Paracha Rééh / פרשה ראה
Chabbat Roch ‘Hodech / שבת ראש חודש
30/31 août 2019 – 30 Av 5779 / ל’ אב ה-תשע’ט
Début : 20h20 – Fin : 21h26
Les Horaires :
Vendredi soir :
20h00 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 20h20)
19h00 : Chir haChirim
19h15 : Min’ha, suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
D’var Thora par Alain CERNES
La Haftara sera lue par Elon COHEN, nous lui souhaitons un grand Mazal Tov ainsi qu’à ses parents Alexandra et Xavier COHEN et à toute la famille.
Samedi après-midi :
19h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
19h45 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par Alain CERNES
20h36 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
21h26 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit de Roch ‘Hodech
Chabbat Chalom et ‘Hodech Tov !
Roch ‘Hodech Eloul :
Roch ‘Hodech Eloul aura lieu ce Chabbat samedi 31 août et dimanche 1er septembre 2019 (à partir de vendredi 30 août au soir).
Les Séli’hots débuteront dès lundi 2 septembre.
Offices et cours de la semaine à la Synagogue :
43 rue des abondances
Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés
Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi
Min’ha suivi de Arvit :
19h00 : du dimanche au jeudi
Retrouvez les horaires de la synagogue ici.
Fêtes de Tichri 5780 :
Chers Amis,
Nous nous retrouverons donc à nouveau cette année dans ce lieu pour célébrer BH’ les fêtes de TICHRI en attendant la construction du Nouveau Centre Culturel Juif de Boulogne-Billancourt dont les travaux ont commencé, pour une durée de 12 mois.
Les offices de Roch Hachana auront lieu les 30 septembre et le 1er octobre, les offices de Yom Kippour auront lieu les 8 et 9 octobre. Comme les années précédentes, nous aurons le plaisir d’accueillir notre ‘Hazan Ariel LASRY qui viendra d’Israël.
Les horaires des offices seront identiques à celles de la Synagogue de la rue des abondances, sauf en ce qui concerne les offices du matin :
- Chabbat : 09h00
- Roch Hachana et Yom Kippour : 08h30
- Souccot : 09h00
La réservation des places devra se faire exclusivement auprès de M. Daniel LASRY (06.26.94.51.58). Attention, nos locaux ne nous permettent malheureusement pas d’accueillir autant de fidèles que nous le voudrions. Il est donc impératif de réserver vos places au plus tôt afin d’être sûr d’avoir une place assise, la réservation ne sera effective qu’à réception du règlement.
Le prix des places pour Yom Kippour est fixé à 180 € pour les hommes et 120 € pour les femmes. Ces montants incluent cotisation(s) de membre de l’ACIP, tous les règlements de places sont à faire à l’ordre de l’ACIP.
Si vous souhaitez effectuer votre règlement en plusieurs fois, il vous suffit d’envoyer plusieurs chèques en spécifiant simplement au dos des chèques les dates d’encaissement souhaitées.
Téléchargez le coupon et renvoyez le avec votre règlement pour confirmer votre réservation.
L’équipe de l’Office de Boulogne Sud vous souhaite de bonnes vacances et une excellente année 5780 pour vous et vos proches et espère avoir le plaisir de vous rencontrer rapidement.
Si vous souhaitez réserver dans un des nombreux autres offices à Boulogne, vous pouvez dès à présent réserver vos places tous les matins auprès du secrétariat de la Synagogue. 01.46.03.90.63, 43 rue des Abondances, 92100 Boulogne.
Chana Tova, que vous soyez inscrits dans le livre de la vie !
Comptes-rendus de l’AG de l’ACJBB :
Retrouvez tous les comptes-rendus de l’Assemblée Générale de l’ACJBB sur le blog de la Synagogue de Boulogne Billancourt : http://synaboulogne.blogspot.com/
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances. Les cours reprendront en septembre !
Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!
Talmud Thorah :
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
Chabbat plein de la rentrée du Bné Akiva :
Le Bné Akiva France continue sa mission avec le Chabbat « HINÉNI » !!
… “וְהָאֱלֹהִים נִסָּה אֶת אַבְרָהָם. וַיֹּאמֶר אֵלָיו ”אַבְרָהָם“ וַיֹּאמֶר ”הִנֵּנִי
Dieu éprouvera Avraham. Il lui dit: “Avraham!” Il répondit: “Me voici.” …
Le Chabbat consacré aux jeunes de France, âgé de 15 à 18 ans.
