Chabbat Chémini

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Paracha Chémini / פרשה שמיני

Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים

21-22 avril 2017 – 26 Nissan 5777 / כ’ו ניסן תשע’ז

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Les Horaires :

Vendredi soir :
19h00 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
19h50 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 20h33)
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert par Déborah et René BITTON pour une Séoudat Odaya et en l’honneur de Raphael KADOCH, le frère de Déborah.

Samedi après-midi :
18h45 : Cours par le Rav Mikaël Mouyal
19h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
20h52 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
21h45 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Yom HaShoa :

Yom HaShoa (28 Nissan) aura lieu ce lundi 24 avril (à partir de dimanche soir).


Roch ‘Hodech Iyar :

Roch ‘Hodech Iyar aura lieu ce mercredi 26 avril et jeudi 27 avril (à partir de ce mardi 25 avril au soir).


Yom HaZicaron / Yom HaAtsmaout :

Yom HaZicaron , jour du souvenir de tous ceux qui sont tombés pour l’édification et la protection de l’État d’Israël, aura lieu lundi 1er mai.
Cette journée est suivie de Yom HaAtsmaout, date de l’anniversaire de la création de l’État d’Israël le 5 Iyar en 1948.


Pessa’h Chéni :

Pessa’h Chéni aura lieu le mercredi 10 mai (à partir de mardi 9 mai au soir). Nous avons l’habitue de consommer ce soir-là de la Matsa en souvenir du sacrifice qui était apporté au Beth Hamikdach le 14 Iyar par ceux qui n’avaient pas pu le consommer le soir de Pessa’h.


Yom Yérouchalaïm :

Le 50ème aninversaire de la réunification de Jérusalem aura lieu mercredi 24 mai (28 Iyar).


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Conférence :

L’association Bnai Brith Marinette Artman vous invite à la conférence qui sera donnée, en partenariat avec la Communauté Juive de Boulogne Billancourt, par Rosine Cohen, le mercredi 26 avril 2017 à 20h30, en la salle Alfred Zemmour (de la Synagogue de Boulogne Billancourt), 43 rue des Abondances, 92100 Boulogne Billancourt “Du rêve à la réalité, du 1er congrés sioniste, à la création de l’Etat d’Israel”.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith Mila, Bar et Bat Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc.) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Moché dit à Aharon : “Rapproche-toi de l’autel…” » (9, 7) :

Rachi explique pourquoi Moché a eu besoin de recommander à Aharon de s’approcher. C’est parce que “Aharon avait peur et honte de s’approcher. Ainsi, Moché lui dit : Pourquoi as-tu honte, c’est pour cela que tu as été choisi !” »
Cela signifie que puisque Aharon a été choisi pour exercer en tant que Cohen, il ne doit pas avoir honte de s’approcher, car c’est cela son travail. Mais, on peut expliquer d’une autre manière. En effet, on peut dire que Moché est en train de dire à Aharon que c’est précisément parce qu’il a honte et qu’il est modeste, c’est justement pour cela qu’il a été choisi. Ainsi, non seulement c’est parce que Aharon a été choisi qu’il ne doit pas avoir honte (comme le sens simple), mais c’est aussi parce qu’il a honte qu’il a été choisi. Hachem affectionne les personnes modestes et humbles et c’est eux qu’Il choisie pour diriger Son Peuple.
(Ari Zal)

« Apporte ton sacrifice expiatoire et ton holocauste puis expie pour toi et pour le peuple » (9, 7) :

On peut se demander pourquoi le sacrifice spécifique de Aharon est venu pour expier pour lui et pour le peuple ? En effet, le peuple aussi devra apporter des sacrifice pour son expiation ! Ainsi, pourquoi les sacrifices de Aharon viendraient aussi pour le peuple ?
En fait, nos Sages enseignent que celui qui veut purifier et améliorer les autres doit d’abord être pur lui-même. Ainsi, avant que Aharon n’apporte les sacrifices du peuple pour leur expiation, il doit tout d’abord se purifier lui-même par ses propres offrandes. Ainsi la Thora dit que Aharon devra apporter ses sacrifices non seulement pour son expiation personnelle, mais aussi comme préalable pour se purifier dans le but d’apporter ensuite les offrandes des Hébreux pour leurs expiations.
(Agra Dékala)

