Chabbat Pin’has

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Paracha Pin’has / פרשה פנחס

14/15 juillet 2017 – 21 Tamouz 5777 / כ’א תמוז ה-תשע’ז

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Les Horaires :

Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h15 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h32)
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert par les familles HAYOTH et NAHOUM, à l’occasion du mariage de Ilana NAHOUM avec Guil HAYOTH. Nous adressons un grand Mazal Tov à Ilana et Guil, aux parents Tsipora Hayoth, Jean-Marc Nahoum et Alexandra Tuil ainsi qu’à toute la famille.

Samedi après-midi :
19h15 : Cours mixte sur la Paracha et étude sur le livre du Alé Chour (du Rav Wolbe) par le Rav Mikaël Mouyal.

20h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h45 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
21h49 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
22h52 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Carnet de familles :

Mariage :
Nous sommes heureux d’annoncer le mariage de Ilana NAHOUM avec Guil HAYOTH. Nous adressons un grand Mazal Tov à Ilana et Guil, aux parents Tsipora Hayoth, Jean-Marc Nahoum et Alexandra Tuil ainsi qu’à toute la famille.

Décés :
Nous avons appris ce matin le décès de Rosine bat Lola Guetta (ז״ל), la Maman de notre ami Johnny Rhoum.  
Les obsèques auront lieu b‘h demain vendredi 14 Juillet à 10h30 en Israël au cimetière
3 Derech HaSadeh à Pardess Hanna.
Nous adressons nos sincères condoléances et l’expression de notre parfaite amitié à ses enfants Laurence, Marco, David, Mickael, à notre ami Johnny Rhoum et à toute la famille.
ברוך דיין האמת


Roch ‘Hodech Av :

Roch ‘Hodech Av tombera lundi 24 juillet 2017 (à partir de dimanche 23 juillet au soir).


Ben haMetsarim – Les 3 semaines du 17 Tamouz au 9 Av :

Nos Sages ont institué de s’endeuiller chaque année depuis le 17 Tamouz jusqu’au 9 Av (du mardi 11 juillet au mardi 1er août). Nous commémorons la perte du Beth-Hamikdach. C’est un 17 Tamouz que les romains enfoncèrent la muraille d’enceinte de la ville avant que, le 9 Av, le Temple ne fut détruit.

L’équipe Torah-Box vous offre une fiche-pratique récapitulant les principales interdictions et permissions pendant ces 3 semaines, afin de respecter cette période de deuil dont l’intensité augmente graduellement chaque semaine.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie, est en cours d’instruction. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne.
Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Je participe à la collecte pour la construction


Pourimland :

Grâce à vous, et avec seulement 26 €, un enfant pourra aller à l’école avec un cartable entièrement équipé de fournitures.

Merci pour eux !!


Commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv :

Chers amis,

Nous avons l’honneur et le plaisir de vous convier à la Cérémonie organisée conjointement par le Préfet des Hauts-de-Seine, M. Pierre SOUBELET, le Président du CCJ 92, Me Elie KORCHIA et le Président du Conseil du Département, M. Patrick DEVEDJIAN, à l’occasion de la Commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv et de l’hommage aux Justes de France, sous l’égide du Consistoire et en présence de son Président, M. Joël MERGUI.

Cette année, la cérémonie se déroulera avec la participation de Madame Isabelle CHOKO, rescapée des camps de concentration d’Auschwitz et de Bergen-Belsen, et du Grand Rabbin de France, M. Haïm KORSIA, le dimanche 16 JUILLET 2017 à 15h30 précises (arrivée à prévoir pour 15h00 au Parc de Sceaux).

De plus, nous aurons le privilège d’accueillir et de mettre à l’honneur les familles des Justes de France du Département et de rendre un hommage exceptionnel à la mémoire de Madame Simone VEIL.

Le son mélodieux du violon de M. Romain SÉNAC, violoniste à l’Opéra de Massy, accompagnera ces moments intenses et émouvants.

Le CCJ 92 étant chargé de l’organisation de cet événement, en ce qui concerne le déroulé de la cérémonie et les différents intervenants qui y participeront, nous comptons sur vous pour transférer le plus largement possible cette information ainsi que l’affiche réalisée spécifiquement pour l’occasion. Nous devons en effet être nombreux à la commémoration de ce tragique et dramatique événement qui aura marqué à jamais l’histoire de notre pays et celle des Juifs de France.

Par ailleurs, comme nous le faisons désormais chaque année, nous tenons à renforcer la participation de nos jeunes aux côtés de nos aînés, avec notamment le concours de plusieurs centres aérés. Nous demandons ainsi à tous les responsables de centres aérés de nous contacter le plus rapidement possible afin de cadrer au mieux le déroulement de la cérémonie et la participation de nos enfants, qui sont les garants de la transmission de notre Mémoire.

