Chabbat Vayichla’h

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Paracha Vayichla’h / פרשה וישלח

23/24 novembre 2018 – 16 Kislev 5779 / ט’ז כסלו תשע’ט

Début : 16h44 – Fin : 17h54

Les Horaires :

Vendredi soir :
16h40 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h44)
16h40 : Min’ha, suivi d’un cours sur les lois de Hanoucca
17h45 : Chir haChirim suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch
Après l’office, cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi après-midi :
16h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h01 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
17h54 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

18h15 : Cours mixte durant une demie-heure après la Havdala. Le Rabbin Mickael MOUYAL vous offre la possibilité d’étudier le livre « Alé Chour » afin de construire sa personnalité.
Le Alé Chour est un véritable classique de la philosophie rabbinique rédigé par le Rav Chlomo WOLBE.

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !!!


Conférence :

Le Rabbin Mickael MOUYAL donnera une conférence sur ‘Hanoucca ce dimanche 25 novembre 2018 à 20h00, à l’ACJBB Sud.

Venez nombreux !


Soirée Youd Teth Kislev :

La soirée Youd Teth Kislev 5779 aura lieu à la maison de la Mutualité le Lundi 26 novembre 2018.


La Hanoucca Party du CCIBB :

Le Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt, avec la participation de l’ACJBB Sud, vous invite à la Hanoucca Party, le dimanche 9 décembre 2018 à partir de 14h30, au salon Walewska, 7 rue de Montmorency, 92100 Boulogne.

Au programme : Grand spectacle de magie, jeux, beignets et cadeaux pour les enfants !

Une grande tombola est organisée à cette occasion, venez tenter l’un des lots : Nintendo Switch, Apple Watch, pack hoverboard électrique bluetooth et hoverkart !!!

La fête se terminera par l’allumage de la 8ème et dernière bougie !


L’Assemblée Générale du CCIBB :

Le Centre Communautaire Israëlite de Boulogne Billancourt a le plaisir de vous convoquer à son Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra le mardi 11 décembre 2018 à 20h00 au :
20 ter rue des Peupliers
Boulogne Billancourt

Ordre du jour :

  • Allocution du Président Marc Soussan
  • Rapport Moral du Secrétaire Jonathan Cahen
  • Rapport Financier du Trésorier Jacques Etyngier
  • Questions diverses

Bien cordialement,

Marc SOUSSAN


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

La Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne. Le chantier devrait être inauguré prochainement. Les travaux commenceront avant la fin de l’année et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Yaacov eut peur et fut perturbé » (32, 8) :

Rachi explique qu’il eut peur d’être tué et fut perturbé de risquer d’en venir à tuer d’autres personnes. Mais on peut s’interroger.
Puisque Essav voulait tuer Yaacov, ce dernier se devait de sauver sa vie, et même s’il fallait le tuer. Puisque c’est ce que la Thora lui recommande de faire, pourquoi en fut-il tant perturbé ?
En fait, Rivka dit, dans la Paracha de Toledot : « Pourquoi vous perdrai-je tous les deux le même jour », et nos Sages d’expliquer qu’elle prophétisa que Yaacov et Essav sont destinés à mourir le même jour. Ainsi, de même que « Yaacov eut peur » d’être tué (directement) par Essav, de même il « fut perturbé » de tuer Essav car alors cela entraînerait indirectement sa propre mort, puisqu’il est établi qu’il mourra le même jour que Essav. (Ta’am Vada’at)

« Je placerai ta descendance comme le sable de la mer » (32, 13) :

Pourquoi le peuple d’Israël est-il comparé au sable de la mer ?
En fait, le sable c’est ce qui limite la mer pour qu’elle ne dépasse pas son domaine. Ainsi, le sable réalise la séparation entre la mer et la terre ferme. Il en est de même pour le peuple Juif. Le Juif se doit d’être le protecteur de la sainteté et doit veiller à ce que le mal ne se mélange pas au bien. Le bien doit rester pur et intact, séparé du mal, sans que la sainteté ne se diffuse trop au point de se mêler à l’impureté, car elle en sera alors entachée. Par le respect scrupuleux des Mitsvot de la Thora, le peuple Juif, à l’instar du sable, réalise la séparation entre le bien et le mal. Chacun restera dans son domaine et la sainteté pourra être préservée. (‘Hidouché Harim)

