Paracha Balak / פרשה בלק
29/30 juin 2018 – 17 Tamouz 5778 / י’ז תמוז ה-תשע’ח
Début : 21h40 – Fin : 23h04
Les Horaires :
Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h17 : Plag / פלג המנחה
20h20 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h40)
D’var Thora par Benjamin BATTINO
Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par Laurent COHEN SALMON
L’office sera suivi d’un kiddouch offert par Hélène, Remy et Daniel LEVY pour Séoudat ODAYA.
Nous souhaitons un grand Mazal-Tov à la famille LEVY et une bonne réussite à Daniel à l’occasion de sa Aliya.
Puisse Hachem le protéger et l’aider afin qu’il réussisse dans tout ce qu’il entreprend. Amen !
Samedi après-midi :
20h00 : Cours mixte sur la Paracha par Shlomo BOTBOL
20h30 : Pirké Avoth et cours pour les enfants (et les parents)
21h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
21h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par Joelle et Alain CERNES, Léilouï Nichmat Moché ben Avraham Halevi (ז״ל), et Malka bat Aharon Hacohen (ז״ל)
D’var Thora par Alain CERNES
21h57 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
23h04 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin : Jeûne du 17 Tamouz – Début : 03h09 Fin : 22h50
08h00 : Cha’harit
Dimanche soir :
19h45 : Minha suivi de Arvit
Chabbat Chalom !!!
Carnet de familles :
Naissance
Nous avons la joie de vous annoncer la naissance d’une petite fille chez Yoram et Judith LEVY. Toutes nos félicitations aux parents et à leurs enfants Hillel et Yona, aux grands parents nos amis Hélène et Rémy LEVY. Et aussi à Monsieur et Madame Dahan les parents de Judith.
Jeûne de 17 Tamouz :
Cette année, le jeûne de 17 Tamouz est repoussé au dimanche 1er juillet. il commencera à 3h09 et se terminera à 22h50.
Ben haMétsarim, les 3 semaines entre le 17 Tamouz et le 9 Av :
Ben haMetsarim – Les 3 semaines : Nos Sages ont institué de s’endeuiller chaque année depuis le 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. Nous commémorons la perte du Beth-Hamikdach. C’est un 17 Tamouz que les romains enfoncèrent la muraille d’enceinte de la ville avant que, le 9 Av, le Temple ne fut détruit.
L’équipe Torah-Box vous offre une fiche-pratique récapitulant les principales interdictions et permissions pendant ces 3 semaines, afin de respecter cette période de deuil dont l’intensité augmente graduellement chaque semaine.
Cette année 5778, le jeûne de 17 Tamouz est repoussé au dimanche 1er juillet 2018, il commencera à 3h09 et se terminera à 22h50.
Le jeune du 9 Av est lui aussi repoussé, il tombera cette année le dimanche 22 juillet 2018, il commencera donc la veille, samedi soir 21 juillet à 21h43, et se terminera dimanche soir à 22h31.
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h30 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Talmud Thorah :
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Assemblée générale de la Communauté juive de Boulogne :
L’assemblée générale de la Communauté juive de Boulogne aura lieu jeudi 5 juillet à 20h dans l’Espace communautaire Alfred Zemmour de la Synagogue de Boulogne – 43 rue des Abondances , 92100 Boulogne.
(métro Pont de Saint Cloud)
Ordre du jour :
- Introduction par le Rabbin Didier Kassabi et le Président Robert Ejnes
- Rapport moral 2017, par Séverine Sebagh, secrétaire générale
- Rapport financier 2017 (ACJBB et ACIP Boulogne) par Philippe Samama, trésorier
- Rapport des commissaires aux comptes ACJBB, par M. Franck Rubinsztejn, Commissaire aux comptes
- Budget 2018, par Philippe Samama, trésorier
- Présentation de la Construction du Centre culturel de Boulogne, par Pascal Hofstein, Architecte
- Questions et réponses
- Rapport du Président et conclusion, par Robert Ejnes
Cette invitation par voie électronique vaut convocation, conformément aux statuts de l’association.
Vous pouvez vous inscrire et poser vos questions par avance en utilisant ce formulaire.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le Mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06 22 76 15 04.
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- et une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Nous avons reçu 5 offres qui sont en cours d’analyse et de mise en forme chez l’architecte. Nous avons auditionné les 5 candidats. La première phase de l’appel d’offre est donc terminée.
