Chabbat Tolédot

Partager :

Paracha Tolédot / פרשה תולדות

9/10 novembre 2018 – 2 Kislev 5779 / ב’ כסלו תשע’ט

Début : 17h00 – Fin : 18h08

Les Horaires :

Vendredi soir :
16h55 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 17h00)
16h55 : Min’ha, suivi d’un cours
17h45 : Chir haChirim suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch
Après l’office, cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi après-midi :
16h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h30 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
La Séouda Chélichit est offerte par Didier BENDENNOUN léilouy nichmat Chmouel ben David (ז״ל).
17h17 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
18h08 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !!!


Carnet de familles :

Bar mitsvah

Eyal Trojman viendra mettre ses tefilines jeudi matin pour célébrer sa Bar Mitsvah. Nous lui adressons un grand Mazal Tov, ainsi qu’à ses parents Annick et Benjamin Trojman, et à toute sa famille.

Décès
ברוך דיין האמת

C’est avec une immense peine que nous avons appris dimanche dernier le décès du Dr. Elie BOTBOL à Jérusalem. Ancien vice-président de la communauté de Boulogne, fondateur des Chévatim, ‘Hazan et conférencier, Elie est et restera dans nos mémoires. תנצב״ה
Nous renouvelons toutes nos condoléances et l’expression de notre parfaite solidarité à son épouse Claude, à ses enfants Emmanuelle, Aurélie et Yohan Aaron, à ses gendres et belles-filles et à ses petits-enfants ainsi qu’aux familles BOTBOL, DIMRI, COHEN, ZERBIB et HANICH.
Qu’Hachem les aide à trouver la consolation et à surmonter cette épreuve si difficile.


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le jeudi 15 novembre 2018 au soir et le jeudi 22 novembre 2018 au soir, lorsque la lune est visible.


Conférence :

Le Rabbin Mickael MOUYAL donnera une conférence sur ‘Hanouka le dimanche 25 novembre 2018 à 20h00.
Venez nombreux !


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

La Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne. Le chantier devrait être inauguré prochainement. Les travaux commenceront avant la fin de l’année et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Soirée de clôture de la saison France-Israël :

Retrouvez la voix magique de Noa et son groupe à La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, en clôture de la saison France-Israël sous la direction musicale de Gil Dor, à l’occasion d’un concert-événement le jeudi 22 novembre 2018 à 20h30.

Plus d’informations sur ccibb.net.


Voyage communautaire de mémoire à Auschwitz-Birkenau :

Vous avez été très nombreux à vous pré-inscrire pour le voyage communautaire de mémoire au Camp d’extermination Auschwitz-Birkenau le dimanche 13 janvier 2019.
Ce voyage se fera avec le Rabbin Didier Kassabi, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.

Nous pouvons donc vous confirmer que ce voyage aura lieu. Nous ne disposons cependant que de 45 places. Nous lancerons cette semaine la réservation auprès de ceux qui ont pré-réservé.

Transport (horaires indicatifs)
Rendez-vous vers 5h du matin à Roissy–CDG. Décollage à 7h par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h. Transfert aller/retour Cracovie–Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 23h30 à Roissy–CDG.

Programme
Matin : Visite d’Auschwitz I et de son musée
Après-midi : Visite d’Auschwitz II-Birkenau. Judenramp. Recueillement au monument commémoratif

Participation aux frais
400€ par personne
Ce tarif comprend : les transports, le petit déjeuner et un diner végétarien servis dans l’avion (repas cacher en supplément, sur demande), les taxes, les visites et l’assurance-rapatriement.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Hachem l’exauça (à lui) » (25, 21) :

Bien que Rivka et Yits’hak prièrent tous deux pour avoir des enfants, c’est Yits’hak qu’Hachem exauça. Rachi explique que c’est parce que la prière d’un Juste fils de Juste comme Yits’hak est plus grande que celle d’un Juste fils (ou fille) d’impie, comme Rivka. Mais pourquoi en est-il ainsi, alors qu’un Juste fils d’impie devrait avoir encore plus de mérite ?!
En fait, à un certain plan, il est encore plus difficile de devenir Juste pour un fils de Juste, que pour un fils d’impie. Car, si le père est impie, quand le fils découvrira la Thora, il aura l’impulsion de la nouveauté et de la découverte qui le poussera à avancer. Ce qui ne sera pas le cas pour un fils de Juste, qui risque de tomber dans la routine. Ayant toujours connu la Thora, il devra se battre contre la routine et la monotonie pour mettre de la fraîcheur et de la vitalité dans son service d’Hachem, comme s’il était lui aussi le premier à découvrir la Thora dans sa famille, et non pas être dans l’imitation de ses parents. S’il a réussi ce défi, il aura un grand mérite qui donnera encore plus de force à sa prière. (Sabba de Kelem)