« Ils (Nadav et Avihou) approchèrent un feu étranger qu’ils n’ont pas été enjoints (d’offrir) » (10, 1) :

Lorsqu’un Juste accomplie une Mitsva, il le fait avec une telle ardeur et un tel enthousiasme, qu’il investie tout son énergie et toute sa vitalité dans cette Mitsva. Ainsi, suite à la Mitsva, il ne lui reste plus de force au point que naturellement, il devrait mourir. Seulement, Hachem a mis dans chaque Mitsva un potentiel de vie, comme il est dit concernant les Mitsvot : « Il vivra par elles », et ne mourront donc pas à cause d’elles. Ainsi, le simple fait que ce soit une Mitsva que le Juste accomplie, cela le recharge de vie et c’est cela qui le maintient vivant. Nadav et Avihou eux-aussi, quand ils ont offert ce feu, il l’ont fait avec toute leur force et leur vitalité, comme si c’était une Mitsva. Seulement, la Thora atteste « qu’ils n’ont pas été enjoints », c’est à dire que ce n’était pas une Mitsva ordonnée par Hachem, qui a ce potentiel de vitalité. Ainsi, après avoir fait leur acte de dévotion avec toute leur âme, ils ne disposaient pas de la recharge de vitalité liée à la Mitsva. C’est ainsi qu’ils en moururent, purement et simplement.
(‘Hidouché Harim)

« Et la cigogne » (11, 19) :

Rachi explique que la cigogne se dit en hébreu ‘Hassida (חסידה), qui signifie aussi “la pieuse”, parce que la cigogne réalise de la charité avec ses pairs en ce qui concerne la nourriture. Ainsi on peut s’interroger. Si la cigogne est si valeureuse que cela, pourquoi fait-elle partie des volatiles non cachères et impures ?
C’est qu’en fait, elle ne fait de la charité qu’avec ses pairs, les autres cigognes. Mais avec les autres volailles et animaux, qui ne font pas partie de ses paires, elle ne les aide pas en ce qui concerne la nourriture. C’est à cause de cette “ségrégation” que la Thora la considère comme impure. Car la Thora souhaite qu’on accomplisse des actes de bonté non seulement avec ses proches et ses mis, mais aussi avec ceux qui ne le sont pas !
(‘Hidouché Harim)

Le coin Halakha

Il est interdit de manger et de boire avant d’avoir réalisé la prière du matin (Cha’harit). Cependant, il est autorisé de boire de l’eau et même un café ou un thé avec du sucre. En revanche on ne pourra pas boire du lait ou un jus nourrissant (comme un jus d’orange ou autre). La loi est aussi celle-ci le Chabbat.
Les aliments ou boissons que l’on doit prendre pour guérir, on pourra les consommer avant la prière, et cela est aussi valable s’il n’est pas complètement malade.
Quelqu’un qui ressent une grande faim ou une grande soif au réveil, s’il pourra se concentrer dans sa prière, il priera en premier. Mais s’il sent qu’il ne pourra pas se concentrer, il pourra alors manger ou boire, comme quelqu’un de malade.
Une personne faible qui ne pourra pas aller à la synagogue pour prier avec le Minyan (10 hommes) s’il ne mange pas quelque chose avant, il est préférable qu’il reste chez lui et prie sans Minyan, plutôt que de manger avant de prier (même avec le Minyan).
Il est autorisé pour l’officiant de gober un œuf cru avant l’office pour fluidifier sa voix. Néanmoins, il conviendra qu’il récite les Birkot Hacha’har avec les Birkot HaThora, ainsi que quelques passages qu’on lit avant la prière (la Akéda, les Korbanot, la Ketoret…). Un enfant de moins de 13 ans pourra manger un gâteau et du lait avant la prière, aussi bien en semaine que le Chabbat.

