Chabbat Ytro

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Paracha Ytro / פרשה יתרו

25/26 janvier 2019 – 20 Chévat 5779 / כ’ שבט תשע’ט

Début : 17h18 – Fin : 18h29

Les Horaires :

Vendredi soir :
17h15 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 17h18)
17h20 : Min’ha
17h45 : Chir haChirim suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par Shlomo BOTBOL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
10h30 : Lecture de la Paracha et des 10 Paroles.
La Haftara de Ytro sera lue par le jeune Ethan SERRAO. Nous souhaitons un grand Mazal-tov à Dvorah et Marcelo SERRAO ainsi qu’à toute la famille.
Dvar Torah par David ISRAEL
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert à l’occasion du mariage de Léa CHOUKROUNE et Dan BOUZAGLOU. Nous adressons un grand Mazal Tov à nos amis Marlène et Pascal CHOUKROUNE, ainsi qu’aux familles CHOUKROUNE et BOUZAGLOU. Puissent-ils construire un Bayit Néémane be-Israel !

Samedi après-midi :
16h35 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h50 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par Shlomo BOTBOL
17h37 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
18h29 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !


Carnet de familles :

Décès
C’est avec une peine immense que nous avons appris ce mercredi le décès de ‘Esther bat Hassiba SOJCHER (ז״ל) l’épouse du Rav Mordé’hai SOJCHER. Nous renouvelons nos condoléances les plus sincères et l’expression de notre parfaite amitié au Rav SOJCHER, à ses enfants Michael, Daniel et Haya, ainsi qu’à toute la famille. Puisse Hachem vous apporter la consolation et la force de surmonter cette épreuve.
המקום ינחם אתכם בתוך שאר אבלי ציון וירושלים


Offices et cours de la semaine à la Synagogue :

43 rue des abondances

Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés

Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi

Min’ha :
13h00 : du lundi au jeudi, D’var Torah du Rabbin Didier Kassabi. Vous avez la possibilité de réserver un plat chaud pour déjeuner pendant le cours.
13h30 : Min’ha, du dimanche au jeudi

Arvit :
19h30 : du dimanche au jeudi


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


Emounah – Projection du film Screenagers :

Emounah vous invite à la projection du film Screenagers, qui traite principalement de la gestion des écrans par les ados, le mardi 29 janvier 2019 à 20h30, à la Synagogue de Boulogne Billancourt.

Un documentaire qui met en lumière l’impact de la technologie sur le développement des enfants et explore les défis de la parentalité dans le monde numérique dans lequel les parents doivent concurrencer les jeux vidéo, la dépendance aux écrans et aux médias sociaux.
Pour voir la bande annonce.
Film en anglais sous-titré en français

Réservez vos places !


Rav Michel Gugenheim à Boulogne :

Réservez votre soirée du mercredi 30 janvier 2019 pour une conférence du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim sur le thème : « La cacherout du Beth Din de Paris : de la théorie à la pratique ».


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons signé la semaine dernière le contrat avec Eiffage Construction.
Le projet démarre donc vraiment !!

Il faut très rapidement, compéter le financement du projet par les dons et les promesses de don. Nous vous invitons donc à faire des dons uniques ou mensuels pour participer au projet. Si vous souhaitez nous faire part de votre promesse de don qui interviendra dans l’avenir, vous pouvez le faire en nous adressant un message par email ou par courrier.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Yitro, le prêtre de Midyan, le beau-père de Moché, entendit » (18, 1) :

Puisque ce verset relate que Yitro est venu se rapprocher du peuple d’Israël et se convertir, pourquoi rappeler ses origines en tant que prêtre de Midyan ?
En fait, nos Sages disent que lorsque le peuple d’Israël est dans une phase de réussite et de grandeur, alors on n’accepte pas de convertis. En effet, on craint que la personne ne cherche à se joindre à Israël par intérêt pour accéder à leur grandeur, et pas sincèrement. Or, à cette époque, les Hébreux étaient en phase de grande réussite, après tous les merveilleux miracles qu’Hachem a réalisés pour eux. Comment a-t-on donc pu accepter la conversion de Yitro ? C’est pour répondre à cette question que la Thora précise qu’Yitro était le prêtre de Midyan. Il était donc lui aussi un homme important et très honorable. De fait, il n’avait pas de raison de rechercher la grandeur en se convertissant. C’est pourquoi, on a donc pu malgré tout accepter qu’il se convertisse. (Apiryon)

