Chabbat Tétsavé

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Paracha Tétsavé / פרשה תצווה

15/16 février 2019 – 11 Adar 1 5779 / י’א אדר א תשע’ט

Début : 17h52 – Fin : 19h01

Les Horaires :

Vendredi soir :
17h50 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 17h52)
17h45 : Min’ha, suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un Kiddouch

Samedi après-midi :
16h45 : Cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
17h30 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
18h12 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
19h01 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le lundi 11 février 2019 au soir et le lundi 18 février 2019 au soir, lorsque la lune est visible.


Offices et cours de la semaine à la Synagogue :

43 rue des abondances

Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés

Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi

Min’ha :
13h00 : du lundi au jeudi, D’var Torah du Rabbin Didier Kassabi. Vous avez la possibilité de réserver un plat chaud pour déjeuner pendant le cours.
13h30 : Min’ha, du dimanche au jeudi

Arvit :
19h30 : du dimanche au jeudi


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :

La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)

Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.

Tizkou leMitsvoth !

Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)


Rav Michel Gugenheim à Boulogne :

Réservez votre soirée du mercredi 13 mars 2019 à 20h00 pour une conférence exceptionnelle du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim sur le thème : « La cacherout du Beth Din de Paris : de la théorie à la pratique ».

Venez nombreux !

Je m’inscris pour la Conférence du Grand Rabbin Michel Gugenheim !


Le Rabbin Kassabi : « A l’origine, Béréchit » sur France 2 :


Le Rabbin Didier KASSABI, dans A l’Origine sur France 2, vous offre un coup de projecteur sur l’un des plus grands artistes contemporains français : Gérard Garouste. Né en 1946 à Paris, il émerge au début des années 1980 en pratiquant une peinture résolument figurative. Peintre de génie, Gérard Garouste est aussi un homme bipolaire, rongé par le passé trouble d’un père violent et collabo. Marié à une juive, il se plonge dans l’étude des textes sacrés. Une lecture qui va transformer sa vie au point qu’il finira par se convertir au Judaïsme.

Retrouvez le replay ici (émission du dimanche 12 février 2019) !


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons signé la semaine dernière le contrat avec Eiffage Construction.
Le projet démarre donc vraiment !!

Il faut très rapidement, compéter le financement du projet par les dons et les promesses de don. Nous vous invitons donc à faire des dons uniques ou mensuels pour participer au projet. Si vous souhaitez nous faire part de votre promesse de don qui interviendra dans l’avenir, vous pouvez le faire en nous adressant un message par email ou par courrier.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Et toi, tu ordonneras aux enfants d’Israël » (27, 20) :

Dans toute la Paracha, le nom de Moché n’apparaît pas. Cela est la conséquence du fait qu’après la faute du veau d’or, il dit à Hachem que s’Il ne pardonne pas cette faute, que son nom soit effacé de la Thora. Suite à cela, son nom a été effacé de la Paracha de Tetsavé.
Mais pourquoi punir Moché pour ce don de soi exceptionnel ?
En fait, certes le nom de Moché n’apparaît pas, mais Hachem s’adresse à Moché en disant : « toi ». En effet, justement parce qu’il s’est donné complètement pour obtenir le pardon du peuple, il a été récompensé et a obtenu qu’Hachem ne l’appelle pas par son nom, mais s’adresse à lui en disant : “toi”, ce qui est une marque d’affection et de proximité encore plus grande. (D’après le Likouté Si’hot)

« Et toi, tu parleras à tous les sages de coeur que J’ai rempli de sagesse et ils feront les vêtements de Aharon » (28, 3) :

Le sens simple de ce verset est que Moché devait parler aux sages pour leur dire de faire les vêtements. Mais on peut aussi expliquer autrement cette parole. Il devait leur dire justement qu’Hachem les a rempli de sagesse. En effet, même quelqu’un de brillant peut ignorer ses qualités, ce qui l’empêchera de mettre en pratique ses talents. Mais, quand on loue et que l’on vante la valeur d’une personne, on peut ainsi éveiller ses aptitudes, et il pourra ainsi réaliser des merveilles. C’est pourquoi, Hachem dit à Moché : « Tu parleras à tous les sages de coeur » et tu leur diras « que Je les ai remplis de sagesse ». Ainsi, ils prendront conscience de leur valeur et de cette façon, « ils feront les vêtements de Aharon », comme il se doit. Grande est la force de paroles de louange et d’encouragement pour révéler les dons d’une personne. (D’après le ‘Hatam Sofer)