Le coin discours

Au début de la Paracha, la Thora énonce les sacrifices que Aharon et le peuple devaient offrir le jour de l’inauguration du Michkan. Le peuple devait offrir un bouc en expiatoire et un veau en holocauste. Nos Sages expliquent que le veau venait en expiation de la faute du veau d’or, et le bouc venait expier la vente de Yosseph. Ainsi, la question qui se pose est de savoir pourquoi s’amender de la faute de la vente de Yosseph en ce jour d’inauguration du Michkan, en même temps que l’on souhaite expier la faute du veau d’or ? Les commentateurs tendent à expliquer qu’il y a un lien entre ces deux fautes et qu’il faut donc les expier en même temps.
Ainsi, les Haguahot Maharid rapportent un Midrash selon lequel les frères ont vendu Yosseph parce qu’ils ont vu, par vision inspirée, que Yosseph allait avoir comme descendant, plusieurs siècles plus tard, un homme du nom de Yéroboam Ben Névat, qui allait instaurer un culte idolâtre et qui allait entraîner beaucoup de Juifs dans l’idolâtrie. Les frères de Yosseph souhaitaient empêcher tout cela en faisant disparaître Yosseph. C’est pour cela qu’ils l’ont vendu. Ainsi, jusqu’à la faute du veau d’or, les tribus avaient une sorte d’excuse pour la faute de la vente de Yosseph. Mais quand le peuple fit le veau d’or et se voua à l’idolâtrie, ils montrèrent par là que eux aussi pouvaient s’adonner à un culte idolâtre. Par cela, toute leur excuse pour avoir vendu Yosseph s’effondra, car les tribus aussi allaient avoir des descendants qui firent l’idolâtrie du veau d’or et Yosseph n’était pas le seul. C’est ainsi que cette faute resurgit. C’est pourquoi, à présent que le peuple apporta une expiation pour la faute du veau d’or, il devait aussi apporter une expiation pour la vente de Yosseph, car la faute du veau d’or réveilla et réactualisa la faute de la vente de Yosseph.
Le Méchekh ‘Hokhma, quant à lui, propose une autre explication. Le Texte évoque que les tribus haïrent Yosseph car il rapportait à leur père tous les mauvais comportements qu’il voyait chez eux. Ainsi, leur raison était qu’il aurait dû les réprimander directement et non par le biais de leur père. Mais, lors de la faute du veau d’or, les enfants d’Israël tuèrent ‘Hour, le fils de Miriam, pour les avoir réprimandé. Ils montrèrent par là qu’ils ne sont pas capables d’accepter les réprimandes directement. Par cela, toute la raison que les tribus invoquèrent pour avoir vendu Yosseph s’annula. Car Yosseph a bien fait de craindre de les réprimander en face. Il préféra donc, à juste titre, de passer par l’intermédiaire de son père. Ainsi, la faute du veau d’or réactiva la faute de la vente de Yosseph et, à présent que l’on expie la faute du veau d’or, il fallait donc aussi se racheter pour la vente de Yosseph.
De son coté, le Keli Yakar explique que c’est la faute de la vente de Yosseph qui généra la faute du veau d’or. La Thora nous révèle que « Les frères furent jaloux de lui (de Yosseph) ». C’est cette jalousie qui a entraîné la vente de Yosseph. Suite à cette faute de jalousie, ce défaut s’enracina dans le cœur des Hébreux pour les générations futures. C’est cette jalousie latente qui s’éveilla pour entraîner la faute du veau d’or. En effet, beaucoup d’entre le peuple jalousait Moché. A l’instar de Kora’h et son assemblée, un peu plus tard. De même, dans cette génération également Moché avait des jaloux. C’est ainsi que le peuple dit : « Cet homme Moché, nous ne savons pas ce qu’il est devenu». Ils souhaitaient par cela se libérer de l’autorité de Moché pour “élire” ce veau d’or à sa place. C’est donc bien la faute de la vente de Yosseph qui, à travers la jalousie qu’elle imprégna dans le cœurs des Hébreux, provoqua la faute du veau d’or.
D’après cela, on peut comprendre également l’enseignement de nos Sages selon lequel si la paix règne au sein des Juifs, même s’ils s’adonnent à l’idolâtrie, Hachem les préserve. La raison est que la racine de l’idolâtrie se trouve dans la dissension et la division des cœurs, comme cela a été expliqué par rapport au veau d’or. Il en fut de même concernant l’idolâtrie qu’a instauré Yéroboam Ben Névat. Elle était liée à la jalousie qu’il avait pour le royaume de Yéhouda et, pour empêcher le peuple de se rendre à Jerusalem pour les fêtes, il instaura ce culte idolâtre dans son royaume.
Ainsi, si le peuple se trouve dans la paix et l’harmonie, cela prouve que l’idolâtrie qu’ils commettent n’est pas authentique, et n’est que superficielle et en surface. C’est pourquoi, Hachem les épargne.
D’après cela, le Keli Yakar poursuit son raisonnement et explique pourquoi Aharon ne devait pas, lui aussi, offrir un bouc, pour se racheter de la part de son ancêtre, Lévi, qui avait lui aussi participé à cette faute de la vente de son frère. En effet, Aharon est caractérisé comme l’homme de la paix. Comme l’enseigne les Pirké Avot (chap. 1 Michna 12, que nous lisons justement cette semaine), Aharon « aime la paix, recherche la paix, aime les créatures et les rapproche de la Thora ». Aharon a travaillé pour éradiquer la jalousie et la haine de son cœur, et pour n’y faire régner que l’amour de la paix et des hommes. Il n’avait donc pas besoin d’offrir un bouc pour expier sa part dans la vente de Yosseph, puisqu’il s’était déjà amendé pleinement de cette faute, par son travail personnel de renforcement de la paix et de l’amour des autres. Il lui était donc inutile d’apporter un bouc en même temps que le veau, car il avait déjà corrigé la racine et la source de la vente de Yosseph, qui était la jalousie. Il ne lui restait plus aucune trace de ce défaut. Il n’avait donc plus aucune raison de l’expier par l’offrande d’un bouc.

