Chabbat Émor

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Paracha Émor / פרשה אמור

12-13 mai 2017 – 17 Iyar 5777 / י’ז אייר תשע’ז

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Chabbat des jeunes : A l’occasion du Chabbat des jeunes, la lecture de la Paracha et les offices seront assurés par les jeunes de la communauté.

Bné Akiva : Cette semaine, les Madré’hims du Bné Akiva seront présents à partir de 19h00 afin de proposer des activités à tous les enfants avant Min’ha, pendant le cours du Rabbin.

Les Horaires :

Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h00 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h03)
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par Alain Cernes
L’office sera suivi d’un Kiddouch communautaire.

Samedi après-midi :
19h00 : Cours par le Rav Mikaël Mouyal
20h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h30 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit Thierry ELBAZ leilouy nichmat Zahara bat Messaouda zl.
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
21h22 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
22h21 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Lag Ba-Omer :

Lag Ba-Omer, le 33ème jour du Omer, aura lieu le dimanche 14 mai (à partir de samedi 13 mai au soir). Cette journée est marquée par la fin de l’épidémie qui frappa 24.000 elèves de Rabbi Akiva, et la fin des coutumes de deuil et donc l’interdiction d’écouter de la musique. Il faudra cependant attendre le 34ème jour (soit lundi 15 mai) pour mettre fin aux autres coutumes de deuils, à savoir, se raser ou se couper les cheveux ou porter des habits neufs.


Yom Yérouchalaïm :

Le 50ème aninversaire de la réunification de Jérusalem aura lieu mercredi 24 mai (28 Iyar).


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


L’assemblée générale de l’ACJBB :

L’assemblée générale de la Communauté de Boulogne (ACJBB/ACIP Boulogne) aura lieu le mardi 16 mai, à 20h30 dans l’Espace communautaire Alfred Zemmour de la Synagogue de Boulogne.

Ordre du jour :
– Rapport du Président
– Rapport moral, par Mme Séverine Sebagh, Secrétaire générale
– Rapport financier, par Philippe Samama, Trésorier
– Rapport du Commissaire aux Comptes sur les comptes 2016, par M. Franck Rubinstejn
– Situation du projet de construction du Centre culturel juif de Boulogne
– Questions diverses

L’assemblée générale de la Communauté est l’occasion de pouvoir discuter de toutes les questions communautaires. Venez nombreux.

Cette annonce tient lieu de convocation pour tous les membres de l’ACJBB.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith Mila, Bar et Bat Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc.) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Le Centre Aéré du CCIBB :

Les directeurs du Centre de loisirs Anne Marie Amsallem et Jonathan Cahen, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 10 au 28 juillet 2017 vos enfants de 5 à 12 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!

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Au programme : Château de Breteuil, parc Asterix, la Cité des Sciences, Parc St-Paul, Cité médiéval de Provins, accrobranches, stages de Hi-Hop et de Zumba, et pleins d’autres activités !!

Plus d’informations sur ccibb.net.


Lag Ba-Omer avec le Bné Akiva :


Réservations en inscriptions : https://www.helloasso.com/associations/acjbb-2/evenements/sortie-disneyland-bne-akiva


Spectacle pour Yom Yérouchalaïm :

A l’occasion du 50ème anniversaire de la réunification de Jérusalem, le CCIBB en partenariat avec le KKL vous invitent à célébrer Yom Yérouchalaïm le dimanche 28 mai 2017 à 16h00, à l’espace Bernard Palissy (anciennement Théâtre de l’Ouest Parisien), , 92100 Boulogne Billancourt.

Avec la participation de David Hababou, et d’autres surprises vous attendent !!!


