Chabbat Vayetsé

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Paracha Vayetsé / פרשה ויצא

16/17 novembre 2018 – 9 Kislev 5779 / ט’ כסלו תשע’ט

Début : 16h51 – Fin : 18h00

Ce Chabbat nous aurons le plaisir d’accueillir le Rav Haim ELHADDAD, Roch Kollel Sanhedria à Jérusalem.
Vendredi soir, nous accueillerons Chalom Wach de l’Alyah de Groupe. Chalom interviendra à la Séouda Chélichit à la grande Synagogue sur le thème « Suivre les Pas d’Avraham avec l’Alya de Groupe ».

Les Horaires :

Vendredi soir :
16h45 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h51)
16h45 : Min’ha, suivi d’un cours
17h45 : Chir haChirim suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch offert par Annick et Benjamin TROJMAN à l’occasion de la Bar Mitsvah de Eyal. Nous leur souhaitons un grand Mazal-Tov.
Après l’office, cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi après-midi :
16h15 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h30 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h08 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
18h00 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

20h00 : Mélavé Malka – Soirée Piyutim

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !!!


Carnet de familles :

Bar mitsvah
מזל טוב
Nous souhaitons un grand Mazal Tov à Eyal TROJMAN qui a mis ses Téfilines ce jeudi matin à la Synagogue de Boulogne pour célébrer sa Bar Mitsvah. Il participera à l’office et lira la Paracha ce Chabbat à l’ACJBB Sud. Nous lui adressons un grand Mazal Tov, ainsi qu’à ses parents Annick et Benjamin TROJMAN, et à toute sa famille.

Décès
ברוך דיין האמת
Nous avons appris ce mercredi le décès de ‘Haya bat Hilda Kassabi (ז״ל), la Maman du Rabbin Didier KASSABI. Nous adressons nos condoléances les plus sincères et l’expression de notre parfaite amitié au Rabbin KASSABI, à son Papa et à ses frères ainsi qu’à toute la famille. Qu’Hachem les aide à trouver la consolation et surmonter cette épreuve.


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le jeudi 15 novembre 2018 au soir et le jeudi 22 novembre 2018 au soir, lorsque la lune est visible.


Soirée Piyoutims :

Nous vous invitons ce Motsaé Chabbat, samedi soir 17 novembre 2018 à 20h00, à une soirée Piyoutims animée par Gabriel Déry du Maroc, David Wizman, Benjamin Trojman et d’autres Paytanims !

Entrée libre – Public mixte !

Venez nombreuses et nombreux !!!


Conférence :

Le Rabbin Mickael MOUYAL donnera une conférence sur ‘Hanouka le dimanche 25 novembre 2018 à 20h00.
Venez nombreux !


Soirée Youd Teth Kislev :

La soirée Youd Teth Kislev 5779 aura lieu à la maison de la Mutualité le Lundi 26 novembre 2018.


La Hanoucca Party du CCIBB :

Le Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt, avec la participation de l’ACJBB Sud, vous invite à la Hanoucca Party, le dimanche 9 décembre 2018 à partir de 14h30, au salon Walewska, 7 rue de Montmorency, 92100 Boulogne.

Au programme : Grand spectacle de magie, jeux, beignets et cadeaux pour les enfants !

Une grande tombola est organisée à cette occasion, venez tenter l’un des lots : Nintendo Switch, Apple Watch, pack hoverboard électrique bluetooth et hoverkart !!!

La fête se terminera par l’allumage de la 8ème et dernière bougie !


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

La Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne. Le chantier devrait être inauguré prochainement. Les travaux commenceront avant la fin de l’année et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Soirée de clôture de la saison France-Israël :

Retrouvez la voix magique de Noa et son groupe à La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, en clôture de la saison France-Israël sous la direction musicale de Gil Dor, à l’occasion d’un concert-événement le jeudi 22 novembre 2018 à 20h30.

Plus d’informations sur ccibb.net.


Voyage communautaire de mémoire à Auschwitz-Birkenau :

Vous avez été très nombreux à vous pré-inscrire pour le voyage communautaire de mémoire au Camp d’extermination Auschwitz-Birkenau le dimanche 13 janvier 2019.
Ce voyage se fera avec le Rabbin Didier Kassabi, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.

Nous pouvons donc vous confirmer que ce voyage aura lieu. Nous ne disposons cependant que de 45 places. Nous lancerons cette semaine la réservation auprès de ceux qui ont pré-réservé.

Transport (horaires indicatifs)
Rendez-vous vers 5h du matin à Roissy–CDG. Décollage à 7h par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h. Transfert aller/retour Cracovie–Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 23h30 à Roissy–CDG.

