Pessah 5777

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Pessa’h / פסח

10/18 avril 2017 – 15/22 Nissan 5777 / ט’ו ניסן תשע’ז

Bedikat ‘Hamets :

On fera Bedikat ‘Hamets (la recherche du ‘Hamets) à partir de la tombée de la nuit le dimanche 9 avril, à partir de 21h14.


Jeûne des premiers nés :

Les premiers-nés doivent jeûner le lundi 10 avril, de 5h28 à 21h16, sauf s’ils participent au Siyoum qui sera animé par Samuel Cohen Salmon après la Téphila de lundi matin à 7h00, Siyoum vers 7h50.


Biour ‘Hamets :

On ne consommera plus de ‘Hamets lundi 10 avril à partir de 10h43, et il sera interdit d’en posséder à partir de 12h02 (Biour ‘Hamets).
Rappel : Il est préférable de prononcer la formule Kol ‘Hamirah après avoir brulé son ‘Hamets.
Il sera interdit de posséder du Hamets et d’en consommer jusqu’à la sortie des étoiles mardi 18 avril, à 21h38 !


Les Horaires :

Dimanche 9 avril :
21h13 : Recherche du ‘Hamets

Veille de Pessa’h :

Lundi 10 avril :
07h00 : Cha’harit
07h50 : Siyoum pour les premiers nés suivi d’une séoudat –petit déjeuner- offerte.
Le sioum sera fait bh par Samuel COHEN SALMON sur la massekhet TAANIT / MEGUILA מסכת תענית \ מגילה.

10h43 : Limite de consommation du Hamets
12h02 : Heure limite pour Biour (suppression) du ‘Hamets

19h00 : Min’ha suivi de Arvit
19h30 : Allumage des bougies (allumage entre 19h12 et 20h17)
Allumer une bougie de 24H pour pouvoir allumer les bougies le 2ème soir
On ne commencera le Seder qu’à partir de 21h16

1er jour :

Mardi 11 avril :
09h30 : Cha’harit
Changement de Saison : on commence à réciter Morid Ha-Tal à partir de Moussaf
Birkat Ha-Ilanot dans la synagogue à la fin de l’office

19h00 : Cours par le Rav Mikael MOUYAL
20h00 : Min’ha suivi de Arvith
20h36 : Shquiya / שקעת החמה
Décompte du 1er jour de l’Omer, à partir de 21h17
Il est interdit de préparer le Seder et le repas du soir avant 21h17
Allumage des bougies du 2ème jour de Yom Tov à partir d’une flamme existante

2ème jour :

Mercredi 12 avril :
09h30 : Cha’harit

19h30 : Cours par le Rav Mikael MOUYAL
20h15 : Min’ha, suivi d’un cours
21h28 : Arvith, sortie de la fête. Havdala sur le vin (ou jus de raisin) uniquement.

‘Hol Hamoéd :

Jeudi 13 avril :
07h30 : Cha’harit

vendredi 14 avril :
07h30 : Cha’harit

Chabbat ‘Hol Hamoéd Pessa’h :

Vendredi 14 avril :
19h00 : Min’ha, suivi de Arvith
19h50 : Allumage des bougies (heure maximum d’allumage 20h22)

Samedi 15 avril :
09h10 : Cha’harit

19h00 : Cours par le Rav Mikael MOUYAL
19h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
Dvar Thorah par le Rav Mikael MOUYAL
21h33 : Arvith, fin de Chabbat. Havdala sur le vin (ou jus de raisin) uniquement.