Enfin, nous vous remercions de bien vouloir nous faire savoir si vous avez la possibilité d’affréter un car, afin que nous puissions vous recevoir dans les meilleures conditions.

Un buffet de douceurs, organisé par le CCJ 92, clôturera la cérémonie.

Dans l’attente de vous retrouver ce dimanche 16 juillet au Parc de Sceaux (entrée avenue Sully Prud’homme sur la commune d’Antony ; voir plan joint), nous vous adressons l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Plan d’accès :


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Il vengea Ma Vengeance en eux » (25, 11) :

Pin’has a défendu l’Honneur d’Hachem par son acte de zèle et d’ardeur, en tuant Zimri qui s’adonnait à la débauche avec la princesse de Midian, stoppant par là l’épidémie. Ainsi, on aurait pu penser que Pin’has était un homme impulsif, qui réagit au quart de tour, et qui, par son caractère, aurait du mal à s’intégrer dans la communauté. Son zèle enflammé le séparerait ainsi des autres personnes. C’est pour éviter cette erreur de lecture que la Thora souligne : « Il vengea Ma Vengeance en eux ». Certes, il vengea Ma Vengeance par son ardeur. Mais en même temps, il restait et il était “en eux”, c’est à dire “parmi eux”. Il resta mélangé à la communauté et sut préserver sa modestie et sa maîtrise de soi pour continuer à vivre parmi les autres, et non pas à l’écart.
(Rabbi Yits’hak de Vorka)

« A Ozni, la famille de Ozni » (26, 16) :

Rachi explique que ce “Ozni”, c’était en fait le “Etsbon” qui est cité dans la Paracha de Vaygach. Ainsi, comment expliquer ce changement de nom ?
En fait, la Guemara explique que le doigt de l’homme est allongé comme une sorte de pieu pour que, si une personne entend de la médisance, il pourra mettre ses doigts dans les oreilles, pour ne pas écouter ces mauvais propos. Or, l’oreille se dit “Ozen-אזן”, et le doigt se dit “Etsba-אצבע”. C’est cela que la Thora souhaite nous apprendre. Etsbon, qui fait allusion au doigt (Etsba), n’a été créé allongé que pour être au service de Ozni (allusion à l’oreille – Ozen) et pouvoir l’y introduire pour ne pas entendre la médisance. La Thora fait allusion à cela en changeant le nom de Ozni et en l’appelant Etsbon. Car le doigt (allongé) a été créé pour l’oreille.
(Chela)

« La famille de Chou’ham selon leur nombre était de 64.400 » (26, 43) :

On peut remarquer une curiosité. La tribu de Dan, qui n’avait qu’un seul enfant (Chou’ham), avait une famille de 64.400 personnes. En revanche, Binyamin, qui avait 10 enfants, avait une famille de 45.600 personnes, soit presque 200.000 de moins !
Cela vient nous apprendre qu’on ne peut se fier à aucune règle logique et naturelle. C’est Hachem qui dirige le monde comme Il le souhaite. S’Il veut qu’une famille peu nombreuse ait une grande descendance, Il peut le faire, au point de dépasser une famille nombreuse. On doit apprendre de là qu’il n’y a aucune logique qui puisse tenir devant Hachem. Il réalise ce qu’Il souhaite, et même par opposition à toute logique et tout raisonnement. Ainsi, si quelqu’un prévoit que logiquement, Il va avoir des préjudices, qu’il ne s’inquiète pas et qu’Il prie Hachem, car Il pourra le sauver même si cela ne semble pas faisable !
(‘Hafets ‘Haïm)

« Qui les fera sortir et les fera venir » (27, 17) :

Le dirigeant d’Israël doit être un homme qui fera sortir le peuple, c’est à dire qui les fera quitter les défauts et les mauvais traits de caractère. Mais aussi qui les fera venir, c’est à dire qui saura les faire entrer et les faire intégrer les qualités et les bons traits de caractère. C’est que le vrai Juste a cette mission de parfaire le peuple et le rapprocher d’Hachem.
(‘Hidouché Harim)

« Et leurs libations » (29, 18) :

La Thora (orale) recommande d’offrir des libations d’eaux pendant la fête de Souccot. Lors de cette occasion régnait une joie incommensurable. Mais comment comprendre le sens de cette joie si importante concernant une simple offrande d’eau sur l’autel ? En fait, c’est justement parce qu’on offrait simplement de l’eau que la joie était si grande. Car toute personne, et même le plus pauvre, peut se procurer de l’eau. Ainsi, cette Mitsva vient enseigner que chacun, peu importe sa situation, qu’il soit riche ou pauvre, peut accomplir la Volonté d’Hachem et s’approcher de la perfection. Le fait de savoir que se rapprocher d’Hachem n’est pas réservé à une élite, mais que même le plus simple y a droit, cette leçon a de quoi emplir l’homme d’une grande joie.
(Darach Moché)

