Paracha Ki-Tissa / פרשה כי תשא
22/23 février 2019 – 18 Adar 1 5779 / י’ח אדר א תשע’ט
Début : 18h04 – Fin : 19h12
Les Horaires :
Vendredi soir :
18h00 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 18h04)
18h00 : Min’ha, suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par Elie BOTBOL
L’office sera suivi à 12h30 de la Brit-Mila du bébé de Marina et Yona BOTBOL, suivi d’une Séoudat Mitsvah.
Nous souhaitons un grand Mazal tov aux parents, aux Grands-parents, nos amis Esther & Elie BOTBOL et Colette & David BITTON ainsi qu’à Sultana BENSIMHON et à toute la famille.
Samedi après-midi :
16h45 : Cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
17h30 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rav Michael SOJCHER
La Séouda Chélichit est offerte à l’occasion des Chelochim de Esther bat Yaacov Sojcher (ז״ל )
18h23 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
19h11 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Chabbat Chalom !
Carnet de familles :
Naissances
מזל טוב
Nous avons la joie d’annoncer la naissance d’un petit garçon chez Marina et Yona BOTBOL vendredi dernier.
Nous souhaitons refouah chelema à la Maman et adressons un grand Mazal tov aux parents, aux Grands-parents, nos amis Esther & Elie BOTBOL et Colette & David BITTON ainsi qu’à Sultana BENSIMHON et à toute la famille.
Message de Marina et Yona BOTBOL :
« C’est avec une grande joie que nous vous annonçons que la Brit Mila de notre fils aura lieu ce Chabbat, samedi 23 février à 12h30 en la Synagogue ACJBB Boulogne Sud (134bis rue du point du jour, Boulogne-Billancourt), à l’issue de l’office du matin qui débutera à 9h.
La Brit Mila sera suivie d’un Kiddouch.
Votre présence rehaussera notre joie.
Marina & Yona Botbol »
Nous avons également la joie d’annoncer la naissance d’un petit garçon chez Sophia et Jonathan SMADJA.
Nous souhaitons refouah chelema à la Maman et adressons un grand Mazal tov aux parents, aux Grands-parents, nos amis Colette et Albert ISRAËL ainsi qu’à Chantal et Serge et à toute la famille.
Offices et cours de la semaine à la Synagogue :
43 rue des abondances
Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés
Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi
Min’ha :
13h00 : du lundi au jeudi, D’var Torah du Rabbin Didier Kassabi. Vous avez la possibilité de réserver un plat chaud pour déjeuner pendant le cours.
13h30 : Min’ha, du dimanche au jeudi
Arvit :
19h30 : du dimanche au jeudi
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!
Talmud Thorah :
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :
La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)
Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.
Tizkou leMitsvoth !
Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)
Rav Michel Gugenheim à Boulogne :
Réservez votre soirée du mercredi 13 mars 2019 à 20h00 pour une conférence exceptionnelle du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim sur le thème : « La cacherout du Beth Din de Paris : de la théorie à la pratique ».
Venez nombreux !
Je m’inscris pour la Conférence du Grand Rabbin Michel Gugenheim !
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- et une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Nous avons signé la semaine dernière le contrat avec Eiffage Construction.
Le projet démarre donc vraiment !!
Il faut très rapidement, compéter le financement du projet par les dons et les promesses de don. Nous vous invitons donc à faire des dons uniques ou mensuels pour participer au projet. Si vous souhaitez nous faire part de votre promesse de don qui interviendra dans l’avenir, vous pouvez le faire en nous adressant un message par email ou par courrier.
Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Si vous avez des question, envoyez-nous un message !
Je participe à la collecte pour la construction
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Ils donneront chacun la contrepartie de sa personne… et il n’y aura pas d’épidémie quand on les comptera » (30, 12) :
Pourquoi le fait de donner de l’argent lors du recensement protège-t-il de l’épidémie ?
En fait, quand on compte, on dénombre les corps et non les âmes, car ce sont les corps qui distinguent les uns des autres. Or, la mort est essentiellement liée au corps, l’âme étant éternelle. Quand on recense le peuple, le fait de mettre en évidence les corps, cela risque donc d’entraîner la mort et l’épidémie. Mais, quand on donne de l’argent que l’on a gagné à la sueur de son front et à la peine de son corps, et que l’on se détache de cet argent, par cela on se détache quelque peu de son corps. Celui-ci n’étant plus en évidence, cela préserve donc de l’épidémie. (D’après le Likouté Halakhot)
« Prends pour toi des espèces de senteur,… et la ‘Helbéna » (30, 34) :
Alors que toutes les senteurs des encens dégageaient une bonne odeur, la ‘Helbena était la seule qui avait une mauvaise odeur. Nos Sages apprennent de là que lors des prières et des jeûnes, il convient aussi d’associer des impies. Mais pourquoi cela ?
