Chabbat Vayéra

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Paracha Vayéra / פרשה וירא

3/4 novembre 2017 – 15 ‘Hechvan 5778 / ט’ו חשון ה-תשע’ח

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Les Horaires :

Vendredi soir :
17h00 : Min’ha suivi d’un cours par le Rav Mikaël Mouyal
17h05 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 17h09)
17h45 : Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
L’office sera suivi d’un Kiddouch offert par Muriel et Hervé HERSZKORN à l’occasion de la Bar-Mitsvah de Noam Aaron.

Samedi après-midi :
16h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h45 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par les familles Maurice et Albert ISRAEL léilouy nichmat Salomon ben Shalom ISRAEL (ז״ל) et Yossef et Tamar PORTAL (ז״ל).
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
17h25 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
18h15 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Carnet de familles :

Bar-Mitsvah :
Noam Aaron HERSZKORN participera à la lecture de la Thorah et à la Téphila pour célébrer sa Bar-Mitsvah. Nous lui adressons un grand Mazal Tov ainsi qu’à ses parents Muriel et Hervé HERSZKORN et à toute sa famille.

Décés :
Nous avons appris ce lundi le décès de Marioma bat Esther Atlan (ז״ל), la Maman de Mme Robine, épouse de notre ami M. Roger Robine.
Nous adressons nos sincères condoléances et l’expression de notre parfaite amitié à la famille Robine ainsi qu’à toute la famille.
L’office de fin de la Shiva aura lieu dimanche soir à la synagogue, 43 rue des abondances.


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours de Talmud Torah ont repris. Vous pouvez cependant déjà prendre contact avec le Rabbin Didier Kassabi pour vous renseigner et pour inscrire vos enfants au Talmud Torah.

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.

Parlez-en autour de vous. Dites-le autour de vous.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Le projet architectural a été finalisé suite à de multiples réunions du Comité de pilotage. Le projet a maintenant été transmis à plusieurs constructeurs, qui vont remettre leurs projets détaillé dans les prochaines semaines.

Ces projets feront l’objet d’une analyse, puis d’audition des prestataires retenus.

Nous vous aviserons ici de l’état d’avancement d’opération.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Je participe à la collecte pour la construction


Tirage au sort :

Merci à toutes et à tous pour votre générosité et votre participation lors de ces fêtes de Tichri qui ont été riches et intenses.

Afin de vous remercier, nous organisons un tirage au sort pour vous faire gagner un iPhone 8 et 2 Samsung S8 !!!

Pour participer, rien de plus simple, engagez-vous dans un virement mensuel d’un montant minimum de 26 € et pour une durée minimum de un an et prévenez-nous d’un simple mail à officeboulognesud@gmail.com dès sa mise en place.

Vous trouverez toutes les modalités pour mettre en place vos virements mensuels sur cette page.

Nous annoncerons les gagnants lors de l’office le Chabbat Hanouka le 16 décembre et dans la newsletter.

Afin que votre participation soit prise en compte, votre premier virement ou don doit être effectué avant la fin du mois de novembre.

Tizkou la-Mitsvot, que votre générosité soit récompensée !


Conférence du Rav Drai :

Venez nombreuses et nombreux assister à la conférence du Rav DRAY sur le thème : « Comment motiver un enfant ? » samedi 18 novembre 2017 à 20h00 à l’ACJBB Sud, 134bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne Billancourt.

Entrée libre et public mixte. Un buffet suivra la conférence.

N’hésitez pas à partager et surtout à venir !


Conférence de Eliane Maarek :

La Communauté Juive de Boulogne Billancourt vous invite à une conférence animée par Nina Maarek sur le thème « Ne pas mélanger le lait et la viande, pourquoi ? » le mardi 21 novembre 2017 à 20h00, à la Synagogue de Boulogne-Billancourt, 43 rue des Abondances .

Entrée libre, public mixte.


Conférence de Hanna Behar :

Venez nombreuses assister à la conférence de Hanna Behar : “Le bonheur, j’y ai droit !

Dimanche 26 novembre à 20h00 à l’ACJBB Sud, 134 bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne.

Entrée libre et public féminin. Un buffet suivra la conférence.