Plus d’informations sur ccibb.net.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Dis aux Cohanim, enfants de Aharon et tu leur diras… » (21, 1) :

Rachi explique que la redondance : “Dis… et tu leur diras…”, vient enseigner que “les grands doivent veiller sur les petits”. Le sens simple de ce commentaire est que les adultes doivent veiller à ce que les enfants aussi respectent et ne transgressent pas la Thora. Mais on peut interpréter ce commentaire de Rachi de la façon allusive suivante. Plus quelqu’un est grand dans la Thora et la piété, et plus les exigences envers lui sont importantes, au point que même les fautes qui peuvent paraître légères et pas vraiment graves, doivent malgré tout mériter toute sa vigilance. C’est à cela que fait allusion Rachi : « Les grands doivent veiller aux petits », c’est à dire que les grands dans la Thora et la pratique, doivent aussi veiller aux petits, c’est à dire aux petits détails et aux légères fautes, qui ne semblent pas être importants aux yeux de la majorité des gens.
(Noam Elimelekh)

« Tout homme (Cohen) qui a un défaut ne s’approchera pas (du Service) » (21, 18) :

Ce verset peut aussi avoir une autre interprétation basée sur l’allusion. Celui qui se considère comme “tout homme”, qui se prend pour quelqu’un de parfait qui sait tout, cela est un signe qu’il ”a un défaut” et qu’il est plein de mauvais traits de caractères. De ce fait, “il ne s’approchera pas”, il ne pourra pas se rapprocher ni d’Hachem, ni des créatures. L’orgueil et le sentiment d’être quelqu’un de complet, d’être un “tout homme”, est révélateur du fait d’être en réalité plein de défauts.
(Rabbi Méïr de Primichlane)

« Un taureau ou un agneau ou un bouc qui naîtrait » (22, 27) :

Nos Sages déduisent de ce verset que le nom “taureau” s’applique dès la naissance de l’animal, comme il est dit : « Un taureau… qui naîtrait », dès le jour où il naît, il s’appelle déjà “taureau”. La raison de cela est que l’animal n’a pas de libre arbitre. De ce fait, l’animal reste le même depuis la naissance jusqu’à sa mort et n’a pas la possibilité d’évoluer et d’acquérir durant sa vie plus de perfectionnement. Mais cela n’est pas le cas de l’être humain, qui est en constante évolution et peut réaliser son potentiel de jour en jour. Tant qu’il est en vie, l’homme peut s’élever de niveau en niveau. C’est un être en devenir.
(Derekh Pikoudékha)

« Vous ne profanerez pas Mon Saint Nom et Je serai sanctifié parmi les enfants d’Israël » (22, 32) :

Ce verset fait allusion au fait que même si une personne pense qu’en transgressant ou en modifiant un détail d’une Mitsva, il obtiendra un renforcement dans le respect de la Thora, cela aussi est interdit. Ainsi, le verset vient dire qu’on ne doit pas profaner le Nom d’Hachem même si de cette “profanation” va ressortir un renforcement et une sanctification de Son Nom. Le verset doit donc se lire ainsi : « Vous ne profanerez pas Mon Saint Nom » même si suite à cela « Je serai sanctifié ». La Thora n’autorise pas de commettre du mal même dans le but d’augmenter le bien par cela. Pour la Thora, la fin ne justifie nullement les moyens.
(R. Akiva Kournitser)

« Celui qui blasphémerait sera mis à mort… Et l’homme qui tuerait tout personne sera mis à mort » (24, 16-17) :

Pourquoi la Thora réunit-elle la faute du blasphème et la faute du meurtre ?
C’est qu’il est impossible de séparer les bonnes vertus humanistes de la foi et de la crainte de Hachem. Il est faux de se dire : « Moi je ne suis pas croyant, mais je respecte les hommes ». Celui qui renie Hachem en blasphémant, risquera d’en venir au meurtre. Le chemin de l’hérésie au meurtre n’est pas loin. Car sans crainte du Ciel, l’homme pourra en venir à justifier les pires méfaits et les pires crimes.
(Darach Moché)