Une des explications est que quand les impies s’associent aux prières des autres personnes, la prière de ces derniers est renforcée. En effet, même si ces personnes ne sont pas assez méritants, comparés aux impies, leurs défauts deviennent insignifiants. Devant les graves fautes des fauteurs, les autres personnes sont considérées comme très méritants. De la sorte, quand des impies s’associent aux prières, cela renforce le mérite des autres et leurs prières ont plus d’impact. (Beit Chemouel A’haron)
« Les enfants d’Israël garderont le Chabbat, pour faire le Chabbat dans toutes leurs générations » (31, 16) :
Le respect du Chabbat a une très grande force. En effet, la sainteté et l’élévation qu’un Juif peut obtenir par le respect même d’un seul Chabbat reste et perdure pour l’éternité. Quand « les enfants d’Israël garderont le Chabbat », l’effet et la sainteté de ce Chabbat demeureront « dans toutes leurs générations », pour l’éternité. (‘Hidouché Harim)
« Ils les brisa sous la montagne » (32, 19) :
Pourquoi Moché trouva-t-il bon de briser les Tables de la loi quand il vit le veau d’or ?
Une des raisons à cela est que le Zohar rapporte qu’avec chacune des dix Paroles, étaient également inscrites sur les Tables les punitions liées à la transgression de ces commandements. Ainsi, Moché craignait que le peuple, qui venait de commettre l’idolâtrie, ne voit les punitions prévues pour la transgression de cet interdit de « Tu n’auras pas d’autres dieux que Moi ». Or, cela risquerait d’effrayer grandement le peuple et, conscients des si grandes punitions qui leur étaient réservées, les Juifs risquaient de se décourager et de désespérer du repentir. Pour éviter cela, Moché préféra briser les Tables. Cela nous apprend à ne pas trop insister sur les punitions des fautes devant ceux qui les ont transgressées, car cela risque de les décourager radicalement. (Tiferet Yehonatan)
« Et sinon (si Tu ne leur pardonnes pas), efface-moi de grâce de Ton livre » (32, 32) :
Nos Sages enseignent que l’un des arguments que Moché présenta devant Hachem pour obtenir le pardon de la faute, c’est que le peuple avait tellement d’or et d’argent en sortant d’Egypte, puisque Hachem leur avait demandé de vider l’Egypte de ses richesses. Ils étaient tellement chargés d’or, qu’il était “normal” qu’ils en fassent un veau d’or. Moché plaida que c’est Hachem Lui-Même, Qui les poussa à prendre toutes ces richesses, Qui entraîna cette faute, si on peut ainsi dire ! En effet, au moment de la sortie d’Egypte, Hachem dit à Moché : « Parle de grâce (נא) aux oreilles du peuple », le terme “נא (de grâce)” exprime qu’Hachem les implora de tout prendre. Et cela entraîna le veau d’or. A présent dans sa défense, Moché dit à Hachem que s’Il ne pardonne pas la faute, alors « efface- moi de grâce (נא) de Ton livre », c’est à dire : efface pour moi ce terme “נא (de grâce)”, qui était à l’origine de cette faute. (Habeer)
« Car l’homme ne peut Me voir et vivre » (33, 20) :
Pourquoi le fait de voir Hachem entraînerait-il la mort ?
Une explication basée sur la morale peut être proposer. Hachem a créé l’homme pour lui donner le libre arbitre. Placé devant le choix de faire le bien ou le mal, quand il se renforce et fait le bien, cela lui accorde un vrai mérite. C’est pour cela que l’homme a été créé. Mais celui qui verrait Hachem, serait alors confronté à la Vérité et, devant une telle révélation, en perdrait le libre arbitre. Sa vie n’aurait alors plus de raison d’être. L’homme qui voit Hachem ne peut donc plus vivre. (Mikhtav Méeliahou)
« Moché descendit du mont Sinaï, les deux Tables de témoignage en main… dans sa descente de la montagne » (34, 29) :
Pourquoi ce verset mentionne-t-il à deux reprises la descente de la montagne ?