N’hésitez pas à partager et surtout à venir !


Soirée Gala du CCJ 92 :

La Communauté juive de Boulogne est heureuse de se joindre à l’invitation du CCJ 92 et de la Mairie de Boulogne pour la Soirée de Gala du CCJ 92, avec la représentation privée du spectacle de Dany Boon « Dany de Boon, des Hauts-de-France », le 4 décembre 2017 au Carré Belle-Feuille à Boulogne.

Réservez rapidement vos places !!!

Chers Amis,

Nous sommes heureux de vous inviter à la nouvelle soirée de Gala du CCJ 92, Lundi 4 décembre 2017 à 20h00 au Carré Belle-Feuille (60 rue de la Belle-Feuille à Boulogne), en partenariat avec la Ville de Boulogne-Billancourt.

Au programme, le tout nouveau « One Man Show » de DANY BOON qui sera interprété en exclusivité pour le CCJ 92 !

Nous vous attendons nombreux à cette nouvelle soirée exceptionnelle qui aura lieu sous l’égide du Consistoire et avec le soutien du FSJU.

Comme à notre habitude, cette soirée républicaine réunira de très nombreuses personnalités dont le Préfet des Hauts-de-Seine, M. Pierre Soubelet et les représentants des forces de police du département, qui font un travail remarquable et discret tout au long de l’année.

Le tarif des places est le suivant :
Tarif unique (1ère catégorie) : 60 euros
– Quelques places en seconde catégorie pour les -20 ans : 40 euros

Les réservations se font uniquement par mail à l’adresse contactccj92@gmail.com et seront validées par la réception du règlement des places. Attention : Places limitées.

Dans l’attente et le plaisir de vous retrouver prochainement, nous vous souhaitons une excellente semaine.

Elie KORCHIA
Président du CCJ 92
Vice-président du Consistoire de Paris

Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Il était debout pour eux sous l’arbre, et ils mangèrent » (18, 8) :

La Thora nous dit ici qu’Avraham attendait sous l’arbre, le temps que les anges “mangent”. Mais pourquoi dire : « Il était debout » ?
En fait, quand quelqu’un invite une autre personne, il ne doit pas montrer de supériorité par rapport à son invité. Or, nos Sages enseignent que l’homme a une supériorité sur les anges, car les anges sont appelés “ceux qui sont debout”, car ils ne peuvent pas avancer et progresser. Ils restent toujours dans l’état où ils ont été créés. En revanche, les hommes sont appelés “ceux qui marchent”, car tant qu’un homme est vivant, il peut avancer, progresser et toujours s’améliorer. Ainsi, quand Avraham a reçu les anges, il ne voulait pas montrer sa supériorité par rapport à eux : lui peut avancer alors qu’eux sont statiques. C’est ce que dit le verset : « Il était debout pour eux ». Il s’est comporté pour eux à l’image des anges, “debout” et non “qui marche” et avance. Et ce, pour ne pas montrer sa supériorité par rapport à ses invités.
(Kedouchat Lévi)

« Avraham se leva le matin, il prit le pain et l’outre d’eau et les donna à Hagar, sur son épaule, ainsi que l’enfant » (21, 14) :

Rachi explique qu’Avraham mit l’enfant (Yichmaël) sur l’épaule de Hagar, car Sarah lui avait porté le mauvais œil et donc, il se sentait mal et ne pouvait plus marcher. Mais, pourquoi ne pas dire plutôt que s’il ne pouvait pas marcher c’est qu’il était malade ?!
En fait, nos Sages disent qu’avant Yaacov, la maladie n’existait pas. C’est Yaacov qui a prié pour qu’elle apparaisse. Ainsi, Yichmaël ne pouvait pas être malade. En revanche, depuis toujours, le mauvais œil pouvait causer des dommages. C’est pourquoi, Rachi était forcé d’expliquer que Yichmaël était affaibli du fait du mauvais œil. On voit de là l’unité de la Thora. Une information concernant Yichmaël ne peut être expliquée que conformément à une autre information concernant Yaacov.
(Rav Volbe)

« Il (Avraham) implanta une auberge à Beer Cheva » (21, 33) :

