Chabbat Lé’h-Lé’ha

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Paracha Lé’h-Lé’ha / פרשה לך-לך

19/20 octobre 2018 – 11 ‘Hechvan 5779 / י’א חשון תשע’ט

Début : 18h35 – Fin : 19h40

Les Horaires :

Vendredi soir :
18h30 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
18h30 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 18h35)
18h53 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch

Samedi après-midi :
17h15 : Cours mixte sur la paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
18h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte conjointement par Karen WEIC Léilouy Nichmat David Eleazar ben Avraham WEIC (ז״ל), et par Maurice et Albert ISRAEL Léilouy Nichmat Salomon ben Sultana ISRAEL (ז״ל),
Puis de chants de Chabbat et du D’var Torah du Rabbin Mickael MOUYAL
18h52 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
19h40 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Dimanche soir :
18h30 : Min’ha suivi de Arvit
Les offices seront suivis d’une Séoudat Odaya offerte par Yiska Hadassa et le Rav Mickael MOUYAL. Nous leurs souhaitons une bonne réussite dans tout ce qu’ils entreprennent, אָמֵן !

Chabbat Chalom !!!


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le mardi 16 octobre 2018 au soir et le mardi 23 octobre 2018 au soir, lorsque la lune est visible.


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06 22 76 15 04.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

La Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne. Le chantier devrait être inauguré prochainement. Les travaux commenceront effectivement vers le 15 octobre et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Conférence de Joel Mergui :

Dans le cadre des 10 jours du Consistoire, Joel Mergui, Président du Consistoire Central de France, Président du Consistoire de Paris, participera à une conférence débat sur le thème : « Construire ou partir ? ».

Venez nombreuses et nombreux le lundi 22 octobre à 20h30, dans :
l’espace communautaire Alfred Zemmour de la Synagogue de Boulogne
43 rue des Abondances
92100 Boulogne

métro Pont de St Cloud


La Grande Halla Bake 2018 :

Pour sa 4ème édition, l’équipe de la Grande Halla Bake est heureuse de vous inviter à passer une soirée inoubliable autour de cette Mitsva de faire son pain de Chabat, le 25 octobre 2018 : venez pétrir, tresser, manger, chanter et danser dans une ambiance de folie …

COMPLET !!!

Au moment de la réservation, nous vous demandons de choisir le nombre de kilos de farine que vous souhaitez utiliser :

  • 1kg : plus facile à pétrir et à tresser : vous mettrez votre pâte avec celle de votre voisine pour faire la brakha à deux.
  • 2kg : une grosse quantité à pétrir et tresser, vous pourrez faire la brakha toute seule

Nous constituerons des tables de 1kg et des tables de 2kg pouvant contenir jusqu’à 10 participantes.

Mettez vous d’accord avec vos amies sur le nombre de kg à pétrir avant la réservation de votre billet si vous souhaitez être placées à la même table puis envoyez-nous un mail avec les nom, prénom et adresse mail des participantes de votre table à Emounah.boulogne@gmail.com

Si vous souhaitez être dans la même table que vos filles de moins de 18 ans, vous devez choisir une entrée 1kg.

L’équipe de Grande Halla Bake
Emounah, la communauté juive de Boulogne Billancourt et l’école Maimonide- Rambam.

Rejoignez-nous sur Facebook et suivez l’actualité d’Emounah : https://www.facebook.com/groups/emounah.boulogne/

Je réserve ma place !


Le Chabbat de la jeunesse :

A l’occasion du Chabbat mondial, les 26 et 27 octobre, la Communauté juive de Boulogne propose la première édition du Grand Chabbat des jeunes.

Nous invitons les jeunes – de 18 à 25 ans – à s’inscrire pour un Chabbat plein, organisé autour des repas de vendredi soir et Chabbat midi, avec des animations, des interventions sur divers sujets, des discussions, des ballades, etc.

Nous proposons aux jeunes de pouvoir résider dans les familles de la Communauté et invitons les familles à nous dire s’ils peuvent accueillir des jeunes.

Le prix de chaque repas traiteur est fixé à 10€, le reste étant sponsorisé par la Communauté juive de Boulogne.

Inscrivez-vous, et faites passer le message pour inviter vos amis à s’inscrire également. L’objectif pour ce Chabbat des jeunes est de faire venir des jeunes qui n’ont pas l’habitude des repas de Chabbat.

