Paracha Mikets, Chabbat Roch ‘Hodech et ‘Hanoucca

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Paracha Mikets / פרשה מקץ

Chabbat Roch ‘Hodech / שבת ראש חודש

‘Hanoucca / חנוכה

7/8 décembre 2018 – 30 Kislev 5779 / ל’ כסלו תשע’ט

Début : 16h36 – Fin : 17h48

Chabbat des jeunes : A l’occasion du Chabbat des jeunes, la lecture de la Paracha et les offices seront assurés par les jeunes de la communauté.

Les Horaires :

Vendredi soir :
Il faut allumer la ‘Hanoukia avant les bougies de Chabbat et après le Plag, soit à partir de 16h01. Il faudra prévoir suffisamment d’huile, ou des bougies suffisamment grandes, afin que les Nérot brûlent jusque 30 minutes après la sortie des étoiles, soit 18h10 environ.
16h30 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h36)
16h30 : Min’ha, suivi d’un cours sur les lois de ‘Hanoucca par le Rabbin Mickael MOUYAL
17h45 : Chir haChirim suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par Alain CERNES
L’office sera suivi d’un kiddouch offert par des fidèles à l’occasion du Chabbat des jeunes et de ‘Hanoucca.

Samedi après-midi :
16h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h15 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par Alain CERNES
La Séouda Chelichit est offerte par Alain CHICHEPORTICHE léilouy nichmat : Suzanne Turkia Nakache bat Moura (ז״ל) et Raymond Feredj CHICHEPORTICHE ben Léonie (ז״ל)
16h54 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
17h48 : Fin de Chabbat, Arvit, allumage de la ‘Hanoukia et Havdala

Dimanche matin :
08h10 : Cha’harit de Roch ‘Hodech et ‘Hanoucca (afin de prier au Nets)
08h32 : Nets / הנץ החמה

Chabbat Chalom, ‘Hodech Tov et ‘Hanoucca Saméa’h !!!


Roch ‘Hodech Tévèt :

Roch ‘Hodech Tévèt aura lieu ce Chabbat samedi 8 et dimanche 9 décembre 2018 (à partir de vendredi 7 décembre au soir).


Carnet de famille :

Décès
Nous adressons nos sincères condoléances à M. le Maire Pierre-Christophe BAGUET et sa famille pour le décès à l’âge de 33 ans de Flavien, le fils de M. le Maire.


La Hanoucca Party du CCIBB :

Le Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt, avec la participation de l’ACJBB Sud, vous invite à la Hanoucca Party, ce dimanche 9 décembre 2018 à partir de 14h30, au salon Walewska, 7 rue de Montmorency, 92100 Boulogne.

Au programme : Grand spectacle de magie, jeux, beignets et cadeaux pour les enfants !

Une grande tombola est organisée à cette occasion, venez tenter l’un des lots : Nintendo Switch, Apple Watch, pack hoverboard électrique bluetooth et hoverkart !!!

La fête se terminera par l’allumage de la 8ème et dernière bougie !


L’Assemblée Générale du CCIBB :

Le Centre Communautaire Israëlite de Boulogne Billancourt a le plaisir de vous convoquer à son Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra le mardi 11 décembre 2018 à 20h00 au :
20 ter rue des Peupliers
Boulogne Billancourt

Ordre du jour :

  • Allocution du Président Marc Soussan
  • Rapport Moral du Secrétaire Jonathan Cahen
  • Rapport Financier du Trésorier Jacques Etyngier
  • Questions diverses

Bien cordialement,

Marc SOUSSAN


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


Le Rabbin Kassabi : « A l’origine, Berechit » sur France 2 :

Dimanche 2 décembre, Le Rabbin KASSABI a reçu Bernard-Henri Levy pour parler de Hanoucca dans l’émission « A l’origine, Berechit » sur France 2.
Retrouvez le replay ici !


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
le Mikvé est ouvert :
– dimanche de 19h à 21h
– du lundi au jeudi de 20h à 22h
– vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06.22.76.15.04
– samedi soir : 1h après Shabat pendant 2h

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons signé la semaine dernière le contrat avec Eiffage Construction.
Le projet démarre donc vraiment !!

Il faut cependant très rapidement, compéter le financement du projet par les dons et les promesses de don. Nous vous invitons donc à faire des dons uniques ou mensuels pour participer au projet. Si vous souhaitez nous faire part de votre promesse de don qui interviendra dans l’avenir, vous pouvez le faire en nous adressant un message par email ou par courrier.

