Chabbat Vayéra

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Paracha Vayéra / פרשה וירא

26/27 octobre 2018 – 18 ‘Hechvan 5779 / י’ח חשון תשע’ט

Début : 18h23 – Fin : 19h28

Les Horaires :

Vendredi soir :
18h15 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
18h20 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 18h23)
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
18h41 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch offert par Solange et Maurice ISRAEL Léilouy Nichmat Yossef Portal ben Sultana (ז״ל)

Samedi après-midi :
17h00 : Cours mixte sur la paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
17h45 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah du Rabbin Mickael MOUYAL
18h39 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
19h28 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Attention, changement d’heure dans la nuit de samedi à dimanche.

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !!!


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
A partir du 7 octobre et jusqu’au 28 mars, le Mikvé ouvre tous les soirs de 20h à 22h. Pour les vendredis soirs et soirs de fêtes, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant, au 06 22 76 15 04. Les samedis soirs et fins de fêtes, il sera ouvert 1h00 après Chabbat pendant 2 heures.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

La Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne. Le chantier devrait être inauguré prochainement. Les travaux commenceront avant la fin de l’année et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Le Chabbat de la jeunesse :

A l’occasion du Chabbat mondial, les 26 et 27 octobre, la Communauté juive de Boulogne propose la première édition du Grand Chabbat des jeunes.

Nous invitons les jeunes – de 18 à 25 ans – à s’inscrire pour un Chabbat plein, organisé autour des repas de vendredi soir et Chabbat midi, avec des animations, des interventions sur divers sujets, des discussions, des ballades, etc.

Nous proposons aux jeunes de pouvoir résider dans les familles de la Communauté et invitons les familles à nous dire s’ils peuvent accueillir des jeunes.

Le prix de chaque repas traiteur est fixé à 10€, le reste étant sponsorisé par la Communauté juive de Boulogne.

Inscrivez-vous, et faites passer le message pour inviter vos amis à s’inscrire également. L’objectif pour ce Chabbat des jeunes est de faire venir des jeunes qui n’ont pas l’habitude des repas de Chabbat.

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De Boulogne à Tel Aviv :

La communauté de Rosh Yéhoudi invite les jeunes de Boulogne pour Chabbat Hayé-Sarah le 02 novembre 2018 pour un Chabbat riche en expériences à Tel Aviv.

Pour plus de détails, contacter Shai Fitoussi au 00.972.58.522.262


Soirée de clôture de la saison France-Israël :

Retrouvez la voix magique de Noa et son groupe à La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, en clôture de la saison France-Israël sous la direction musicale de Gil Dor, à l’occasion d’un concert-événement le jeudi 22 novembre 2018 à 20h30.

Plus d’informations sur ccibb.net.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Hachem se révéla à lui (à Avraham) dans les plaines de Mamré et il était assis à la porte de la tente » (18, 1) :

On peut expliquer ce verset de façon allusive. En effet, malgré le fait qu’Hachem se révéla à Avraham et qu’il avait atteint de hauts niveaux dans le dévoilement Divin, même après cela, dans sa grande humilité, Avraham continuait à se considérer toujours comme s’il était encore “assis à la porte de la tente”. Avraham se voyait toujours devant la porte, et pensait qu’il n’était pas encore entré à l’intérieur du monde du Service Divin et de Sa Connaissance. (Beit Yits’hak)

« Et Avraham courut vers le gros bétail » (18, 7) :