Nous avons demandé aux candidats de fournir leur offre révisée pour la fin avril. Nous allons maintenant sélectionner les 2 finalistes qui seront reçus pour une deuxième audition qui permettra le choix définitif du constructeur et la signature du contrat.
Le prêt a été signé avec la banque qui attend cependant toujours que la mairie de Boulogne lui transmette le texte de la garantie.
Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement d’opération.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Si vous avez des question, envoyez-nous un message !
Je participe à la collecte pour la construction
CCIBB Centre de Loisirs – Été 2018 :
Les directeurs du Centre de loisirs Anne Marie Amsallem et Jonathan Cahen, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 9 au 27 juillet 2018 vos enfants de 5 à 12 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!!
Informations et réservations auprès de Jonathan 06.21.07.17.09 ou sur ccibb.net.
Oulpan : Stage intensif d’hébreu :
Vous voulez apprendre ou améliorer votre pratique de l’hébreu ?
Pour votre prochain voyage en Israël, pour parler avec votre famille, vos amis…
Le C.C.I.B.B en partenariat avec l’Association Millangues organise un stage intensif centré sur la conversation.
L’oulpan se déroule sur quatre semaines en juillet, deux fois deux heures par semaine pour un total de 16 heures de cours.
plus d’informations : ici !
Pourimland – Opération cartables :
Opération 400 Enfants 400 Cartables.
Offrez un cartable entièrement équipé pour 26 euros (reçu cerfa).
Adressez vos dons avant le 10 juillet sur le site tiny.cc/pourimland ou Pourimland 13 rue de l’abreuvoir 92100 Boulogne.
Pour ceux qui le souhaitent, participez avec nous à la distribution le 12 Août à Ashkelon .
Merci pour votre soutien.
Mahané d’été 2018 avec le Bné Akiva :
Envoyez vos enfants en colonie de vacances cet été avec le Bné Akiva de France. Plusieurs formules sont proposées en fonction de l’age de vos enfants :
Informations et réservations : 01.42.40.13.44 – 06.98.55.77.91 ou bneakivafrance@gmail.com.
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Balak fils de Tsipor vit ce qu’Israël avait fait au Emori » (22, 2) :
Telle est l’habitude de ceux qui haïssent le peuple Juif. Certes, ils voient ce que les Juifs ont fait au Emori, aux autres nations. Mais, en revanche, ils ne voient pas tout ce que le Emori a fait à Israël ! Cette sélection est un comportement ancré chez les antisémites et s’est vérifié au fil de toutes les générations. (Extrait du Ohr Chemouel)
« Hachem s’est mis en colère car il est allé » (22, 22) :
Le sens simple de ce verset est que quand Hachem vit que Bil’am partait malgré tout pour maudire les Juifs, cela L’énerva. Mais on peut y voir un second degrés. Nos Sages disent que chaque jour, Hachem se met en colère un court instant. Ceci est nécessaire pour l’équilibre du monde. De plus, Bil’am connaissait le moment où Hachem se met en colère. C’est à ce moment précis qu’il souhaitait maudire Israël, pour causer des dégâts. C’est pourquoi, pendant toute cette période, Hachem ne se mit pas en colère, pour ne pas que Bil’am maudisse les Juifs à ce moment. De ce fait, pourquoi notre verset dit-il qu’« Hachem s’est mis en colère » ? Cela était risqué ! En fait, nos Sages disent que quelqu’un qui marche, doit s’arrêter pour prier (la Amida), car on ne peut pas bien se concentrer quand on marche. Or, Bil’am devait beaucoup se concentrer pour identifier précisément l’instant de la colère Divine. Il ne pouvait donc pas le faire en marchant. C’est pour cela qu’ Hachem s’est mis en colère » à ce moment là sans qu’il n’y aie aucun risque. La raison est donnée par le verset lui-même : « Car il est allé », que l’on peut aussi traduire par : « Car il a marché ». Et du fait qu’il marchait, il ne pouvait pas se concentrer. Hachem pouvait donc “profiter” de ce moment pour appliquer la colère de ce jour-là. (‘Hakham Tsvi)
« Je vais te renseigner sur ce que fera ce peuple à ton peuple à la fin des temps » : (24, 14) :
“A la fin des temps”, juste avant la venue du Machia’h, on essaiera par tous les moyens de tout faire pour que le peuple d’Israël s’assimile et devienne comme les autres nations, sans lien privilégié avec Hachem. Cela est en allusion dans ce verset. Bil’am vient ici renseigner Balak en lui prédisant qu’à « la fin des temps », « on fera de ce peuple (d’Israël) » [ce qu’il faut pour le rendre similaire] « à ton peuple », assimilé parmi les nations, sans leurs particularités et leur sainteté. (Rabbi Bounam de Pchis’ha)
« Pin’has fils de El’azar vit » (25, 7) :
Nos Sages disent que Pin’has vit la scène, à savoir la débauche de Zimri avec la princesse de Midian, et il se rappela de la loi selon laquelle « celui qui se débauche avec une non-juive, les jaloux (pour l’Honneur d’Hachem) peuvent le tuer ». Seulement, nos Sages ajoutent que même si cela est certes la loi, malgré tout si quelqu’un vient interroger un Rav pour savoir s’il doit le faire, on ne le lui recommande pas. Mais si la loi est ainsi, pourquoi ne pas la lui dire ?
