Chabbat Chéla’h Lé’ha

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Paracha Chéla’h Lé’ha / פרשה שלח לך

Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים

16-17 juin 2017 – 23 Sivan 5777 / כ’ג סיון ה-תשע’ז

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Chabbat des jeunes : A l’occasion du Chabbat des jeunes, la lecture de la Paracha et les offices seront assurés par les jeunes de la communauté.

Les Horaires :

Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h15 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h38)
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
L’office sera suivi d’un Kiddouch communautaire.

Samedi après-midi :
19h30 : Ce chabbat nous avons le plaisir de recevoir le Rav Mickael CEYLON qui fera un cours mixte sur texte sur le thème du Roi DAVID.

21h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par les familles David ISRAEL et HAZAN léilouy nichmat : Yossef ben Zahara HAZAN (ז״ל), Binyamin ben Mazal-tov NIDDAM (ז״ל) et ISAAC ben Rahamim ISRAEL (ז״ל).
D’var Thora par le Rav Mickael CEYLON
21h56 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
23h03 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Carnet de familles :

Mariage :
Nous sommes heureux d’annoncer le mariage de Sarah CAHEN avec Ylan BESNAINOU. Nous adressons un grand Mazal Tov aux parents, aux frères et sœurs, aux grands-parents, notamment à nos amis Liliane et Jonathan CAHEN, ainsi qu’à toutes les familles CAHEN, MELLUL, BESNAINOU et GARSON.


Roch ‘Hodech Tamouz :

Roch ‘Hodech Tamouz aura lieu samedi 24 et dimanche 25 juin (à partir de vendredi 23 juin au soir).


Jeûne du 17 Tamouz :

Le jeûne du 17 Tamouz aura lieu mardi 11 juillet, il commencera à 03h29 et prendra fin à 22h43.


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h30 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Chers Amis,

Le nouveau Centre Culturel juif de Boulogne, projet phare de notre communauté, a connu trois avancées majeures récemment :

  • La période des recours ouverte suite au dépôt du permis de construire s’est éteinte sans qu’aucun recours ne soit formulé ;
  • La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a annoncé qu’elle apportait son concours financier par une subvention à hauteur de 300.000 €.
  • Nous avons reçu une subvention de 178.000€ du Ministère de l’Intérieur pour les travaux de sécurisation du bâtiment.L’heure des premiers coups de pioche est donc proche. C’est le moment de boucler le financement du projet d’un montant global de 4.3 M€ TVA, taxes et frais compris (toutes options retenues, et avec l’aménagement complet).

J’espère vivement que vous accepterez de soutenir à nouveau avec générosité ce projet majeur pour l’avenir de notre Communauté.

Les dons peuvent être versés :

Pour l’ISF

  1. soit par chèque à l’ordre de Fondation du Patrimoine Juif de France – FJF
    envoyé à ACJBB Construction – 43, rue des Abondances – 92100 Boulogne
  2. soit en ligne sur le site de notre partenaire FPJF – FJF
    http://don.fondationjudaisme.org/donate/index/?id=8
    en m’informant par email à robert.ejnes@gmail.com afin que nous puissions récupérer les fonds auprès de la FJF.

Pour les dons déductibles de l’IRPP ou de l’impôt sur les sociétés

  1. soit par chèque à l’ordre d’ACJBB-Construction adressé à la Synagogue 43 rue des Abondances, 92100. Le CERFA vous sera adressé par courrier.
  2. ou en ligne sur Helloasso, site sécurisé, à l’adresse suivante
    https://www.helloasso.com/associations/acjbb-2/collectes/construction-du-centre-juif-de-boulogne . En donnant sur ce site, vous recevez votre reçu CERFA par email immédiatement.

J’espère vivement pouvoir compter sur votre générosité pour l’édification de ce nouveau bâtiment communautaire.

Je vous en remercie d’avance, et vous prie de croire, chers amis, à l’expression de ma reconnaissance et de mes sentiments les plus amicaux.