« Hachem le bénit. Et l’homme grandit… » (26, 13) :

Souvent, quand un homme s’enrichit, il risque de tourner vers l’égoïsme. L’humanité qui est en lui encoure le risque de s’affaiblir, et il aura plus de mal à penser aux autres. Mais, pour les Justes il en est autrement. Plus Hachem les couvre de bénédictions et les enrichit, et plus à titre de gratitude vis à vis d’Hachem, ils renforceront leurs vertus et développeront leur bonté. L’humanité, l“homme” qui est en eux, prendra alors encore plus d’ampleur. C’est ce qui en fut concernant Yits’hak. « Hachem le bénit ». Mais loin de se désolidariser des autres du fait de cette bénédiction, au contraire, « l’homme » qui est en lui « grandit » encore plus. (Beer Yits’hak)

« Ce fut quand Yits’hak était âgé, ses yeux s’affaiblirent » (27, 1) :

Rachi explique qu’au moment de la ligature d’Yits’hak, les anges qui virent ce spectacle, pleurèrent. Et leurs larmes tombèrent dans les yeux d’Yits’hak. C’est ainsi que sa vue s’affaiblit. Rachi rapporte une autre explication. Les femmes d’Essav apportèrent des offrandes à leurs idoles, et la fumée qui en ressortit abîma la vue d’Yits’hak. Mais, d’après la raison selon laquelle ce fut les larmes des anges qui affaiblirent sa vue, pourquoi les yeux d’Yits’hak ne s’altérèrent que dans sa vieillesse, et pas juste après la ligature ?
En fait, les larmes des anges purifièrent et sanctifièrent tellement les yeux d’Yits’hak, qu’ils ne purent plus supporter l’impureté de la fumée des offrandes des femmes de Essav à leurs idoles. Et c’est cette fumée qui affaiblit les yeux d’Yits’hak quand il était âgé. Ainsi, ces deux raisons sont liées. La fumée abîma ses yeux, parce qu’ils furent sanctifiés par les larmes des anges. (Zeved Tov)

« Que je te bénisse avant de mourir » (27, 4) :

Pourquoi Yits’hak n’appela que son fils Essav pour le bénir, et non Yaacov aussi ?
En fait, du Ciel on a fait tourner les choses ainsi pour que Yaacov prenne les bénédictions alors qu’Yits’hak penserait que c’est Essav qui se tient devant lui. En effet, si Yits’hak avait béni Yaacov clairement, l’ange accusateur aurait pu argumenter qu’un Juif, descendant de Yaacov, ne peut bénéficier de la bénédiction d’Yits’hak que s’il est aussi méritant que Yaacov. La bénédiction ne peut se transmettre qu’aux Juifs aussi Justes que leur ancêtre. Mais à présent que Yaacov a reçu les bénédictions alors qu’Yits’hak pensait bénir Essav, de cette façon tout Juif pourra mériter de bénéficier ces bénédictions, car il n’y a pas de Juif qui soit pire que Essav. Tout Juif mérite donc cette bénédiction qu’Yits’hak pensait donner à Essav. (Beit Yits’hak)

« Et qu’Hachem te donne… » (27, 28) :

Rachi explique le terme “Et… (te donne)”, comme signifiant : « Qu’Il te donne et recommence à te donner ». Mais quel est l’apport de ce renouvellement dans le don ? Pourquoi le don devait-il se faire par un recommencement ?
En fait, nos Sages disent que bien qu’Hachem aie créé le monde, Il continue et recommence à chaque instant à le refaire exister et à le renouveler. Ainsi, en plus du fait qu’Hachem bénira Yaacov, Il lui donnera aussi cette bénédiction de sorte à ce qu’il ressente qu’elle lui vient d’Hachem à chaque instant, de façon renouvelée. Il te donnera une bénédiction qui recommencera et se renouvellera à chaque instant, au même titre que le monde qui est renouvelé constamment. (Sefat Emet)