En fait, seul un vrai “jaloux” peut attaquer un Juif qui commet une telle faute. Or, celui qui voit cette scène et qui trouve le temps et la patience d’aller poser la question, c’est qu’il ne brûle pas assez de jalousie pour Hachem au point de lui rendre la situation insupportable. Ce n’est donc pas un vrai “jaloux” qui se doit d’appliquer la sentence. A une telle personne, on doit donc dire qu’il ne doit pas exécuter le pêcheur. Cela ne concerne qu’un vrai “jaloux” qui ne peut se contenir même pour questionner. (‘Hidouché Harim)
Le coin Halakha (lois de Chabbat)
Il est autorisé d’étendre un vêtement au dessus de sa tête en le tenant avec la main (par exemple pour se protéger de la pluie ou du soleil) et cela n’entre pas dans l’interdit de concevoir une tente. De ce fait, on pourra étendre un Talit sur la tête des enfants quand ils montent à la Thora à Sim’hat Thora et ce Talit est tenu par des personnes, comme le veut la coutume..
Certes, il est interdit d’étendre un tissu sur les poutres en tant que toit, car cela entre dans l’interdit de concevoir une tente. Cependant, il est permis de disposer des parois provisoires et il est aussi autorisé de les enlever. Seulement cette autorisation dépend de deux conditions : 1) Cela doit être fait pour ne rester qu’un temps très court. Si c’est pour le laisser quelques jours, cela est interdit. 2) Cette autorisation n’est valable que si cette parois ne vient pas permettre une situation Halakhique qui nécessite cette parois. Ainsi, il sera interdit par exemple de placer une parois à la Souka pour compléter le 3ème mur nécessaire et permettre ainsi la Souka. Ou encore de placer une parois pour fermer un domaine et le rendre domaine privé pour permettre d’y porter des objets. Mais si on place cette parois pour des raisons de pudeur, comme par exemple pour séparer les hommes des femmes lors d’un repas, alors se sera permis.
Le coin histoire
Un Rav Isaëlien devait obtenir l’identité argentine pour officier en tant que directeur dans une Yéchiva de ce pays. Après de grands efforts, on lui demanda de se présenter pour recevoir la carte d’identité. Seulement, pour cela, il fallait prêter serment. Certes, il a obtenu l’autorisation de le faire par de grands décisionnaires, la situation étant considérée comme un grand besoin. Mais lui, il ne se sentait pas de le faire, moralement. Il décida donc d’éviter à tout prix de le faire. Ainsi, il se rendit au lieu indiqué. On citait les noms de chaque personne, qui devait s’approcher et jurer avant de recevoir la carte d’identité. Quand arriva son tour, on l’appela en se écorchant la prononciation de son nom. De ce fait, le Rav ne s’avança pas. A la fin, il s’approcha du secrétaire en lui demandant pourquoi on ne l’avait pas appelé. Il lui répondit qu’on l’avait bien appelé, en lui montrant son nom dans le dossier et le prononçant avec la même erreur. Alors, le Rav lui dit que ce n’est pas son nom, et lui rectifia la prononciation. Alors, le secrétaire s’excusa de mal l’avoir lu, et lui donna la carte d’identité en s’excusant qu’à cause de cette erreur, on ne pourrait pas lui demander de prêter serment ! Ce récit atteste qu’Hachem aide l’homme à suivre la voie qu’il souhaite vraiment. Le Rav voulait à tout prix éviter le serment, et finalement, non seulement il n’a pas eu besoin de le prêter, mais en plus on s’est excusé de ne pas lui avoir demandé de le faire !..
