Paracha Bamidbar / פרשה במדבר
26-27 mai 2017 – 2 Sivan 5777 / ב’ סיון תשע’ז
Bné Akiva : Exceptionnellement, cette semaine, il n’y aura pas d’activités.
Les Horaires :
Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h10 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h21)
D’var Thora par David ELBILIA
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par M. Alain HADDAD
L’office sera suivi d’un Kiddouch communautaire.
Samedi après-midi :
19h30 : Cours sur texte sur la Paracha par Chlomo BOTBOL
20h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
21h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
D’var Thora par M. Remy LEVY
21h40 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
22h43 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Chavouot :
Chavouot aura lieu le mercredi 31 mai et le jeudi 1er juin (à partir de mardi soir). La veillée de Chavouot commencera mardi soir à partir de minuit, suivi d’un 1er office au Nets à 05h00.
Venez Nombreux à la veillée !!
La deuxième office aura lieu à 09h10, suivi d’un kiddouch laitage.
Birkat HaLévana :
La Birkat Ha-Lévana (prière pour la lune) pourra être faite entre le jeudi 1er et le jeudi 8 juin 2017, lorsque la lune est visible.
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir de 20h à 21h à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Atelier de cuisine pour Chavouot :
A l’occasion de Chavouot qui arrive à grands pas, nous organisons un atelier de cuisine dimanche 28 mai 2017 à 19h30.
Attention, c’est uniquement sur réservation, seules les 25 premières inscrites pourront participer !
Appelez sans plus attendre pour réserver au 06.15.87.71.24
Le Centre Aéré du CCIBB :
Les directeurs du Centre de loisirs Anne Marie Amsallem et Jonathan Cahen, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 10 au 28 juillet 2017 vos enfants de 5 à 12 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!
Au programme : Château de Breteuil, parc Asterix, la Cité des Sciences, Parc St-Paul, Cité médiéval de Provins, accrobranches, stages de Hi-Hop et de Zumba, et pleins d’autres activités !!
Plus d’informations sur ccibb.net.
Envoyez vos enfants en colonie avec le Bné Akiva :
Envoyez vos enfants en colonie avec le Bné Akiva afin de leur faire vivre une expérience unique dans une ambiance exceptionnelle !!
Renseignements et inscriptions : 01.40.40.13.44 – 06.98.55.77.91 ou bneakivafrance@gmail.com
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Le coin ‘Hidouchim
« Par tête » (1, 2) :
Pour le compte des Lévis, en revanche, il n’est pas dit qu’il soit fait “par tête”. Pourquoi cette différence ?
En fait, le Talmud parle de l’existence d’individus qui ont deux têtes. C’est ce qu’on appelle des siamois. Seulement, nos Sages disent que ces individus ne peuvent pas vivre plus que douze mois (voir Mena’hot 36). Ainsi, les Hébreux qui furent comptés à partir de 20 ans, pouvaient être comptés par tête, car ils n’avaient pas le risque d’avoir des siamois. Mais les Lévis, qui étaient comptés depuis un mois, pouvaient avoir ce risque de compter un bébé avec deux têtes. C’est pourquoi, il n’est pas dit qu’ils soient comptés par tête, pour ne pas qu’on compte pour deux ce genre de personnes.
(‘Hatam Sofer)
« Quand le Michkan (Tabernacle) voyagera, les Lévis le feront descendre (le démonteront), et lorsque le Michkan campera, les Lévis l’érigeront » (1, 51) :
Ce verset fait allusion que pour le Service d’Hachem, il est nécessaire d’avoir une certaine stabilité pour pouvoir étudier, prier et faire les Mitsvot sereinement. Le fait d’être souvent en déplacement ou en voyage, peut nuire à ce Service. Ainsi, « Quand le Michkan voyagera les Lévis le feront descendre », allusion au fait que le voyage et les déplacements peuvent occasionner une descente et une nuisance pour le Service d’Hachem. On n’a plus alors tous ces repères et sa stabilité qui aident dans ce domaine. Mais en revanche, « lorsque le Michkan campera, les Lévis l’érigeront ». Le fait de camper et de rester fixé et installé dans son endroit, peut avoir l’effet d’ériger et de faire monter l’individu. Plus l’homme est stable et paisible et plus cela lui sera favorable spirituellement. « Heureux ceux qui s’installent dans Ta Maison » !
(R. Moché de Koubrin)
« Nadav et Avihou moururent…, et ils n’eurent pas d’enfants » (3, 4) :
Le Midrash explique que Nadav et Avihou moururent parce qu’ils n’avaient pas d’enfants. Ceci est étonnant, car la Thora dit clairement qu’ils sont morts pour avoir apporté un feu étranger !
En fait, quand Hachem juge quelqu’un et décide de le punir, il veille à ce que cette punition ne fasse pas souffrir injustement ses proches ou amis qui seront peinés par cette sanction infligée à leur proche. La souffrance de cette punition doit être justifiée pour tous. Ainsi, si Nadav et Avihou avaient eu des enfants, la mort de leur père leur aurait alors causé une peine qu’ils ne méritaient pas. Pour cette raison, Hachem aurait alors préservé Nadav et Avihou pour épargner leurs enfants d’une peine injustifiée.