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie, est en cours d’instruction. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment

– Une Synagogue (office de Boulogne Sud)
– Le Centre Communautaire (CCIBB)
– Une salle polyvalente
– et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Robert Ejnes
Président


Conférence :

Venez nombreuses et nombreux assister à la conférence sur « le bonheur » avec le Rav Elie Lemmel, dimanche 25 juin 2017 à 19h30, au 134 bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne Billancourt.

Entrée libre et public mixte. Un buffet suivra la conférence.

N’hésitez pas à partager et surtout à venir !


CCJ 92 – Soirée débat :

Le Conseil de Communautés Juives des Hauts-de-Seine et son Président Elie Korchia vous invitent à une grande soirée-débat, jeudi 22 juin 2017 à partir de 19h45, à l’espace Alfred Zemmour, 43 rue des Abondances, 92100 Boulogne Billancourt, avec Franz-Olivier Giesbert sur le thème « La France, Israël et nous … « .

Entrée libre. Réservation obligatoire par mail au contactccj92@gmail.com.


Le Centre Aéré du CCIBB :

Les directeurs du Centre de loisirs Anne Marie Amsallem et Jonathan Cahen, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 10 au 28 juillet 2017 vos enfants de 5 à 12 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!

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Au programme : Château de Breteuil, parc Asterix, la Cité des Sciences, Parc St-Paul, Cité médiéval de Provins, accrobranches, stages de Hi-Hop et de Zumba, et pleins d’autres activités !!

Plus d’informations sur ccibb.net.


Envoyez vos enfants en colonie avec le Bné Akiva :

Envoyez vos enfants en colonie avec le Bné Akiva afin de leur faire vivre une expérience unique dans une ambiance exceptionnelle !!


Renseignements et inscriptions : 01.40.40.13.44 – 06.98.55.77.91 ou bneakivafrance@gmail.com


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Envoie pour toi des hommes et ils visiteront (ויתורו) la terre de Canaan » (13, 2) :

En Canaan, les habitants, qui étaient des impies, ont « capturé » la sainteté de la Terre, pour la mêler et l’embourber dans leur impureté. Les explorateurs devaient, par leur visite, libérer cette sainteté et lui permettre de se répandre dans le pays. Les termes « ils visiteront » se dit en Hébreu « Vayatourou (ויתורו) », dont la racine peut être apparentée au terme « Vayatirou (ויתירו) » signifiant « ils libéreront ». Car telle était leur mission. Ils se devaient d’enlever le verrou de l’impureté qui empêchait à la sainteté de se révéler. Leur rôle était de libérer la Terre de l’emprise de l’impureté pour que sa sainteté puisse se manifester pleinement.
(‘Hozé de Loublin)

« Ils (les explorateurs) allèrent et revinrent vers Moché et vers Aharon » (13, 26) :

Rachi explique que la juxtaposition des deux termes : « Ils allèrent et revinrent » vient enseigner que de même qu’ils revinrent avec un mauvais projet, ainsi déjà à leur départ ils partirent avec un mauvais projet.
Seulement, Rachi lui-même, sur les mots « ils étaient tous des hommes », explique qu’ils étaient importants et étaient des gens bien. Cela pose une contradiction. A leur départ, étaient-ils Justes ou déjà impies ?
En réalité, au moment où ils furent choisis, ils étaient bien. Mais, juste après avoir été choisis, ils devinrent les mandataires du peuple qui avait demandé que l’on envoie des explorateurs. Or, le peuple manquait de confiance en Hachem et souhaitait voir le pays avant d’y entrer, alors qu’Hachem avait déjà assuré que cette Terre était bonne (voir Rachi au début de la Paracha). Ainsi lorsque après avoir été désignés, les explorateurs devinrent les envoyés d’un peuple manquant de confiance en Hachem, eux-aussi en furent influencés et devinrent mauvais, selon le principe : « Le messager d’un homme, c’est comme cet homme ».
(Maharal de Prague)

« Jusqu’à quand (continuera) cette mauvaise assemblée » (14, 27) :

