Paracha Béhaaloté’ha / פרשה בהעלתך
1er/2 juin 2018 – 19 Sivan 5778 / י’ט סיון ה-תשע’ח
Début : 21h27 – Fin : 22h50
Les Horaires :
Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h15 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h27)
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire
Samedi après-midi :
19h30 : Cours mixte sur la Paracha par le Rav Mikaël MOUYAL
20h15 : Pirké Avoth des enfants : Une étude père-fils est organisée chaque Chabbat afin d’apprendre les Pirké Avoth aux enfants. Nous vous attendons donc nombreux avec vos enfants pour participer à cette étude “Pirké Avoth ouBanims”.
20h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
21h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par René BITTON, Léilouï Nichmat Yossef ben Rahel BITTON (ז״ל)
D’var Thora par le Rav Mickael SOJCHER
21h46 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
22h50 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Chabbat Chalom !!!
Roch ‘Hodech Tamouz :
Roch ‘Hodech Tamouz aura lieu le mercredi 13 et jeudi 14 juin (à partir de mardi 12 juin au soir).
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h15 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Talmud Thorah :
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le Mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06 22 76 15 04.
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- et une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Nous avons reçu 5 offres qui sont en cours d’analyse et de mise en forme chez l’architecte. Nous avons auditionné les 5 candidats. La première phase de l’appel d’offre est donc terminée.
Nous avons demandé aux candidats de fournir leur offre révisée pour la fin avril. Nous allons maintenant sélectionner les 2 finalistes qui seront reçus pour une deuxième audition qui permettra le choix définitif du constructeur et la signature du contrat.
Le prêt a été signé avec la banque qui attend cependant toujours que la mairie de Boulogne lui transmette le texte de la garantie.
Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement d’opération.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Si vous avez des question, envoyez-nous un message !
Je participe à la collecte pour la construction
CCIBB Centre de Loisirs – Été 2018 :
Les directeurs du Centre de loisirs Anne Marie Amsallem et Jonathan Cahen, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 9 au 27 juillet 2018 vos enfants de 5 à 12 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!!
Informations et réservations auprès de Jonathan 06.21.07.17.09 ou sur ccibb.net.
Oulpan : Stage intensif d’hébreu :
Vous voulez apprendre ou améliorer votre pratique de l’hébreu ?
Pour votre prochain voyage en Israël, pour parler avec votre famille, vos amis…
Le C.C.I.B.B en partenariat avec l’Association Millangues organise un stage intensif centré sur la conversation.
L’oulpan se déroule sur quatre semaines en juillet, deux fois deux heures par semaine pour un total de 16 heures de cours.
plus d’informations : ici !
Conférence du journaliste israélien Michael Blum :
A l’occasion des 70 ans de la Création de l’Etat d’Israel, la Communauté Juive de Boulogne, et l’Organisation Sioniste Mondiale sont heureux de vous inviter Mercredi 6 juin à 20h00, dans l’Espace communautaire de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, à une conférence exceptionnelle de Michael Blum – Journaliste israélien – interviendra sur le thème : “Israël, les Juifs de France, une double réussite”
Entrée libre et gratuite
La conférence sera suivie d’un buffet
N’hésitez pas à transmettre l’information autour de vous !
Gala Émounah 2018 :
L’association Émounah vous invite à son Gala qui aura lieu le lundi 4 juin 2018 à 20h00.
PAF : 60 € / personne (100 € avec CERFA)
Réservez vite vos billets ici !!!
Nous vous attendons nombreuse et nombreux pour cette soirée exceptionnelle.
Public mixte.
Mahané d’été 2018 avec le Bné Akiva :
Envoyez vos enfants en colonie de vacances cet été avec le Bné Akiva de France. Plusieurs formules sont proposées en fonction de l’age de vos enfants :
Informations et réservations : 01.42.40.13.44 – 06.98.55.77.91 ou bneakivafrance@gmail.com.