Programme
Matin : Visite d’Auschwitz I et de son musée
Après-midi : Visite d’Auschwitz II-Birkenau. Judenramp. Recueillement au monument commémoratif

Participation aux frais
400€ par personne
Ce tarif comprend : les transports, le petit déjeuner et un diner végétarien servis dans l’avion (repas cacher en supplément, sur demande), les taxes, les visites et l’assurance-rapatriement.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Yaacov sortit de Beer Cheva et alla à ‘Haran » (28, 10) :

Les commentateurs demandent pourquoi le Texte a-t-il eu besoin de dire au préalable que Yaacov sortit de Beer Cheva, alors qu’il est chose connue que Yaacov vivait à Beer Cheva ? Pourquoi n’est-il donc pas dit plus simplement : « Yaacov alla à ‘Haran » ?
En fait, à Beer Cheva, Yaacov étudiait la Thora avec grande assiduité. Ainsi, quand il alla à ‘Haran, chez Lavan l’impie, où il travaillera dur et vivra avec des gens dépravés, on aurait pu penser qu’il a forcément baissé de niveau et s’est affaibli spirituellement et dans sa Thora. C’est pourquoi, le Texte dit : « Yaacov sortit de Beer Cheva et alla à ‘Haran », comme pour dire qu’il alla à ‘Haran et y vécut, avec le même attachement à la Thora que quand il sortit de Beer Cheva. Yaacov ne perdit rien. Sa sainteté n’en fut pas entachée. « Il alla à ‘Haran » avec la même stature spirituelle que quand « il sortit de Beer Cheva ». (Darach Moché)

« Il rêva et vit une échelle plantée à terre, et la tête atteignait le ciel » (28, 12) :

Cette échelle symbolise l’homme. S’il est planté à terre, c’est à dire s’il est modeste et humble, se considérant comme de la terre, alors sa tête atteindra le ciel. Dans le Ciel, pour Hachem, cet homme sera très important et sa personnalité aura une grande valeur. Cela rejoint l’enseignement du Zohar qui dit : « Celui qui est petit, est grand ». C’est à dire que celui qui est modeste et se voit petit, en réalité il est grand et Hachem lui accordera beaucoup de valeur et d’importance. Pour Hachem il sera grand. (Ora’h Lé’haïm)

« Ra’hel était belle » (29, 17) :

On peut s’étonner du fait que la Thora loue la beauté de Ra’hel. N’est-il pas dit dans les Proverbes : « Mensonge est la grâce et vaine est la beauté. La femme qui craint Hachem, elle sera louée » ? Ainsi, la beauté ne devrait pas être relevée comme une louange. Seule la crainte d’Hachem devrait être considérée comme une qualité ?
En fait, ce verset des Proverbes doit être compris de la façon suivante. Si une femme n’a que la beauté et la grâce, alors cela est mensonge et vanité. Mais « une femme qui craint Hachem, elle sera louée », c’est à dire que si une femme craint Hachem, alors elle pourra (en) être louée », c’est à dire qu’elle pourra être louée pour sa beauté et sa grâce. S’il y a la crainte du Ciel, alors la beauté devient une qualité. Ainsi, si la Thora fait l’éloge de la beauté de Ra’hel, c’est que cette dernière était dotée de la crainte du Ciel. Car c’est seulement dans ce cas qu’une femme peut être louée pour sa beauté. (Gaon de Vilna)

« Il (Yaacov) aima encore plus Ra’hel que Léa » (29, 30) :

Littéralement, le Texte dit : « Il aima encore plus Ra’hel de Léa ». Mais qu’est-ce que cela signifie-t-il ?
En fait, au départ Yaacov voulut épouser Ra’hel. Craignant que Lavan ne tente de le ruser, il donna à Ra’hel des signes pour être sûr que ce sera elle que Lavan lui présentera. Mais comme Lavan introduisit finalement Léa, Ra’hel redouta la honte que ressentira Léa qui ne connaîtra pas ces signes et elle les lui dévoila. C’est donc ce don de soi de Ra’hel qui permit à Léa de se marier à Yaacov sans que celui-ci ne s’en rende compte. Mais loin d’en vouloir à Ra’hel pour cette “tromperie”, Yaacov l’aima encore plus en voyant ses qualités exceptionnelles. Cela est en allusion dans ce verset : « Il aima encore plus Ra’hel de Léa », c’est à dire que “de Léa”, du fait qu’il a épousé Léa, ce qui ne fut possible que par la grandeur d’âme de Ra’hel, de cela il aima encore plus Ra’hel. (Kedouchat Levi)

« Cette fois-ci je remercierai Hachem » (29, 35) :