La Guemara apprend justement de ce verset que le Minyan est composé de 10 personnes et à moins que cela, il n’est pas possible de réciter des prières de sanctification d’Hachem (voir Meguila 23 b). Mais pourquoi la Thora a-t-elle choisi précisément l’assemblée des explorateurs qui était impie, pour enseigner le principe du Minyan ? En fait, nos Sages disent qu’à cause de leur lourde faute, les explorateurs ont perdu leur place dans le monde futur. Or, Hachem se préoccupe pour qu’aucun Juif ne soit écarté ni repoussé. Il s’attelle à trouver des réparation pour chacun. Ainsi, Hachem a fait en sorte qu’on apprenne le Minyan des explorateurs. Ainsi, cela leur a donné un mérite très important, car ils sont ceux grâce à qui nous savons que le Minyan est constitué de dix hommes Juifs. Ce mérite même de cette leçon est celui qui leur permettra de se rattraper et de pouvoir mériter le monde futur.
(Agra Dékalla)

« Les prémices de vos pâtes, la ‘Halla (חלה), vous prélèverez pour Hachem » (15, 20) :

La pâte se dit dans le verset « Arissa (עריסה) » qui signifie aussi le berceau. Cela vient rappeler que dès le berceau, l’enfant doit être élevé pour le service d’Hachem. Et cela est en allusion dans le terme « ‘Halla (חלה) ». La lettre « ח » de valeur 8, fait allusion à la Mila réalisée le huitième jour. La lettre « ל » de valeur 30, fait allusion au rachat du premier-né, le 30ème jour. Et la lettre « ה » de valeur 5 fait allusion à l’initiation de l’enfant à la Thora. « A l’âge de 5 ans, on commence à lui apprendre la Thora (écrite) ».
(Ora’h Lé’Haîm)

« Ne vous égarez pas après votre cœur et après vos yeux » (15, 39) :

A priori, le Texte aurait dû plutôt dire : « Ne vous égarez pas après vos yeux et après votre cœur », car d’abord les yeux voient et ensuite le cœur convoite ce que les yeux ont vu !
C’est que celui dont le cœur ne convoite pas ni ne ressent du désir pour l’interdit, ses yeux non plus ne verront pas l’interdit. Car on ne voie et perçoit que ce que le cœur désir et recherche…
(Toldot Efraïm)

Le coin Halakha

Un ‘Hatan (nouveau marié), pendant les sept jours de réjouissances qui suivent son mariage, ne récitera pas les Ta’hanounim (supplications qui suivent la Amida). De même, si un Minyan est organisé chez le ‘Hatan ou bien même si le ‘Hatan se rend à la synagogue, toute la communauté ne récitera pas les Ta’hanounim en sa présence. Cependant, si un mariage a lieu un peu avant le coucher du soleil, on récitera les Ta’hanounim dans la prière de Cha’harit (du matin) de ce même jour et ce, même en présence du ‘Hatan. Par contre, lors de la prière de Min’ha (de l’après midi) qui se ferait un peu avant le mariage, on ne dira pas alors les Ta’hanounim en présence du ‘Hatan.
Ceux qui prient dans la maison d’un endeuillé ne diront pas les Ta’hanounim pendant les sept premiers jours de deuil. Et même si l’endeuillé n’est pas présent, s’ils prient dans la maison du défunt, ils ne diront pas les Ta’hanounim. En revanche, si l’endeuillé vient prier à la synagogue (si par exemple il n’a pas pu réunir un Minyan chez lui), alors ils diront les Ta’hanounim. Cependant, si l’endeuillé vient prier à la synagogue la veille du septième jour de deuil (qui marque la fin des sept jours), et que les gens sont venus pour entendre des paroles de Thora et des éloges funèbres pour l’élévation de l’âme du défunt, alors on ne dira pas les Ta’hanounim. Néanmoins, il existe des endroits où on ne dit jamais les Ta’hanounim en présence de l’endeuillé, et même à la synagogue. Ceux qui se conforment à cette coutume auront sur qui s’appuyer.