(Léater Patora)
« Compte les enfants de Lévi…, à partir de un mois tu les compteras » (3, 15) :
La fonction des Lévis étaient de garder le Michkan. Ainsi, comment un nourrisson de un mois peut-il garder quoi que ce soit ?
Cela prouve que la garde du Michkan n’était pas une garde physique, par des gens physiquement forts, mais c’était spirituel. Ce n’était pas par la force de leurs corps que les Lévi ont gardé le Michkan, mais par leur sainteté et leur grand niveau spirituel. Or, les Lévis disposent de ces dimensions déjà dès leur naissance.
(Avné Ezel)
« Tout le nombre des Lévis… était de vingt deux mille » (3, 39) :
Pourquoi la tribu qui comptait le moins de personnes était la tribu de Levi ?
En fait, concernant l’asservissement des Hébreux en Egypte, il était écrit : « Lorsque ils (les égyptiens) les faisaient souffrir, ainsi ils se multipliaient ». Ainsi, Hachem a béni le peuple Juif pendant l’esclavage. Plus ils souffraient et plus ils se multipliaient. Or, la tribu de Lévi n’a pas souffert en Egypte. Les Lévis n’étaient pas soumis à l’esclavage et à la souffrance imposés par Pharaon. De fait, ils ne bénéficièrent pas de la bénédiction spéciale d’accroissement adressée aux esclaves et furent donc les moins nombreux.
(Ramban)
Le coin Halakha
Une personne qui est en train de réciter la Amida, et qui se rappelle qu’il a déjà prié, devra s’interrompre même au milieu d’une bénédiction, puis dira la phrase : « Baroukh Chem Kevod Malkhouto Léolam Vaéd », qui convient après une bénédiction en vain. Ainsi, il ne pourra pas finir sa Amida en la considérant comme une Amida “volontaire”, car puisqu’il l’a commencée avec l’esprit d’une prière obligatoire, on ne peut pas prier une Amida avec une partie obligatoire et une partie volontaire. En revanche, s’il était en train de prier Arvit, alors là il aura le droit de finir sa Amida avec l’intention de réciter une prière volontaire. Il devra alors ajouter dans cette Amida, une prière personnelle. En effet, puisque la prière de Arvit, à l’origine, était facultative (même si elle est devenue aujourd’hui obligatoire), c’est pourquoi, on pourra lui donner un sens volontaire.
Cependant, s’il s’agit de l’officiant qui se rappelle, pendant la répétition de la Amida, avoir déjà prié plus tôt cette Amida, alors il devra terminer la répétition et ne devra pas s’arrêter au milieu.
Un homme qui a été troublé au milieu de sa Amida, et n’arrive plus à se souvenir dans quelle bénédiction il se trouve, il devra reprendre sa Amida à la dernière bénédiction qu’il est sûr d’avoir prononcé puis continuer jusqu’à la fin de la Amida, à partir de cette bénédiction là. On ne dira pas, à ce propos, que dans le doute, on ne dira pas les bénédictions concernées par ce doute.
Le coin discours
La Paracha de Bemidbar s’ouvre sur le décompte des Hébreux que devaient entreprendre Moché et Aharon.
Rachi explique la raison de ce décompte. Il dit que : « Du fait de l’amour d’Hachem pour Israël, Il les compte à chaque moment… Et quand Il est venu faire résider Sa Présence sur eux, Il les dénombre. Ainsi, le 1er Nissan le Michkan a été dressé et le 1er Iyar Il les a comptés ». Cette explication se divise en deux. Tout d’abord, le décompte atteste de l’amour d’Hachem pour Israël. Mais aussi, le fait d’installer Sa Présence parmi eux nécessite un recensement au préalable.
Le Ramban s’étonne sur la raison du décompte. En quoi le fait de compter atteste de l’amour d’Hachem pour Israël ? Quel rapport ? Il explique que quand Moché et Aharon, ces deux Justes, se présentaient devant la maison de chaque juif, posaient leur regard bienveillant sur eux, cela leur apportait un mérite et une bénédiction. Ainsi, en plus du fait que la collectivité est importante. Le décompte avait vocation d’apporter une valeur et une importance, une expression d’amour, à chaque individu.
Mais, même cette explication doit être comprise. En effet, d’après le Ramban, Moché et Aharon pouvaient bénir chacun individuellement. Pourquoi cette affection devait s’exprimer précisément par un recensement ?
Le Rabbi de Loubavitch dit que dans un dénombrement, chacun compte pour un. On ne fait pas de différence entre les plus grands et les plus petits. Par cela, on met en évidence le point le plus profond de sainteté qui réside en chacun. L’intériorité de l’âme de chaque Juif est exactement le même pour tous. Même le plus éloigné de la Thora détient la même étincelle de judaïsme que le plus Saint. Nos Sages disent que « Même s’il a fauté, il reste un Israël ». Ce point intérieur est souvent dissimulé et ne s’exprime pas forcément. Le décompte, qui ne fait pas de différence entre les personnes et qui compte chacun comme un, sert à mettre en évidence cette valeur profonde que chacun dispose. Par ce décompte, Hachem montre Son Amour pour chaque Juif. Car Hachem l’affectionne, même s’il est très éloigné, parce qu’il détient cette parcelle qui ne peut en aucun cas se séparer de Lui.