Assurances du Projet

Dans le cadre de la construction du Centre Culturel Juif de Boulogne, nous lançons un appel à candidature en vue de trouver un courtier dont la mission serait de prendre en charge les diverses assurances obligatoires auxquelles l’association doit souscrire: dommage-ouvrage, décennale, etc.
Toute proposition devra être reçue au plus tard le 20 décembre 2018.
Contacter l’architecte pour toute question.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Il dormit et rêva une seconde fois » (41, 5) :

Le terme “Vayichan – ויישן (il dormit)” apparaît à deux reprises dans toute la Thora. Une fois dans notre verset, et une autre fois dans le verset de Béréchit : « Il fit tomber une torpeur sur lui (Adam) et il dormit », concernant la création de ‘Hava, la première femme.
L’analogie entre ces deux références vient nous apprendre que de la même façon qu’Hachem endormit Adam pour créer ‘Hava le jour de Roch Hachana, puisque Adam et ‘Hava furent crées à Roch Hachana. De même, cela fait allusion au fait que Pharaon fit son rêve à Roch Hachana, comme nous l’enseignent nos Sages. (Agra Dékala)

« Vois ! Je te place sur la terre d’Egypte » (41, 41) :

Pourquoi Pharaon introduisit-il ses propos par le terme “Vois !” ?
En fait, quand Pharaon plaça Yosseph comme vice-roi d’Egypte, il constata que cela n’impressionnait nullement Yosseph. Ce dernier était tellement humble qu’il resta complètement indifférent à cette grandeur qui venait de lui être accordée. C’est pourquoi, Pharaon lui dit : “Vois !”, c’est comme s’il lui disait : « Réfléchis et réalise ce qui est en train de t’arriver ! Tu deviens vice-roi ! Et ce n’est pas une petite chose que de devenir vice-roi ! » Pharaon tenta de lui faire prendre conscience de la situation, car il ne montrait aucun signe de fierté ni de contentement de cette intronisation. Il resta totalement effacé, comme il l’était auparavant. (Pir’hé Kéhouna)

« Mes deux enfants tu pourras tuer si je ne te le (Binyamin) ramène pas » (42, 37) :

Cette assurance complète de Réouven de ramener Binyamin au point d’être prêt à parier la vie de ses enfants est due au fait qu’il était sûr que cette épreuve leur venait du fait de la faute des frères qui ont vendu Yosseph. Or Réouven n’avait pas pris part dans cette faute puisqu’il n’était pas présent lors de la vente. Il ne pouvait donc pas être puni et il était donc totalement sûr de ramener Binyamin.
Seulement, Yaacov refusa. En effet, cette assurance de Réouven lui fit comprendre que s’il est aussi certain, c’est qu’à l’évidence il devait se savoir pur d’une faute que ses frères avaient commise (même si Yaacov ne savait pas exactement de quelle faute s’agissait-il), ce qui justifierait sa certitude. Mais cette assurance en soi était déjà considérée par Yaacov comme une sorte de médisance, car cela laissait entendre que ses frères avaient commis une faute que lui n’avait pas faite, d’où son assurance. Et Yaacov craignait justement que sur cette médisance fine et subtile, Réouven risquait d’être puni et de ne pas pouvoir ramener Binyamin. C’est pourquoi, il n’accepta pas sa proposition. (‘Hatam Sofer)

« A cause de l’argent…, nous sommes emmenés afin de nous… saisir comme esclaves ainsi que nos ânes » (43, 18) :

On peut s’étonner. S’ils craignaient qu’on les prenne en esclaves, qu’est-ce que cela pouvait-il encore changer pour eux si on saisit aussi leurs ânes ou non ? Cela paraît dérisoire !
En fait, les tribus avaient grande confiance en la force de leur père Yaacov. Celui-ci pourrait assurément les libérer. Ainsi, si on les prenait en esclaves et qu’on libérait leurs ânes, ces derniers retourneraient naturellement dans la maison de Yaacov. En voyant les ânes sans ses enfants, Yaacov se dépêcherait de descendre en Egypte pour retrouver ses fils. Et alors, il les libérerait. Mais si on saisit les ânes également, tout cela ne pourrait pas se faire. Ainsi, les tribus devraient alors rester esclaves encore plus longtemps, le temps que Yaacov s’inquiète outre mesure et perde patience jusqu’à décider de venir en Egypte pour les rechercher. (R. Chemouel Midarag)

« Ils burent et s’enivrèrent avec lui » (44, 34) :