Cet auberge, qui se dit “Echel-אשל”, forme les initiales des trois termes : «לויה שתיה אכילה », ce qui signifie « manger, boire, raccompagner ». C’est ce qu’Avraham y faisait. Il recevait les passants et leur donnait à manger, à boire, et les raccompagnait. Ces 3 actes se devaient d’être une réparation pour 3 fautes commises avant lui. Par le fait de donner à manger, il voulait réparer la faute d’Adam, qui a fauté en mangeant de l’arbre de la connaissance. En leur donnant à boire, il voulait réparer la faute de Noa’h qui, en sortant de l’arche, planta une vigne et se mit à boire. Enfin, en raccompagnant ses invités, il voulait contrebalancer la perversion des habitants de Sedom qui interdirent de recevoir des invités.
(Gaon de Vilna)

« Yits’hak dit à Avraham son père, il lui dit : “Mon père”. Il (Avraham) dit : “Me voici mon fils”… » (22, 7) :

On peut expliquer cet échange de la façon suivante. Avraham représente la bonté et Yits’hak la rigueur. Ainsi, Yits’hak demande à Avraham : « Mon père », c’est à dire : en tant que “mon père”, tu représentes la bonté. Comment t’apprêtes-tu donc à réaliser un acte d’une si grande dureté que de me sacrifier ?! Alors, Avraham lui répondit : « Me voici mon fils ! » C’est à dire : A présent, me voici (que je suis) mon fils. J’ai saisi ton attribut, mon fils, qui est la rigueur, et c’est avec ton caractère de rigueur que je m’apprête à réaliser cet acte de dureté que de te sacrifier. Car un Juste qui a une certaine qualité qu’il développe beaucoup, doit aussi savoir saisir une autre qualité, même contraire, dans un cas où cela est nécessaire pour réaliser le service d’Hachem.
(Beit Yits’hak)

Le coin Halakha

L’interdiction de trier pendant Chabbat s’applique de 3 façons :
1) S’il trie (et retire) le mauvais (ce qu’il ne veut pas) du bon (ce qu’il veut). 2) Si le tri se fait avec un ustensile (tamis, passoire…).
3) S’il réalise le tri pour plus tard (et non pour maintenant). Ainsi, la seule manière de trier de façon permise est de trier avec la main et non avec un ustensile, en prenant uniquement le bon et non le mauvais, uniquement pour le manger maintenant (un peu avant le repas qui vient) et non pour plus tard. Même s’il trie deux nourritures bonnes, mais qu’il enlève l’aliment qu’il ne veut pas manger maintenant pour laisser l’aliment qu’il veut manger, cela est aussi interdit. Ainsi, la définition du “mauvais” est l’aliment qu’il ne souhaite pas manger, même si en soi il peut être bon. Cependant, si on a devant soi deux morceaux d’une même espèce (du poisson par exemple), l’un grand et l’autre plus petit, dans ce cas il n’y a pas de problème de trier. Ainsi, même s’il veut le petit morceau par exemple, il pourra enlever le grand. De même, si les deux morceaux appartiennent à la même espèce, on pourra ainsi les “trier” même pour plus tard, et même avec un ustensile, car ce cas n’est pas lié au problème de trier puisqu’il n’y a pas deux espèces différentes.

Le coin histoire

Un Avrekh (homme qui étudie dans un Kollel) demanda à Rav Yaacov Kaminski si, en tant qu’Avrekh, il est respectable qu’il jette les poubelles, chez lui. Le Rav lui répondit qu’effectivement, ce n’était pas de son honneur. Le lendemain, tôt le matin, quelqu’un tapa à la porte de ce Avrekh. En ouvrant la porte, le Avrekh fut stupéfait de voir devant lui Rav Yaacov en personne.
Le Rav lui dit : « J’ai réfléchi à ce que je t’ai dit hier, qu’il ne convient pas que tu jettes les poubelles. Mais j’ai aussi pensé que ta femme non plus n’est pas forcée de les jeter. C’est pourquoi, je suis venu chez toi pour jeter les poubelles »…
Cette anecdote nous apprend d’abord la bonté du Rav qui était prêt lui-même à jeter les poubelles d’un Avrekh. Mais aussi, nous voyons une leçon de couple : avant de penser est-ce qu’il me revient de faire une chose, je dois penser si cela revient à ma femme !..