« Le soleil éclaira pour lui (Yaacov) » (33, 32) :

Nos sages se demandent pourquoi il est dit que le soleil éclaira pour Yaacov, alors qu’il brille pour tout le monde !
En fait, on peut l’expliquer d’après une Guemara qui dit que l’éclipse solaire peut être causée pour quatre raisons. L’une d’entre elles est quand deux frères meurent le même jour. Or, lors du combat entre Yaacov et l’ange, Yaacov était en grand danger et sa vie était menacée. Finalement, il a vaincu l’ange et est resté vivant. Mais, puisque comme cela a été dit plus haut, Yaacov et Essav étaient destinés à mourir le même jour, si l’ange avait tué Yaacov (D.ieu Préserve), Essav aussi serait mort ce jour là et il se serait avéré que deux frères seraient morts le même jour. Un tel événement peut être la cause (spirituelle) d’une éclipse solaire. Mais comme finalement, la vie de Yaacov a été sauvée, l’éclipse a pu être évitée. De ce fait, le soleil a pu continuer d’éclairer normalement. Cela est en allusion dans ce verset. « Le soleil éclaira pour lui », c’est à dire, du fait que Yaacov a été épargné de la mort. (Divré Yaïr)

« Il (Yaacov) dit : “Ce sont les enfants dont Hachem m’a gratifié” » (33, 5) :

Essav a interrogé Yaacov au sujet des femmes et des enfants. Pourquoi donc Yaacov ne parle-t-il que des enfants ?
En fait, nos Sages disent que celui qui épouse une femme non pas pour son profit personnel mais uniquement pour le Service d’Hachem, la Thora considère comme s’il lui avait donné naissance. Et comme Yaacov ne s’est marié que pour servir Hachem et fonder les 12 tribus, ainsi c’est comme s’il avait fait naître ses femmes, qui peuvent donc être considérées comme ses enfants. En répondant à Essav : « Ce sont les enfants dont Hachem m’a gratifié », il incluait donc également ses épouses. (Imré Emet)

« Son père l’appela Binyamin » (35, 18) :

La traduction de ce prénom est : « Le fils de la droite ». Le Ramban explique que cela signifie : « Le fils de la force », car la droite fait référence à la force. Mais de quelle force est-il ici question ?
En fait, le Ramban explique par ailleurs que les patriarches respectaient toutes les Mitsvot en terre d’Israël, mais pas en dehors de ce pays. Or, il est interdit par la Thora d’épouser deux soeurs. Certes Yaacov était marié à deux soeurs, mais cela n’était pas problématique car il habitait alors à ‘Haran, hors de la Terre Sainte. Mais quand il était sur le point d’entrer en Israël, il ne pouvait plus vivre avec deux soeurs. C’est pourquoi Ra’hel mourut. D’autre part, si Yaacov a pu se marier avec Léa sans s’en apercevoir, c’était du fait de la grandeur d’âme de Ra’hel qui transmit à sa soeur les signes que Yaacov lui avait donné, pour ne pas qu’elle ait honte. Cela permit le mariage de Yaacov avec Léa et provoqua, quand Yaacov épousa ensuite Ra’hel, que Yaacov était marié à deux soeurs. Et c’est cela qui engendra la mort de Ra’hel, qui rendit l’âme à la naissance de Binyamin. Yaacov appela donc l’enfant ainsi, en référence à la force morale de Ra’hel, qui révéla les signes à sa soeur permettant le mariage de celle-ci avec Yaacov, ce qui entraîna à présent la mort de Ra’hel à l’entrée de la Terre Sainte, en enfantant justement cet enfant. (‘Hatam Sofer)

« Yits’hak mourut » (36, 29)