Dimanche 16 avril :
08h00 : Cha’harit

19h00 : Min’ha suivi de Arvit
19h20 : Allumage des bougies (heure maximum pour l’allumage : 20h26)
Allumer une bougie de 24H pour pouvoir allumer les bougies du dernier soir

7ème jour :

Lundi 17 avril :
09h10 : Cha’harit

19h00 : Min’ha, suivi de Arvit
21h33 : Allumage des bougies du dernier jour de Yom Tov, à partir d’une flamme existante

8ème jour :

Mardi 18 avril :
09h10 : Cha’harit (avec Yzkor vers 11h00)

19h30 : Cours par le Rav Mikael MOUYAL
20h15 : Min’ha, suivi de la Séoudat Machia’h et d’une étude jusqu’à la fin de la fêt
21h38 : Arvit, et fin de la fête
On ne consomme pas et l’on ne fait pas entrer de ‘Hamets chez soi avant 21h38 ! Les personnes ayant vendus leur ‘Hamets, attendre une heure après la fin de la fête pour pouvoir l’utiliser à nouveau.

Pessah Cachère vé-Saméa’h
פסח כשר ושמח


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith Mila, Bar et Bat Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc.) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Nous étions esclaves en Egypte » :

Nos Sages nous recommandent de commencer la Haggada par la mention de l’esclavage. Seulement, Pessa’h vient célébrer la libération. Pourquoi donc relater l’esclavage ?
C’est qu’en fait l’esclavage n’a pas été un mal pour les Hébreux. Il a permis au peuple Juif de se raffiner et se préparer à recevoir la Thora. Sans l’esclavage, cela n’aurait pas été possible. Ainsi, quand on dit qu’il faut rappeler l’esclavage, cela ne signifie pas qu’il faille citer le mal avant le bien, car le tout a été bien, même l’esclavage. Et on doit remercier Hachem pour tout le bien : esclavage comme délivrance.
(Maguid de Douvna)

« La Thora s’est adressée à quatre types d’enfants » :

Comment comprendre la place de chaque enfant ?
En fait, le Sage connaît le but spirituel du soir du Seder : se rappeler de la sortie d’Egypte. Il ne lui manque que de connaître les lois qui doivent y être appliquées. L’impie quant à lui renie tout ce but spirituel. Le simple ressent qu’il existe un but spirituel à cette soirée, simplement il ignore quel est ce but. Il nous suffit donc juste de lui expliquer que ce but est de se rappeler de la sortie d’Egypte. Enfin, celui qui ne sait pas poser de questions ignore le fait même qu’il y a une raison spirituelle aux particularités du soir du Seder. Il imagine que l’on se réunit ce soir-là uniquement pour festoyer et non pour un but plus élevé. Il ne s’éveille donc pas pour questionner.
(Tefilat ‘Hanna)

« Nous avons crié vers Hachem… » :

La Thora rapporte qu’Hachem a promis à Avraham qu’après l’esclavage en Egypte, ils sortiront avec de grandes richesses. Ainsi, pourquoi avoir eu besoin de L’implorer pour qu’Il nous délivre ? Même sans ces prières, Il aurait dû le faire déjà pour réaliser Sa Promesse !
De là on apprend l’importance de la prière. Même une Promesse Divine a besoin de prières du peuple d’Israël pour être réalisée. Sans prières, on n’obtient rien de réel, même ce qui est dû par une promesse. Même si le moment de la délivrance était arrivé, les Hébreux ne méritaient d’être libérés que grâce aux cris qu’ils poussèrent et que Hachem accepta leurs prières avec indulgence.
(D’après le Ramban)

« Cela nous aurait suffi ! » :

Comment comprendre ce texte où, après chaque miracle, nous disons : « Cela nous aurait suffi » ? La délivrance n’a pu être totale et complète que parce qu’elle a été composée des 15 étapes que l’on énumère, et qui sont donc toutes nécessaires !
En fait, quand on dit « Cela nous aurait suffi », cela ne signifie pas que chaque miracle tout seul aurait suffi pour obtenir une délivrance complète. En réalité, on veut plutôt signifier que chaque miracle aurait suffi pour que l’on puisse se renforcer dans une foi complète en Hachem. Si on analyse chaque miracle à part entière, chacun d’entre eux est suffisant pour nous impressionner de la Grandeur Divine et nous mener à une foi complète en Lui. Mais pour obtenir une délivrance complète, on avait certes besoin de tout cela.
(Le Sabba de Kelm)