Le coin histoire

Un certain jeune homme de quinze ans se distinguait particulièrement pour sa réussite dans les études profanes. Mais en ce qui concerne les études sacrées de Thora, il ne comprenait rien et était complètement bouché. Tout le monde s’étonnait de cela. D’autant que ses frères étaient brillants même dans les études sacrées. Les parents, inquiets, racontèrent leur souci au Grand de la génération, Rabbi Akiva Iguer. Après avoir entendu toute l’histoire, il déclara : « Il semble que votre fils a consommé un jour un aliment non cachere, et cela lui a obturé l’esprit, au point de ne plus pouvoir capter ni comprendre les paroles de Thora.
Au départ, les parents en furent surpris et ne se rappelaient pas avoir déjà donné un aliment interdit à leur fils. Mais, après grande réflexion, ils se rappelèrent qu’un jour, il s’était retrouvé dans un certain endroit, où on l’a incité à manger une soupe au poulet qui n’était pas strictement cachere. C’est alors que Rabbi Akiva Iguer leur conseilla de l’envoyer étudier en Israël. Là, le jeune homme s’est investi dans l’étude et a fini par obtenir une réussite dans son étude.
De cette histoire nous voyons l’importance de manger strictement cachere, car une nourriture interdite a la force de boucher l’esprit et le cœur, empêchant de saisir les saintes paroles de Thora. Celle-ci est sainte, et c’est uniquement en se sanctifiant qu’on peut l’intégrer.


Chabbat Chalom !!

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