« Ce sera sur Aharon pour servir » (28, 35) :

La Thora dit que les vêtements des Cohanim venaient : « Pour l’honneur et la beauté ». Ainsi, pourrait exister le risque que le Cohen qui les porte en ressente un certain plaisir personnel d’être honoré par ces habits. C’est pour éviter cette déviation que la Thora précise que ces vêtements seront « sur Aharon pour servir ». Il ne les portera que pour réaliser le Service d’Hachem, pour la Gloire du Créateur. Mais il ne devra surtout pas en ressentir la moindre intention intéressée, pour son profit personnel. (Noam Elimelekh)

« Et son bruit (des clochettes) se fera entendre quand il entrera dans le saint et il ne mourra pas » (28, 35) :

Le Cohen risquait, en étant dans le sanctuaire, de ressentir une telle élévation et un tel attachement qu’il aurait pu en mourir. C’est pourquoi, il avait besoin du bruit des clochettes pour le réveiller de sa dévotion et ne pas en mourir. (R. Issakhar Dov de Belz)

« Fais lui un pantalon en lin pour recouvrir la chair de sa nudité » (29, 42) :

Le Cohen devait aussi porter une tunique. Or, celle-ci descendait jusqu’au bas de ses pieds, et recouvrait donc toute sa nudité. Quelle était donc la raison d’être du pantalon que la Thora considère venir couvrir la nudité, si la tunique jouait ce rôle pleinement ?
En fait, cela nous apprend que la pudeur ne vient pas uniquement pour couvrir la nudité vis à vis de l’extérieur. Selon la Thora, la pudeur c’est aussi pour soi-même, même quand on est seul et que personne ne nous voit. C’est cela l’essentiel même de la pudeur, car elle est alors intrinsèque, indépendante du regard des autres. C’est la pudeur pour elle-même. C’est pourquoi, même si la tunique recouvrait la nudité vis à vis de l’extérieur, la Thora demande de porter ce pantalon pour se recouvrir pour soi-même. Cela constitue la pudeur pour elle-même, même si personne ne peut voir cette nudité, qui est déjà couverte. (Taam Vadaat)

« Je résiderai au sein des enfants d’Israël et Je serai pour eux le D.ieu » (29, 45) :

En ce qui concerne l’idolâtrie, plus un homme connaît de proche les idoles, plus il se rendra compte de leur nullité et de leur insignifiance. En revanche, en ce qui concerne Hachem, Sa Grandeur est telle que plus on s’approche de Lui et de Sa Connaissance, et plus on se rend compte de Sa Grandeur et on acceptera sur soi Sa Royauté. En effet, quiconque connaît Hachem ne peut que vouloir se soumettre à Sa Royauté tant Sa Grandeur l’impressionnera. Ainsi, le verset dit : « Je résiderai au sein des enfants d’Israël », quand Hachem résidera avec les Juifs et que l’on vivra dans Sa Proximité, alors « Je serai pour eux le D.ieu », les Juifs accepteront sur eux Sa Divinité et Sa Royauté. Ceux qui ne Le servent pas sont ceux qui ne Le connaissent pas. Il suffit de résider avec Lui pour L’accepter comme D.ieu. (Rabbi ‘Hanokh Hénekh de Alexander)

« Lorsqu’il nettoiera les bougies, il fera brûler les encens » (30, 7) :

