Chabbat Vaéra

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Paracha Vaéra / פרשה וארא

Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים

4/5 janvier 2019 – 28 Tévèt 5779 / כ’ח טבת תשע’ט

Début : 16h49 – Fin : 18h02

Les Horaires :

Vendredi soir :
16h45 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h49)
16h45 : Min’ha, suivi d’un cours sur les Halakhot par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h45 : Chir haChirim suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire
Après l’office, cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi après-midi :
16h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h25 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
La Séouda Chélichit est offerte par les familles ISRAEL, NIDDAM & HAZAN Léilouy nichmat Sarah bat Aziza lébeit HAZAN ז״ל
17h08 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
18h02 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

18h20 : Cours mixte durant une demie-heure après la Havdala. Le Rabbin Mickael MOUYAL vous offre la possibilité d’étudier le livre « Alé Chour » afin de construire sa personnalité.
Le Alé Chour est un véritable classique de la philosophie rabbinique rédigé par le Rav Chlomo WOLBE.

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !


Roch ‘Hodech Chévat :

Roch ‘Hodech Chévat aura lieu ce lundi 7 janvier 2019 (à partir de dimanche 6 janvier au soir).


Carnet de familles :

Mariage
Nous sommes heureux d’annoncer le mariage qui a eu lieu dimanche dernier en Israël de Léa CHOUKROUNE et Dan BOUZAGLOU. Nous renouvelons tous nos voeux de Mazal Tov aux jeune mariés, à nos amis Marlène et Pascal CHOUKROUNE, ainsi qu’aux familles CHOUKROUNE et BOUZAGLOU. Puissent-ils construire un Bayit Néémane be-Israel.
מזל טוב

Décès
Nous avons appris juste avant Chabbat dernier le décès de Elie ben Hanna BOUSSIDAN (ז״ל), la frère de notre amie Michel BOUSSIDAN. Nous renouvelons nos condoléances les plus sincères et l’expression de notre parfaite amitié à Michel, ainsi qu’à toute la famille BOUSSIDAN et TEMSTET. Qu’Hachem vous aide à trouver la consolation et à surmonter cette épreuve.
ברוך דיין האמת


Offices et cours de la semaine à la Synagogue :

43 rue des abondances

Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés

Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi

Min’ha :
13h00 : du lundi au jeudi, D’var Torah du Rabbin Didier Kassabi. Vous avez la possibilité de réserver un plat chaud pour déjeuner pendant le cours.
13h30 : Min’ha, du dimanche au jeudi

Arvit :
19h30 : du dimanche au jeudi


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


Le Rabbin Kassabi : « A l’origine, Béréchit » sur France 2 :

Dimanche 30 décembre, Le Rabbin Didier KASSABI a reçu Francis HUSTER pour parler de la Prière dans l’émission « A l’origine, Béréchit » sur France 2.
Retrouvez le replay ici !


Rav Aviner à Boulogne :

Mélavé Malka exceptionnel !

Samedi soir 18 janvier 2019, la Communauté juive de Boulogne, en partenariat avec l’Agence Juive pour Israel vous invite à une soirée exceptionnelle en présence de Rav Chlomo Aviner, Rav de la Ville de Beth El.

Entrée libre et gratuite
Buffet offert par l’Agence Juive
Réservation en cliquant sur ce lien.


Emounah – Projection du film Screenagers :

Emounah vous invite à la projection du film Screenagers, qui traite principalement de la gestion des écrans par les ados, le mardi 29 janvier 2019 à 20h30, à la Synagogue de Boulogne Billancourt.

Un documentaire qui met en lumière l’impact de la technologie sur le développement des enfants et explore les défis de la parentalité dans le monde numérique dans lequel les parents doivent concurrencer les jeux vidéo, la dépendance aux écrans et aux médias sociaux.
Pour voir la bande annonce.
Film en anglais sous-titré en français

Réservez vos places !


Rav Michel Gugenheim à Boulogne :

Réservez votre soirée du mercredi 30 janvier 2019 pour une conférence du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim sur le thème : « La cacherout du Beth Din de Paris : de la théorie à la pratique ».


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons signé la semaine dernière le contrat avec Eiffage Construction.
Le projet démarre donc vraiment !!