En fait, nos Sages disent que la Thora fut donnée sur le mont Sinaï, car c’était la plus humble des montagnes, et Hachem ne fait reposer Sa Présence que sur un lieu qui dispose de la modestie. C’est d’ailleurs cela qui donna le mérite à Moché de recevoir la Thora, car il était le plus humble des hommes. Ainsi, le verset dit que « Moché descendit du mont Sinaï les deux Tables de témoignage en main ». Et s’il avait ce mérite d’avoir reçu les Tables, c’est parce qu’il était humble et se rabaissait encore plus que le mont Sinaï. « Dans sa descente de la montagne », il se voyait encore plus bas et se “descendait » par rapport à la montagne. (Noam Elimelekh)
Le coin étude
Notre Paracha débute par l’ordre enjoint à chacun de façon égal de donner un demi Chekel. La somme d’argent réunie servira à fabriquer les socles pour le Michkan. Mais on peut s’interroger. Pour tous les autres éléments du Michkan, chacun pouvait offrir selon son bon cœur. On n’imposait rien à personne. Ainsi, pourquoi les socles font-ils l’exception ? Pourquoi leur fabrication nécessitait que chacun doive donner le même montant, et pas chacun selon sa volonté ?
En fait, le Michkan, qui était le lieu du Service d’Hachem, représente toutes les facettes et les dimensions de ce Service. Les socles, qui sont les bases, font référence à la foi, qui est la base de toute la Thora. Tout le Service d’Hachem repose sur la foi. Si on ne croit pas, rien ne commence. Or, si dans toutes les autres facettes de la Thora, il peut exister différents niveaux d’accomplissement, certains pouvant être plus rigoureux que d’autres, en revanche en ce qui concerne la foi, tout le monde doit être égal. Chacun se doit de croire à toute la Thora et à tous les principes de foi du judaïsme. Nos Sages disent que même si une personne croit en toute la Thora sauf un seul détail, c’est un hérétique et c’est donc comme s’il n’avait pas de foi. La foi ne souffre d’aucune allégeance. Le plus simple Juif doit adhérer à la foi la plus totale et la plus parfaite tout autant que l’homme le plus grand. C’est pourquoi, pour les socles symbolisant la foi, chacun doit contribuer de façon égale. On peut ainsi comprendre pourquoi le Michkan contenait 100 socles. Ceux- ci correspondent aux cent bénédictions qu’il faut réciter chaque jour. Car par toutes ces bénédictions, le Juif a tant d’occasions de se rappeler d’Hachem tout au long de sa journée. Bien sûr, tout cela construit et renforce sa foi. Chaque bénédiction alimente la foi. Mais on peut encore se demander pourquoi la somme à donner devait être d’un demi Chekel précisément ?
Le Yérouchalmi explique que comme le veau d’or a été réalisé au milieu de la journée, c’est à dire à la demi journée, pour réparer cette faute il fallait donner un demi Chekel. Car comme on l’a dit, le demi Chekel venait pour la fabrication des socles symbolisant la foi, qui a été ébranlée par la faute du veau d’or. Mais quel est le lien profond entre la foi et le demi Chekel ?
C’est que l’essentiel des difficultés qu’un homme peut rencontrer en matière de foi, c’est qu’à chaque événement qu’il vit, il s’imagine avoir connaissance de la globalité de l’événement. Ainsi, quand un événement le fait souffrir ou qu’il ne parvient pas à comprendre son bien fondé, il en vient à se poser des questions de foi. Mais, en réalité, il faut savoir que personne n’a connaissance de la totalité des événements. Ainsi, on doit toujours se dire qu’on a que la moitié de l’événement entre les mains, et c’est pour cela qu’on pense que c’est du mal, mais quand on connaîtra la suite et qu’on saura l’autre moitié, tout s’éclairera et tous les doutes tomberont. Cela est un principe fondamental en matière de foi. Il faut tout le temps se dire qu’on n’est qu’à mi chemin !