Pourquoi les encens devaient-elles être brûlés au même moment que le nettoyage et l’allumage de la Menora (candélabre) ?
En fait, la Menora symbolise le Sage qui éclaire le monde par la lumière de ses enseignements. La Thora veut nous enseigner que le sage doit avoir également un sens particulier pour sentir qui n’est pas comme il le paraît. En effet, parfois certaines personnes, qui cherchent à éloigner des Juifs du droit chemin, se comportent au début comme il se doit, pour ne pas être identifiées. Ce n’est qu’une fois qu’ils ont réussi à s’imposer qu’ils mettent en pratique leur projet vicieux d’écarter des personnes de la bonne voie. Le véritable Sage doit, en même temps qu’il allume la Menora et dispense sa Thora, être capable de sentir et de flairer tous ceux qui, malgré leurs apparences, viennent introduire des idées contraires à la Thora au sein du peuple. Et les encens, qui se réfèrent justement à l’odorat, font allusion à ce flaire dont doit être doté le Sage. (Darach Moché)

Le coin étude

Notre Paracha commence par la Mitsva d’allumer la Menora (candélabre) dans le Michkan. Les bougies devaient contenir de l’huile pure dont les olives étaient, selon les termes du verset, “concassées pour l’éclairage”. Nos Sages expliquent cette précision comme signifiant que les olives étaient “concassées pour l’éclairage mais pas pour les oblations”, à savoir les offrandes à base de fine fleur de farine, qui contenaient aussi de l’huile. Bien que l’explication de cela est qu’il fallait prendre la première pression de l’huile, qui était la plus pure, pour allumer les bougies. Les autres pressions, moins limpides, étaient destinées aux oblations. Malgré tout, les commentateurs expliquent, du point de vue de la morale, cette expression : « concassé pour l’éclairage mais pas pour les oblations ».
En effet, l’allumage de la Menora symbolise l’étude de la Thora, qui est comparée à la lumière. En revanche, les oblations, ces offrandes de farine, symbolise les occupations pour obtenir sa subsistance, son pain. Dans ces deux situations, des efforts doivent être investis. L’homme doit se fatiguer dans son étude, comme il se fatigue aussi dans son travail, pour obtenir son gagne pain. Ces efforts sont symbolisés par le fait de presser et de concasser l’olive, à l’image de l’homme qui se fatigue et se “concasse” dans ses activités.
Mais il existe des différences entre les efforts investis dans l’étude et ceux que l’on investit dans son travail.
L’homme est composé de différentes forces. Il y a les forces intérieures et profondes, qui sont les capacités intellectuelles et émotionnelles de l’individu. Et il y a les forces extérieures et superficielles, qui sont les forces du corps et de l’action. Quand une personne se consacre à l’étude de la Thora, il doit investir toutes ses forces et ses aptitudes, et en particulier ses forces profondes.
Toutes ses capacités intellectuelles et émotionnelles doivent être impliquées pour comprendre le texte étudié. En revanche, dans le travail, il ne faut exploité que ses forces superficielles, les forces de son corps. Ses mains et ses pieds peuvent être employés pour son travail, mais pas son cerveau et son coeur. Les forces profondes doivent être réservées exclusivement à l’étude de la Thora. C’est ainsi que le verset dit : « Efforce tes mains pour que tu manges ». Seules les mains, c’est à dire les forces physiques et extérieures, doivent s’efforcer dans l’obtention de sa subsistance, mais pas sa tête et son coeur, pas ses forces élevées et nobles. La première pression, qui symbolise la pression et l’effort les plus raffinés, ceux de l’émotion et de la réflexion, sont réservées à l’éclairage, c’est à dire à l’étude de la Thora. Mais pas pour les oblations. Pour ses occupations professionnelles, on investira les forces plus basses, les autres pressions, celles du corps, de ses mains, mais pas ses forces élevées. Cela est la première différence entre ces deux domaines.
Mais il existe encore une autre différence toute aussi fondamentale. Quand on dit que les olives seront “concassées pour l’éclairage et non pour les oblations”, cela signifie que le concassage est un élément essentiel et constitutif de l’éclairage, de l’étude de la Thora. En revanche, pour les oblations, pour son travail, l’effort n’est pas déterminant. En effet, il faut certes faire des efforts pour gagner sa vie.
Mais le but de ces efforts est son résultat : le fait de gagner son pain. De la sorte, si on pouvait manger sans travailler au préalable, cela aurait même été préférable. On aurait pu se dispenser de ces efforts. En revanche, dans l’étude, le concassage, c’est à dire l’effort, est le but même. On ne doit pas faire des efforts uniquement pour ses résultats, pour mieux comprendre le sujet. Même une personne qui comprend un sujet de Thora sans effort, doit malgré tout s’efforcer dans son étude, car cet effort est un but en soi et a une valeur en lui-même. Son objectif ne se résume pas à ses résultats, comme dans les efforts profanes. Celui qui fournit des efforts pour comprendre, même s’il ne parvient pas à comprendre, aura malgré tout plus de mérite que celui qui aura compris ce sujet, mais sans avoir fourni d’efforts. Dans notre monde où le mérite est accordé à celui qui réussit et non à celui qui s’efforce, cette leçon est très importante ! Dans l’étude, ce qui compte le plus et doit être encouragé, c’est surtout les efforts et pas ses résultats. “Le concassage” et l’effort sont nécessaires en soi “pour l’éclairage”, dans l’étude. “Mais pas pour les oblations” et le travail, où l’essentiel est le résultat.