« Et tout ce peuple viendra en paix dans son endroit » (18, 23) :

Grâce au conseil d’Yitro d’instaurer un système de juges pour traiter tous les litiges, le peuple pourra accéder à la paix. Mais que signifie que le peuple “viendra en paix dans son endroit” ? De quel endroit parle-t-on ?
En fait, d’après la mystique, une personne qui a commis un vol, s’il quitte le monde sans avoir restitué l’objet du vol, ne pourra pas accéder à la paix éternelle dans l’au-delà et devra revenir en réincarnation sur terre pour réparer son vol. Ainsi, le verset vient dire que grâce aux juges qui vont rendre la justice, ceux qui ont commis un vol seront amenés à réparer et à restituer ce qu’ils ont volé. De la sorte, le peuple « viendra en paix », et pourra accéder à la paix éternelle, « dans son endroit » dans l’au-delà. (Bé’hirat Avraham)

« Vous serez pour Moi une royauté de Cohanim (prêtres) » (19, 6) :

Nos Sages enseignent que les Justes ont la force d’annuler des Décrets qu’Hachem aura édictés. Ainsi, ils ont un certain “pouvoir” et une certaine “royauté” sur Hachem, si l’on peut ainsi dire, puisqu’ils ont la force d’agir sur les Décisions Divines. Seulement, Hachem ne leur laisse ce pouvoir que pour annuler des mauvais décrets et amener du bien et de la bonté dans le monde. En revanche, ils n’ont pas reçu la force d’annuler des bons décrets ou les transformer en rigueur. Cela est en allusion dans ce verset : « Vous serez pour Moi une royauté de Cohanim ». Selon la tradition, les Cohanim incarnent l’attribut de bonté, à l’instar de Aharon, leur ancêtre, qui s’efforçait à instaurer la paix dans le peuple. Hachem dit que le peuple d’Israël sera pour Lui une “royauté”. Ils auront un pouvoir et une certaine “domination” sur Lui. Mais ce, uniquement pour être des Cohanim en annulant les mauvais décrets et en attirant la bonté. Et non pas pour annuler les bons décrets et amener la rigueur dans le monde. (Kedoushat Levi)

« Descends et avertis le peuple qu’ils ne se risquent pas de monter sur la montagne » (19, 21) :

Hachem avait déjà interdit au peuple de monter sur la montagne quelques versets auparavant : « Gardez-vous de monter sur la montagne et d’en toucher même l’extrémité… ». Pourquoi fallait-il donc répéter cet interdit ?
En fait, la première fois, la Thora avait ajouté : « Quiconque touchera la montagne mourra ». Ainsi, les Hébreux pouvaient comprendre de là que la raison pour laquelle il ne fallait pas s’en approcher et y monter, c’était pour ne pas mourir. C’était donc une précaution pour préserver sa vie plus qu’un interdit strict. De ce fait, certains risquaient de tellement vouloir y monter pour s’approcher d’Hachem, au point d’être même prêts pour cela de mettre leur vie en danger. C’est pour cela qu’Hachem trouva nécessaire de reformuler cet avertissement, cette fois en tant qu’interdit véritable. Et si les Juifs, parce qu’ils désiraient tellement monter, ne craignaient pas pour leur vie, néanmoins de l’interdit il est sûr qu’ils craindront et ne monteront pas. (Rabbi de Kotsk)

« Ne porte pas sur ton prochain un faux témoignage » (20, 13) :

Littéralement, le Texte dit : « Ne porte pas… un faux témoin ». Que signifie cela ?
En fait, parfois deux personnes qui n’ont pas vu une scène, peuvent être au courant de l’événement de source sûr, comme par exemple s’ils l’ont entendu de la bouche de deux témoins. Malgré tout, il sera interdit à ces deux personnes de témoigner, car ils n’ont pas vu la scène par eux-même. Ainsi, même si dans un tel cas, le témoignage en soi est vrai, mais ici les témoins sont faux, car finalement, ils n’ont pas été témoins de la scène. Pour interdire un tel témoignage, la Thora dit : « Ne porte pas sur ton prochain un faux témoin », et même si le témoignage est vrai, si les témoins n’en sont pas, il leur sera interdit de “témoigner”. (Mechekh ‘Hokhma)

« Le peuple vit, fut pris de tremblement et ils se tinrent au loin » (20, 15) :