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Ceci est l’ouvrage de la Ménora (chandelier) en or battu » (8, 4) :
Le terme Mikcha – מקשה (battu) signifie que la Ménora était faite d’une seule pièce que l’on a battu. Mais le Midrash le rapproche de Kaché (קשה), signifiant difficile, car Moché avait du mal à la fabriquer jusqu’à ce qu’Hachem lui montre une Ménora en feu. On peut expliquer ce Midrash en comparant le corps de la Ménora au Maître, qui enseigne la Thora à ses élèves, représentés par les branches de la Ménora qu’il doit allumer et éclairer par son enseignement. Seulement, la Thora dit que toute la Ménora devait être faite d’une seule pièce, allusion au fait que les élèves doivent avoir la même motivation que le Maître, ce qui n’est pas souvent le cas. C’est ce que Moché trouvait difficile (Kaché). Comment obtenir ce résultat ?! Alors Hachem lui montra une Ménora en feu, symbolisant l’enthousiasme et l’ardeur. Par cela, il lui expliqua que si le Maître enseigne à ses élèves avec amour et enthousiasme, alors il pourra obtenir l’attention de ses disciples qui aimeront de cette façon eux-aussi la Sagesse tout autant que le Maître. (Imré Fi)
« Hachem a parlé du bien sur Israël » (10, 29) :
Dans toute la Bible, les termes : « Diber Tov – דבר טוב (a parlé du bien) » apparaissent seulement à deux reprises. La première fois dans notre verset qui décrit les propos de Moché à Yitro pour le convaincre de rester avec eux. Et la seconde dans la Méguilat Esther, quand il est dit que Mordekhay « a parlé du bien sur le roi », pour sauver sa vie. Bien qu’il s’agisse là du roi A’hachvéroch, d’après le Midrash quand il est dit dans la Méguila “le roi”, sans préciser A’hachvéroch, cela fait allusion à Hachem. Ainsi, les deux références de ces termes (Diber Tov – דבר טוב) font allusion au fait que quiconque dit du bien sur le peuple d’Israël (“a parlé du bien sur Israël”), cela lui est compté comme s’il disait du bien sur Hachem Lui-Même (“a parlé du bien sur le Roi (des rois)”). (Agra Dékala)
« La populace qui était parmi eux eurent un désir… Ils dirent : “Qui nous donnera à manger de la viande” » (11, 4) :
Littéralement, le verset dit qu’ils « désirèrent un désir ». Pourquoi n’est-il pas plutôt dit qu’ils « désirèrent de la viande » ?
En fait, la Manne était tellement sainte que ceux qui la mangèrent s’en trouvaient raffinés au point d’en perdre le fait d’avoir des désirs et de l’envie pour la matérialité. Et cela dérangeait le peuple, car ils voulaient servir Hachem en ayant aussi des désirs négatifs pour les combattre et avoir un plus grand mérite. Ainsi, ce qu’ils désirèrent en réalité, c’était d’avoir “du désir” (“ils désirèrent le désir”).
C’est ainsi qu’ils demandèrent de manger de la viande, souhaitant que cela crée en eux de l’élan pour le monde matériel, dans le but de grandir leurs efforts dans le service d’Hachem, qui n’ en sortira que plus méritoire et encore plus précieux. (Chev Chema’tata)
« Moché cria vers Hachem en disant : “Hachem, de grâce, guéris-la, de grâce” » (12, 13) :
On peut se demander pourquoi le verset dit que Moché “implora Hachem”, alors qu’on sait bien qu’il s’est adressé à Hachem, puisqu’il dit dans sa prière : « Hachem, de grâce, guéris-la » ? Le verset aurait donc dû plutôt dire : « Moché cria en disant… » !
En fait, nos Sages enseignent que quand une personne souffre, Hachem aussi “souffre” avec lui. C’est pourquoi, l’essentiel de la prière de Moché était tournée vers Hachem. Il L’implora de guérir Miriam pour qu’Il arrête de “souffrir” du fait de sa douleur. Ainsi, il faut entendre le verset comme s’il disait : « Moché cria pour Hachem ». Il pria surtout pour qu’Hachem calme Sa Peine. (Ysma’h Moché)
Le coin Halakha (lois de Chabbat)
Il est autorisé de tuer (pendant Chabbat) tout animal qui pourrait faire mourir quelqu’un, même si maintenant il ne court pas vers quelqu’un pour lui faire du mal. Mais si c’est un animal certes dangereux mais qu’on sait qu’il ne fait pas mourir, alors on ne pourra le tuer que s’il court vers une personne pour lui faire du mal. Mais tant qu’il ne court pas, on ne le tuera pas de façon claire. Mais on pourra l’écraser tout en marchant, en donnant l’impression qu’on ne fait que marcher, mais non qu’on cherche clairement à le tuer.
Bien qu’il soit interdit de vaporiser de l’insecticide sur des insectes qui le dérangent, malgré tout il est permis d’en vaporiser dans l’air (mais pas vraiment sur eux), ce qui pourra entraîner indirectement leur mort, quand ils s’y approcheront. Mais il faudra laisser une fenêtre ouverte pour qu’il leur soit possible de sortir de la maison.
On ne devra pas donner des insectes vivants à des oiseaux en cage pour qu’ils les mangent. Mais si ces oiseaux ne mangent que des insectes et qu’ils souffriront de faim si on ne les leur donne pas, alors on pourra leur donner ces insectes pendant Chabbat.