Le coin Halakha

Il est interdit de s’asseoir dans les 4 coudées (environ 2 mètres) d’une personne qui récite la Amida. Cette interdiction s’applique devant lui, derrière et sur les côtés. Celui qui veut s’asseoir près de lui devra s’éloigner de plus de 4 coudées. En revanche, il sera autorisé de se tenir debout dans sa proximité, même dans les quatre coudées. Cela est valable derrière lui et sur ses côtés. Mais on ne se placera pas devant lui même debout dans ses 4 coudées. Celui qui est en train de prier, même s’il se trouve dans les textes de prières du début, comme la Ketoret ou le Ezéhou Mékoman, aura le droit de s’asseoir même dans les 4 coudées de celui qui fait la Amida et n’aura pas l’obligation de s’éloigner. Malgré tout, on évitera de s’asseoir devant lui, même si on récite des textes de prières importants comme le Chema. Si une personne était déjà assise, et que quelqu’un est venu se tenir dans ses quatre coudées pour réciter la Amida, celui qui était assis n’aura pas l’obligation de se lever. Mais là aussi, s’il était assis devant lui, il devra alors se lever. Une personne âgée ou faible, qui ne peut pas s’éloigner, aura le droit de s’asseoir même dans les 4 coudées d’une personne qui prie. Mais il convient qu’il récite des psaumes, pour être considéré comme s’occupant de lire des textes de prières.

Le coin histoire

Rabbi Noa’h Pali avait coutume de dispenser des cours dans la Yechiva “Heikhal Hatalmoud” à Tel Aviv. Comme il souffrait
d’asthme, il devait par moments interrompre le cours pour sortir prendre l’air pour retrouver sa respiration. Les disciples étaient habitués à cela, et savaient qu’il revenait plusieurs minutes après être sorti. Une fois, alors qu’il fut atteint d’une crise d’asthme au milieu d’un cours, le Rav sortit, mais là, à l’étonnement de tous, il revint à peine quelques secondes plus tard, prêt à reprendre son développement. Alors, les élèves exprimèrent leur surprise et lui demandèrent une explication. Rabbi Noa’h expliqua : « Quand je suis sorti, j’ai remarqué qu’un de mes voisins commença des travaux pour agrandir sa maison. Cela me procura une telle joie et un tel bonheur pour lui que je réussis à respirer à plein poumons. La crise d’asthme s’est alors arrêtée et j’ai pu revenir ».
Ce récit illustre combien un Juif doit être heureux pour la réussite de son prochain autant que pour la sienne propre. Au lieu de nourrir jalousies et ressentiments, combien plus douce serait notre vie si le bien d’autrui nous remplissait vraiment d’une grande joie !

Le coin ‘Hizouk

Dans le fond des mers, il existe des pierres précieuses à l’intérieur de pierres très lourdes. Il faudra de grands efforts pour briser la pierre pour atteindre la pierre précieuse. Et plus la pierre est dure, plus la pierre précieuse aura de valeur. De même, quand une personne voit que son cœur est très dur et lourd comme une pierre, cela est le signe qu’une pierre précieuse et un grand trésor y sont enfouis. (Beit Avraham)


Chabbat Chalom !

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