Il faut très rapidement, compéter le financement du projet par les dons et les promesses de don. Nous vous invitons donc à faire des dons uniques ou mensuels pour participer au projet. Si vous souhaitez nous faire part de votre promesse de don qui interviendra dans l’avenir, vous pouvez le faire en nous adressant un message par email ou par courrier.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Ils n’écoutèrent point Moché à cause du souffle court et du travail pénible » (6, 9) :

Ce verset intervient après que Moché ait rapporté au peuple le message d’Hachem. En effet, dans ce message, en plus de leur promettre la délivrance, Hachem leur dit également : « Je vous mènerai vers la terre… » Or, un esclave qui souffre du dur labeur ne souhaite que pouvoir être libéré de ses souffrances. Il n’est pas encore disposé à entendre de bonnes promesses pour le futur, comme le fait qu’ils aillent hériter la terre sainte. Ils ne cherchent rien d’autre que d’arrêter de souffrir ! Ainsi, c’est parce que Moché leur promit la terre d’Israël, que le peuple ne purent l’écouter. Leurs souffrances les empêchèrent de se projeter vers un avenir glorieux.
Aussi, juste après cela, Hachem chargea Moché de dire au peuple qu’Il allait « faire sortir les enfants d’Israël du pays d’Egypte ».
C’est que dans leur état de servitude, c’était cela la seule chose qu’ils étaient disposés à écouter. (Mechekh ‘Hokhma)

« Quand Pharaon vous parlera en disant : “produisez un prodige pour vous” » (7, 9) :

On peut s’interroger. Pharaon aurait dû plutôt demander : « Produisez un prodige pour nous » ! Car Moché devait prouver aux égyptiens qu’il est réellement l’envoyé d’Hachem.
En fait, Pharaon était tellement impie et ne cherchait tellement pas à changer et à croire en Hachem, que même si on lui apportait toutes les preuves les plus convaincantes, il ne croira toujours pas. Seulement, dans son hérésie, il suspecta que même Moché et Aharon ne croient pas vraiment. Même eux ont en fait besoin d’une preuve et d’un prodige pour se convaincre. « Produisez un prodige pour vous ». Car pour nous, cela ne servira à rien. Mais par contre vous, vous en avez besoin. (Rabbi Chalom de Belz)

« Il dit : “Demain” » (8, 6) :

Quand Moché demanda à Pharaon quand voulait-il que les grenouilles disparaissent, il répondit : « Demain ». Mais pourquoi ne demanda-t-il pas qu’elles disparaissent le jour même ? Pourquoi accepta-t-il de beaucoup souffrir encore un jour de plus ?
En fait, quand Moché demanda à Pharaon quand voulait-il que les grenouilles partent, Pharaon pensa que s’il posait cette question, c’est que Moché était sûr qu’il lui répondrait : « Pour aujourd’hui ! » Car à l’évidence, il ne voudra pas souffrir encore plus. Et Pharaon, qui pensait que Moché réalisait les plaies par sorcellerie, en déduisit que Moché savait que l’effet de sa sorcellerie devait s’arrêter de soi-même ce jour même, et il voulait lui faire croire qu’il sait arrêter la plaie selon sa volonté, pour l’impressionner. Ainsi, pour piéger Moché et montrer que tout n’est que sorcellerie, il demanda justement que la plaie cesse le lendemain. Pharaon était tellement pervers qu’il fut prêt à souffrir atrocement encore un jour, juste pour montrer que Moché était un sorcier. (Selon le Ramban)

« II retira les bêtes sauvages de Pharaon… » (8, 26) :

A la fin de la plaie des grenouilles, il est dit que les grenouilles moururent. En revanche, les bêtes sauvages se retirèrent. Pourquoi une telle différence ?
En fait, nos Sages enseignent que certes les grenouilles moururent, sauf celles qui entrèrent dans les fours et se sacrifièrent pour sanctifier le Nom d’Hachem. Non seulement elles ne moururent pas dans les fours, mais même quand toutes les autres grenouilles moururent, elles furent épargnées. C’était donc pour faire apparaître cette différence et montrer la récompense de ceux qui sanctifient le Nom Divin, qu’Hachem fit mourir les grenouilles. De la sorte, on remarqua que celles qui entrèrent dans les fours furent sauvées.
Cette enseignement ne serait pas apparu si les grenouilles s’étaient retirées. Une telle différence ne pouvait pas être réalisée pour les bêtes sauvages qui ne se sont pas sacrifiées comme certaines grenouilles. D’autre part, pour ne pas que les égyptiens puissent profiter des peaux des animaux (morts), Hachem ne les fit pas mourir, mais les fit tous partir. (Keli Yakar)

« Voici la Main d’Hachem frappera sur ton bétail » (9, 3) :

Pourquoi pour la plaie de la peste, il est employé l’expression : « La Main d’Hachem », ce qui n’est pas le cas pour les autres plaies ?
C’est que la peste attaqua cinq types d’animaux : « Sur les chevaux, sur les ânes, sur les chameaux, sur le gros bétail et sur le menu bétail ». On pouvait donc compter ces catégories d’animaux avec les cinq doigts de la main. De plus cette plaie était la cinquième des 10 plaies. Pour ces deux raisons reliant cette plaie au chiffre 5, le Texte parle de la Main d’Hachem. (Ateret ‘Hakhamim)