Que rajoutent les termes : “Avec lui” ?
En fait, bien que Yosseph et ses frères (qui ne savaient pas encore qu’il était leur frère) burent du vin, ce n’est pas ce vin qui leur apporta le plus de joie et d’euphorie, mais c’est surtout l’amitié et le bien-être de se retrouver ensemble. En effet, à ce moment, la bienveillance de Yosseph envers eux était telle qu’ils se délectèrent de ce moment de partage et de proximité. Ainsi, certes, « ils burent ». Mais, « ils s’enivrèrent avec lui ». L’essentiel de l’ivresse et de la joie débordantes qu’ils ressentirent, leur venaient du fait qu’ils étaient “avec lui”, encore plus que du vin qu’ils burent. (Beit Yits’hak)

« Ne saviez-vous pas qu’un homme comme moi pratique la divination ?! » (44, 15) :

On peut s’étonner. Comment Yosseph le Juste, se permit-il de prononcer un tel mensonge en leur disant qu’il pratique la divination, alors qu’il n’en était rien, puisqu’une telle pratique est interdite par la Thora qu’il respectait ?
En fait, il ne leur a pas dit : « Ne saviez-vous pas que je pratique la divination ? », mais plutôt : « […] qu’un homme comme moi… »
En effet, par ces termes, il voulait faire allusion à Pharaon, qui était roi, au même titre que Yosseph qui était vice-roi. C’est d’ailleurs une manière d’expliquer les paroles de Yéhouda qui dit à Yosseph : « Car tu es comme Pharaon », c’est à dire que tu es considéré comme un roi comme Pharaon. Ainsi, Yosseph ne dit pas de mensonge. Il leur dit qu’il existe “un homme comme moi”, qui est roi comme moi, à savoir Pharaon, qui pratique quant à lui réellement la sorcellerie et la divination. Mais Yaacov formula ses propos de sorte à ce qu’ils comprennent qu’il parle de lui-même, pour insister sur la gravité de leur faute d’avoir voler sa coupe. (Ora’h Lé’Haïm)

Le coin étude

Au bout de deux ans après la libération du maître échanson suite à l’interprétation de son rêve par Yosseph, le Pharaon rêve à son tour. Yosseph sort de prison pour lui expliquer son rêve : sept années d’abondance seront suivies par sept années de famine. Puis Yosseph conseille au roi de nommer un homme sur l’Egypte qui gérera l’économie pendant l’abondance pour préparer la famine.
Rachi explique que Yosseph resta ces deux années de plus en prison pour avoir placé sa confiance sur le Maître échanson et avoir espéré qu’il le mentionne devant Pharaon pour le libérer. Mais puisque les punitions Divines viennent permettre à l’homme de corriger sa faute, on devrait en déduire que pendant ces deux ans, Yosseph a corrigé la faute d’avoir placé sa confiance dans le maître échanson et pas en Hachem. Or, le Ramban explique que si Yosseph, en plus de son interprétation, conseilla au roi de nommer un homme pour gérer l’économie, c’était pour lui suggérer de le nommer lui. Ainsi, on a l’impression que là encore, il place sa confiance en l’homme ! Cela laisserait-il penser que même après ces deux ans, il n’aurait pas corrigé son erreur ?!
De plus, la Thora dit que quand Yosseph sortit de prison pour interpréter le rêve de Pharaon, on le précipita en courant en dehors de la prison. On peut s’étonner sur une telle précipitation et rapidité ! Pourquoi la Thora insiste-t-elle sur l’urgence de sa sortie de prison ?
En fait, la vision de la Thora n’est pas de ne pas du tout employer les voies naturelles pour obtenir sa réussite. L’homme peut agir selon les voies naturelles. Seulement, il doit tout autant être convaincu que ce n’est absolument pas son action qui le fera réussir, mais seule la Volonté Divine. L’homme doit agir, mais en même temps placer son entière confiance en Hachem et aucunement en l’homme.
Quand Yosseph interpréta le rêve du maître échanson et lui demanda de se rappeler de lui devant Pharaon, son erreur fut qu’à ce moment, il plaça sa confiance en cet homme. Le fait de lui avoir suggéré de se rappeler de lui n’était pas en soi un mal. Cela rentrait dans l’action naturelle qu’il convient d’utiliser. La faute fut d’avoir placé sa confiance dans cette intervention et non en Hachem. La sanction qu’il reçut pour cette faute fut de rester encore deux années en prison.
Mais Yosseph comprit le message. Il exploita ces deux ans à réparer son manque de confiance en Hachem. Il se renforça et intégra profondément que le seul en qui il convient d’avoir confiance, c’est Hachem et nul autre. Après ces deux années, il répara intégralement son erreur et devint un homme entier dans sa confiance en Hachem. C’est ainsi que quand il se présenta devant Pharaon pour interpréter son rêve, les premiers mots qu’il lui répondit furent : « Ce n’est pas moi ! C’est Hachem qui va rendre à Pharaon sa sérénité ! » Loin de chercher à vanter sa capacité de décrypter les rêves ou de plaire à Pharaon, il s’arma d’une confiance parfaite en Hachem et ne mit en valeur que le fait que Seul Hachem pourra l’aider. Fort de sa confiance en Hachem, il nia ses propres compétences au profit de la Seule Force d’Hachem. Son propos attesta qu’il avait bien corrigé sa faille. A présent, sa confiance en Hachem devint parfaite. De la sorte, quand il suggéra à Pharaon de le nommer responsable sur l’Egypte, il utilisa certes une voie naturelle. Mais là, à la différence d’auparavant, il ne compta que sur Hachem et non sur son intervention. Pour pointer tout cela, la Thora insiste sur la précipitation avec laquelle on le plaça devant Pharaon. Car, quand un homme se retrouve dans l’urgence, il perd facilement ses moyens, et agit selon sa spontanéité. Tous ses habitudes sont bouleversées. Seul ce qu’il est profondément ne reste. Et malgré cette urgence, Yosseph resta fort dans sa confiance en Hachem. Si l’urgence de la situation ne déstabilisa pas sa confiance en Hachem, c’est bien qu’elle était totalement ancrée en lui. Son travail sur soi pendant les deux ans de prison fut bien réussie : sa confiance en Hachem résista à toute épreuve, même à celle de la grande urgence et de la précipitation déstabilisante !

