Chabbat Kédochim

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Paracha Kédochim / פרשה קדושים

10/11 mai 2019 – 6 Iyar 5779 / ו’ אייר תשע’ט

Début : 21h00 – Fin : 22h17

Chabbat des jeunes : A l’occasion du Chabbat des jeunes, la lecture de la Paracha et les offices seront assurés par les jeunes de la communauté.

Les Horaires :

Vendredi soir :
20h00 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h00)
19h00 : Chir haChirim
19h15 : Min’ha, suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch offert par Jacques ATTAL léilouy nichmat Lucie bat Makhlouf (ז״ל).

Samedi après-midi :
19h00 : Cours mixte sur la Paracha et étude du livre du Alé Chour du Rav Wolbe par le Rabbin Mickael MOUYAL
20h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h30 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par Alain CERNES
La Séouda Chélichit est offerte par Ludovic HANOUFA léilouy nichmat Chlomo ben Sissana (ז״ל)
21h19 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
22h17 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit de Roch ‘Hodech

Chabbat Chalom !


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le samedi 11 mai 2019 au soir et le samedi 18 mai 2019 au soir, lorsque la lune est visible.


Pessa’h Chéni :

Cette année, Pessah Chéni aura lieu ce dimanche 19 mai 2019 (à partir de samedi 18 mai au soir). En ce jour de demi-fête, il est d’usage de manger de la Matsa et de ne pas réciter les Ta’hanounim (supplications) dans les prières.


Offices et cours de la semaine à la Synagogue :

43 rue des abondances

Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés

Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi

Min’ha suivi de Arvit :
19h30 : du dimanche au jeudi


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :

La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)

Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.

Tizkou leMitsvoth !

Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06 22 76 15 04.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • Une salle des fêtes
  • Et un Mikvé

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous finalisons la rédaction des contrats et l’analyse financière et technique des détails de la construction. Le contrat de construction devrait être signé ce mois-ci.

Nous organiserons une cérémonie de début de chantier à laquelle vous serez tous conviés.

Parallèlement, nous travaillons sur le financement du projet.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


CCIBB – Centre de Loisirs Été 2019 :

Les directeurs du Centre de loisirs Anne-Marie AMSALLEM et Jonathan CAHEN, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 8 au 26 juillet 2019 vos enfants de 6 à 13 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!!

Le programme, toujours diversifié, alliera loisirs, sports, culture et identité juive.


Au programme : Parc Astérix, Parc St Paul, Mer de Sable, France Miniature, Bateaux mouches et autres sorties … Stage de hip-hop, stages sportifs, jeux, ateliers artistiques, maccabiades, journée israélienne et de nombreuses surprises …

145 € la semaine (possibilité de bourse) – Places limitées
Informations et réservations auprès de Jonathan 06.21.07.17.09 ou sur ccibb.net.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël et tu leur diras : “soyez saints” ! » (19, 2) :

Nos Sages expliquent que ce passage à été dit à toute la communauté car les grands principes de la Thora en dépendent. On peut expliquer cela de la façon suivante. D’après le Ramban, cette Mitsva de se sanctifier consiste à se mesurer dans ce qui est permis.
Même si la Thora permet de nombreuses choses, il ne faut pas en abuser. C’est cela être saint. En revanche, les grands principes de la Thora sont toutes les Mitsvot que la Thora impose : ce qui est interdit et ce qui est obligatoire. Dire que les grands principes de la Thora dépendent de ce passage, cela veut dire que pour respecter même ce qui est interdit, cela dépend du fait de se sanctifier et de se mesurer dans le permis. Car le fait d’abuser du permis, cela conduit à risquer de glisser et d’enfreindre l’interdit. (Torat Maharits)

« Un homme craindra sa mère et son père, et Mes Chabbat vous observerez » (19, 3) :

Le Zohar enseigne que quand un homme trouve des explications originales (des ‘Hidouchim) de la Thora pendant Chabbat, dans le Ciel on couronne ses parents (quand ils sont déjà défunts) dans l’autre monde. Cela est en allusion dans ce verset qui juxtapose le respect des parents et celui de Chabbat. Car si un homme souhaite honorer ses parents, alors il lui convient d’honorer le Chabbat en y trouvant des ‘Hidouchim. (‘Hida)