Nos Sages apprennent de là qu’à chaque Parole prononcée par Hachem, les Juifs furent propulsés en arrière et en moururent au point qu’Hachem dut à chaque fois les faire revivre. Mais pourquoi fallait-il passer par une telle situation ?
C’est que quand une personne accomplit une action avec abnégation et don de soi, cette action devient durable et éternelle. Ainsi, pour que le don de la Thora soit pérennisé et éternisé, il fallait que les Hébreux donnent leur vie pour cet événement. Ainsi, c’est parce que le peuple « fut pris de tremblement », au point d’en perdre la vie, qu’ils « se tinrent au loin », c’est à dire que cet événement pouvait avoir une existence éternelle, à très longue durée, jusqu’à “très loin”. (Divré ‘Hana)

Le coin étude

Dans les Tables de la loi, les 10 commandements ont été divisés en deux parties. La première Table contenait les lois envers Hachem, et la deuxième, les lois envers les hommes. Ce qui est étonnant, c’est que le respect des parents figure sur la Table qui regroupe les lois vis à vis d’Hachem, alors qu’apparemment, respecter ses parents relève du rapport avec son prochain, envers l’homme ?
La réponse classique se base sur l’enseignement de nos Sages qui disent qu’Hachem a placé le respect des parents au niveau de Son propre respect. Celui qui respecte ses parents, c’est comme s’il avait respecté Hachem. Mais on peut apporter une autre réponse à cette question. En effet, l’événement du don de la Thora s’est déroulé il y a plus de 3000 ans. Certains pourraient se demander qu’est-ce qui nous garantie son authenticité ? Comment peut-on prouver à un sceptique la véracité de cet événement ? Et aussi, comment peut-on démontrer que seule la Thora et ses Mitsvot sont véridiques, et que toutes les autres croyances ne peuvent rivaliser avec la véracité de la Thora ? La réponse à cette question est que l’événement du don de la Thora a été réalisé devant tout le peuple Juif, à savoir plusieurs millions de personnes. Aucune autre tradition n’a été transmise devant une foule de gens. Toutes les autres croyances sont le fruit de la confiance que ses adhérents accordent à une personne unique, qui prétend avoir reçu la parole divine. A l’opposé, le don de la Thora est la seule Révélation qui s’est produite devant tout un peuple. Tous les Hébreux ont vu et entendu Hachem leur parler directement et leur donner la Thora. Une telle tradition ne peut absolument pas être contredite ni être remise en cause. Les propres yeux de nos ancêtres ont vu et leurs oreilles ont entendu Hachem leur parler. De la sorte, aucun doute ne peut avoir de place.
Si la Thora n’avait été transmise qu’à un seul homme, et que lui nous l’avait rapportée (comme c’est la cas des autres cultes), même si on l’aurait cru puisque Moché avait déjà réalisé de très nombreux miracles et sa crédibilité nous a été établie. Malgré tout, si dans le futur, un homme s’était levé, prétendant être un prophète, et nous ordonnant des préceptes opposés à la Thora, alors on aurait pu avoir des doutes et supposer qu’il puisse avoir raison. Mais à présent que tout le peuple Juif a reçu la Thora de la Bouche d’Hachem directement, plus aucun doute ne peut subsister. Comment les dires d’un individu unique pourrait contredire le témoignage de tout un peuple. Et si cet homme disait vrai, pourquoi ne nous réalise-t-il pas lui aussi la révélation de sa religion devant tout le monde ?
Seulement, malgré tout, certains pourraient continuer à douter. En effet, c’était le peuple Juif, il y a plus de 3000 ans qui a reçu cette loi, mais nous personnellement, nous n’avons rien vu !
Tout d’abord, il est clair qu’on ne peut pas inventer une telle histoire que tous nos ancêtres ont vu et ont assisté à une telle Révélation, si ce n’était pas vrai. C’est invraisemblable. Mais surtout, nos ancêtres nous ont raconté et nous ont transmis cet événement. Depuis le jour où le don de la Thora a eu lieu, chaque génération transmet à la suivante. De sorte que nous avons reçu le témoignage de nos pères que tout cela a bien eu lieu. Peut-on imaginer que toute une génération serait prête à inventer et à transmettre quelque chose de faux à tous leurs enfants ? D’autant que le respect de la Thora n’est pas chose facile et que pour certaine Mitsvot, comme le fait de croire en Hachem, il faut être prêt à sacrifier sa vie. Peut-on imaginer que tant de parents transmettraient de telles choses à leurs enfants en leur disant qu’ils ont eux-mêmes assisté à cette Révélation, si ce n’était pas vrai. Ainsi, c’est le postulat fort et solide qu’un père ne transmettrait pas des choses fausses à ses enfants qu’il aime et veut leur bien, qui est la garantie de la Vérité de la Thora. Et c’est parce que les enfants placent leur confiance aux paroles de leurs pères qui disent avoir participé à cet Révélation, c’est cela qui valide notre foi et la place au dessus de toutes les autres, qui n’ont pas reçu une telle transmission à tout un peuple. Ainsi, c’est sur le respect des parents, qui entraîne la confiance qu’on accorde à leurs propos, que toute la foi en Hachem, en Sa Thora et ses Mitsvot, se base et se fonde. Cette Mitsva relève donc bien des lois vis à vis d’Hachem, car toute notre foi en Lui en dépend.