En réalité, Yits’hak mourut bien après, plusieurs années après la vente de Yosseph. Ainsi, même s’il n’y a pas forcément d’ordre
chronologique dans la Thora, pourquoi le Texte devança malgré tout le récit de la mort d’Yits’hak ?
En fait, nos Sages disent qu’Avraham mourut 5 ans avant la date prévue, pour ne pas qu’il ne voit le pervertissement de Essav son petit fils. Ainsi, il n’est pas bon que les patriarches voient les fautes de leurs descendants. De même, la Thora fit précéder le récit de la mort d’Yits’hak, pour garder discret le fait qu’Yits’hak ait eut connaissance de la faute de ses descendants, qui vendirent Yosseph. Car il n’est pas louable de dévoiler qu’un patriarche ait pu connaître les fautes de leurs petits-enfants. (Le Rabbi de Loubavitch)

Le coin étude

Dans la Paracha de la semaine, Yaacov s’apprête à retrouver son frère Essav, qui aspirait à le tuer pour avoir pris les bénédictions qu’Yits’hak voulait lui donner. Pour se préparer à cette rencontre, l’une des démarches qu’entreprit Yaacov fut de réserver une partie de ses biens pour l’offrir en cadeau à Essav. Seulement, il nous faut comprendre comment ces cadeaux calmeraient-ils la fureur de Essav désireux de le tuer. D’autant qu’en tuant Yaacov, il aurait aussi pu récupérer tous ses biens. Ainsi, comment ces cadeaux fonctionneraient-ils pour apaiser Essav ? Ce dernier en avait-il vraiment besoin, lui qui pourrait tout récupérer en tuant son frère ?
En fait, nos Sages enseignent que quand une personne renforce dans son coeur le sentiment d’amour sincère et authentique pour son prochain, cela provoque en réaction que ce dernier aussi commencera à son tour à l’aimer et à avoir des sentiments de bienveillance envers lui. L’amour appelle l’amour et les sentiments se reflètent. Ce grand principe est d’ailleurs en allusion dans le verset des Proverbes, qui dit : « Comme dans l’eau, le visage répond au visage, ainsi le coeur de l’homme pour son prochain ». De la même façon que l’eau reflète le visage, ainsi le coeur reflète le coeur. En aimant réellement une personne, celle-ci en viendra aussi à l’aimer.
D’après cette règle, Yaacov cherchait à neutraliser la haine que Essav avait à son encontre. Il voulait éveiller dans le coeur de son frère, de la compassion et de la bienveillance à son égard. De la sorte, sa colère se calmera et il ne voudra plus le tuer. Mais le seul moyen que Yaacov trouva pour qu’un être tellement haineux que Essav puisse en venir à s’adoucir voire même à l’apprécier, était d’éveiller en lui-même de l’amour pour Essav. Si Yaacov arrivait à aimer vraiment Essav, cela entraînerait spontanément que Essav aussi l’aimera. Seulement, Yaacov se trouva devant une difficulté. Comment allait-il parvenir à créer en lui-même de l’affection pour son frère, sachant que celui-ci le haït et veut sa mort. Si les sentiments se reflètent, la haine de Essav envers lui devrait aussi générer dans le coeur de Yaacov de la haine pour Essav. Comment allait-il rompre le cercle vicieux de la haine ? Comment allait-il réussir à dépasser l’hostilité et à aimer celui qui le déteste tant ? Et surtout, comment allait-il faire pour que cet amour ne soit pas qu’artificiel, mais soit sincère et authentique ? Tout cela n’était pas du tout chose facile.
Mais Yaacov trouva la solution. Il se servit d’un conseil très performant. Il s’agit du principe suivant : on aime celui à qui on donne !
Quand on se retrouve face à une personne pour qui on n’a pas forcément de sentiments d’amour et qu’on souhaite éveiller ces sentiments pour elle, le conseil est de s’efforcer au maximum de lui donner et de réaliser pour elle des actes de bonté et de générosité.
Et même si au départ cela peut être difficile et qu’il faudra même se forcer, progressivement on développera dans son coeur un véritable amour pour cette personne. En général, les gens pensent que l’on donne à ceux qu’on aime. Cela n’est pas faux. Mais pour aimer véritablement, il faut donner. Et c’est ce don qui créera en soi de l’attachement et de l’amour pour celui à qui on donne.
Telle a aussi été la démarche de Yaacov. Il s’apprêta à donner des cadeaux à Essav. Ces cadeaux ne venaient pas simplement pour plaire à Essav et l’amadouer, comme on aurait pu le croire. Mais ces cadeaux venaient surtout pour Yaacov ! En donnant à Essav, Yaacov cherchait à éveiller en lui-même de l’amour pour Essav. Et alors, Essav trouvera spontanément dans son coeur de l’affection pour Yaacov, puisque les sentiments se reflètent. De la sorte, sa colère s’apaisera et il ne voudra plus le tuer.
Chacun souhaite aimer ses proches, et aspire aussi à ce que ceux-ci l’aiment. Pour ce faire, il ne convient sûrement pas d’attendre passivement à recevoir l’amour de son entourage et de profiter d’eux. Le déclencheur essentiel pour réussir dans ce domaine, c’est de donner à l’autre et de lui faire du bien. En s’efforçant et en s’habituant à cela, le reste viendra tout seul.