Concernant la viande, il est dit qu’il courut, mais pour préparer le pain il n’est pas dit qu’il courut mais qu’il se dépêcha. Quelle est la différence entre ces deux expressions et comment l’expliquer ?
En fait, les Justes ont tellement peur que le mauvais penchant les empêche de réaliser des bonnes actions, qu’ils courent pour les accomplir. En revanche, quand un Juste promet de réaliser une bonne chose, il ne craint plus ne pas la faire, car il n’envisage pas de transgresser sa parole. En revanche, il craint malgré tout que le penchant le ralentisse et lui fasse accomplir cet acte avec paresse.
Ainsi, pour les actes dont il a donné sa parole, il se contente de se dépêcher.
Concernant le pain, Avraham avait déjà dit aux anges : « Je prendrai du pain et vous vous rassasierez ». Puisqu’il leur avait promis le pain, il ne craignait pas de ne pas le leur apporter. Il ne redoutait que la paresse. C’est pourquoi, il se dépêcha, pour parer à la paresse que le penchant tenterait d’introduire en lui. Mais pour la viande qu’il n’avait pas promis, il craignait que le penchant ne l’empêche complètement de l’apporter. C’est pourquoi, « il courut vers le gros bétail », pour parer aux empêchements du penchant. (Ktav Sofer)

« Je me suis dit : seulement il n’y a pas de crainte d’Hachem dans cet endroit et ils me tueront du fait de ma femme » (20, 11) :

Un homme ne doit pas imaginer qu’on puisse être une personne civilisée et raffinée avec uniquement pour base des valeurs humanistes. Quand il manque la crainte d’Hachem, il faut savoir qu’en réalité il manque aussi l’humanisme. Un homme ne peut pas être “humain” sans “crainte d’Hachem”, même s’il est civilisé et qu’il dispose de toutes les autres qualités et sagesses. Avraham avait constaté qu’en Pelichtim il ne manquait que la crainte d’Hachem, c’est à dire qu’il y avait toutes les autres qualités sauf celles-ci, comme il est dit : « Seulement il n’y a pas de crainte d’Hachem dans cet endroit », c’était la seule chose qui manquait. Et malgré tout, sans cela, « ils me tueront du fait de ma femme ». Car sans crainte d’Hachem, il n’y a pas d’humanité. Tout prétexte pourra transformer l’être “civilisé” en bête cruelle et criminelle. (Malbim, R. El’hanan Wasserman)

« Elle (Hagar) dit : Je ne veux pas voir la mort de l’enfant » (21, 16) :

Hagar s’éloigna de son fils Yichmaël pour ne pas voir sa mort. En fait, on peut expliquer qu’elle craignait que l’enfant ne meurt à cause d’elle, parce qu’elle se trouve près de lui, c’est à dire du fait de ses fautes qui risquaient d’être une accusation pour son fils. C’est pourquoi, elle choisit de s’éloigner de lui pour ne pas voir sa mort, et ainsi, elle cherchait à ne pas entraîner sa mort, voire même à le sauver. Car loin de lui, elle pensait que ses fautes n’allaient plus être une accusation pour lui. (Tiferet Yehonatan)

« Il (Avraham) vit l’endroit de loin » (22, 4) :

Le mauvais penchant dit à Avraham que cet ordre d’Hachem de sacrifier son fils est un service Divin très élevé et très haut, et qu’Avraham n’est pas au niveau de l’accomplir. Il lui montra que ce service Divin était vraiment loin de lui, il lui fit voir cet endroit de loin. Et par cela, le penchant lui rendit l’épreuve bien plus difficile. Le penchant se comporte ainsi avec chaque personne, montrant combien la pratique de la Thora et le service Divin est loin d’elle et que l’on n’est pas au niveau de les réaliser. Mais il faut malgré tout combattre cette illusion et se renforcer dans le service d’Hachem, conscient qu’elle est fait pour soi. (‘Hidouché Harim)

« Tu n’as pas épargné ton fils unique pour moi » (22, 12) :

On peut s’interroger car c’est l’ange qui dit cette phrase à Avraham, et non Hachem. Il aurait dû donc dire : « Tu n’as pas épargné ton fils unique pour Lui », c’est à dire pour Hachem, et non « pour moi » l’ange !
En fait, nos Sages enseignent que chaque Mitsva qu’un Juif réalise crée un ange. C’est l’ange créé par la Mitsva d’Avraham prêt à sacrifier son fils, qui lui apparut et s’adressa à lui. Il lui prouva qu’en réalité, même s’il n’avait pas sacrifié son fils concrètement, malgré tout il s’était acquitté complètement de son obligation. La preuve est que l’ange qui fut créé était parfait et d’une extrême sainteté. Cela est donc le signe que la Mitsva qui l’a créé était complète. C’est ce que dit l’ange : « Tu n’as pas épargné ton fils unique pour moi », ou plutôt, littéralement, « Miméni (ממני) – de moi ». C’est à dire que “de moi”, de ma sainteté et de ma perfection, tu peux avoir l’assurance que ta Mitsva est complète. (Gaon de Vilna)