« Que s’approchent les jours du deuil de mon père, que je tue Yaacov mon frère » (27, 41) :

Selon le sens simple, Essav voulait attendre la mort d’Yits’hak avant de tuer son frère pour ne pas causer de la peine à son père. Mais ce verset vient aussi transmettre une autre leçon en allusion. Tant qu’un homme est dans la joie, rien de mal ne peut lui arriver.
Hachem le protégera pour qu’il puisse toujours rester joyeux. Mais quand sa joie s’arrête, seulement là il deviendra vulnérable et les dangers de la vie pourront l’atteindre. Ainsi, Essav savait qu’il ne pouvait rien faire à Yaacov tant qu’il servait Hachem dans la joie.
C’est pourquoi, il dit : « Que s’approchent les jours du deuil de mon père », car alors Yaacov en sera peiné et attristé. Et si sa joie s’affaiblira, alors il deviendra vulnérable. Et de ce fait, il deviendra possible « que je tue Yaacov mon frère ».

Le coin étude

Dans notre Paracha, la Thora relate la naissance des deux enfants d’Yits’hak : Yaacov et Essav. Concernant la naissance de ce dernier, la Thora dit : « Ils appelèrent son nom Essav ». Rachi explique ce pluriel (“ils appelèrent”) en disant que « tous l’ont appelé Essav (qui signifie “celui qui est fait”), parce qu’il était déjà “tout fait” à la naissance. Il était déjà poilu comme quelqu’un de plusieurs années ». Le Midrash ajoute qu’en plus de cela, il est né aussi avec toutes ses dents. Il est né déjà “fait” et on l’appela donc Essav.
Mais on peut s’interroger. Dans la Thora, le nom évoque la nature véritable d’une chose. Or, Essav s’appelle ainsi en référence à sa constitution physique qui était déjà achevée à la naissance. Mais en quoi ce détail, qui évoque son corps, est-il lié à sa nature réelle ?
En fait, Essav était un impie et commettait de nombreux méfaits. Mais la racine de tout son comportement dépravé provient du fait qu’il était “fait”. C’est à dire qu’il se considérait comme étant parfait et parachevé, sans avoir besoin d’évoluer et d’apprendre. Le corps de Essav, qui était “terminé” à la naissance, fait en réalité référence à toute sa problématique : l’orgueil. Il se voyait parfait, à l’instar de son corps qui était achevé. Et de ce fait, il pensait qu’il n’avait pas besoin de progresser ni d’avoir quoi que ce soit à corriger. Et quelqu’un qui se voit ainsi, devient à la merci de son mauvais penchant et n’est plus à l’abri d’aucune faute.
La Guemara enseigne que le mauvais penchant pénètre en l’homme à la naissance. Pas avant, quand il était dans le ventre de sa mère.
En effet, tant que le foetus est en gestation et qu’il se développe, tant qu’il est en processus d’évolution, le mauvais penchant ne peut pas entrer en lui. Mais quand la gestation est terminée, et qu’à ce niveau le bébé est “achevé”, alors le penchant peut se prendre à lui.
Car le principe est que tant qu’on s’élève, que l’on grandit et évolue, on est protégé de la chute et du mal. Mais quand on a atteint la perfection (à ses yeux) et que l’on estime n’avoir plus rien à apprendre ni à corriger, alors c’est là que l’on commence à redescendre.
Le perfectionnement de soi est infini. On peut toujours corriger et s’améliorer. Jamais un homme doit croire avoir atteint la perfection. C’est parce que Essav, à l’image de son corps, se sentait parfait et s’imaginait ne plus avoir à évoluer ni à apprendre, c’est pour cela qu’il était entièrement la proie de son mauvais penchant. Et il en est venu aux pires fautes.
Son frère Yaacov était à l’extrême opposé. La Thora le décrit comme étant : « Un homme intègre, assis dans les tentes ». Les commentateurs expliquent qu’il s’agit des tentes d’étude. Il était constamment en train d’étudier, d’apprendre. Il se considérait toujours manquant, en voie de perfectionnement, ayant toujours besoin d’apprendre. Même quand à 63 ans il quitta ses parents pour se rendre chez son oncle Lavan, il s’arrêta encore 14 ans dans la Yechiva de Chem et Ever, et y étudia avec un investissement total. Il ne se dit jamais qu’il en connaissait assez. Il avait toujours à apprendre. Et c’est pour cela qu’il put être protégé du mal. Car quand un homme se voit toujours en évolution, en processus d’amélioration, quand il s’élève, il ne peut pas descendre. Il est donc protégé de tout mal.
C’est ainsi que quand la Thora décrit cette qualité en disant : que Yaacov était « assis dans les tentes », en perpétuelle progression et apprentissage, c’est là que la Thora précise : « Yaacov est un homme intègre (assis dans les tentes) ». Et Onkelos a traduit : « homme parfait ». Car telle est la définition de la perfection pour un être humain. Un homme parfait c’est celui qui a tant conscience de ses imperfections, qu’il n’a de cesse de chercher à les corriger et à se parfaire. Seul un homme constamment « assis dans les tentes », en quête incessante d’apprentissage et de perfectionnement, seul lui peut être qualifié d’homme intègre, c’est à dire parfait. Mais celui qui, comme Essav se voit parfait, sans besoin de progresser, c’est lui le plus imparfait des hommes, la meilleure proie du penchant.