« J’ai fauté cette fois-ci » (9, 27) :

Pourquoi Pharaon ne reconnaît-il sa faute que “cette fois-ci”, après la plaie de la grêle ?
En fait, Pharaon pensait qu’il avait raison de garder les Hébreux en esclave, car l’Egypte avait sauvé la famille de Yaacov lors de la famine. Leurs descendants leur devaient donc reconnaissance. Mais, à présent que suite à la grêle, l’Egypte souffrait de famine alors que les Hébreux avaient l’abondance, Pharaon comprit qu’en réalité, c’est le D.ieu d’Israël Qui les nourrit et non l’Egypte. Et s’Il le souhaite, ils ont de quoi manger, même si l’Egypte souffre de famine. De là, Pharaon en conclut que les Hébreux n’ont pas à avoir de dette envers lui pour avoir nourri leurs ancêtres lors de la famine, car en vérité c’est Hachem Qui les nourrit. Il les asservit donc pour rien. Il comprit de tout cela qu’il a mal agi en refusant de les libérer. C’est donc à présent qu’il reconnut sa faute. (‘Hatam Sofer)

Le coin étude

La Paracha de la semaine développe longuement les sept premières plaies. Les 3 premières furent envoyées par l’entremise de Aharon et pas de Moché. En effet, à l’occasion du sang et des grenouilles, le Nil a été frappé. Or, le Nil a protégé Moché qui y a été déposé dans un panier à la naissance. De plus, lors de la plaie des poux, c’est la terre qui a été frappée. Or la terre a aussi protégé Moché lorsqu’il y ensevelit l’Egyptien. Comme le Nil et la terre “secoururent” Moché, ce dernier ne pouvait pas les frapper, par mesure de gratitude. Mais là on peut s’interroger. Que signifie le fait d’exprimer de la gratitude vis à vis d’éléments inertes tels que le Nil et la terre ? Sont-ils en mesure de ressentir le plaisir d’être remerciés ou la peine d’avoir été frappés ou dédaignés ?
Bien plus, la réalisation des 3 premières plaies a évidemment occasionné une grande sanctification du Nom d’Hachem. Ainsi, cela aurait été un honneur pour le Nil et la terre de permettre cela. Si Moché les avait frappés, cela aurait même été un privilège pour eux !
En fait, un grand principe ressort de cela. L’essentiel du caractère et de la personnalité de l’individu est influencé et construit pas ce qu’il ressent, bien plus que par ce qu’il sait. Or, le ressenti de l’homme ne fonctionne pas d’après des règles logiques et rationnelles.
Ainsi, certes il est évident que ni le Nil ni la terre n’auraient été blessés si Moché les avait frappés. Cependant, c’est le caractère de gratitude dans la personnalité de Moché qui aurait été altéré s’il leur avait donné ce coup. Le Nil et la terre ont aidé Moché, sans même en avoir eu bien-sûr aucune conscience. Si Moché les avait frappés, il aurait fait un acte agressif à leur encontre. Même si logiquement cela ne prête à aucune conséquence et ces éléments inertes n’auraient en rien ressenti de la peine. Mais au niveau de son ressenti, Moché se devait de leur témoigner de la reconnaissance pour ne pas abîmer sa qualité personnelle de gratitude. Si Moché les avait frappés, ce n’est pas eux qui auraient été atteints, mais c’est la pureté de la qualité de gratitude présente dans la personnalité de Moché. Et c’est cela qui devait absolument être évité. Si d’après la logique on comprend que de l’eau ne se vexe pas, dans son ressenti, Moché aurait été affecté dans son caractère s’il l’avait frappée.
De même, la logique perçoit la grande sanctification du Nom Divin qui ressortira de ces plaies. Mais au niveau du ressenti, qui s’émeut des actes réalisés dans le présent et de ce que l’on voit avec des yeux de chair, si Moché avait frappé le Nil et la terre, ses sens auraient ressentis uniquement ce coup qu’il leur aura octroyé à ce moment-là. Et là encore, cela aurait affecté le caractère de gratitude de Moché. La personnalité de Moché aura été bien plus impactée par le coup ressenti dans le présent que par la sanctification du Nom d’Hachem perçue par l’esprit. Car c’est ce que le coeur ressent qui forge le caractère de l’homme et non ce que l’esprit perçoit.
Et s’il était si important que la vertu de gratitude soit totalement préservée et nullement atteint par le moindre ressenti contraire, ne serait-ce même celui d’un simple coup donné à du minéral inerte, fut-ce même à l’origine d’une Glorification (intellectuelle) du Nom d’Hachem, c’est que cette qualité de gratitude était la plus recherchée par tout le processus de la sortie d’Egypte.
En effet, Hachem a libéré les Hébreux de l’asservissement à Pharaon pour les prendre à Son Service. Car, quand une personne réalise de nombreux bienfaits vis à vis de son prochain, ce dernier se sent redevable envers lui. Ce sentiment le pousse à se “plier” et se “soumettre” devant lui. Si le peuple Juif a accepté le joug de la Royauté Divine et a accepté de devenir le serviteur du Tout-Puissant, c’est justement en réponse à la gratitude infinie qu’ils ont ressentie envers ce D.ieu Qui a réalisé tant de bienfaits à leur égard en les sauvant d’un asservissement écrasant, par de si nombreux miracles si merveilleux. Ainsi, le but même de la sortie d’Egypte était, de par la gratitude qui en découla, de devenir les serviteurs d’Hachem. Aussi, au début même du processus de libération, lors des premières plaies, il fallait apprendre et ancrer de la façon la plus pure cette qualité de gratitude, pour être à la base du Service Divin.