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (19, 18) :

En plus de son sens simple, on peut expliquer ce verset de la façon allusive suivante. En général, la nature de l’homme est de particulièrement haïr les gens qui ont la même profession que soi, de par la crainte de la concurrence, ce qui occasionne de la rivalité.
Et la Thora recommande : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », c’est à dire “même s’il est comme toi-même” et qu’il a la même profession que toi, ne crains pas la concurrence et aime-le malgré tout. (Canefé Nécharim)

« Ne commets pas d’injustice dans la loi » (19, 35) :

Ce verset semble présenter une répétition car une injustice c’est une faute concernant le respect de la loi !
En fait, certaines personnes commettent de l’injustice par faiblesse. Ils savent que ce qu’ils font n’est pas bien, mais ils sont sous l’emprise de leur mauvais penchant et ne peuvent s’empêcher de commettre ce tord. Mais, il est encore plus grave de commettre de l’injustice et de se justifier en pensant qu’on a raison et qu’on n’a fait que respecter la loi. Il est très répréhensible de faire du mal en pensant qu’on a fait ce qu’on devait faire, en ne voyant pas le mal. Cela est en allusion dans ce verset : « Ne commets pas d’injustice dans la loi », c’est à dire en pensant qu’on n’a fait que respecter la loi, et que c’était légitime. Couvrir ses fautes sous l’apparence de la loi est encore bien plus grave que d’admettre sa faute en sachant qu’on s’est laissé piéger par le mauvais penchant. (Taam Vadaat)

« Vous vous sanctifierez et vous serez saints » (20, 7) :

Nos Sages expliquent : « Vous vous sanctifierez – ce sont les eaux du début (à savoir : les ablutions avant le repas – Nétilat Yadaïm), et vous serez saints – ce sont les eaux de la fin (à la fin du repas – Maïm A’haronim) ». Mais on peut expliquer cet enseignement de la façon allusive suivante. Si un enfant est né quand ses parents se sont sanctifiés, c’est à dire quand sa mère a veillé à se tremper au Mikvé avant sa conception, allusion aux “eaux du début”, alors cela le protégera spirituellement toute sa vie et cette pureté se prolongera et il sera saint jusqu’aux “eaux de la fin”, lors de la dernière toilette après son décès. (Rabbi Chemouel Zak de Bialé)

« Un homme qui fera un adultère avec une femme mariée, qui fera un adultère avec la femme de son prochain » (20, 10) :

Apparemment ce verset présente visiblement une redondance. Comment le comprendre ?
En fait, quand un homme suspecte sa femme de le tromper, la Thora prévoit le processus de la Sota où cette femme boit une certaine potion. Si elle a réellement fauté, elle mourra. Mais, nos Sages de préciser que si son mari avait aussi, de son côté, commis l’adultère, alors la femme ne mourra pas en buvant l’eau de la Sota. Ainsi, on aurait pu penser qu’il en sera de même concernant la peine appliquée par le tribunal et qu’une femme adultère dont le mari aura aussi commis l’adultère ne sera pas condamnée. La Thora vient faire allusion par la redondance qu’il n’en est pas ainsi : « Un homme qui fera un adultère avec une femme mariée » dont le propre mari aussi « aura fait un adultère avec la femme de son prochain », la suite du verset est : « On mettra à mort l’homme et la femme adultères ». En ce qui concerne le jugement du tribunal, même si son mari aura commis l’adultère, si la femme commet aussi cette même faute, elle sera condamnée. Par opposition à la sanction par le Ciel, à travers le processus de la Sota. (Imré Chefer)

« Une terre où coule le lait et le miel » (20, 9) :

Nos Sages ont établi comme principe que « ce qui sort de ce qui est pur, est pur. Et ce qui sort de l’impur est impur ». Mais cette règle connaît deux exceptions : le lait et le miel. Le lait est formé à partir du sang. Or le sang est interdit à la consommation, mais le lait est permis. De même, le miel est formé par l’abeille. Or l’abeille est interdit mais le miel est permis. La terre d’Israël a été bénie de porter les propriétés du lait et du miel. En effet, la terre sainte a la force de prendre quelqu’un qui est “impur” et de le transformer en quelqu’un de pur. (Rabbi Meir Chapira de Lublin)