Le coin étude

L’essentiel, c’est la volonté

Une étude approfondie de notre Paracha permet d’apprendre que ce que la Thora reconnaît le plus, c’est la volonté et l’ambition d’une personne, et non le résultat et la réussite finale. Au début de la Paracha, Avraham reçoit 3 invités, qui s’avèrent être des anges. Il leur prépare un repas extrêmement raffiné avec un empressement exemplaire. Mais, comme l’explique le Midrash, finalement les invités n’ont rien mangé de tout ce festin ! En effet, les anges ne mangent pas. Ils firent semblant de consommer ce qu’Avraham leur proposa.
Au fur et à mesure que les aliments s’approchèrent de leur bouche, ils se volatilisèrent.
Ce n’est pas par hasard que le seul exemple de bonté que la Thora raconte si en détail et en longueur sur Avraham, le pilier de la bonté, c’est cette épisode avec les anges. Car, on y voit toute la bonne volonté d’Avraham de bien nourrir ses invités, ainsi que tous les efforts qui s’y ajoutèrent. Mais, finalement, le résultat était nul. Rien ne fut mangé. La Thora veut nous enseigner par là que tout ce que la Thora attend, ce qu’elle considère comme la vraie réussite de l’homme, c’est la volonté et l’effort. Mais absolument pas le résultat. Deux personnes qui étudieraient un passage de Thora. Le premier comprend ce passage de suite sans effort. Le deuxième, après avoir fait de son mieux et après avoir recherché de tout son être à comprendre, n’a malheureusement pas compris. Le plus méritant, c’est bien le deuxième. La Thora encourage la volonté, car c’est tout ce qui est entre les mains de l’homme. Le résultat et la réussite finale appartiennent à Hachem. Ce n’est pas ce que la Thora demande le plus à l’homme. Ce qui est exigé de l’homme, c’est de faire ses actions avec cœur et enthousiasme. C’est cela qui lui est compté, bien plus que l’action finale.
Un Midrash enseigne que Iyov se plaignait des souffrances qu’il devait subir. Mais quand il vit que Avraham dit à ses invités : « Je prendrai pour vous du pain », alors il s’apaisa. Ce Midrash est difficile à comprendre. Mais d’après ce qui a été expliqué, on pourra le comprendre. En effet, nos Sages disent que pour avoir dit à ses invités : « Je prendrai pour vous du pain », Avraham mérita que la Manne tombe dans le désert pour ses descendants. Seulement, en voyant le Texte de plus près on pourra remarquer qu’en fait, Avraham a seulement souhaité offrir du pain à ses invités. Mais, dans la réalité, il ne leur apporta pas de pain (Rachi explique que du fait que Sarah eut de nouveau, ses menstruations, elle ne prépara pas de pain, car elle exigeait que son pain soit préparé dans la pureté). Et malgré tout, pour avoir seulement proposé du pain, il reçut cette récompense si grande que d’offrir la possibilité à ses descendants, soit à des millions de personnes, de recevoir de la Manne, nourriture vitale et indispensable, dans le désert. Et tout cela, uniquement par le mérite de sa volonté. Sans que rien ne ce soit obtenu, dans la réalité.
Quand Iyov vit tout cela, il fut apaisé. En effet, Iyov faisait partie des conseillers de Pharaon, avec Bilaam et Yitro. Bilaam encouragea les décrets contre les Hébreux. Pour avoir défendu ces derniers, Yitro dut fuir. Mais Iyov se tut. Il ne dit rien. En effet, lui aussi, comme Yitro, voulait sauver les Hébreux des mauvais décrets de Pharaon. Mais, il se dit que protester ne servirait à rien.