Le coin Hala’ha

Le vendredi de ‘Hanouka, on allume les bougies de ‘Hanouka avant les bougies de Chabbat. En effet, même si on tient que ce n’est pas l’allumage des bougies de Chabbat qui fait entrer Chabbat (au moins pour les hommes), malgré tout, puisqu’il existe une opinion selon laquelle le Chabbat entre par l’allumage des bougies de Chabbat, ainsi il convient d’allumer les bougies de ‘Hanouka en premier, pour s’acquitter même d’après cette avis. De plus, la sainteté de Chabbat dépasse celle de ‘Hanouka. De fait, pour accomplir le précepte de nos Sages de monter dans la sainteté, il convient d’allumer les bougies de ‘Hanouka puis celles de Chabbat. Néanmoins, si le temps est serré et que l’entrée de Chabbat approche à grands pas, une fois qu’on aura allumé la première bougie de ‘Hanouka, la femme pourra allumer les bougies de Chabbat et elle n’est pas tenue d’attendre l’allumage de toutes les bougies de ‘Hanouka.
Il faut mettre assez d’huile (ou avoir des bougies en cire assez grandes) pour que les bougies de ‘Hanouka restent allumées jusque une demi-heure après la tombée de la nuit (jusqu’à 18h10 cette année à Paris).

Le coin histoire

A la fin de sa vie, le “Ketsot Ha’Hochen” tomba malade et devint très faible. Il n’avait même plus la force d’enfiler ses chaussettes.
L’un de ses disciples, qui s’occupait de lui, saisit une paire de chaussettes et s’approcha du lit du Rav pour les lui mettre. Une fois les lui avoir mises, le Rav s’écria soudainement : « Ça pique ! Ça pique ! ». C’est avec grande peine qu’il réussit à prononcer ces mots.
L’élève pensa que des fibres de laine rentraient dans sa peau. Alors, il mit les chaussettes à l’envers et les lui ré-enfila. Mais là encore, le Rav gémissait : « Ça pique ! Ça pique ! » Le disciple ne savait plus que faire. Il enleva les chaussettes des pieds de son Rav et les examina. Alors, il comprit ce qui piquait le Rav : ces chaussettes en laine étaient cousues avec des fils de lin…
C’est l’interdit de porter un habit contenant un mélange de lin et de laine qui lui transperçait la peau. Dans sa grande sainteté, le “Ketsot Ha’hochen” ressentit terriblement cette piqûre-là, même quand il était très faible et sans force.
Ce récit nous apprend à ressentir l’importance et la valeur des Mitsvot. On se doit de ressentir la douleur d’une faute au moins tout autant que la douleur d’un coup physique. Mais même si on est encore loin de cela, essayons tout au moins d’en ressentir du regret.

Le coin ‘Hizouk

Quand l’idiot tombe dans une faute, il se met à déprimer et à désespérer. Cela est de l’idiotie, car en réalité cela ressemble à un père qui pose une question à son fils pour le tester. Il ne cherche pas à ce que son fils reste sur la question, mais plutôt qu’il la dépasse et la résolve. Ainsi, Hachem désire que l’on surmonte la mélancolie et que l’on se renforce pour recommencer à nouveau à Le servir. (Beth Avraham)


Chabbat Chalom, ‘Hodech Tov et ‘Hanoucca Saméa’h !!!

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