Le coin étude

Dans la Paracha de la semaine, la Thora parle de la destruction des villes de Sedom et Amora du fait de leur cruauté et leur perversion. Hachem a malgré tout décidé de sauver Lot et sa famille. Rachi en explique la raison. Il dit que quand Avraham s’était retrouvé en Egypte avec Sarah, et qu’il avait présenté sa femme comme étant sa soeur pour sauver sa vie, Lot qui connaissait la vérité a gardé le silence et n’a pas révélé la vérité. Par ce mérite, qui a permis de maintenir la vie d’Avraham, Hachem a eu pitié de Lot et l’a épargné de la destruction des villes.
Mais on peut s’interroger. En effet, à Sedom Lot agissait avec un comportement de charité et de bonté. Il prenait même de grands risques en faisant cela, car les habitants de Sedom interdisaient l’hospitalité et punissaient ceux qui la pratiquaient. On remarque au passage la bienfaisance de Lot dans son comportement avec les anges qui sont venus le voir et pour qui il a pris de grands risques.
Ainsi, puisque Lot pratiquait tant la bonté, pourquoi n’était-ce donc pas ce mérite qui lui valut d’être sauvé ? Pourquoi fallait-il recourir au mérite bien moins valeureux de ne pas avoir dénoncé Avraham en Egypte et ainsi ne pas avoir entraîné sa mort ?!
En fait, Lot avait longtemps vécu aux côté d’Avraham. Ce dernier est bien connu pour tous ses actes de bonté et de générosité. Et Lot en fut influencé et, imitant le comportement d’Avraham, lui aussi s’était mis à réaliser des actions de générosité. Ainsi, en quelque sorte, Lot “copiait” Avraham, lui qui a été tant influencé par ses oeuvres. La bonté n’était pas une vertu profonde et intériorisée chez lui. Il n’avait pas travaillé et fait des efforts pour la pratiquer. La bonté n’émanait pas réellement de sa véritable personnalité. C’était quelque chose d’extérieur à lui. Il voyait Avraham réaliser le bien et il en faisait de même. C’est pourquoi, ce n’est pas ce mérite que la Thora lui a compté. Mais plutôt le mérite d’avoir gardé le silence et de ne pas avoir dévoilé que Sarah était la femme d’Avraham. Car ce mérite était effectivement le réel niveau de Lot et venait de son intériorité. Il en était là. La vraie personnalité et la vraie dimension de Lot était de ne pas dénoncer Avraham. En revanche, tous les hauts oeuvres de bonté qu’il pratiquait n’émanaient pas de lui-même, mais venaient d’une imitation d’Avraham, et étaient donc d’un ordre superficiel.
On apprend de là qu’un homme peut se comporter de façon très louable sans que ses actions n’émanent vraiment de lui. Il peut tout simplement ne faire que reproduire ce qu’il a vu par ci par là. Mais cela ne révèle pas sa véritable nature. Pour qu’une vertu soit intégrée et fasse vraiment partie de soi, il faut investir des efforts et travailler pour l’acquérir. Seul le labeur peut permettre de devenir vraiment ce que l’on fait, et le comportement peut ainsi intégrer et incorporer sa personne et faire partie véritablement de sa vie.
Mais on peut encore s’interroger. Pourquoi fallait-il que le mérite de Lot soit un mérite intégré et profond ? Pourquoi ne suffisait-il pas de considérer le mérite de la bonté qu’il pratiquait, fusse-t-elle superficiel chez lui ?
C’est que les villes de Sedom et alentours devaient être anéanties. Lot devait donc normalement périr aussi, puisqu’il vivait dans ces villes. Le sauver impliquait de réaliser pour lui un miracle en le sortant du sort du reste de sa ville. Et pour cela, pour sauver sa vie de l’anéantissement qui lui était aussi prévu, il fallait recourir à un mérite qui soit profond et intégré. En effet, il lui fallait un mérite qui fasse partie intégrante de sa vie. Seul un mérite qu’il vivait vraiment et qui le remplissait profondément pourrait valoir pour épargner sa vie. Mais si sa vie véritable était semblable à celle des habitants de Sedom, même s’il disposait d’un grand mérite, puisque celui-ci était “ajouté” à sa vie mais n’en faisait pas partie, il ne suffisait donc pas pour le distinguer réellement de ses voisins et sauver sa vie.