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Soirée de clôture de la saison France-Israël :

Retrouvez la voix magique de Noa et son groupe à La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, en clôture de la saison France-Israël sous la direction musicale de Gil Dor, à l’occasion d’un concert-événement le jeudi 22 novembre 2018 à 20h30.

Plus d’informations sur ccibb.net.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Je bénirai ceux qui te béniront et celui qui te maudira Je le maudirai » (12, 3) :

Pourquoi pour la bénédiction, la récompense (Je bénirai) précède le mérite (ceux qui te béniront) ce qui est l’inverse pour le mal ?
En fait, nos Sages enseignent qu’Hachem considère une bonne intention comme si c’était déjà une bonne action, alors qu’une mauvaise intention n’est pas comptée comme un acte. Ainsi, pour le bien, Hachem bénira même la personne qui a seulement l’intention de bénir, avant même qu’elle bénisse concrètement. Il est donc dit : « Je bénirai » avant de dire : « Ceux qui te béniront ».
Mais pour le mal, Hachem ne maudira que celui qui maudira concrètement. Il est donc dit en premier : « Celui qui te maudira », qui sera déjà passé à l’acte, alors « Je le maudirai ». (Keli Yakar)

« Le pays ne les recevait pas pour résider ensemble car leurs biens étaient grands et ils ne purent résider ensemble » (13, 6) :

Ce verset semble se répéter car si « le pays ne les recevait pas pour résider ensemble », cela revient à dire qu’«ils ne purent résider ensemble » ?
En fait, dans une dispute, souvent il y a une raison qui la justifie et la renforce. Mais avec le temps, les gens continuent à se quereller même sans cette raison, parce qu’ils se sont installés dans cette dispute. Ainsi, au départ, les bergers d’Avraham et ceux de Lot avaient une raison pour laquelle ils ne pouvaient résider ensemble. C’était « car leurs biens étaient grands ». Mais ensuite, la dispute s’est installée et ils ne purent plus être ensemble, sans raison. « Et ils ne purent résider ensemble », tout simplement. (Chaaré Sim’ha)

« Ni un fil ni un lacet de chaussure, je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi » (14, 23) :

Nos Sages enseignent que pour avoir dit : « ni un fil », les descendants d’Avraham (le peuple Juif) ont mérité le fil des Tsitsit. Mais on peut s’interroger car dans la Paracha de Noa’h, quand Chem a recouvert d’un vêtement la nudité de son père, celui-ci l’a béni de mériter la Mitsva du Talit. Ainsi, cette Mitsva nous vient-elle de Noa’h ou d’Avraham ?
En fait, par son action, Chem a donné le mérite au peuple Juif d’avoir le Talit, c’est à dire le vêtement, pour avoir recouvert son père d’un vêtement. Et Avraham, pour avoir refusé de prendre même un fil, a donné le mérite à Israël d’avoir les Tsitsit, c’est à dire les fils et les franges. Ainsi, à eux deux on a mérité la Mitsva en entier : les franges (par Avraham) rattachées à un vêtement (par Chem) (Pardes Yosseph).

« Par quoi saurai-je que j’hériterai » (15, 8) :

Apparemment, cette question induit qu’Avraham a manqué de confiance en la Promesse Divine. Mais cela paraît étonnant !
Seulement, on peut expliquer qu’en fait, Avraham n’a pas manqué de confiance en Hachem Qui lui a promis la terre d’Israël. En effet, pour Avraham, il était clair que la terre d’Israël ne soit accordée à ses enfants que s’ils sont méritants. Ainsi, si ce pays lui avait été accordé en cadeau, alors il n’aurait posé aucune question, car un cadeau peut être octroyé sous condition. De la sorte, si les Juifs le mérite, ce cadeau leur sera accordé, mais non s’ils ne le méritent pas. En revanche, un héritage est transmis aux enfants automatiquement, même si l’enfant ne le mérite pas. Et comme Hachem a promis à Avraham non pas de lui accorder la terre d’Israël en cadeau, mais en héritage, c’est cela qu’Avraham ne comprenait pas. Car pour lui, s’ils ne le méritent pas, la terre sainte ne pourra pas être accordée à ses descendants. Tel était donc le fond de sa question. A savoir, comment comprendre que ce don soit un héritage (inconditionnel) et non un cadeau (qui peut être conditionné) ? « Par quoi saurai-je que je j’hériterai ? » Hachem lui répondit alors en contractant avec lui l’alliance entre les morceaux. Par cette alliance, la terre d’Israël devint effectivement un héritage inconditionnel pour ses enfants. (Yéerav Alay Si’hi)