Le coin discours

Tout l’objectif de la Haggada et plus largement, de tout le Seder de Pessa’h, est de prendre conscience de la Grandeur Divine Qui nous a fait sortir d’Egypte. Cette Grandeur s’exprime particulièrement par la prise de conscience que c’est Hachem Lui-Même, dans toute Sa Gloire, et seulement Lui, Qui nous a libéré de l’esclavage d’ Egypte.
Ce principe est décrit dans la Haggada, au moment où l’on approfondit le verset : « Hachem notre D.ieu nous a fait sortir d’Egypte – ni par l’intermédiaire d’un ange, ni d’un Seraphin, ni d’un envoyé, mais c’est Hachem Lui-Même, dans toute Sa Gloire… ». La délivrance dans sa totalité ne doit être attribuée que à Hachem uniquement.
Cette idée fondamentale est à l’origine du choix de la trame de toute la Haggada. En effet, le Texte central de la Haggada est le sujet des Bikourim, des prémices des fruits. Celui qui apportait les prémices des fruits des arbres de ses champs devait prononcer un texte dans lequel il se rappelle de la descente en Egypte, de toutes les souffrances que les Hébreux y ont subi ainsi que de tout le thème de la délivrance. Le cœur de la Haggada n’est qu’un « commentaire » de ces versets que prononçait celui qui venait offrir les prémices de ses fruits. Mais on peut se demander quel lien de fond réunie la Mitsva de réciter la Haggada et la Mitsva des prémices ?
En fait, quand une personne s’est fatigué et a fait de grands efforts pour labourer sa terre, semer, arroser…, et qu’enfin il est heureux de constater la réussite de tout son travail par les fruits qui ont poussé, alors la réaction naturelle est de se dire : « J’ai fait des efforts, à présent je vois les fruits de mon labeur ». C’est pour éviter cette réaction que la Thora lui recommande de monter les prémices de ses fruits au Temple et de rappeler comment Hachem nous a fait sortir d’Egypte et qu’à présent Il lui a donné ces fruits. La raison du lien qu’il doit opérer entre la sortie d’Egypte et l’obtention de ses fruits est que, de la même manière qu’Hachem a fait sortir Son Peuple d’Egypte sans aucun associé, Lui tout Seul. De même cet homme doit savoir que ce n’est pas son effort qui a produit ses fruits mais Hachem tout Seul, comme il le dit dans les mots : « A présent j’amène les prémices des fruits de la terre que Toi, Hachem, Tu m’as donné ». Seul Hachem est Celui Qui me Donne. En réalité, ni ma terre, ni mes efforts ne se sont associés à ma réussite !
C’est pourquoi, c’est ce texte des prémices qui est au cœur de la Haggada. Pour nous dire qu’à l’instar de la prise de conscience de celui qui offre les prémices, nous aussi devons, le soir de Pessa’h, réaliser que rien ne s’est associé à Hachem quant à la sortie d’Egypte. Hachem tout Seul est Celui qui nous y a sorti.
Nos Sages veulent même que nous comprenions que Moché lui aussi n’a pas été l’associé d’Hachem. Même lui n’a pris aucune part à la grandeur de l’événement de la sortie d’Egypte, contrairement à toutes les apparences. C’est pourquoi, dans la Haggada, le nom de Moché n’est pas cité, car il nous est interdit d’associer quoi que ce soi, ni qui que ce soi, à la Gloire Divine et à Son Unicité.
Bien que la majorité des miracles que l’on relate dans la Haggada ont été réalisés par l’entremise de Moché, malgré tout dans la Haggada on ne cite pas son nom, pour ne pas porter atteinte à la prise de conscience que tout ne vient que de la Gloire et de la Force Divine.
La seule exception où on cite le nom de Moché dans la Haggada est dans le verset : « Ils ont eu foi en Hachem et en Moché Son Serviteur ». Mais là aussi, on ne mentionne Moché qu’en tant que « serviteur » d’Hachem, qui ne fait que s’annuler à la Volonté de Son Maître. Moché n’est que le vecteur à travers lequel la Gloire Divine va éclater au grand jour. Il n’a aucune existence indépendante. L’événement lors duquel l’Unicité Divine est le plus claire dans le processus de la sortie d’Egypte est la plaie de la mort des premiers nés. Nos Sages nous disent que toute la vitalité de toutes les créatures, même des forces du mal, ne provient que de la Lumière Divine. Le soir de la sortie d’Egypte, Hachem s’est révélé dans toute Sa Gloire dans l’impureté de ce pays. C’est alors que les Forces spirituelles contenues dans le mal