Le coin Halakha

Un homme qui était riche et qui s’est appauvri, pour s’acquitter de la Mitsva de la Tsedaka envers lui, il faut lui combler tous les besoins qu’il avait avant de s’appauvrir. Cette règle est valable concernant un pauvre qui ne se fait pas connaître et qui reste discret. A son propos, les gens de la ville doivent combler tous ses besoins. En revanche, un pauvre qui fait du porte à porte, on peut s’acquitter de la Mitsva de Tsedaka avec lui par un don même tout simple selon ses moyens. Malgré tout, il convient au minimum que l’on arrive à réunir dans chaque ville, même pour un tel indigent, de quoi lui fournir du pain et de quoi manger pour deux repas quotidiens ainsi qu’un lieu pour dormir. Il convient de nourrir et vêtir des nécessiteux non Juifs au même titre que les Juifs, de sorte à préserver l’harmonie et la paix. Quand on nourrit ou vêtit un pauvre, on doit le faire avec le meilleur de ses biens, en lui donnant les meilleurs aliments et les meilleurs vêtements que l’on aie. Quand on donne à un pauvre, on doit le faire avec joie, sourire et avec un visage bienveillant, en partageant sa peine par des propos de consolation et d’espoir. Mais, celui qui donne avec un visage austère et fermé, même s’il lui donne mille pièces d’or, il perd par là son mérite et enfreint même l’interdit de s’attrister en donnant.

Le coin histoire

Quand le “Sabba” de Slabodka était malade, à la fin de sa vie, son fils, Rabbi Eliezer Yehouda Finkel, vint lui rendre visite chez lui, dans la ville de ‘Hevron. Bien que Rabbi Eliezer s’occupait de réaliser une tournée aux Etats-Unis pour récolter de l’argent au profit de sa Yechiva, quand il apprit que la maladie de son illustre père s’aggrava, il se rendit en Terre Sainte pour lui rendre visite.
Quand la porte de la maison du “Sabba” s’ouvrit et que son fils bien-aimé y entra, on pouvait distinguer depuis la fenêtre les derniers rayons de soleil de la journée. Le soleil allait très bientôt se coucher ! C’est alors que le “Sabba” s’adressa à son fils et lui dit : « Dépêche-toi et attrape vite mes Tefillin pour les mettre. Ce sont des Tefillin tellement beaux et de tant de valeur, qu’il serait bienvenu que tu te dépêches de les mettre avant le coucher du soleil. Par cela, tu accompliras une Mitsva encore plus belle que celle des Tefillin que tu as mis ce matin ! »
Chez les Tsadikim (Justes), c’est par une invitation à mettre de beaux Tefillin qu’un père, qui plus est, malade en proie à de grandes souffrances, accueille son fils qui lui vient de l’autre côté de la mer. Les salutations et autres considérations pourront attendre après…

Le coin ‘Hizouk

Quand un homme est en proie soudainement à une grande amertume et à de tristes pensées qui l’accablent, cela indique que des accusations se dressent contre lui d’En-Haut. Alors, s’il se renforce à avoir des pensées de profond repentir, puis s’il tente de se réjouir et de repousser les pensées tristes qui l’assaillent, par cela la rigueur sera adoucie. (Chomer Emounim)


Chabbat Chalom !!!

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