« Hachem dit à Avraham : Saraï ta femme, tu n’appelleras pas son nom Saraï car Sarah est son nom » (17, 15) :

Apparemment, le verset aurait dû plutôt dire : « Car Sarah sera son nom » !
En fait, auparavant Hachem a changé le nom de Avram en Avraham. Rachi explique que Avram signifie « père de Aram », son pays natal. Alors que Avraham signifie « père d’une multitude de nations ». Ainsi, Avraham est devenu un père pour le monde entier. De plus, Saraï signifie « ma princesse », alors que Sarah signifie « la princesse », universelle. Or, nos Sages enseignent que quand un homme s’élève, son épouse s’élève avec lui. Ainsi, il en ressort que quand Avram est devenu Avraham et est devenu père universel, automatiquement Saraï s’est élevée en même temps que lui et est devenue aussi « Sarah » à savoir « princesse sur le monde entier ».
Le verset dit donc à Avraham que « Sarah est son nom », à savoir déjà depuis le moment où tu es devenu Avraham. (‘Hatam Sofer)

« Hachem s’éleva au-dessus d’Avraham » (17, 22) :

Le sens simple de ce verset est qu’après lui avoir parlé, Hachem s’éleva, c’est à dire qu’Il se retira. Mais, on peut aussi expliquer qu’Avraham était tellement pieux et servait Hachem avec tellement de force, en diffusant Sa Connaissance dans le monde entier, qu’Hachem s’est élevé et s’est trouvé “grandi” grâce à Avraham. De par le travail d’Avraham, Hachem s’éleva. (Beit Yits’hak)

Le coin étude

Dans la Paracha de la semaine, Hachem annonce à Avraham qu’Il va lui donner la terre d’Israël. Ainsi, Hachem lui dit : « Je suis Hachem Qui t’ai fait sortir de Our Kasdim pour te donner cette terre en héritage ». Nos Sages expliquent que comme Avraham renia l’idolâtrie, le roi Nimrod le jeta dans une fournaise ardente. Hachem réalisa pour lui un miracle et l’en sortit indemne. C’est cette fournaise que l’on appelle Our Kasdim. Mais on peut se demander pourquoi la Thora choisit-elle le contexte de la promesse du don de la terre sainte pour faire allusion à ce miracle du sauvetage d’Avraham de la fournaise ?
En fait, cet épisode de la fournaise vient certes marquer le fait qu’Avraham était prêt à sacrifier sa vie et à se laisser jeter dans une fournaise au nom de sa foi. Mais, il y a aussi autre chose. Nos Sages expliquent qu’Avraham est le représentant de l’attribut de bonté, comme il est dit : « Tu donnes… la bonté à Avraham ». De plus, le feu symbolise traditionnellement la rigueur et la sévérité. Or, si la rigueur est également nécessaire pour le monde tout comme la bonté, malgré tout toutes les réparations qui doivent être apportées dans le monde dépendent du fait que la bonté domine la rigueur et que la rigueur soit soumise à la bonté. Quand la rigueur prend le dessus, alors le mal peut se renforcer et se propager. De même, le bien et la sainteté ne peuvent régner que quand c’est la bonté qui domine. Cela est valable également dans les relations humaine telles que le couple, l’éducation… La bonté doit avoir le dessus sur la sévérité. Et ce, même si la sévérité aussi doit avoir une place.
Quand Nimrod jeta Avraham dans la fournaise, il ne cherchait pas seulement à supprimer celui qui allait à l’encontre de ses croyances hérétiques et idolâtres. Mais il voulait aussi que la rigueur représentée par le feu prenne le dessus sur la bonté représentée par Avraham. De cette façon, les forces du mal pourraient se propager dans le monde. C’est ce que Nimrod recherchait.
Mais Hachem déjoua ses plans, et finalement le feu ne put avoir de prise sur Avraham. La bonté domina la rigueur !
Par cela, le premier pas vers le dévoilement et le renforcement de la sainteté dans le monde était opéré. C’est pourquoi, la toute première épreuve d’Avraham devait être celle-ci, car cette épreuve de Our Kasdim était l’ouverture et la racine de toutes les autres réparations qui allaient suivre dans l’avenir. Le grand principe qui oriente le renforcement de tout bien est le renforcement de la bonté sur la rigueur.
Quand le peuple Juif est exilé, cela indique une situation où le mal se renforce. En revanche, quand le peuple Juif se retrouve dans son pays, libre, alors cela révèle que la sainteté est la plus forte. On comprend donc bien que quand Hachem a promis à Avraham de lui donner la terre d’Israël, c’est là qu’Il lui évoque ce miracle où Il l’a sauvé de la fournaise. Car c’est par ce miracle qu’Il renforça la bonté sur la rigueur, ce qui est la source de toute réparation, dont la finalité est l’état où le peuple Juif se retrouve libre sur sa terre.
La particularité de la bonté est le fait de donner aux autres. La rigueur est caractérisée par le fait de prendre. Ce que la Thora recherche à travers l’ensemble même de toutes les Mitsvot, est de renforcer la qualité de donner. Hachem veut construire un être qui donne. Dans notre génération où l’essentiel de ce que le monde recherche est le profit personnel, c’est là que le message de la Thora doit encore plus se faire entendre. C’est en donnant et en faisant du bien aux autres, ce qui passe globalement par le respect de toute la Thora, que la sainteté se renforcera et que l’exil trouvera sa fin. On pourra alors pleinement mériter la réalisation de la promesse divine de vivre librement et paisiblement en terre Sainte. Tout ce bien ne pourra se réaliser qu’en augmentant le don et la générosité.