Chabbat KI TAVO, du 20 au 22 septembre 2019, viens faire de nouvelles rencontres et découvrir une ambiance unique, autour d’activités typiques du Bné Akiva.
Le tarif du Chabbat a été fixé à 75 € tout compris, séjour + transport inclus !
Attention, les inscriptions sont limitées, donc contactez nous rapidement pour qu’on puisse organiser les transports.
Inscrivez-vous ici pour le Chabbat du 21 septembre :
https://www.helloasso.com/associations/bne-akiva-de-france/evenements/chabbat-leadership-2
Pour plus d’informations contactez :
Eliezer Borgenicht par téléphone au 0177472740, par WhatsApp au +972548157476 ou par mail: eliezer@worldbneiakiva.org
Bné Akiva de Boulogne :
Les activités du Bné Akiva de Boulogne vont reprendre ב’ה à la rentrée !!!
Le Bné Akiva reprendra ses activités à Boulogne dès la rentrée sous la direction de Shirel Sebagh, nommée mérakezet pour Boulogne. Nous lui adressons tous nos vœux de Bra’ha VeAtsla’ha, de réussite dans cette belle et difficile mission.
Deux jeunes filles venues d’Israël, Aviv et Galit, envoyées par l’Agence Juive, pour cette année afin d’aider et de soutenir les activités du Bné Akiva. Elles seront pendant la semaine dans l’Ecole de l’Alliance (ENIO).
Soutenez les activités du Bné Akiva !
Participons à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif de Boulogne Billancourt :
La construction du Centre Culturel Juif de Boulogne a été lancée le 23 juin 2019. En plus de la campagne de collecte, nous avons décidé d’entreprendre une collecte « des Fondations du Centre Culturel« . A l’image de la construction du Michkan, où Moché a demandé à tous les Bnei Israel de verser un demi-shekel pour financer les socles qui soutiennent les poutres du Michkan, nous invitons tous les boulonnais, hommes, femmes et enfants, à contribuer aux fondations du Centre Culturel.
La liste de tous les contributeurs sera affichée pour que chacun puisse dire qu’il a fait partie des fondateurs.
Le montant est unique pour que dans cette phase, chacun puisse avoir une part égale à son voisin, quels que soient ses moyens et sa générosité, chacun à part égale.
Nous invitons donc tous les fidèles de notre communauté à participer et surtout à inviter tous nos coreligionnaires, familles, amis, voisins à participer aussi au projet.
Ainsi nous aurons collectivement le mérite de répondre à l’injonction divine de la Paracha Térouma :
« וְעָשׂוּ לִי, מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי, בְּתוֹכָם. » – « Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux » Amen !
Robert Ejnes
Président
Mobilisons-nous :
Je participe à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif !
Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :
L’office pour la fin de l’année (11 mois) de notre ami Elie Botbol (ז״ל) aura lieu le 23 septembre à 19h30 à la Synagogue Nitsanim, rue Asher dans le quartier de Baka à Jérusalem.
La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)
Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.
Tizkou leMitsvoth !
Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06.22.76.15.04
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou.
Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- Une salle des fêtes
- Et un Mikvé
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Les travaux ont commencé !!!
Vous avez une occasion unique d’inscrire votre nom, celui de vos familles, celui de vos disparus, dans un projet qui marquera l’avenir de la vie juive à Boulogne-Billancourt.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Si vous avez des question, envoyez-nous un message !
Je participe à la collecte pour la construction
Oulpan avec le CCIBB et l’OSM :
Le Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt, en association avec l’OSM vous propose une nouvelle formule d’Oulpan.
Informations et inscriptions mercredi 11 septembre 2019 à 20h00 au CCIBB, 20 ter rue des peupliers, 92100 Boulogne Billancourt.
Le Rabbin Kassabi : « A l’origine, Béréchit » sur France 2 :
Ce dimanche 1er septembre, le Rabbin Didier KASSABI recevra Franz-Olivier Giesbert dans l’émission A l’Origine Berechit à 09h15 sur France 2.
Avec lui, ils parleront de ce qui nous relie, la religion, la croyance… La place de l’homme, notre relation au divin, à la nature et à ce qui nous entoure.
