour lui annoncer la naissance d’une petite fille.
Il lui demanda aussi s’il devait organiser un repas de remerciement pour ce Bienfait d’Hachem. Le Rav Chakh lui répondit : « Si tu avais eu cette fille huit ans après ton mariage, après de longues années d’attente, alors il est certain que tu ne te serais pas posé de questions et tu aurais offert un grand repas. Ainsi, à présent qu’Hachem t’a aidé et t’a évité des années d’attente et de peine, est-ce que pour cela ton devoir de reconnaissance doit s’en trouver diminué ?! Au contraire ! Tu devrais offrir deux repas, un pour la naissance de ta fille, et l’autre pour remercier Hachem Qui t’a évité d’attendre ! »
Ce récit nous apprend long sur le regard que l’on doit porter sur la vie. Souvent, on pense à remercier Hachem quand on sort d’une épreuve. Mais on oublie de le faire quand tout va “normalement”. Mais c’est alors qu’il faut encore plus remercier Hachem pour nous avoir évité des souffrances. Sachons aussi surtout apprécier les Bienfaits “discrets” d’Hachem, quand Il nous évite les difficultés.

Le coin étude

Une âme dans un corps

Avec la Paracha de Vayikra, la Thora ouvre le sujet des sacrifices. A ce sujet, le Texte dit : « Un homme (Adam- אדם) qui approchera parmi vous un sacrifice pour Hachem… ». Le Talmud Yérouchalmi déduit du terme “Adam” que ce verset inclut aussi les non-Juifs.
Ce verset vient enseigner qu’eux-aussi peuvent offrir des sacrifices. Nous voyons de là que les non-juifs aussi peuvent être désignés par la Thora par le terme “Adam”. En revanche, dans d’autres sujets, nous voyons qu’un non-Juif n’est pas désigné par le terme “Adam”. Évidemment, il convient de souligner que même les non-Juifs sont évidemment des êtres humains. Cela va sans dire.
Seulement, la Thora dispose de plusieurs termes pour appeler un homme, comme Ich, Enoch. En revanche, la désignation “Adam” pourrait ne pas les concerner. Ainsi par exemple, concernant l’impureté d’un mort, la Thora dit : « Un Adam qui mourrait dans une tente, quiconque se trouverait dans cette tente, sera impur ». A ce sujet, nos Sages disent qu’un non-Juif qui serait mort, même si celui qui le touche deviendra impur, comme pour un mort Juif, seulement il n’est pas concerné par l’impureté de la tente. C’est à dire qu’un Juif qui se trouverait sous un même toit que lui, ne deviendra pas impur. De même, concernant la lèpre, la Thora dit : « Un Adam qui aurait sur sa peau une plaie de Tsara’at (sorte de lèpre)… » Et le Midrash en ressort qu’en revanche, un non-Juif qui serait atteint de la Tsara’at (sorte de lèpre) ne rendra pas un autre impur par son contact. Ainsi, dans ces deux sujets, l’impureté sous le même toit qu’un mort et l’impureté de la lèpre, nos Sages disent que le terme “Adam” qui a été employé ne s’applique qu’aux Juifs, et non aux non-Juifs. Dès lors on peut s’interroger. Pourquoi le terme “Adam” qui concerne le sacrifice s’applique aussi aux non-Juifs, alors que ce même terme concernant l’impureté sous le toit du mort et l’impureté de la lèpre, ne les concerne pas ?
D’autre part, que signifie précisément le terme “Adam” et pourquoi parfois il ne concerne que les Juifs ?
En fait, le terme Adam désigne l’homme quand il est concerné par les Mitsvot et quand il intègre dans sa vie le service d’Hachem. C’est pourquoi, un non-Juif qui, tout honorable et respectable soit-il, ne vit pas dans une démarche particulière de s’attacher à Hachem, il ne peut donc pas être désigné par ce terme. En revanche, le peuple d’Israël qui a pour vocation essentielle de servir Hachem, il est donc désigné par le terme “Adam”. Ainsi, on peut émettre le principe suivant. Par rapport aux sujets de la Thora qui concernent les non-Juifs, ils sont alors aussi appelés “Adam”. Mais, par rapport aux sujets de la Thora qui ne les concernent pas, ils ne sont pas désignés par ce nom. Dès lors, il nous faut comprendre quels sujets de Thora concernent les non-Juifs. Ou plus généralement, quelle est la différence entre l’approche d’un Juif et celle d’un non-Juif au sujet du rapport au Divin ?