Le coin Halakha

Lors de la répétition de la Amida, quand l’officiant arrive à la Kedousha, ceux qui ont l’habitude de dire tous ensembles à voix haute le texte introductif de la Kedousha : “Nakdichakh Vénaaritsakh…”, ont sur qui s’appuyer.
Si toute l’assemblée a terminé la Amida individuelle à voix basse, alors il est préférable que l’officiant prononce les passages de la Kedousha, à savoir : “Kadosh Kadosh Kadosh… ”, en même temps que l’assemblée, même si sa voix n’est pas reconnaissable. Cependant, il devra malgré tout essayer de lever la voix pour qu’on l’entende. En revanche, s’il reste encore des fidèles qui n’ont pas terminé leur Amida à voix basse, alors l’officiant devra penser à les acquitter et il dira alors les versets de la Kedousha à voix haute pour qu’on puisse distinguer sa voix. Mais si sa voix est un peu faible et qu’on ne peut pas la distinguer, alors il devra reprendre les versets de la Kedousha après que la communauté les aie dits.
Il est bon de fermer les yeux et de les lever vers le haut, au moment où l’on récite la Kedousha. Avant de dire la Kedousha, on pensera que l’on s’apprête à accomplir une Mitsva d’ordre rabbinique. Selon le Ari Zal, il s’agit même d’une Mitsva de la Thora qui ressort du verset : « Je serai sanctifié parmi les enfants d’Israël ». Il est bon de garder les pieds joins également pendant la Kedousha.
Il est une coutume de soulever les talons au moment où on dit, dans la Kedousha, les mots : “Kadosh…”, “Baroukh” et “Yimlokh”.

Le coin discours

La Paracha de Emor traite, dans sa deuxième moitié, des différentes fêtes du calendrier Juif. Le verset introductif de ce sujet est : « Les fêtes d’Hachem, convocations saintes, ce sont elles Mes fêtes. Six jours, le travail sera fait et le septième jour, ce sera Chabbat des Chabbat, convocation sainte, vous ne ferez aucun travail ». Ainsi, on peut constater que les différentes fêtes sont introduites par un verset traitant du jour du Chabbat, qui n’est pas une fête. Les commentateurs s’interrogent sur cela. Que vient faire la Mitsva du Chabbat dans le passage qui traite des fêtes ? Il est clair que le Chabbat n’est pas une fête !
Rachi répond à cette question en disant que la Thora veut nous apprendre que quiconque profane les fêtes, c’est comme s’il avait profané le Chabbat. Seulement, il reste à comprendre ce lien. Pourquoi l’intégrité du Chabbat dépend du respect des fêtes ?
Le Ketav Sofer explique que le respect du Chabbat, hormis sa dimension sacrée, est en soi bénéfique pour le bien-être de l’homme, pour lui permettre de se reposer de son labeur. Il est insupportable de travailler sans aucune pause, un tel travail épuiserait horriblement l’individu. Seulement, cela n’est évidemment pas la raison pour laquelle Hachem nous a gratifié du Chabbat. Son objectif est de créer un Signe entre Lui et nous, et nous permet d’attester de Son Unité. Les fêtes aussi ont cet objectif commun de nous permettre de témoigner de Ses miracles, en souvenir de la sortie d’Egypte. Or, celui qui observe le Chabbat pour se reposer de son labeur, ne respectera pas les jours de fêtes, car il n’aura aucune raison de se reposer plusieurs jours dans la semaine et le repos du Chabbat lui suffira. Ainsi, celui qui ne respecte pas les fêtes, profane par là le Chabbat, car il montre par là qu’il respecte le Chabbat pour se reposer et profiter. Mais celui qui respecte les fêtes, montre par là qu’il considère surtout la raison spirituelle et sacrée. Son respect du Chabbat sera donc aussi pour cette vraie raison.
Le Ketav Sofer propose aussi une autre raison. Il dit que la sainteté particulière du Chabbat ne s’exprime qu’en comparaison avec les jours de fêtes. Car les jours de fêtes, les travaux nécessaires pour manger (cuisiner, allumer le feu…) sont permis, ce qui n’est pas le cas du Chabbat. Ainsi, en respectant les fêtes, on montrera que le Chabbat est encore plus saint, car alors on verra le décalage. Mais celui qui ne respecte pas les fêtes, ne saura pas apprécier la véritable sainteté du Chabbat, car celle-ci n’est reconnaissable que par confrontation avec les fêtes. C’est le respect des fêtes dont la sainteté est moins grande (certains travaux étant autorisés) qui montrera et qui mettra en évidence la plus grande sainteté du Chabbat. Profaner les fêtes c’est donc en quelque sorte profaner la grande sainteté du Chabbat, car celle-ci ne sera pas alors visible.
De son côté, le Darach Moché (Rav Moché Fenchtein) explique qu’il existe une différence entre le message du Chabbat et le message des fêtes. Le Chabbat vient attester qu’Hachem est le Créateur du monde. En revanche, les fêtes viennent proclamer qu’Il dirige le monde. Certaines personnes croient en D.ieu Qui a créé le monde. Mais, ils disent qu’Il s’est ensuite retiré du monde et l’a abandonné. Ils ne croient donc pas que Hachem dirige le monde. La foi Juive impose ces deux principes. D.ieu a créé le monde et s’y implique pour le diriger dans le moindre détail. Au point que nos Sages considèrent que celui qui croit en Un D.ieu Créateur, mais qui ne dirigerait pas le monde, c’est comme s’il ne croyait pas du tout en D.ieu, même en tant que Créateur. Un Juif doit savoir et croire que Hachem dirige le monde. C’est cette foi qui donne toute la raison d’être de la foi en Hachem en tant que Créateur du monde. De sorte que celui qui profane les fêtes et renie la Direction du monde par Hachem, c’est comme s’il profanait le Chabbat et ne reconnaissait même pas Hachem en tant que Créateur du monde.
Enfin, rapportons l’opinion du Gaon de Vilna qui explique qu’en fait, ce verset introductif du passage des fêtes ne parle pas du Chabbat mais parle en réalité des fêtes. Ce verset dit : « Six jours, le travail sera fait. Et le septième jour, ce sera Chabbat des Chabbat, vous ne ferez aucun travail ». Les jours de fêtes, d’après ce que prévoit la Thora, sont au nombre de six où les travaux nécessaires pour manger sont autorisés. Il s’agit du premier jour de Pessa’h (1), de son dernier jour (2), du jour de Chavouot (3), du jour de Roch Hachanna (4), du premier jour de Soukot (5) et de Chemini Atseret (6). C’est à ce propos que le verset dit : « Six jours, le travail sera fait ». Il s’agit bien de ces six jours de fêtes où le travail nécessaire pour manger est permis. Puis le verset poursuit : « Et le septième jour, ce sera Chabbat des Chabbat, vous ne ferez aucun travail », ce septième jour fait référence à Kippour, où le travail, même nécessaire pour manger, est interdit. Ainsi, malgré son apparence, ce verset ne parle pas du Chabbat, mais des jours de fêtes, et constitue une excellente introduction au sujet des fêtes qui va suivre.