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Vois, Je place devant vous aujourd’hui la bénédiction et la malédiction » (11, 26) :
On peut remarquer que ce verset commence au singulier : “Vois”, et se poursuit au pluriel : “Devant vous”. En effet, Hachem place et dispose la même chose devant tout le monde, Sa direction du monde est la même pour tous (d’où le pluriel). Seulement, chacun comprend et voit ce qu’il vit en fonction de sa personnalité et à sa façon singulière (d’où le singulier). (Rabbi de Kotsk)
« Tu ne pourras pas manger dans tes portes, la dîme… » (12, 17) :
La deuxième dîme (Maasser Cheni) ne pouvait être consommée qu’à Yérouchalaïm, et non pas “dans tes portes”, c’est à dire dans les autres villes. Rachi explique que ce verset qui dit que « tu ne pourras pas (en) manger dans tes portes », ne signifie pas que tu ne pourras pas, mais que tu n’en as pas le droit. Mais on peut se demander le sens de cette précision de Rachi, alors que même sans lui, on aurait compris que “tu ne pourras pas manger” signifie que tu n’as pas le droit !
En fait, on peut expliquer que si les Juifs se comportent comme il se doit et sanctifient leurs comportements au point que même les villes où ils habitent se raffinent au point de s’élever au niveau de la sainteté de Yérouchalaïm, dans une telle situation, on aurait pu penser que l’on puisse y consommer la deuxième dîme comme à Yérouchalaïm. C’est pourquoi Rachi vient dire que même “si tu peux”, car la ville s’est sanctifiée par tes bonnes actions, et qu’il n’y a donc pas de raison d’interdire, malgré tout tu n’auras pas le droit.
C’est à dire que c’est un décret, allant même contre la logique, de ne pas avoir le droit d’en consommer en dehors de Yérouchalaïm, même si du point de vue de la sainteté de la ville, tu pourrais en manger car elle a atteint la sainteté de Yérouchalaïm. (‘Hatam Sofer)
« Après Hachem votre D.ieu vous marcherez, vous Le craindrez et Ses Mitsvot vous respecterez… » (13, 5) :
Un verset très ressemblant à celui-ci apparaît dans la Paracha de Ekev (de la semaine dernière), à la précision près qu’il est décliné au singulier (« Après Hachem ton D.ieu tu marcheras… »), alors qu’ici, il est au pluriel. Comment le comprendre ?
En fait, dans des temps normaux, il est possible de s’isoler et servir Hachem seul. Mais, dans notre Paracha, où ce verset apparaît dans le contexte où se lèveraient des faux prophètes qui dévieraient le peuple à l’idolâtrie, quand un tel danger d’hérésie se manifeste dans le peuple, on ne peut plus servir Hachem seul, “dans son coin”. Il devient nécessaire que tous se réunissent et unissent leurs forces. C’est le seul moyen de surmonter une telle épreuve et tenir bon contre les incitateurs et déviateurs. La Thora exige donc alors de servir Hachem au pluriel, que tous les serviteurs d’Hachem se mettent ensemble pour Le servir. (Imré Emet)
« Si ton frère t’incite… ou ton prochain qui est comme ton âme » (13, 7) :
Rachi explique que ce prochain « qui est comme ton âme », c’est ton père. Ainsi, on peut se demander pourquoi la Thora ne dit-elle pas clairement “ou ton père”.
En fait, un tel père qui incite son fils à tomber dans l’idolâtrie, ne mérite pas qu’on le considère comme un père. La Thora utilise donc une autre expression, mais ne daigne pas l’appeler et le considérer comme un père. (Korban Héani)
« Ce sera un monticule éternel » (13, 17) :
Ce verset parle d’une ville qui a complètement déviée à l’idolâtrie. On détruira cette ville, qui deviendra un monticule. Le terme “monticule” se dit dans le Texte, en hébreu : “תל (Tel)”, qui a pour valeur numérique 430. En effet, depuis l’annonce qu’Hachem a faite à Avraham que sa descendance sera esclave, jusqu’à la fin et la délivrance de cet exil d’Egypte, se sont passés 430 ans. Et cette délivrance, après ces 430 ans, a aboutie sur le don des 10 commandements où Hachem a ordonné au peuple Juif : « Je suis l’Eternel ton D.ieu » et « Tu n’auras pas d’autres dieux que Moi ». Or, cette ville s’est éloignée de ces Paroles pour virer à l’idolâtrie. On devra donc la détruire et en faire un “monticule”, un “תל”, de valeur numérique 430. (D’après Rabbénou Efraïm)
« Ce ne devra pas être difficile à tes yeux de le libérer » (15, 18) :
Certes, l’esclave a aidé son maître dans son travail quotidien et lui a permis de gagner plus en fournissant moins d’efforts. C’est pourquoi, le fait de le libérer pourrait être vécu par son maître comme quelque chose de difficile. Aussi, la Thora vient lui dire : « Ce ne devra pas être difficile à tes yeux de le libérer ». Et tu ne devras pas te préoccuper du fait que tu n’auras plus cette aide précieuse.