Le coin étude
Un amour sans restriction aucune !
La Paracha de la semaine rapporte comment Balak, roi de Moav, fait appel aux services de Bil’am pour maudire le peuple d’Israël et obtenir de la sorte son anéantissement, D.ieu Préserve. Pour préparer cette malédiction et la rendre le plus efficace possible, Bil’am recommande à Balak de construire 7 autels et d’y apporter des sacrifices. Par cela, ils obtiendraient plus de force pour maudire Israël. Mais tout cela reste très étonnant. Bil’am n’avait-il pas conscience qu’Hachem a choisi Israël comme peuple et qu’Il les a béni et les aime. Comment pensait-il obtenir que par sa malédiction Hachem allait exterminer Son peuple (D.ieu Préserve) ?!
D’autre part, on peut se demander quel est le rôle des sacrifices dans ce projet. Pourquoi le fait d’apporter des offrandes allait favoriser, selon Bil’am, l’efficacité des malédictions ?
Pour comprendre cela, il nous faut tout d’abord revenir sur la signification des sacrifices, en général. Le monde de par lui-même semble exister de façon autonome. La Présence d’Hachem y est voilée et cela donne l’impression qu’il fonctionne tout seul, selon les règles de la nature. Mais la vérité est que le monde appartient à Hachem et Lui Seul le dirige dans les moindres détails. Le rôle des sacrifices, dans leur globalité, est de permettre de fixer et de reconnaître cette vérité. Le monde, en général, est composé de quatre règnes : minéral, végétal, animal et humain. Chacun d’entre eux était représenté dans le sacrifice. Le minéral avait sa place de par l’obligation de toujours mettre du sel sur tout offrande. Or le sel appartient au minéral. Le bois de l’autel et les libations de vin représentaient le végétal. La bête offerte appartenait au règne animal. Et enfin, l’homme qui apportait l’offrande et appuyait ses mains sur l’animal de toutes ses forces, caractérisait le règne humain. Car la force de l’homme était transférée sur le sacrifice par le biais de cet acte de s’y appuyer avec force. Et lorsqu’on mettait le feu sur l’autel et que l’offrande brûlait, cela avait comme conséquence de faire monter la fumée de tous ces éléments et de faire disparaître le sacrifice. Par cela, on faisait remonter le monde vers Hachem, à travers ses différentes composantes. La dimension physique et grossière du monde, à l’origine de son apparence d’indépendance et d’autonomie, comme s’il existait de par lui-même, disparaissait pour remonter à sa source. Par le sacrifice, on faisait remonter la création vers son Créateur, on Lui restituait Son monde, conscient qu’Il en est l’Origine.
Mais, malgré toute la valeur d’un tel acte, une erreur peut s’y glisser pour celui qui se laisserait s’y tromper.
En effet, Hachem de par Lui-Même est d’une Grandeur Infinie. Aucune pensée ne pourrait se représenter un tant soit peu Sa Grandeur du fait de Son Ampleur. De ce point de vue, on peut se demander quel lien peut-il exister entre Hachem et la création. Par rapport à la Grandeur Divine, l’univers dans tout son ensemble est plus qu’insignifiant. C’est en partant de ce raisonnement que certains ont commis l’erreur de penser qu’Hachem n’a véritablement aucun rapport avec le monde. Certes, Il l’a créé, mais Il est si haut qu’on ne puisse imaginer qu’Il se rabaisse pour s’occuper de ce monde. En d’autres termes, Il se désintéresse du monde. En quoi ce que fait l’homme pourrait-il L’intéresser ?! Tout cela est tellement misérable qu’il n’est pas de l’Honneur d’Hachem de s’en préoccuper !
Bien sûr, de telles pensées sont absolument fausses, et relèvent de l’hérésie par excellence !