Le coin Halakha

Il est une Mitsva positive de la Thora de donner de la Tsedaka (charité) à des indigents Juifs. Une personne qui voit un pauvre qui lui demande de la Tsedaka et qu’elle l’ignore et ne lui donne rien, elle transgresse par cela l’interdit de la Thora de : « N’endurcis pas ton coeur et ne retiens pas ta main ». La générosité est l’un des signes qui distinguent le peuple d’Israël. De même que l’on demande à Hachem sa subsistance et qu’on souhaite qu’Il nous l’accorde, ainsi doit-on accorder la Tsedaka aux pauvres qui nous la demandent.
On doit aussi réfléchir que notre richesse ne nous appartient pas. Elle est la propriété d’Hachem Qui nous demande d’en dispenser aux nécessiteux.
Toute personne doit donner de la Tsedaka en fonction de ses moyens. Même un indigent doit réserver une part de l’argent qu’il reçoit pour la remettre à la Tsedaka. Et même s’il s’agit d’une modeste somme, malgré tout le peu que donne le pauvre revient à la part importante du riche. Tout cela ne concerne qu’un pauvre qui peut se permettre de réserver une part de ce qu’il reçoit pour la Tsedaka, pouvant vivre avec le reste. Mais un homme qui reçoit de la Tsedaka et qui a besoin de tout ce qu’il reçoit pour vivre, sera dispensé de donner, puisque sa survie passe avant celle des autres.

Le coin histoire

Lorsque Rabbi Eliezer Yehouda Finkel s’apprêta à circoncire son fils, il choisit son oncle, Rabbi Avraham Chemouel Finkel pour être le Sandak (celui qui porte le bébé sur les genoux). Ce dernier était enveloppé de son Talit et Tefilin, prêt à s’asseoir sur la chaise.
Mais, quand le Mohel cria “Kvéter (mot Ydish désignant celui qui apporte le bébé vers la chaise)” et désigna un invité venu d’Allemagne, ce dernier se dirigea vers la chaise du Sandak et s’y installa. Tout le monde en fut choqué. Certains expliquèrent cela par le fait que certainement, ce terme “Kvéter” désignait en Allemagne le Sandak lui-même, ce qui solutionnerait cette énigme. Mais la stupéfaction restait à son comble. R. Avraham Chemouel comprit de suite cela et fit signe, avec la noblesse qui le distinguait, de ne pas réagir. On posa le bébé sur les genoux de l’invité et R. Avraham Chemouel s’écarta dans un coin, pour ôter son Talit et ses Tefilin.
Combien de leçon d’humilité peut-on apprendre de ce récit ?! L’homme doit tout faire pour éviter de froisser autrui, même si pour cela il doit renoncer à un honneur qui lui revient de droit.

Le coin ‘Hizouk

Pour chaque petite souffrance, Hachem accordera des récompenses innombrables et élèvera la personne encore plus que les anges.
Sachant cela, il est certain que l’on pourra accepter les Décrets d’Hachem avec amour, et qu’on pourra même L’aimer encore plus, comme il nous incombe de le faire, nous, descendants d’Avraham, Yits’hak et Yaacov. (Chomer Emounim)


Chabbat Chalom !!!

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