En effet, le verset continue et promet : « Hachem ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu feras », c’est à dire que dans tous les domaines où tu as pris l’habitude d’utiliser son aide, à présent Hachem t’enverra Sa Bénédictions pour que tu réussisses à le faire seul. Il « te bénira dans tout ce que tu feras » sans l’esclave, comme quand tu le faisais avec son aide. (Oznaïm LaThora)
« Chaque homme, selon le don de sa main… » (16, 17) :
Le Texte parle de la Mitsva de se réjouir pendant les fêtes et d’apporter des offrandes de fête, chacun selon ses moyens. Mais ce verset vient aussi faire allusion au fait que la valeur d’un homme ne se mesure pas selon sa richesse, selon l’importance des biens qu’il possède, mais plutôt selon sa générosité, selon les biens et l’argent qu’il donne à la Tsedaka. « Chaque homme » , la valeur de “chaque homme” se mesure « selon le don de sa main », selon sa générosité et ce qu’il donne pour les Mitsvot. (Rav Chimchon Refaël Hirch)
Le coin étude
Après avoir donné l’ordre de détruire les autels et les lieux consacrés à l’idolâtrie, la Thora ajoute : « Vous ne ferez pas de même pour Hachem votre D.ieu ». C’est à dire qu’un Juif n’a pas le droit de détruire tout ce qui fait partie du Temple. Sur cette précision, Rachi demande comment pouvons-nous imaginer qu’un Juif puisse détruire les autels réservés au Service d’Hachem ? Cela est tellement évident qu’il ne devrait même pas y avoir de loi explicite qui interdise de le faire, puisque c’est absolument inconcevable. Et Rachi de répondre au nom du Midrash qu’en fait, la Thora demande à l’homme de ne pas commettre de fautes, car c’est à cause des fautes que le Temple sera détruit. Ainsi, il ne s’agit pas d’interdire de briser directement des parties du Temple, car jamais un Juif ne fera cela.
Mais ce verset vient interdire de provoquer par ses fautes que le Temple soit détruit. Mais on peut s’interroger sur cette explication de Rachi. En effet, la Guemara par ailleurs explique notre verset : « Vous ne ferez pas de même pour Hachem votre D.ieu », en disant que la Thora interdit de faire, c’est à dire de détruire une partie du Temple, mais pas d’entraîner que cela se fasse. C’est à dire que ce verset n’interdit pas d’entraîner indirectement que le Temple soit détruit. Or, cela semble contredire le commentaire de Rachi qui dit que ce verset enjoint de ne pas entraîner la destruction du Temple par ses fautes, ce qui semble être une conséquence indirecte !
On doit donc dire que Rachi nous apprend que quand un homme commet une faute, sa faute elle-même, son acte même, détruit le Temple. Ce n’est pas seulement une conséquence, mais c’est direct. Quand on commet des fautes, celles-ci sont véritablement le feu que l’on allume et qui détruit le Temple. Si Hachem reproche à l’homme de détruire le Temple par ses fautes, c’est que quand il faute, il est réellement en train de détruire le Temple par son acte-même, et il ne commet pas uniquement la transgression.
Et il en est de même concernant toute sorte de punition pour toutes les fautes. La transgression crée la punition. C’est à dire qu’en fautant, on s’envoie à soi-même sa punition car la punition c’est la faute. Il n’y a pas deux éléments : la faute et la punition. Il ne faut pas voir les choses comme si on faute et Hachem punit. La vérité est que quand on commet un péché, cela crée une force d’impureté qui se retourne elle-même contre l’homme pour lui nuire.
Cela mène à dire que l’homme ne devra pas seulement rendre des comptes sur les fautes qu’il a commises. On lui reprochera aussi de s’être fait souffrir par leurs punitions. Car en fautant, c’est l’homme lui-même, directement, qui s’envoie sa punition. Par son péché, il se donne à lui-même le coup et la souffrance qu’il subit. Ainsi, on ne peut dissocier le reproche qu’on lui fera sur la faute et le reproche de s’être fait souffrir, car ces deux éléments ne sont en fait réellement qu’un seul. L’homme est le seul créateur de sa souffrance et il ne doit en vouloir à personne d’autre qu’à lui-même. Au même titre que celui qui mange un plat avarié pourra tomber malade, et jamais personne ne considérera son indigestion comme une punition, mais c’est bien sûr son acte qui l’a rendu malade. Les fautes sont telles des aliments avariés qui font souffrir l’individu.