Le coin Halakha

Celui qui achète d’un non Juif des ustensiles qui servent pour le repas, même s’ils sont tout neuf, s’ils sont en métal ou en verre, il sera alors interdit de les utiliser pour une quelconque utilisation alimentaire, même à froid, avant de les tremper dans un Mikvé Cacher pour l’immersion d’une femme Nida. Avant de tremper un tel ustensile, on récitera la bénédiction : « Baroukh Ata… Acher Kidechanou… Al Tévilat Kéli ». Si on va tremper plusieurs ustensiles (à partir de deux), on dira : « […] Al Tévilat Kélim ».
Il convient de ne pas tremper les ustensiles dans un fleuve en crue du fait de la chute de pluie ou de la fonte des neiges.
Un ustensile en bois ne nécessite pas d’immersion. Mais s’il a été recouvert de fer, on le trempera sans bénédiction. De même, un ustensile en argile ou en porcelaine ne nécessite pas d’immersion.
Un ustensile qui a servi à cuisiner des aliments interdits et qui nécessite donc d’être cachérisé, on le cachérisera avant de le tremper.
Si on emprunte ou que l’on loue un ustensile d’un non Juif, on n’aura pas à le tremper avant de l’utiliser, car il ne nous appartient pas.
Un ustensile en verre fabriqué dans une usine appartenant à un Juif, si les ouvriers ne sont pas Juifs, on le trempera sans bénédiction.

Le coin histoire

Un jeune homme se rendit chez le ‘Hazon Ich pour lui demander conseil, avant une opération qu’il devait subir. Le Rav l’orienta vers un certain spécialiste. Puis tous deux se mirent à discuter de Thora. Les connaissances du jeune homme impressionnèrent le ‘Hazon Ich, qui déclara finalement : « Tu n’as pas besoin de subir cette intervention ! »
Le jeune homme était surpris : « Mais Rav, il y a à peine quelques minutes vous m’avez même conseillé un chirurgien ?! »
Le Rav lui répondit : « C’est que j’ai constaté que tu es un Talmid ‘Hakham (Sage en Thora). Et avec un Talmid ‘Hakham tout est différent ! Tu peux repartir tranquille, tu n’auras pas besoin de cette opération. »
Le jeune homme annula donc l’intervention et découvrit peu de temps après qu’effectivement, tout était rentré dans l’ordre sans la moindre opération ! La “prédiction” du grand Maître s’avéra exacte.
Ce récit nous apprend long sur la force protectrice de l’étude de la Thora. Une personne qui est investie pleinement dans son étude mérite qu’Hachem le dirige de façon surnaturelle. Ce pouvoir, nos Maîtres le connaissaient et se basaient dessus dans leurs conseils.

Le coin ‘Hizouk

Le Mont Sinaï était plus petit et plus bas que toutes les autres montagnes. Il n’aurait jamais pu “imaginer” que la Thora soit donnée sur lui. Et pourtant, Hachem donna la Thora précisément sur lui. Par cela, Hachem veut nous enseigner que la Présence Divine continue à résider même avec ceux qui sont à de très bas niveaux. Que personne n’imagine qu’Hachem l’a abandonné. (Beit Aharon)


Chabbat Chalom !!!

Lien Permanent pour cet article : https://acjbb-sud.org/index.php/2018/11/08/chabbat-toledot-5779/

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

%d blogueurs aiment cette page :