Rachi explique que Léa nomma cet enfant Yéhouda à titre de remerciement à Hachem. En effet, elle vit par inspiration prophétique que Yaacov aura quatre femmes. Ainsi, pour enfanter les douze tribus, chaque femme devra avoir trois enfants. Or, Léa venait d’avoir son quatrième. Et c’est parce qu’elle eut une part plus grande que les autres qu’elle remercia Hachem et appela son fils Yéhouda. Du fait que chaque Juif s’appelle Yéhoudi en référence à Yéhouda, il en ressort qu’il doit avoir la qualité spécifique pour laquelle il s’appelle Yéhoudi. Il s’agit de remercier Hachem pour lui avoir donné plus que ce qui lui revient, comme le fit Léa à la naissance de Yéhouda. Car chaque Juif doit considérer que tout ce qu’Hachem réalise pour lui et lui donne, c’est toujours encore plus que ce qui lui revient et que ce qu’il mérite. On doit considérer que rien ne nous revient de droit. (‘Hidouché Harim)

« Hachem a enlevé mon humiliation » (30, 23) :

Littéralement, le Texte dit : « Hachem a rassemblé mon humiliation ». Mais que cela signifie-t-il ?
En fait, à chaque fois que Léa ou une servante donnait naissance à un enfant, Ra’hel en concevait une certaine peine et honte. En effet, cela lui rappelait qu’elle n’en n’avait pas encore. Les autres femmes enfantent, mais elle non. Ainsi, chaque naissance augmentait sa honte. Jusqu’à ce qu’elle enfante Yosseph. Alors, sa joie et son bonheur furent tellement intenses qu’ils compensèrent toute la peine qui s’était accumulée par les naissances des autres femmes. Sa joie était tellement forte qu’elle valait la honte des dix naissances précédentes. Elle dit donc : « Hachem a rassemblé mon humiliation ». Toutes les humiliations qui ont précédées, Hachem les a rassemblées et m’a donné un fils qui me procure une joie qui compense et équilibre toutes ces peines réunies. (Ketav Sofer)

Le coin étude

Au début de notre Paracha, Yaacov, qui fuit vers ‘Haran pour se sauver de son frère qui cherche à le tuer, arrive le soir à l’endroit où, selon nos Sages, Avraham a ligoté Yits’hak en vue de le sacrifier, à savoir le Mont Moriah. Dans ce lieu, il s’apprête à passer la nuit. Il dispose des pierres autour de sa tête. Selon le Midrash, les pierres se sont “disputées”. Chacune “voulait” que ce soit sur elle que Yaacov pose sa tête. Hachem réalisa alors un miracle et toutes les pierres fusionnèrent en une seule. On peut se demander quelle est la signification de ce miracle. D’autant que selon le Midrash, ces pierres étaient aussi celles qu’Avraham disposa pour Yits’hak avant de s’apprêter à le sacrifier. Mais là encore on peut s’interroger. Pourquoi les pierres fusionnèrent pour Yaacov et pas pour Yits’hak ?
En fait, il existe globalement deux chemins de façons de lutter contre le mauvais penchant. Un homme peut chercher à plier le mal qui est en lui. Il refusera alors de se laisser tenter par son penchant et décidera de ne jamais l’écouter. Bien que cela soit déjà un grand niveau, malgré tout ce n’est pas encore la perfection. En effet, avec cette méthode, le mal continuera à exister et à s’exprimer, seulement l’homme le fera taire et ne l’écoutera pas : il repoussera ses avances et le fera se plier. C’était à ce niveau qu’était arrivé Yits’hak au moment de la ligature (la Akeda). Quand on ligote quelqu’un, on l’empêche de bouger. C’est une manière de le forcer.
Yits’hak a dû passer par l’étape de la ligature, car son niveau était alors de faire plier les volontés étrangères et les contraindre à ne pas l’empêcher de réaliser la Volonté Divine. En cela, le mal restera mal et il sera à écarter.
Mais il existe un niveau encore plus haut. C’est le niveau de la perfection. Alors, l’homme ressent le mal et les tentations du mauvais penchant uniquement comme des appels à s’élever et à se surpasser. L’homme utilise le mal pour encore mieux servir Hachem.
Quand, dans cette vision des choses, le mal contribue au service d’Hachem, il est alors élevé, sublimé et transformé en bien, puisque tout comme le bien, le mal sera un tremplin pour encore plus s’approcher d’Hachem. Le mal en tant que mal disparaît et devient bon.
Ce niveau constitue la dimension de l’unité de l’individu. Il n’y a plus de combat entre plusieurs forces. Toutes les facettes de l’homme sont unifiées pour servir le même but : se rapprocher constamment d’Hachem. Ainsi, ce niveau constitue la perfection humaine.
Tel était la dimension de Yaacov, qui est donc considéré comme l’homme parfait, au point que nos Sages enseignent que son visage est gravé sous le Trône Céleste. C’était l’homme parfait, car il avait réussi à rassembler toutes ses forces et ses énergies pour ne concourir qu’au service d’Hachem. En lui, le mal avait disparu. Ou plutôt, avait été élevé et transformé en bien.
C’est pour marquer cette unification totale qu’il avait réalisée entre toutes ses forces, bonnes et même “mauvaises”, que les pierres s’unifièrent et fusionnèrent sous sa tête. Mais Yits’hak, qui relevait de la première catégorie, celle de la soumission et du “ligotage” du mal, il n’avait donc pas atteint l’unification intérieure de toutes les forces, les pierres ne pouvaient donc pas fusionner pour lui.
D’après cela, on peut comprendre pourquoi Yaacov, ce soir là, vit en rêve une échelle. Quand on grimpe sur une échelle, il faut à chaque fois s’arrêter sur chaque marche et y exercer une pression vers le bas. C’est ainsi que l’on peut monter. Dans une échelle, l’arrêt et la descente devient le moyen pour monter et s’élever. C’était exactement cela la dimension où se trouvait Yaacov. Dans l’état de perfection où il était, la descente et le mal étaient intégrés à son Service d’Hachem. Il les utilisait pour monter et se rapprocher encore plus d’Hachem. Le mal n’avait aucune autre existence en dehors de celle-c. Toutes ses forces fusionnaient vers le même but : grandir dans le bien. Seul un homme de cette envergure pouvait représenter la perfection humaine.