Le coin discours

La Paracha de la semaine relate l’épisode des explorateurs qui, après avoir visité la Terre Sainte, revinrent 40 jours après avec un compte-rendu désastreux et décourageant. Après avoir parlé de la présence de géants et de villes fortifiées, ils en conclurent qu’ils ne pourront pas prendre possession de ce pays, au point de dire que l’habitant « est plus fort que nous », à entendre même sous le sens de « plus fort que Lui », qu’Hachem Lui-Même. C’est ainsi qu’ils semèrent la peur au sein du peuple. Seulement, une des questions fondamentales qui se pose est pourquoi furent-ils si effrayés ? Cela faisait plus d’un an qu’Hachem réalisait pour eux de merveilleux miracles quotidiennement. La Manne tombait du ciel, un puits les accompagnait, ils étaient protégés par les nuées de Gloire ! Pourquoi n’ont-ils pas placé leur confiance en Hachem Qui leur réalisait des miracles au jour le jour ?!
La première réponse que l’on peut apporter est celle de Rabbi Elimelekh de Lizensk, qui explique que l’homme s’habitue à tout. Certes, Hachem fit pour Israël des prodiges remarquables, mais ces miracles se produisaient déjà depuis plus d’un an. Ils s’en sont déjà accoutumés ! L’effet d’émerveillement qu’ils devaient opérer dans le cœur du peuple a déjà eu le temps de s’altérer. A la limite, c’est s’ils voyaient à présent le blé pousser de la terre qu’ils y discerneraient un miracle. La perception de tous les miracles a cessé d’impressionner le peuple qui fut apeuré par la description des explorateurs. Même la plus grande merveille, si elle se produit régulièrement, elle perdra tout son effet. Il n’y a pas plus grand miracle que la nature. Mais l’homme n’y voit plus l’œuvre du Créateur du fait de sa répétition constante !
D’un autre côté, le Rabbi de Loubavitch explique que certes, le peuple était toujours conscient et sensible aux miracles d’Hachem. Seulement, les Hébreux pensaient que ces merveilles étaient liées à l’état surnaturel de la vie dans le désert. C’est là qu’Hachem transcende les règles de la nature et n’est pas affecté par celles-ci. Mais quand les Hébreux rentreront en Terre d’Israël, ils devront alors commencer à mener une vie naturelle. Tous les miracles cesseront et la nature prendra le relais. C’est ici que se situait la peur des explorateurs. S’il est vrai qu’Hachem peut réaliser tous les miracles qu’Il souhaite, malgré tout, c’est Lui-Même Qui a décidé de cesser les miracles et d’enclencher le mode naturel par l’entrée en Terre d’Israël. Et là, une fois placés sous la direction naturelle des choses, ils ne pourront plus en sortir vainqueurs. Naturellement, la bataille était perdue d’avance. Hachem Lui-Même les placera sous les règles de la nature en Terre Sainte, et selon ces règles ils ne pourront que perdre. L’erreur de ce raisonnement est qu’Hachem n’est pas limité par cela. Il pourra leur donner une victoire surnaturelle, même s’Il dirige les événements selon les voies naturelles. C’est là que l’on voit Sa Toute-Puissance. Réaliser des miracles en bouleversant la nature n’est pas là toute Sa Grandeur. Ce qui montre encore plus Sa Force est qu’Il peut diriger les événements naturellement, tout en accordant une victoire surnaturelle à Son Peuple. C’est le surnaturel qui se vêtit dans des apparences naturelles. Là est Sa Grandeur. Il ne subit aucune limite ni aucune contrainte. Il n’est pas obligé de neutraliser la nature pour faire des miracles. Ses Merveilles se manifesteront en même temps que la nature s’appliquera ! Dans la même direction, certains commentateurs (notamment le Mechekh ‘Hokhma) expliquent que les Juifs pensaient que tous les miracles dans le désert ont été produits par la force spirituel de Moché. Mais, le peuple savait que Moché n’allait pas les faire entrer en Terre Sainte. Les deux prophètes Eldad et Médad ont déjà annoncé que Moché allait mourir et Yéhochoua allait les faire entrer en Israël. Mais alors, les Hébreux pensaient que la mort de Moché allait être synonyme de la fin des miracles. Sans Moché, Hachem n’allait plus leur réaliser toutes ces merveilles. Ils en ressentirent donc de la peur car dans ces circonstances, la victoire n’était plus assurée. D’où cette crainte qu’ils ressentirent malgré tous les miracles qu’ils vivaient jusqu’à présent.
Un autre aspect des choses est présenté par Rav Ayzik Cher, qui explique que les explorateurs craignaient que pour mériter les miracles de la conquête du pays, il faudra être constamment attaché à Hachem. Le niveau de piété et d’élévation morale devaient être très haut. Une faute minime ou un petit écart dans l’attachement à Hachem pouvaient leur faire perdre l’indulgence Divine et la victoire pouvait être compromise. Pour eux, l’exigence morale à laquelle se conformer était tellement élevée qu’ils craignaient ne pas pouvoir être à la hauteur. Ils perdraient alors le mérite de bénéficier des miracles d’Hachem et ne sauraient obtenir la victoire. Les miracles du désert ne pourront donc pas servir de gage pour assurer les miracles lors de la conquête du pays. Le devoir de perfection est beaucoup plus important en Terre d’Israël que dans le désert. La Thora ne dit-elle pas que ce pays « vomit » ceux qui commettent des fautes ?! Les explorateurs étaient emplis de la crainte de ne pas être suffisamment à la hauteur pour mériter de vivre en Israël et de réussir la conquête. Ce qu’ils redoutaient tant c’est que le moindre écart allait les priver du Secours Divin.
Enfin, Rav Moché Fenchtein explique qu’il n’est pas suffisant de vivre les miracles pour avoir une foi suffisante. Il faut en plus effectuer des efforts importants pour intégrer profondément le miracle et ne plus être un simple spectateur des Prodiges Divins. Seul un travail personnel pourra amener l’homme à acquérir la vraie foi en Hachem. Seule une foi acquise par des efforts peut être durable. Certes, le peuple voyait des miracles à longueur de journée, mais il leur manquait tout ce travail et ces efforts pour ancrer durablement la foi dans leur cœur. Ainsi, la crainte des géants, de l’énormité des fruits…, a eu raison de leur confiance en Hachem. Leur foi n’étant pas intégrée par un travail personnel, ils la perdirent lorsqu’ils perçurent un danger auquel ils n’étaient pas habitués.