En fait, le peuple Juif a reçu la mission d’élever et de sanctifier le monde matériel et physique. Il se doit de servir Hachem dans toutes les activités de la vie profane. Les éléments et les occupations matériels de la vie doivent aussi être élevés et sanctifiés. Au point que même lorsqu’il s’occupe de son corps, quand il mange, boit, dort…, il doit le faire selon l’approche de la Thora, en servant Hachem même dans ces moments-là. Telle a justement été la nouveauté du don de la Thora au peuple Juif. La sainteté la plus haute et la plus suprême, à savoir la Thora, est descendue dans ce bas monde. Et depuis, telle est la vocation du peuple Juif. Aucun acte ne doit être écarté du Service Divin. En revanche, les non-Juifs ne sont pas concernés par ce travail. Eux aussi peuvent concevoir l’Existence d’un D.ieu Unique, et même la nécessité de Le Servir. Seulement, servir Hachem consistera pour eux, à consacrer sa vie au spirituel. Ils devront alors se séparer du monde et vivre dans un monastère, par exemple. Car, dans leur esprit, mener une vie physique, matérielle et corporelle, est en opposition avec l’Idéal du service de D.ieu. C’est ainsi par exemple que Bil’am, le prophète des nations, ne voyait pas d’un oeil. Et nos Maîtres d’expliquer que quand il a perçu (par voie prophétique) qu’Hachem Lui-Même est Présent au moment où un couple se retrouve pour concevoir un enfant, il n’a pas pu supporter une telle “vision”, et il en a perdu un oeil. Car il était impensable pour lui qu’à un moment aussi charnel et physique, qu’Hachem se retrouve avec eux. La vision non juive ne peut concevoir que même dans les actes les plus physiques, on s’attache aux plus hauts niveaux spirituels. Les nations du monde pensent, en général, que soit on vit dans le spirituel, soit on vit dans le matériel. Mais le lien profond entre les deux leur est étranger.
Nos Sages expliquent que les seuls sacrifices que les non-Juifs pouvaient apporter étaient les “holocaustes”. Il s’agissait d’offrandes qui étaient intégralement brûlées sur l’autel et élevées pour Hachem. Car une telle approche dans le Service d’Hachem est perceptible pour les non-Juifs. Se consacrer intégralement pour Hachem, c’est cela leur vision du service de D.ieu. En revanche, ils ne pouvaient pas offrir des sacrifices de Chélamim, qui étaient en partie consommés par l’offrant. Car, le fait de “manger”, qui est un acte physique et profane, et en même temps Servir Hachem par cet acte, n’est pas réellement concevable pour eux.
Le terme “Adam” qui concerne les sacrifices, introduit le passage des offrandes de “Ola (holocauste)”. Comme on vient de l’expliquer, ce type de sacrifice convient bien à la vision des non-Juifs et les concerne. C’est pourquoi, dans ce domaine, le terme “Adam” s’applique à eux. En revanche, ils ne sont pas complètement concernés par l’impureté de la mort. En effet, ce qui fait qu’un homme est vivant, c’est lorsque son âme (partie extrêmement spirituelle) réside et se relie à son corps (partie physique). Pour un Juif, cette combinaison constitue tout le principe du Service d’Hachem : que l’âme et le spirituel éclairent et raffinent le corps et le matériel. Dès lors, quand une personne meurt et que ce lien disparaît, cela crée un manque essentiel dans tout l’optique du judaïsme. L’impureté qui en ressort est donc très importante. En revanche, ce lien corps-âme n’est pas autant fondamental dans la vision du Service Divin d’un non-Juif, car pour lui, le corps n’est pas un outil aussi sacré et capital dans le Service de D.ieu. Au contraire, plus l’âme “s’épure” et s’éloigne du corps, et plus le Service aura de la valeur. C’est pourquoi, l’impureté de la mort n’est pas aussi grave pour les non-Juifs.
Le lien entre l’âme et le corps est grandement réalisé par la parole. Parler c’est exprimer avec son corps les idées spirituelles et élevées de l’âme. Ainsi, la parole est extrêmement importante dans la vision juive, car elle réalise le lien entre l’âme et le corps. De ce fait, on comprend la gravité de la médisance, qui est une profanation de la parole qui reflète le lien fondamental entre l’âme et le corps. Dès lors, la lèpre qui venait en punition pour la médisance, est une grande impureté surtout dans l’approche du Judaïsme, bien plus que dans l’approche des nations, pour qui ce lien qu’exprime la parole n’est pas aussi crucial. (Basé sur le Midrash Ohr ‘Hadach)

Le coin ‘Hizouk

Quand un Juif souhaite se rapprocher d’Hachem, mais qu’il pense qu’il est tellement submergé par la faute qu’il n’a plus d’espoir, alors il devra réfléchir combien Hachem aime chaque Juif, même celui qui est au plus bas. Car même de là où il est, il peut encore s’élever et s’attacher à son Créateur. Quand il méditera à l’Amour Puissant qu’Hachem a pour lui, cela l’aidera à se rapprocher. (Imré Elimelekh)


Chabbat Chalom et ‘Hodech Tov !!!

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