Quand un événement que l’on perçoit comme mal, s’insère dans le contexte global de toute l’Histoire, il devient obligatoirement bon. C’est quand on le sort de son contexte, quand on le voit partiellement, qu’il paraît mal. La foi est donc déstabilisée quand on imagine avoir tous les éléments. Mais, si on arrive à se dire que pour l’instant, l’Histoire n’est pas terminée, qu’on n’est qu’au milieu, alors on aura la force de se dire qu’à la fin, le bien apparaîtra. Quand Hachem envoie un événement, Il l’envoie en connaissance de l’Histoire dans tout son ensemble. Ainsi, Il n’envoie que du bien. Mais l’homme, qui a une vision étroite, et ne voit pas l’ensemble des événements, peut imaginer qu’il y a du mal. A la fin des temps, quand tous les événements se seront passés et qu’on aura la vision globale, alors on verra que tout était bien. Le secret de la foi est donc d’avoir l’humilité de se dire qu’on ne connaît pas tout et qu’on n’est qu’à mi chemin. C’est cela l’idée du demi Chekel, emblème de la foi, permettant de fonder les socles et la base du Service Divin.
Le coin Halakha
Il convient de répondre chaque jour 90 fois Amen, 4 fois la Kedoucha, 10 Kadish et de prononcer 100 bénédictions. (Cela est en allusion dans le mot “צדיק (Tsadik – le Juste)” 90 (ק) 100 ,(י) 10 ,(ד) 4 ,(צ)). Il est interdit de discuter pendant la répétition de la Amida. Le Kolbo écrit que de nombreuses synagogues ont été détruites à cause de la faute d’y avoir eu une conduite légère. On doit éduquer les enfants et leur apprendre dès leur plus jeune âge à répondre Amen, car un être humain, dès qu’il commence à répondre Amen, il acquiert sa place dans le monde futur. Il faut bien prononcer le Amen en exprimant bien chaque lettre. Mais on ne devra pas appuyer sur le Noun et dire “Ameneu”, de même on ne le dira pas en deux parties (A – Men). La durée du Amen doit être égal au temps de dire les mots “El Melekh Nééman (D.ieu Roi Fidèle)”, dont les initiales hébreu forment le mot Amen. On répondra Amen immédiatement à la suite d’une bénédiction ou d’une phrase du Kadish et on ne laissera pas de temps passer avant de répondre. On ne lèvera pas la voix pour répondre Amen plus que la voix de celui qui récite la bénédiction. Mais si on est juste Minyan (10 Juifs) et que l’on craint que tous ne répondent pas à la répétition de la Amida, on pourra alors lever la voix pour inciter les autres à répondre Amen eux aussi.
Le coin histoire
Rabbi Israël Isserl, le père du Rama (Rabbi Moché Isserless) était un grand commerçant de tissus. Tous les vendredis, il avait l’habitude de fermer son magasin à midi, en l’honneur de Chabbat. Et même si le magasin était rempli, à 12h il le fermait, malgré toutes les supplications des clients. Un certain vendredi, un grand négociant entra et demanda une grande quantité de marchandise. Il était 5 minutes avant 12h. Et comme la préparation serait longue, le Rav lui proposa de revenir dimanche. L’homme refusa et dit qu’il restait encore beaucoup de temps avant Chabbat, et si l’affaire ne se faisait pas maintenant, il annulerait tout. Mais le Rav dit qu’il ne changerait pas son habitude et fermerait à midi. Et malgré la stupéfaction du marchand, à 12h tapante, il s’excusa et le mit dehors puis ferma sa boutique, renonçant à une affaire qui lui aurait fait gagner une grande fortune. Cette nuit-là, on lui révéla en rêve du Ciel que tout cela était une épreuve venant d’Hachem, et pour l’avoir surmonté, il méritera d’avoir un fils qui illuminera le monde : le Rama. Ce récit nous apprend que quand parfois on rencontre de grandes difficultés concernant une Mitsva, cela peut être une épreuve. Et si on se renforce et on la surmonte, immense sera la récompense. Le fait de penser à cela peut aider à surmonter toutes les difficultés.
Le coin ‘Hizouk
Quand quelqu’un mérite d’accomplir une Mitsva et de servir Hachem, il est très important qu’il s’en réjouisse et en ressente une satisfaction. Et il ne faut surtout pas se dire : « Mais comment puis-je me réjouir alors que je suis encore si petit et si loin de la perfection ?! » Car l’homme a besoin de satisfaction. Et s’il ne se réjouit pas de son service d’Hachem, il s’orientera à rechercher les plaisirs de la faute.
Chabbat Chalom !