de l’Egypte sont sorties pour retrouver leur flux de vitalité. Et comme elles ne « méritaient » pas de recevoir cette lumière, alors elles en ont été endommagées. Car quand une entité reçoit une lumière plus grande que ce qu’elle peut supporter, alors cet entité en sera atteint. C’est ainsi que lorsque Hachem s’est révélé dans toute Sa Gloire en Egypte, les premiers-nés, qui sont les représentant de la spiritualité, ont reçu un éclairage de lumière trop grand pour eux, et ils en sont morts. C’est donc la manifestation de toute la Gloire et l’Unicité de Hachem, qui a été la cause de la mort des premiers nés égyptiens. C’est pourquoi, ce n’est qu’après cette plaie que la sortie d’Egypte a été effectuée, pour bien montrer que c’est uniquement Hachem Qui a fait sortir Son Peuple d’Egypte. C’est cette plaie qui a reflété le plus la Toute Puissance d’Hachem, c’est donc elle aussi qui a généré la sortie d’Egypte.
En dehors de cet enseignement, l’une des raisons pour laquelle la délivrance devait intervenir par Hachem Tout Seul, sans aucune autre intervention, est qu’Hachem a sorti les Hébreux d’Egypte dans le seul but de les prendre pour peuple. Et puisqu’Il a souhaité que le peuple Juif soit un peuple attaché à Lui sans aucun intermédiaire, c’est pourquoi également Il les a délivrés Lui Seul, sans aucun intermédiaire. Hachem n’a pas libéré les Hébreux pour les délivrer de l’esclavage, ni pour qu’ils soient un peuple libre et indépendant. La seule raison de cette délivrance a été pour qu’ils soient un peuple attaché à Lui, sans aucun intermédiaire. C’est pour cela également qu’Il les a libérés sans intermédiaire, Lui Seul, dans toute Sa Gloire.
D’autre part, Hachem voulait que la sortie d’Egypte transcende les générations. Il ne souhaitait pas libérer uniquement les Hébreux de l’époque qui ont été esclaves en Egypte, mais aussi leurs enfants et toutes les générations de l’Histoire. Comme nous le disons dans la Haggada, « ce n’est pas uniquement nos ancêtres qu’Hachem a délivré mais nous aussi avec eux ». Seule une libération réalisée par Hachem Lui-Même, dans toute Sa Gloire, sans aucun intermédiaire, peut concerner tous les Juifs de l’Histoire, car Lui-Seul transcende le temps et inclut en même temps présent-passé-futur. Si la délivrance avait été réalisée en association avec un autre être, tel qu’un ange, elle aurait alors concerné les Hébreux de l’époque, mais n’aurait pas pu s’appliquer à chaque Juif de l’Histoire. La liberté des enfants n’auraient été que la conséquence de celle des ancêtres, mais pas une liberté individuelle et essentiell qui s’applique à chacun.
On peut néanmoins s’interroger. Quelle est la différence si les descendants sont libres du fait de la liberté de leurs ancêtres, ou s’ils sont libres du fait qu’Hachem les a libérés eux-aussi tout autant que leurs ancêtres ? Finalement, dans les deux cas, ils sont eux aussi libres !
La différence est notoire. Si les enfants sont libres en conséquence des parents, alors il pourra exister une situation où ils retournent à l’asservissement. Mais si Hachem libère les enfants également autant que les ancêtres, alors les descendants ne pourront plus retourner à l’asservissement, puisque Hachem les libère eux aussi. Ainsi, Hachem a réalisé la sortie d’Egypte Lui Seul, dans toute Sa Gloire, pour que cette délivrance transcende l’histoire et inclut toutes les générations, de sorte qu’elle soit une délivrance éternelle. Et bien que par la suite, il y a eu d’autres exils, celles-ci n’ont pas porté atteinte à la liberté morale, spirituelle et essentielle du peuple Juif.
Le soir du Seder, il est de notre devoir de réaliser que tout ce qu’on a, ne provient que d’Hachem uniquement, sans intermédiaire. Il ne suffit pas de croire en l’Existence de Hachem et en Sa Providence. Nous devons aussi encrer dans nos cœurs que tout ce qu’on a et tout ce qui nous arrive, ne vient QUE d’Hachem. C’est Lui Qui fait tout. C’est cette foi qui est la particularité d’Israël. C’est elle qui nous a formé en tant que peuple lors de la sortie d’Egypte. Et c’est elle que nous devons graver en nous lors du Seder de Pessa’h, et vivre et ressentir tous les jours de notre vie !
(D’après les enseignements de Rabbi ‘Haïm Friedlander – Sifté ‘Haïm)