C’est ce point indéfectible de judaïsme qui entraîne le Juif à être prêt à se sacrifier et à donner sa vie pour ne pas renier Hachem. Cette étincelle reste toujours fidèle à Lui. C’est ainsi qu’on a pu constater dans l’Histoire, que dans des périodes de pogroms par exemple, des Juifs simples voire même éloignés ont fait don de leur vie pour rester fidèles au judaïsme.
Rav Moché Fenchtein ajoute que cela est une bonne leçon d’introduction à Chavouot. Le simple Juif risquerait de se dire : « Que suis-je et qui suis-je ? Comment, petit comme je suis, pourrais-je avoir une part quelconque dans la Thora ? Cela ne me concerne pas ! » Vient alors ce décompte, montrant que même ce Juif simple est égal au plus grand du point de vue de la profondeur de son âme. Il a tout autant de part dans la Thora que le plus grand et ne doit sûrement pas se décourager et baisser les bras !
Mais cette affection inhérente au décompte intervient avant de faire résider la Chékhina (Présence Divine) sur Israël. Pourquoi fallait- il recenser le peuple précisément dans le but d’installer la Chékhina parmi eux ?
Le Keli Yakar se base sur un enseignement de nos Sages selon lequel Hachem ne fait résider Sa Présence que sur un nombre de Juif d’au moins 22 mille personnes. Or, chaque tribu est considérée comme un peuple en soi, de sorte que la Chékhina devait résider sur chaque tribu. Il fallait donc bien les recenser pour vérifier que dans chaque tribu, il y avait au moins ces 22 mille personnes. Et effectivement, même la tribu de Lévi, qui était la moins nombreuse, comptait exactement ce fameux nombre de personnes de 22 mille précisément.
Le Zohar explique d’une autre façon le sens de ce décompte. Il dit qu’à présent que la Thora a été donnée et que le Michkan a été érigé, les deux bases ont été établies : l’étude et le Service d’Hachem. Maintenant que l’objectif a été posé, il faut à présent compter le nombre de Juif pour savoir combien de »soldats » sont prêts à réaliser ce projet et cet objectif si important, qui est ce projet Divin qui s’articule entre ces deux axes, l’étude et le Service.
Enfin, rapportons les paroles du Chem Michemouël qui ramène un Zohar selon lequel la traversée du désert avait pour but de soumettre et de faire plier voire de briser les forces du mal présentes dans ce désert. De la sorte, la traversée du désert constituait une véritable guerre ouverte contre les forces du mal. Or, pour s’adonner à une guerre, il faut des soldats. Et pour vaincre, il faut que ces soldats soient fort et vaillant. La qualité la plus importante pour emporter la victoire est le courage et le fait de se sentir important. Le début de la défaite c’est la lourdeur et le fait de baisser les bras. Ainsi, avant de cheminer dans ce désert et de commencer cette guerre spirituelle, il fallait renforcer et insuffler ce courage si vital à tous les soldats. Telle était la vocation du décompte. Compter c’est donner de l’importance c’est relever la tête. Compter se dit dans la Thora “Nasso Ete Roch”, à savoir “lève la tête”. Nos Sages enseignent que ce qui est compté ne s’annule pas. Il fallait permettre au peuple de se sentir fort et sûrement pas de se sentir annulé. Ce compte avait pour objectif d’encourager et de renforcer tous les soldats, pour qu’ils soient prêts à vaincre cette guerre contre le mal inhérent au désert. Une fois tous les soldats remplis de cette force et de ce courage, la guerre peut être réussie.
Le coin histoire
Lors de l’intronisation d’un nouveau roi, à Prechbourg, le Rav de la ville qui était le ‘Hatam Sofer fut convié.
Seulement, le jour a été fixé un jour de Kippour, et évidemment le ‘Hatam Sofer ne se sentait pas passer des heures lors de cette cérémonie en ce jour si saint. Il essaya de parler aux autorités pour décaler cet événement mais en vain.
La veille de Kippour, le Rav s’enferma dans sa chambre et se mit à prier intensément pour qu’Hachem le sauve.
Soudain, il y eut une énorme tempête dans la ville de Prechbourg, telle qu’il n’y en a encore jamais eu.
Alors, un messager vint trouver le ‘Hatam Sofer pour lui annoncer que la cérémonie a été annulée.
Cette courte histoire nous apprend la force de la prière qui permet d’obtenir des délivrances même dans des situations les plus impossibles. De plus, on voit de cette histoire que Hachem peut apporter des délivrances et débloquer des situations en un instant, et même au dernier moment. Tout est possible pour Hachem. Il faut s’adresser à Lui dans les moments où on en a besoin et on verra combien Il peut tout faire et apporter des solutions qu’on aurait jamais pu imaginer.
Chabbat Chalom !!