La réponse à de tels arguments est très simple. Certes, ces personnes pensent que la Grandeur d’Hachem ne Lui permet pas de s’intéresser à ce bas monde. Mais par cela même, ils Le rabaissent considérablement. La Thora nous dit qu’en réalité, Hachem est bien plus Grand qu’ils l’imaginent. Il est Infiniment Grand et de ce fait, Il peut tout. Sa Capacité n’est absolument pas limitée. Et l’expression de cette Toute-Puissance est justement qu’Il peut se “rabaisser” pour s’occuper des plus petits détails du monde, et même les plus insignifiants. Dire qu’Hachem est tellement Grand que les sujets du monde ne peuvent l’intéresser, c’est déjà Le limiter, et limiter Son Pouvoir. Hachem est tellement Grand, Il peut tellement tout, que de Sa Grandeur, Il se “rabaisse” pour s’occuper du monde. Bien plus, non seulement Il s’occupe du monde, mais en plus Il a choisi un peuple auquel Il témoigne Son Amour.
Prenons l’exemple d’un homme qui possède un aquarium contenant des poissons. Même s’il s’occupe de ses poissons avec dévouement, on ne peut pas dire qu’il les aime de toutes ses forces et que le sort de chacun l’inquiète et le préoccupe au plus haut point. Même s’il s’intéresse aux poissons, malgré tout la distance qui le sépare d’eux et si grande qu’il ne peut pas les aimer comme une mère aime son enfant. Mais concernant Hachem, il en est tout autre. Non seulement, Il s’occupe de Son monde, et même s’y intéresse, mais en plus le peuple Juif proclame qu’Il aime chacun d’un amour très puissant, plus qu’une mère affectionne son fils unique. Et cela n’est non seulement pas une diminution de Sa Grandeur, mais en est au contraire la preuve. Il est tellement infiniment Grand, qu’Il peut même s’abaisser et supprimer le fossé qui Le sépare de Sa Créature, pour L’aimer très fort.
Le sacrifice symbolise, comme on l’a expliqué, que l’on remonte le monde à Hachem. Cela pourrait mener à penser que par cela, tout disparaît devant Hachem. On fait disparaître la créature par le feu pour ne conférer la réelle existence exclusive qu’au Créateur. Et de ce fait, cela pourrait révéler l’insignifiance du monde qui disparaît devant la Grandeur Divine, Qui dans cette réalité est la Seule Existence Absolue. Mais, à ce niveau de réflexion, l’erreur de penser que puisque rien n’existe devant Lui et Sa Grandeur, dès lors le monde n’a aucune place et Il ne peut entretenir aucune relation avec ce monde si insignifiant qui s’annule complètement devant Lui. C’est la raison pour laquelle Bil’am voulait que Balak apporte des sacrifices avant de maudire le peuple Juif. En effet, certes Hachem aime le peuple d’Israël et Il ne voudra accepter aucune malédiction pour les anéantir. Mais Bil’am voulait remédier à cela par les sacrifices, qui allaient annuler toute existence devant Hachem, au point que devant Sa Grandeur, rien n’existerait. Et même pas le peuple d’Israël. Bil’am pensait un peu comme ces hérétiques selon lesquels la Grandeur d’Hachem rend impossible Son intérêt pour le monde. Par les sacrifices, Bil’am voulait révéler cette dimension. Il savait bien qu’Hachem aime Israël, mais il pensait que cet amour a une limite. Très profondément, Hachem reste finalement le Seul et même Israël reste finalement insignifiant devant Lui. Et il pensait qu’avec ses offrandes, il allait atteindre cette limite du lien d’Hachem avec Israël. Et par cela, il pourrait alors maudire les Juifs et les anéantir, D.ieu Préserve. Mais Hachem lui a bien révélé son erreur. L’Amour qu’Il a pour Son Peuple est infini et ne connaît aucune restriction. Cet amour est encore plus profonde que toutes les profondeurs inimaginables. Et même quand on pourrait penser que cet amour s’efface devant la Grandeur Exclusive d’Hachem, en fait de là justement il jaillit. (Basé sur le Tiféret Chimchon)
Le coin ‘Hizouk
L’essentiel du service d’Hachem, que ce soit dans l’étude ou la prière, doit être réalisé dans la joie. L’essentiel du plaisir et de la satisfaction que l’on procure à Hachem en prononçant les mots de Thora ou de prière, c’est quand cela est fait avec joie et plaisir. Au point que certains maîtres disaient des propos amusants avant l’étude pour réjouir les élèves, car il est dit : « Servez Hachem dans la joie ». (Maor Vachemech)
Chabbat Chalom !!!