Le coin étude

Dans notre Paracha, nous trouvons l’interdiction de se venger et de garder rancune. Si un homme commet un dommage à son prochain, ce dernier n’aura non seulement pas le droit de se venger en lui rendant le mal, mais il lui sera même interdit de garder rancune en gardant à l’esprit toute trace du mal qui lui a été fait. Mais on peut se demander comment cela est-il possible ? Comment réussir à effacer complètement de son coeur tout souvenir du mal qu’un tiers lui aura fait ? Cela semble surhumain et inaccessible !
Pour atteindre ce niveau, il faudra intégrer très profondément deux grands principes fondamentaux. Le premier principe est que tout le peuple Juif est uni et, même si physiquement on est séparé les uns des autres, en réalité, au niveau de l’âme tous les Juifs ne forment qu’une seule et même entité, exactement comme s’ils ne formaient qu’un seul corps. Quand cette réalité sera bien intégrée, alors on comprendra que, de même que si la main gauche blesse la main droite, il est évident que la main droite ne viendra pas se venger en blessant en retour la main gauche, ni ne gardera rancune contre cette main gauche qui l’a blessé. Il doit en être exactement entre les Juifs. On doit arriver à la conscience de notre unité au point que si quelqu’un nous fait du mal, il nous deviendra inimaginable de lui rendre le mal, car cela reviendra réellement à se faire du mal à soi-même.
Le deuxième principe de base à intégrer est qu’aucun mal ne peut arriver à quiconque si cela n’a pas été décrété par Hachem. Ainsi, si Réouven fait du mal à Chimon, c’est qu’Hachem a décrété que Chimon reçoive ce mal, pour des raisons connues par Hachem (souvent du fait des fautes de Chimon). Seulement, comme Réouven de son côté, du fait de son libre arbitre, voulait faire du mal, alors Hachem a simplement utilisé Réouven pour amener ce mal à Chimon. Mais, si ce n’était pas Réouven qui lui avait causé ce dommage, Hachem aurait alors utilisé quelqu’un d’autre qui voulait aussi faire du mal. En effet, ce dommage devait de toutes les façons venir à Chimon, car cela lui a été décrété par Hachem. Et à contrario, si Hachem n’avait pas décrété qu’un dommage arrive à Chimon, alors personne n’aurait pu en aucune façon commettre le moindre mal à celui-ci. Ainsi, au lieu d’en vouloir à Réouven, qui n’a été qu’un simple instrument, Chimon devrait plutôt réfléchir à savoir pourquoi Hachem lui a décrété cela. Et ainsi, il devra plutôt se remettre en question et réfléchir à se repentir sur ses fautes qui sont, elles, les réelles causes de sa souffrance. En se renforçant dans ce principe de foi qui est à une des bases de la foi juive, et en y ajoutant la foi que tout ce que fait Hachem est pour le bien et le réel bien, même si on ne le perçoit pas ni ne le comprend, alors on ne cherchera plus à se venger ni à garder rancune. On aura conscience que notre agresseur n’est rien d’autre que le bâton que tiendrait un maître et qui frapperait son esclave avec. Serait-il convenable d’en vouloir au bâton, ou plutôt faudrait-il remonter au maître ?! De la même façon, il convient de placer sa confiance en Hachem, Qui est le Bien Absolu, et Qui lui envoie cette souffrance pour son bien véritable, pour le guider vers le repentir et le purifier de ses fautes.
Outre ces deux grandes bases à intégrer, il existe encore un autre conseil à mettre en pratique pour réussir à écarter la rancune de son coeur. Il convient de s’armer de courage et d’aller voir celui qui lui a fait ce mal et lui dire que ce qu’il a commis nous a fait souffrir.
En discutant et en s’expliquant avec lui, et en instaurant un dialogue avec un esprit positif de chercher la paix, cela réussit souvent à crever l’abcès. Souvent, cette discussion où on exprime son ressenti permettra d’enlever la colère et de restaurer l’amitié.
Enfin, un autre conseil qui s’adresse surtout à des êtres élevés, est d’essayer au maximum de rendre du bien à celui qui lui a causé le dommage. En s’efforçant de l’aider et de lui faire du bien, on arrivera à effacer la trace de rancune de son coeur. Car le principe est que l’on aime celui à qui on donne. Ainsi, en lui donnant du bien, on en viendra à contrebalancer le sentiment négatif, et on même à l’aimer, et automatiquement cela supprimera la rancune. Certes ce conseil est dur à appliquer et est même contre nature. Mais celui qui cherche à dissoudre la rancune tentera de l’appliquer. Surtout que cela ne laissera certainement pas l’agresseur insensible…