Le coin histoire

Un jour, le Rav Ayzel ‘Harif s’est rendu à la Yechiva de Vologhine. Tous les élèves vinrent discuter de Thora avec leur prestigieux invité. Alors, le bruit se mit à courir que le Rav est venu chercher un ‘Hatan (mari) pour sa fille.
Rav Ayzel posa une question talmudique très difficile. Celui qui trouverait la réponse pourra prétendre à devenir son gendre. Chacun tenta des réponses que le Rav repoussa par son génie. Deux jours s’écoulèrent ainsi, et personne n’apporta de réponse valable.
C’est ainsi que le Rav s’apprêta à retourner chez lui. Quand il s’installa dans le carrosse pour repartir, un élève de la Yéchiva vint vers lui en courant. Le Rav lui demanda s’il avait une réponse. Mais le jeune homme lui dit que non, mais il voulait quand même savoir la réponse, si le Rav pouvait la lui donner. Le Rav le fit asseoir près de lui dans le carrosse et lui donna la réponse. Puis, il lui proposa de le suivre car c’est lui qu’il a choisi pour gendre…
Certes, cet élève n’avait pas la réponse. Mais il avait la volonté de la connaître et il courut vers le Rav pour qu’il la lui donne. Et quand une personne a une volonté authentique de comprendre la Thora, alors il a les chances de s’élever et de grandir spirituellement.
C’est une telle personne que le Rav voulait comme gendre.


Chabbat Chalom !!

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