Le coin Halakha

S’il y a un écran entre soi et la lune, comme un nuage, on ne peut pas réciter la Birkat Halevana (bénédiction sur la lune). Mais si le nuage est fin et que l’on peut bien discerner la lueur de la lune à travers, on pourra alors la réciter. Si on a commencé la bénédiction et ensuite la lune s’est voilée, on continuera la bénédiction. Mais, si on sait que pendant la bénédiction la lune va se cacher, alors on ne commencera pas à la réciter. Malgré tout, il est préférable de ne pas réciter cette bénédiction dans tous les cas où un écran s’est placé devant la lune, et même si c’est un nuage fin, à part si on risque de perdre cette bénédiction pour ce mois, si c’est le dernier jour où on peut la réciter par exemple. De même, si on est samedi soir et qu’il y a une foule de personnes présente, et si on ne récite pas cette bénédiction maintenant, beaucoup de gens risqueraient de ne pas la réciter dans ce mois, il convient alors de la réciter même si un nuage fin recouvre la lune. On ne doit pas réciter la Birkat Halevana sous un toit, mais on doit être sous le ciel. On ne la récite pas le vendredi soir ou la nuit d’un Yom Tov (jour de fête), sauf si c’est le dernier jour et que sinon, on ne pourra plus la réciter pour ce mois.

Le coin histoire

Une année, quelques jours avant Pessa’h, alors que Rabbi ‘Haïm Kanievski était allé dormir plus tôt car il ne se sentait pas très bien, quand son épouse arriva, elle le trouva réveillé et préoccupé. Il expliqua qu’il ne retrouvait pas le Loulav de Soukot qu’il avait réservé pour brûler le ‘Hamets. Malgré les paroles de son épouse qui lui dit qu’il le retrouvera certainement le lendemain, il ne parvint pas à être rassuré. La Rabbanit s’endormit et, un heure et demi plus tard, elle se réveilla et ne le trouva pas dans la chambre. Elle le chercha partout sans le retrouver. Soudain, le Rav ouvrit la porte. Il était allé vérifier dans les bennes d’ordures, si quelqu’un ne l’avait pas jeté.
La détresse de Rabbi ‘Haïm était grande. Il lui était impossible de trouver le sommeil tant qu’il n’avait pas retrouvé son Loulav. Il continua à chercher partout. A 3 heures du matin, le Rav vint trouver la Rabbanit, rayonnant de joie. Il avait retrouvé son Loulav !
Enfin rassuré, il put aller dormir tranquillement, sachant qu’il pourra accomplir la coutume de brûler le Loulav avec le ‘Hamets.
Ce récit montre avec quelle volonté et minutie, nous devons accomplir chaque coutume, et encore plus chaque Mitsva. Il ne faut pas chercher la facilité et s’en dispenser pour un motif quelconque. Chaque pratique est importante et il faut s’en préoccuper grandement !

Le coin ‘Hizouk

Même quand un homme tombe spirituellement, il doit se renforcer pour remonter. Cela lui sera possible quand il méditera sur le fait que la Présence d’Hachem emplit le monde, et qu’aucun endroit ne se trouve vide de Lui. Ainsi, il saura que même dans l’état de chute où il se trouve, Hachem est véritablement avec lui, même s’Il est caché et qu’on ne parvient pas à Le ressentir. (Méor Einaïm)


Chabbat Chalom !

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