Le coin histoire
Dans un de ses cours, Rav Zilberchtein fut confronté à un soldat qui ne voulait rien entendre sur le judaïsme. Le Rav réfléchit comment “ouvrir” son cœur. Et il trouva une idée. Il lui dit : « Je suis très jaloux de toi ! »
Le soldat fut surpris qu’un si grand rabbin avec chapeau et habits noirs soit si jaloux de lui. Voyant son étonnement, le Rav reprit : « Rabbénou Yona enseigne que quand les Sages disent que la mort expie toutes les fautes, il en est de même de la peur devant la mort. Quelqu’un qui voit la mort devant ses yeux, l’effroi qu’il en ressent aussi expie toutes les fautes. En voyant sur ton uniforme tous les grades que tu as obtenu dans l’armée, je suis sûr que tu as vécu plusieurs expériences où tu étais confronté à la mort. A chaque fois, tu as mérité que l’on efface tes fautes. Comment ne serais-je donc pas jaloux de toi ?! »
A cet instant, le soldat fut troublé de ces paroles et en ressentit une grande reconnaissance. Et là, son cœur s’ouvrit. Et il dit au Rav qu’il souhaite venir commencer à étudier la Thora. Son processus de Téchouva (repentir) fut amorcé.
Ce récit montre la force que peut avoir un regard bienveillant. Le fait de voir le côté positif même chez quelqu’un de très loin de la Thora, peut avoir l’effet de le rapprocher. Apprenons à être bienveillant et à voir surtout les points lumineux chez autrui, et même s’il a le cœur dur, il s’attendrira.
Le coin étude
Sévir avec bonté
A la fin de notre Paracha, Miriam prononce des paroles quelque peu péjoratives sur Moché. Suite à cela, elle est atteinte de Tsara’at (sorte de lèpre) et de ce fait, est renvoyée du camp. Mais, le Texte précise que « le peuple n’a pas voyagé jusqu’à ce que Miriam revienne ». Tout le peuple attendit que Miriam guérisse, soit purifiée et réintègre le camp, pour reprendre leur marche. Rachi explique que cet honneur qu’Hachem lui témoigna venait pour la récompenser pour le court moment où elle surveilla son frère Moché quand, à sa naissance, il fut déposé sur le Nil (dans le panier). Pour cette bonne action qu’elle fit pendant ce court moment, elle mérita que tout le peuple l’attende pendant sept jours. On voit de là combien Hachem récompense toute bonne action ! Rien n’est perdu.
Seulement, on peut se demander pourquoi la récompense pour ce bon comportement revint à Miriam à ce moment-là précisément, plus de 80 ans après sa réalisation ? Hachem n’a-t-Il pas trouvé une autre occasion plus tôt pour la récompenser pour ce bien ?!
En fait, il est dit dans les Psaumes : « Ta Bonté est (grande) comme de hautes montagnes et Ta Justice est (profonde) comme une l’importante abîme». Ce verset fait état de deux Comportements d’Hachem dans le monde : l’attribut de bonté et l’attribut de justice.
En général, on pense que ces deux attributs s’appliquent à des moments différents. Parfois c’est la bonté qui intervient, et parfois c’est la justice. Mais, en réalité, la vérité est qu’ils s’appliquent en même temps. Hachem organise les événements de sorte que Sa Bonté intervienne au sein même de Sa Rigueur. Ainsi par exemple, la Thora relate que Yosseph fut vendu à des Ychmaélim qui transportaient dans leur caravane de bons parfums. Nos Sages s’en étonnent car d’ordinaire, ils transportaient du pétrole. Seulement, au moment même où la sévérité frappait Yosseph, qui venait d’être vendu en esclave par ses propres frères, Hachem voulait lui témoigner un signe de Bonté. Il envoya donc cette caravane qui, contrairement à l’habitude, transportait ce jour-là des parfums, pour ne pas que Yosseph ne sente la mauvaise odeur du pétrole. Car tel est le Comportement d’Hachem. Au moment où Il frappe, en même temps Il introduit Sa Bonté dans la rigueur même. Quand une personne souffre (D.ieu Préserve), dans sa détresse même, Hachem lui envoie aussi des signes de bonté et de bienveillance. Telle est la Voie d’Hachem en ce qui concerne la sévérité.
Certes, on peut comprendre simplement la raison de cette Attitude. Hachem, Qui est Bon et ne cherche que le Bien, même si parfois Il sait qu’il faut être sévère, Il cherche en même temps à soulager et à réconforter ceux qui souffrent pour ne pas être que dur. Cela est un signe de la Bienveillance Divine. Mais en réalité, il y a une raison encore plus profonde à ce Comportement Divin.