Le coin Halakha

Avant d’immerger un ustensile dans le Mikvé, il convient de vérifier qu’il soit bien propre, sans saleté ni rouille et sans étiquette.
Quand on trempera l’ustensile, on l’enfouira complètement dans l’eau, tout entier et d’un seul coup. S’il a une anse ou une poignet, il faudra les tremper également avec l’ustensile, le tout en même temps. Si la personne qui trempe saisit l’ustensile dans sa main, il devra alors au préalable tremper sa main dans l’eau du Mikvé pour que l’eau soit en contact avec l’ustensile. De plus, il n’attrapera pas l’ustensile avec force. Si on souhaite tremper un ustensile dont l’embouchure est étroite, il faudra veiller que l’eau pénètre l’ustensile et le remplisse complètement, car l’ustensile doit être complètement dans l’eau, son extérieur comme son intérieur.
On ne chargera pas des mineurs (avant la Bar (ou Bat) Mitsva) pour tremper des ustensiles au Mikvé.
Il est interdit de tremper un ustensile au Mikvé le Chabbat ou Yom Tov. Si on se retrouve pendant Chabbat et que l’on a besoin d’un ustensile qui n’a pas été trempé, on le donnera à un non Juif en cadeau, puis on lui demandera de nous le prêter. Car un ustensile que l’on emprunte d’un non Juif est dispensé du Mikvé.

Le coin histoire

Un certain Juif avait l’habitude de venir de très loin, chaque année, pour participer aux réunions de l’association “Agoudat Israël” aux Etats-Unis. Il ne faisait ce déplacement que pour écouter les propos de Rav Moché Fenchtein, l’auteur du Iguerot Moché.
Une fois, il a été éclairci que cet homme ne parlait absolument pas le Yiddish. Or, c’était justement en cette langue que le Rav Moché Fenchtein s’exprimait. Il s’avéra donc qu’en réalité, notre homme ne comprenait rien à ses interventions. Et malgré tout, chaque année, il faisait de très grands efforts pour venir l’écouter. De ce fait, on lui demanda d’expliquer pourquoi s’empressait-il tellement pour écouter le Rav alors qu’il n’en comprenait pas un mot. Et l’homme de répondre : « Quand Rabbi Moché parle, on n’a pas besoin de comprendre les mots. Il suffit de le voir parler. Ses propos n’ont besoin d’aucune traduction. Il s’adresse directement au coeur ! »
Ce récit illustre comment nos Maîtres vivent et ressentent tant ce qu’ils disent, que quand ils parlent, on les comprend même sans en connaître la langue. A nous aussi d’essayer de ressentir ce que l’on dit. Et, « les propos qui sortent du coeur entrent dans le coeur ! »

Le coin ‘Hizouk

Nos Sages disent : “Même si un serpent est enroulé sur son pied, on n’interrompra pas sa prière”. Ce serpent c’est le serpent originel, qui a incité à la faute. C’est le mauvais penchant. Même si un homme est complètement entouré et accablé par son mauvais penchant, même alors il ne doit pas cesser de servir Hachem. La Bonté Divine étant illimitée, Il finira par avoir pitié de lui et le rapprochera. (Tiferet Chelomo)


Chabbat Chalom !!!

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