Précisons que ce que l’on vient de dire pour les fautes et leurs sanctions est tout autant valable pour les bonnes actions et leurs récompenses. Ce sont les actes de Mitsvot qui contiennent la récompense.
Cela nous permet de comprendre le principe de ‘“mesure pour mesure”. La rétribution est à l’image de l’action, car la rétribution est contenue dans l’action. Ce que l’on fait revient tout simplement vers soi.
Ce principe se retrouve également en allusion dans le premier verset de notre Paracha. « Vois, Je place devant vous aujourd’hui la bénédiction et la malédiction ». Hachem place devant l’homme les rétributions de ses actes : bénédictions comme malédictions. Il les livre devant lui et les transmet entre ses mains. C’est l’homme qui les détient, car dans les actes qu’il réalise est déjà contenue leurs rétributions, positives comme négatives.
Le coin Halakha
On doit réciter le Birkat Hamazon à l’endroit où on a pris son repas. Il est autorisé de le réciter dans un coin de la pièce différent du coin où on a mangé, tant que c’est dans la même pièce de la maison, et ce, même s’il ne voit pas le coin où il a mangé du coin où il récite le Birkat Hamazon (s’il y a un paravent par exemple). Mais on ne récitera pas le Birkat Hamazon dans une pièce différente de
celle où on a mangé, sauf si au moment où il a récité la bénédiction de “Hamotsi” sur le pain, il avait l’intention de réciter le Birkat Hamazon dans une pièce différente, et ce à cause d’un réel dérangement (la pièce où il a mangé est sale par exemple). Si quelqu’un se trouve dans un endroit qui n’est pas entouré de cloison (dans la rue par exemple) et qu’il y a pris un repas, il devra alors réciter le Birkat Hamazon à l’endroit précis où il a mangé. Mais, s’il a un certain dérangement, il pourra s’éloigner jusqu’à une distance de 4 coudées (environ 1m96). En revanche, si le lieu où il a mangé est cloisonné (une maison par exemple), il pourra réciter le Birkat Hamazon dans un autre coin de la même pièce où il a mangé, comme on l’a dit, et ce, même sans aucune raison particulière pour cela.
Le coin histoire
Un jour, une femme nécessiteuse frappa à la porte d’une famille orthodoxe pour demander de quoi manger. Le chef de famille, père de 14 enfants, qui ouvrit, expliqua que malheureusement, il n’avait que deux poulets et qu’il devait les garder pour sa famille. Mais la dame insista. L’homme se laissa attendrir, d’autant qu’il se dit que si Hachem lui envoie cette Mitsva, c’est qu’il doit l’accomplir, et si ces enfants mangeaient moins un jour, ce ne serait pas si grave. Il alla dans la chambre froide (ancien modèle qui ne s’ouvre que de l’extérieur et non de l’intérieur) pour chercher un poulet. Et là, il eut la stupeur d’y trouver son enfant de 3 ans transi par le froid, qui avait presque perdu conscience. Il appela les secours qui finirent, grâce à Hachem à lui redonner vie, et ils lui expliquèrent que si l’enfant n’était resté encore qu’une demi minute, le pire se serait produit, D.ieu Préserve !
Ce récit nous montre comment la Mitsva de la Tsédaka a la force de sauver de la mort. On voit également que même si on a l’impression que l’on va perdre en faisant une Mitsva, en réalité on ne perd jamais d’une Mitsva. Hachem envoie parfois une Mitsva à l’homme simplement pour lui réaliser une grande bonté et délivrance. Saisissons donc les Mitsvot qui se présentent à nous.
Le coin ‘Hizouk
Ce qui est dur dans le repentir c’est de commencer. Mais quand on a commencé, cela devient plus agréable que le miel. En effet, le fond de chaque Juif est bon et souhaite ardemment servir Hachem. Mais, une écorce entoure ce fond. Ce qui rend difficile le repentir c’est l’écorce.
Mais en commençant, on la brise. Quand le fond apparaît et se renforce, cela devient un grand plaisir pour tout Juif. (Na’halat Chimon)
Chabbat Chalom et ‘Hodech Tov !