Le coin Halakha

Ne sont concernés par l’obligation d’être immergés dans un Mikvé que les ustensiles que l’on utilise pour contenir une nourriture apte à consommer immédiatement, c’est à dire sans avoir besoin d’un quelconque autre arrangement. Mais les planches (en métal) que l’on utilise pour pétrir du pain, par exemple, ne nécessitent pas d’immersion, puisque la pâte ne se consomme pas telle quelle et elle aura besoin d’un autre arrangement : la cuire au four. Cependant, un ustensile que l’on peut utiliser pour une nourriture prête à consommer dans l’immédiat, même si on l’a réservé pour une nourriture non prête, il faudra alors le tremper sans bénédiction. Ainsi, un couteau réservé à l’abattage rituelle, qui sert donc pour une nourriture non prête immédiatement (l’animal abattu), mais puisqu’on pourrait l’utiliser aussi pour couper une nourriture prête à consommer tout de suite, il faudra donc le tremper sans bénédiction.
De même, certains disent que les carafes qui contiennent de l’eau, puisqu’on ne boit pas directement dedans mais on verse l’eau de la carafe à un verre, on n’a donc pas besoin de les tremper. Mais puisque d’autres avis nécessitent malgré tout de les tremper, on les trempera donc sans bénédiction.

Le coin histoire

A Brisk, se trouvait une boucherie dont la Cacherout était contestée. Une fois, de la graisse interdite a été vendue. Les Rabbanim se présentèrent devant le Rav de la ville, Rabbi Yits’hak Zeev Solovetchik, pour qu’il édicte un interdit à tous les habitants de la ville d’acheter chez ce boucher. Mais le Rav refusa de sortir cette décision. En effet, il déclara : « Si j’édicte cette décision, le boucher présentera ses regrets et promettra de faire attention à l’avenir. Il jurera de prendre un Machguia’h (surveillant) pour assurer la Cacherout. Mais quand les esprits se calmeront, il finira par le “jeter”, ce que je ne peux pas laisser faire. Il est donc préférable de ne rien faire. De toutes les façons, les habitants sont tellement remués que personne n’achètera de cette viande, même sans la décision ».
Mais le tribunal rabbinique ne l’écouta pas et publia malgré tout le boycotte. Alors, le boucher assura qu’à l’avenir il fera attention. Il embaucha un Machguia’h. La cacherout lui fut réattribuée. Mais quelques semaines après, il jeta le Machguia’h comme un vaurien.
De ce récit, on voit la clairvoyance de nos Maîtres, comment avec la force de l’étude on acquiert une lucidité permettant de prévoir le déroulement des événements avec une certitude totale.

Le coin ‘Hizouk

Pour dire qu’Hachem “chevauche les cieux”, on dit qu’il est “Rokhev Aravot”. Pourquoi “les cieux” sont ici appelés “Aravot” ? C’est que parmi les 4 espèces du Loulav, chacune a une qualité : soit d’avoir du goût, soit une odeur, soit les deux. La seule espèce a ne rien avoir est la Arava (saule), ou Aravot au pluriel. Hachem chevauche les Aravot. Même avec eux Il réside et installe Sa Présence. (Guevourot Yits’hak)


Chabbat Chalom !!!

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