Le coin Halakha

Après avoir étudié, le matin, on pourra aller à ses affaires. Il convient de ne pas rester sans occupation, car l’oisiveté mène à la faute. D’autant qu’il risque d’en venir à la pauvreté qui le perturbera dans le Service d’Hachem. Malgré tout, ses occupations professionnelles devront être secondaires par rapport à son étude qui sera l’essentiel. Et s’il peut même étudier toute la journée et percevoir un salaire qui lui permettra de vivre (comme dans un Collel), cela sera l’idéal.
Bien que l’homme a le devoir de produire un effort personnel (Hichtadlout) pour obtenir sa subsistance, malgré tout il devra placer sa confiance en Hachem et savoir que c’est Lui qui fait exister et qui nourrit chaque créature. On ne devra surtout pas penser que c’est l’effort qu’on investie dans le travail qui lui permet de vivre, car en réalité tout vient d’Hachem.
Il est important de mener son travail avec honnêteté, de sorte qu’il n’y ait dans ses affaires aucun soupçon de vol ou de tromperie. Il est donc extrêmement conseillé d’étudier les Halakhot (lois) qui concerne le travail, le vol…, pour savoir ce qui est interdit et ce qui est permis dans ces sujets.
Il faut éviter au maximum de jurer, et même de jurer sur quelque chose de vrai. On devra éviter de jurer même si on réalise le serment.