Le coin Halakha

A la fin d’un repas, on n’enlèvera le pain de la table qu’après avoir récité le Birkat Hamazone, pour ne pas que la bénédiction repose sur une table vide de pain, selon l’explication du Ari Zal sur le verset : « Ne prononce point le Nom d’Hachem (par le Birkat Hamazone) en vain (sur une table sans pain) ». De même, on n’enlèvera le sel de la table qu’après le Birkat Hamazon, pour que la table soit comparable à l’autel qui expiait les fautes et où se trouvait toujours du sel. Si on a fini son repas et qu’il ne reste plus de pain sur la table, on ne ramènera pas un pain entier, mais seulement un morceau, car sinon cela ressemble à une pratique idolâtre.
Cependant, s’il est resté sur la table un pain entier qu’on a amené pour le repas et qu’on n’a pas apporté exprès pour le Birkat Hamazone, alors on pourra le laisser sur la table pour le Birkat Hamazone. Mais, si ce pain entier a été laissé sur la table pour y rester toute la nuit, alors ce sera interdit de le laisser et il faudra l’enlever et apporter un morceau pour le Birkat Hamazone. On évitera de causer la perte de morceaux de pain même d’une quantité inférieure à un Kazaït (29g). Cela peut, D.ieu Préserve, causer des problèmes de subsistance. Il est un bon usage d’enlever ou de recouvrir les couteaux pendant le Birkat Hamazone.

Le coin histoire

Un certain Juif voulait très fort arriver à la synagogue à l’heure, pour la prière du matin. Mais il n’arrivait pas à réaliser son objectif car il souffrait de grands maux de ventre, ce qui le forçait à devoir s’attarder un certain temps avant de pouvoir sortir de chez lui. De ce fait, il dût arriver chaque jour à la synagogue quand la communauté avait déjà bien entamé l’office. Cela le chagrinait énormément.
Un jour, il décida de mettre fin à ce problème. Quoi qu’en fut-ce, il arrivera à l’heure ! Ainsi, il se leva de très bonne heure et arriva à la synagogue plus tôt que d’habitude, mais encore un peu en retard. Il décida d’arriver encore plus tôt le lendemain. Ce qu’il réussit à faire. Mais voilà qu’il se passa quelque chose de merveilleux. A partir de ce jour, les grandes douleurs au ventre dont souffrait ce Juif disparurent de façon miraculeuse, sans aucune raison logique ni médicale.
Le mauvais penchant a le droit de mettre des difficultés devant l’homme pour l’empêcher de servir Hachem. Mais il ne peut faire cela que si ses tentatives parviennent réellement à affaiblir l’homme. Mais, si celui-ci se renforce sur toutes les difficultés et s’accroche au Service d’Hachem, puisque alors le penchant aura échoué, il se doit de retirer ces embûches de son chemin et de le laisser tranquille.

Le coin ‘Hizouk

Ce sont justement les descentes et les difficultés que l’homme rencontre dans son Service d’Hachem qui peuvent le faire se construire spirituellement. C’est parce qu’il tombe que quand il se relèvera, il s’élèvera encore plus. Toutes les chutes qu’il pourra rencontrer ont la capacité d’être justement des moyens de le rapprocher davantage. Encore faut-il se renforcer et ne pas en désespérer. (Selon le Peri Tsadik)


Chabbat Chalom !

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