D’ailleurs, Yitro s’est opposé, et il dut s’enfuir. A quoi bon de parler. Il garda donc le silence. Pour le sanctionner de cela, Hachem lui envoya des souffrances. Mais, Iyov ne comprenait pas où était son erreur et sa faute. Pour lui, il avait raison. Puisque ça ne servirait à rien de protester, il garda donc le silence. Seulement, quand il vit qu’Avraham, dans sa bonne volonté, proposa du pain à ses invités, et qu’il en fut récompensé énormément, même si dans la réalité il n’en fut rien, alors il comprit que l’essentiel n’est pas dans le résultat, mais dans la démarche et la volonté. Ainsi, lui aussi, il aurait dû montrer sa bonne volonté de sauver les Hébreux en protestant, et même s’il était certain que dans la réalité cela n’aurait servi à rien. Ce qu’Hachem attend, ce n’est que la volonté de l’homme. Alors, il comprit le bien fondé de ses souffrances et il s’apaisa.
On retrouve encore ce principe à la fin de notre Paracha. Hachem demande à Avraham de sacrifier son fils. Il s’agissait de la dixième épreuve, la plus importante. Mais, cette épreuve aussi ne servait qu’à apprécier la volonté d’Avraham. Non seulement, à la fin, Hachem a envoyé un ange pour arrêter Avraham et l’empêcher de réaliser le sacrifice dans les faits. Mais en plus, même dès le départ, Hachem ne voulait pas qu’Avraham sacrifie son fils. Ce qu’Hachem recherchait, c’était seulement de voir jusqu’à où irait la bonne volonté et l’abnégation d’Avraham. Si dans son cœur, il aimait tellement Hachem qu’il serait même prêt à lui offrir son fils, contre toute logique. Mais, jamais Hachem n’avait envisagé le passage à l’acte. Toute cette épreuve, qui constitue un mérite énorme pour le peuple d’Israël dans toutes les générations, n’était qu’un moyen d’éprouver la volonté et l’amour d’Avraham. Et justement, Avraham a surmonté cette épreuve et est allé avec l’intention de sacrifier son fils avec empressement (« Il se leva tôt le matin… »)…
Le début et la fin de notre Paracha viennent nous apprendre ce point fondamental. L’essentiel de ce qu’Hachem attend de l’homme, c’est la volonté, l’amour et l’empressement.
Il est vrai que l’homme de doit pas se contenter de la volonté. Il doit chercher au maximum de réaliser sa volonté et de la transformer en acte. Avraham a fait de son mieux pour vraiment nourrir ses invités et vraiment sacrifier son fils. Mais, la réalisation finale ne dépend que d’Hachem. Ce qu’Hachem attend de l’homme, c’est qu’il mette toute sa volonté dans l’acte.
Dans la prière que certains récitent après l’étude, nous disons : « Je fais des efforts (dans l’étude) et eux aussi (les non juifs) font des efforts (dans leurs occupations profanes). Je fais des efforts et je reçois une récompense mais eux, ils font des efforts sans recevoir de récompense ». On peut se demander. Les autres aussi sont récompensés par la réussite de leurs projets ! Seulement, eux ne sont récompensés que pour leurs résultats, par la réussite conséquente à leurs efforts. Mais nous, nous recevons une récompense pour l’effort lui-même, même si aucun résultat n’en résulte.
Dans notre génération où c’est essentiellement les résultats qui comptent, nous devons nous inspirer de cette leçon de notre Paracha pour encourager et féliciter nos enfants, simplement pour leurs efforts, et ce, même si dans la réalité, ils n’ont pas réussi. Ce que la Thora reconnaît le plus, ce sont les efforts. Certes, nous devons avoir l’ambition de réaliser et réussir ce que l’on fait. Mais malgré tout, la réalisation, c’est l’affaire d’Hachem. Quant à l’homme, l’essentiel reste sa volonté. N’oublions pas qu’Hachem recherche le cœur. Ce qui appartient le plus à l’homme, c’est son cœur et sa volonté.
(Basé sur LaThora VéLamoadim)

Le coin ‘Hizouk

Si un ange se trouvait dans un endroit où sont réunis 10 Juifs ensembles, même qui n’étudient pas la Thora, il serait pris d’une crainte et d’un effroi sans limite, du fait de la Présence Divine qui réside parmi eux, au point même de disparaître complètement.
(Tanya)

Chabbat Chalom !!!

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