Le coin discours

Dans la Paracha de la semaine, Moché demande à Hachem de lui indiquer le nouveau dirigeant, celui qui va lui succéder. Hachem lui dit que ce sera Yehochoua. Concernant la comparaison entre Moché et Yehochoua, Rachi rapporte que “la face de Moché était comme celle du soleil, et la face de Yehochoua était comparable à celle de la lune”. La Guemara ajoute à cela que ce furent les anciens de la génération qui firent cette comparaison entre Moché et le soleil d’une part, et Yehochoua et la lune d’autre part.
L’explication la plus simple à cette analogie est que la lumière et la sainteté de Moché était bien plus intense que la lumière qui se dégageait de Yehochoua. De la sorte, Yehochoua paraissait, en comparaison avec Moché, telle la lueur de la lune par rapport au soleil.
Le Gaon de Vilna explique à partir de cette interprétation pourquoi précisément les anciens firent cette analogie, alors que le peuple tout entier connaissait ces deux personnages. C’est que le peuple avait certes remarqué que Yehochoua était moins grand que Moché. Seulement, les gens pensaient que la raison à cela est que Yehochoua était encore bien plus jeune que Moché. Quand Yehochoua vieillira, pensaient-ils, il deviendra comme Moché. Seuls les anciens du peuple, qui avaient connu Moché dès sa jeunesse, pouvaient attester que même quand Moché avait l’âge de Yehochoua, il se distinguait déjà de lui. La différence entre Moché et Yehochoua n’était donc pas une question d’âge. Conscients de cela, les anciens pouvaient affirmer que la face de Moché était comme celle du soleil, et la face de Yehochoua était comparable à celle de la lune. Moché, en tant que tel, était plus lumineux que Yehochoua. Ce n’était pas leur écart d’âge qui faisait leur différence. Car même au même âge, Moché dépassait déjà Yehochoua.
D’autres explications ont été rapportées au sujet de cette comparaison entre ces deux dirigeants.
Certains commentateurs expliquent que Moché était celui qui reçut la Thora. En revanche, Yehochoua était celui qui fit entrer le peuple en Terre Sainte. Et là, nos Sages de proclamer que Moché était comparable au soleil et Yehochoua à la lune. En effet, le soleil donne de sa lumière à la lune. Tout l’éclat de celle-ci ne provient que du soleil. De la même façon, toute la valeur de la Terre d’Israël ne provient que de la pratique de la Thora. Ce pays n’a pas une valeur intrinsèque, à savoir indépendant de la Thora. Cela est indiqué dans ce verset des psaumes : « Il leur donna les Terres des (sept) nations… pour qu’ils gardent Ses Décrets ». On ne peut pas imaginer de Terre Sainte sans la Thora. En cela, le rapport entre Moché et Yehochoua, c’est à dire entre la Thora et la Terre d’Israël, est comparable au rapport entre le soleil et la lune. De même que la lune n’a de lumière que celle qu’elle reçoit du soleil, ainsi la Terre d’Israël n’a de valeur que celle qu’elle puise de la Thora.
De son côté, Rabbi Natan de Breslev explique que Moché qui est le symbole du Juste est comparé au soleil. Cela signifie qu’à l’image du soleil que l’on ne peut observer et regarder du fait de son intensité, de la même façon, les hommes ne peuvent appréhender ni percevoir la splendeur du Juste de par l’ampleur de sa sainteté. En revanche, les gens peuvent cerner la lueur de son élève, en l’occurrence Yehochoua, qui est donc comparé à la lune qui peut être observée. C’est ainsi que le peuple avait peur de s’approcher de Moché et il dut mettre un “masque” sur son visage. Car il n’est réellement possible de percevoir la lumière du Juste (Moché) qu’à travers le prisme de son élève (Yehochoua), à l’image de la lueur de la lune qui peut certes être perçue, mais qui ne fait que refléter la lumière du soleil. Ainsi, le peuple ne peut pas cerner la dimension du Juste, de par lui-même. Tout son éclat ne peut apparaître qu’à travers ses disciples. Ce n’est que par eux que se dévoile la merveilleuse sainteté du Juste, et par conséquent, l’Honneur de la Royauté d’Hachem que le Juste représente et qu’il n’a de cesse à proclamer.
Enfin, le Kerem ‘Hemed propose une autre explication basée sur un commentaire de Rachi, qui rapporte que Moché dit à Yehochoua : « Les anciens de la génération seront avec toi. Suis leur opinion et leurs conseils ». En revanche, Hachem dit à Yehochoua : « Tout dépend de toi. Prends un bâton et frappe sur eux (s’ils ne te suivent pas). Il n’y a qu’un seul chef par génération et non deux chefs ! » Ainsi, Moché a dit à Yehochoua que ce n’est pas un mal qu’un dirigeant écoute le conseil des anciens et suit leurs opinions. Mais Yehochoua, après avoir reçu le message d’Hachem, a plutôt agi seul, en sachant qu’il n’y a pas de place pour deux dirigeants. D’autre part, nos Sages enseignent que lorsque Hachem a créé les luminaires, au départ la lune était aussi grande que le soleil. Seulement, Hachem réduisit la lune lorsqu’elle (à travers son ange responsable d’elle) fit remarquer que deux rois ne peuvent pas porter la même couronne. Il n’est pas possible que deux chefs dirigent en même temps. C’est à cette divergence de point de vue entre Moché et Yehochoua que les anciens de la génération mirent le doigt. Ils dirent : « La face de Moché est tel le soleil ». A l’image du soleil qui a accepté qu’il y ait plusieurs chefs, ainsi Moché proposa à son élève de suivre leurs conseils (à savoir des anciens) et de les associer dans la direction du peuple. Mais en revanche, « la face de Yehochoua est telle la lune ». De même que la lune protesta qu’il ne doit pas y avoir plusieurs chefs, ainsi Yehochoua pensa qu’il devait diriger seul, sans la contribution des anciens. D’après cette explication, on comprend d’une autre façon pourquoi seuls les anciens formulèrent cette comparaison. Car c’était eux qui étaient concernés par le fait de savoir s’ils avaient une part dans la direction du peuple, comme le pensait Moché (à l’image du soleil), ou non, selon l’opinion de Yehochoua (à l’image de la lune).

Le coin histoire

Un élève de la Yechiva Ohr Israel a commencé quelque peu à régresser spirituellement. Le Roch Yéchiva (directeur de la Yechiva), Rabbi Yaacov Neymann a appelé ses parents. Le père, inquiet, discuta avec son fils suite à quoi, il promit de se corriger et de se remettre à progresser. Seulement, rien ne changea. Rav Neymann constata que cet élève s’absenta de son cours, ce qui perturba le Rav. A chaque bruit de pas, celui-ci se précipitait devant la fenêtre pour voir si ce n’était pas son élève.
C’était un vendredi. Un peu avant Chabbat, le Rav vit son élève qui était revenu. Il lui dit : « Je ne veux pas te voir ! »
Tout honteux, l’élève n’osa même pas s’approcher de son Rav pour lui dire “Chabbat Chalom”.
Le lendemain, lors de la prière de Min’ha, le Rav Neymann le chercha. Ne le voyant pas il monta dans sa chambre, où il se trouvait. Le Rav lui dit : « Qu’en est-il de ton thé et de ton gâteau ? » Confus, l’élève se rendit dans l’enceinte de la Yechiva. Mais il n’y trouva pas le Rav. Après quelques minutes, le Rav réapparut.
Celui-ci dit alors à son élève : « Retourne dans ta chambre. Je t’y ai monté ton thé et ton gâteau »…
De cette histoire, nous voyons l’affection que portent les Rabbanim pour leurs élèves. Et même quand ils les réprimandent, ils le font réellement pour leur bien, et avec plein d’amour.


Chabbat Chalom !!

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