Le coin Halakha

Avant de s’envelopper du grand Talit pour la prière, il convient d’examiner les franges si elles sont cachères, pour ne pas réciter une bénédiction en vain. De même, il convient de séparer les fils les uns des autres s’ils sont emmêlés. Certains interdisent de séparer les fils pendant Chabbat, mais le Rav Ovadia Yosseph le permet. Il faudra juste veiller à ne pas resserrer les noeuds pendant Chabbat.
Malgré tout, un Talit où les fils sont emmêlés reste néanmoins valable, même si à priori il faut les démêler. C’est pourquoi, si on estime le temps juste, et que si on prend le temps de démêler les fils, on perdra la Mitsva de réciter la Amida avec la communauté, alors on n’aura pas besoin de le faire. Malgré tout, si des fils sont fermement noués et qu’il y a un vrai noeud difficile à enlever qui les attache, alors le Talit n’est alors pas valable et il faudra alors l’arranger ou en prendre un autre.
Avant de s’envelopper du Talit, il faut penser au minimum à accomplir la Mitsva de la Thora de porter des Tsitsit à son vêtement.
D’après nombres décisionnaires, cette intention est obligatoire pour être quitte. Néanmoins, il convient vivement d’y associer aussi l’intention de porter des Tsitsit dans le but de se souvenir de toutes les Mitsvot, car cette intention est explicitée dans la Thora.

Le coin histoire

Quand le ‘Hafets ‘Haïm voyagea à Grodna, des milliers de personnes dont des gens illustres vinrent vers sa voiture pour l’accueillir.
Pour l’honorer, ils se réunirent même pour porter la voiture (avec leurs mains) où le ‘Hafets ‘Haïm était assis. Au point que les forces de l’ordre étaient obligés de restaurer le calme avec force. Alors, le ‘Hafets ‘Haïm demanda simplement à l’homme qui l’accompagnait : « Pourquoi tous ses gens se sont-ils rassemblés ici ? » Il lui répondit que ce monde était venu l’honorer. Tous ces gens voulaient voir son visage. Alors le ‘Hafets ‘Haïm lui dit : « Je ne comprends pas du tout en quoi je diffère de toutes les autres personnes de la terre. Ai-je des cornes sur la tête ?! Qu’ont-ils à vouloir tant me regarder ? Ce n’est pas de l’honneur, mais c’est plutôt une honte pour moi. Mais en effet, pour la Thora, il faut être prêt à recevoir même de la honte ! »
Ce récit montre combien les Grands d’Israël détestaient les honneurs et les fuyaient comme on fuit le feu. Ils vivaient les honneurs comme une honte ! Combien devons-nous apprendre d’eux ! Pour nous, le moindre manque de respect est perçu comme un affront.

Le coin ‘Hizouk

Même si un homme a commis de nombreuses fautes, il ne doit pas désespérer de se repentir. En effet, avant de créer le monde, Hachem visionna toute l’histoire future, jusqu’à la fin des temps, et créa le monde. Il vit donc aussi toutes les fautes qui allaient être commises et cela ne L’empêcha pas de créer le monde malgré tout. Ainsi, malgré ses fautes, il ne doit pas désespérer mais plutôt se repentir ! (Zera Yaacov)


Chabbat Chalom !

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