Le coin histoire

Rabbi Yosseph ‘Haïm Zonenfeld était l’un des grands de la Thora en Terre Sainte, à la fin du 19ème siècle. Sa maison était ouverte avec largesse le jour et la nuit, pour recevoir tous les sortes de voyageurs.
Une veille de Pessa’h, des touristes débarquèrent dans sa maison, lui expliquant qu’ils viennent à peine d’arriver en terre d’Israël et qu’ils sont à la recherche d’un endroit pour célébrer le Seder de Pessa’h.
Le Rav les invita avec beaucoup d’enthousiasme. Ils leur déclara combien ils sont les bienvenus chez lui.
Le responsable du groupe de touristes fit remarquer au Rav que s’il les recevait, cela lui occasionnerait beaucoup de dépense pour les repas. L’homme tendit alors au Rav une enveloppe contenant plusieurs billets pour les frais de leur hébergement. Le Rav prit l’enveloppe, la remit à son épouse et lui dit, devant les invités : « Achète avec cet argent tout le nécessaire pour bien recevoir nos invités pour le Seder ».
Les invités sortirent contents et apaisés. Le soir du Seder, ils mangèrent, burent, et profitèrent de la table du Rav avec grande joie. Ils en firent de même pour le repas du lendemain.
A ‘Hol Hamoed (demi fête), le Rav se rendit à l’auberge où séjournaient ses invités et déposa devant eux l’enveloppe qu’il reçut d’eux la veille de Pessa’h. Il expliqua : « Me soupçonneriez-vous de prendre, D.ieu préserve, un quelconque salaire pour la Mitsva de recevoir des invités ? »
L’un des convives, étonné, demanda pourquoi avait-il pris l’enveloppe avant la fête s’il n’en voulait pas.
Le Rav répondit avec un sourire : « C’est que je souhaitais de tout mon cœur que vous profitiez de ma table le mieux possible, sans aucune gêne, en étant le plus à l’aise possible, en pensant manger et boire de ce qui vous revient ! »…


Chabbat Chalom !!

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