En effet, toute souffrance est envoyée par Hachem à l’homme du fait de ses fautes. Certes, parfois Hachem use de sévérité et punit une personne très durement pour une faute qui peut nous sembler en soi insignifiante. Mais malgré tout, le principe que nos Sages nous révèlent est qu’« il n’y a pas de souffrance sans faute ». Or, quand un individu commet une faute, il transgresse par cela la Volonté Divine. Par cela, il serait logique de penser qu’il éveille par cela la Colère d’Hachem, voire même Son inimitié. Rappelons qu’Hachem est, en Lui-Même, bien au-delà de ces sentiments, mais Il a choisi de se comporter avec le monde à la manière des comportements humains. Et en cela, la faute d’un homme devrait entraîner une sorte de “rancune”, si l’on peut ainsi s’exprimer, vis à vis de cet homme. Seulement, un jugement qui serait rendu avec des sentiments de haine ne peut être un jugement authentique, car il risquerait d’être trop dur du fait de ces sentiments qui s’en mêleraient. C’est pourquoi, au moment où Hachem souhaite juger une personne et la sanctionner du fait d’une faute, alors Il éveille un amour très puissant vis-à-vis de cette personne pour que Son Jugement ne soit aucunement influencé par une quelconque rancoeur, D.ieu Préserve. C’est pourquoi, au moment où Sa Rigueur s’applique, en même temps Hachem éveille la Bonté, car cette Bonté est la condition même de la possibilité d’appliquer la Rigueur. C’est uniquement parce qu’à ce moment même la Bonté Divine est dans toute sa force, qu’il est possible d’appliquer la Rigueur.
Ainsi, nos Sages enseignent qu’au moment de la destruction du Temple, les Chérubins qui s’y trouvaient s’enlaçaient. En général, quand les Juifs fautaient, les chérubins se tournaient le dos. Et là, au moment de la sévère punition de la destruction, non seulement les Chérubins ne se tournaient pas le dos, mais en plus ils s’enlaçaient ! La raison de cela est qu’au moment où Hachem frappe Son Peuple, Il pose la condition même que pour que cette punition soit possible, Il doit s’emplir d’amour pour lui.
En cela, la Justice Divine diffère grandement de la justice humaine, où le juge tranche l’affaire qui lui est présentée, sans rappeler à ce moment la grandeur et les louanges de la personne jugée. Mais, comme cela a été dit, un jugement ne peut vraiment être authentique que s’il n’est influencé par aucun sentiment négatif. Et pour ce faire, il est nécessaire d’éveiller l’amour et la bonté, au moment même de la rigueur. Cela est le sens du verset : « Les Jugements d’Hachem sont Vérité, ils sont justes ensembles ». C’est seulement des jugements qui sont “justes ensembles”, c’est à dire où l’on éveille la bonté en même temps que la rigueur et où ces deux attributs se trouvent réunis “ensembles”, seuls de tels jugements peuvent être des jugements de vérité. Et ce comportement là est celui d’Hachem.
Ce sont « les Jugements d’Hachem ». Jamais l’ampleur du reproche ne cache et ne camoufle les mérites de la personne.
Dans cette perspective, on comprend bien pourquoi c’est au moment même où Hachem sanctionna Miriam, qu’Il choisit de la récompenser grandement pour sa bonne action d’avoir surveillé Moché quand il fut déposé sur le Nil.
Nous pouvons retirer de tout cela (au moins) trois enseignements. 1) Nous devons nous impressionner de la Grande Bonté Divine et de la Perfection de Sa Justice, Lui Qui sait éveiller le Bien et récompenser l’individu même dans les moments de sévérité. 2) Nous devons aussi nous habituer à distinguer le positif dans nos vies même dans les moments difficiles. Car même alors, Hachem prodigue à Ses créatures de grands biens. A nous de les voir et de ne pas se contenter de nous lamenter sur le négatif en occultant totalement le positif. Par cela, nous augmenterons notre amour pour Hachem, Qui s’occupe de nous et veille à notre bien-être même dans les durs moments. Même là, Il entoure l’homme de Sa Bienveillance. 3) Enfin, comme le dit le Texte : « Tu marcheras dans Ses Voies », nous devons imiter les Voies d’Hachem. Ainsi, même quand il faut réprimander quelqu’un ou le sanctionner, rappelons-nous de ses mérites et n’oublions pas de voir ses côtés positifs. Nous aussi, nous devons nous emplir d’amour pour autrui et le couvrir de respect et de bienveillance, même (voire surtout) quand il faut sévir ! Même dans la colère, n’oublions pas l’amour… (Basé sur le ‘Hokhmat ‘Haïm)
Le coin ‘Hizouk
Même après avoir commis de nombreuses fautes, il ne faut jamais tomber dans la tristesse. Le repentir doit se faire dans la joie. En effet, le simple fait de réfléchir à la Grande Bonté d’Hachem, comment Il réside avec nous, même dans toutes les impuretés de nos fautes et Il nous accompagne, cela même doit déjà suffire à nous remplir de joie intense, de mériter tant d’amour de la part de notre Créateur. (Thorat Avot)
Chabbat Chalom !!!