Le coin histoire

Dans l’un de ses voyages, Rabbi Israël Salanter passa la nuit dans son auberge habituel. L’aubergiste commença alors à mépriser la Thora et les Mitsvot. Quand Rabbi Israël l’interrogea sur la raison de son attitude, il expliqua qu’il y a peu de temps, un hérétique passa la nuit dans l’auberge. Il se mit alors à renier le principe de récompense et punition. Et pour prouver ses propos, il prit un morceau de viande interdite et le mit dans sa bouche en arguant que si la Providence Divine existe, alors que cette viande se coince dans sa gorge et qu’il s’étouffe ! L’hérétique mangea le morceau et il ne lui arriva rien… Il démontra par là son hérésie. Face à cela, la foi de l’aubergiste en fut ébranlée ! Rabbi Israël ne répondit rien et retourna dans sa chambre.
Quelque temps après ce récit, la fille de l’aubergiste revint de l’école toute heureuse car elle avait obtenu un diplôme d’excellence en musique. Rabbi Israël appela la jeune fille et lui demanda de jouer de son instrument pour lui prouver qu’elle le sait vraiment. Celle-ci refusa. Alors le Rav fit appeler le père pour lui dire que sa fille manque d’éducation et refuse de lui obéir.
Quand le père demanda à sa fille comment elle ose désobéir au Rav, elle répondit qu’elle n’a pas besoin de jouer devant tout le monde pour prouver son talent. Elle poursuivit : « Est-ce acceptable que devant chaque personne qui ne me croit pas, que j’ai besoin de lui montrer mon savoir faire ?! C’est bien pour cela que j’ai reçu mon diplôme, pour ne plus avoir besoin de me représenter devant tout le monde ! »
Cette réponse plut au père qui lui donna raison. Alors, Rabbi Israël renvoya la fille de la chambre et dit au père : « La même réponse que ta fille t’a donnée doit aussi te servir pour répondre à tes doutes concernant la Providence. Hachem a déjà prouvé devant tous les peuples qu’Il dirige le monde, au travers de tous les miracles révélés qu’Il réalisa lors de la sortie d’Egypte. Et le diplôme qui confirme cela, c’est la Thora. Tous les miracles de l’Histoire prouve Sa Providence ! Te semble-t-il juste et logique qu’à cause de chaque insensé qui viendrait dire qu’il ne croit pas, qu’Hachem ait encore besoin de faire de nouveaux miracles pour prouver Sa Force ?! »
Et Rabbi Israël de conclure : « Celui qui veut connaître Hachem, pourra se rendre compte de Sa Puissance en regardant cette attestation éternelle que nous avons reçu et qui a été validée aux yeux du monde entier. Aucune preuve supplémentaire n’est nécessaire ! »


Pessah Cachère vé-Saméa’h
פסח כשר ושמח

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