Paracha Pin’has / פרשה פנחס
Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים
26/27 juillet 2019 – 24 Tamouz 5779 / כ’ד תמוז ה-תשע’ט
Début : 21h20 – Fin : 22h36
Les Horaires :
Vendredi soir :
20h10 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h20)
19h00 : Chir haChirim
19h15 : Min’ha, suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par Laurent COHEN SALMON
Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par Rémy LEVY
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire
Samedi après-midi :
19h30 : Cours mixte sur la Paracha par Rémy LEVY
20h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h45 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par Alain CERNES
21h37 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
22h36 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Chabbat Chalom !
Carnet de familles :
Décès
ברוך דיין האמת
C’est avec avec beaucoup de peine que nous avons appris le décès ce lundi de Avraham ben David et Esther SEKSIK (ז״ל), le papa de notre ami Gérald Seksik.
Nous renouvelons nos plus sincères condoléances et l’expression de notre parfaite amitié à Gérald et à toute sa famille.
L’office des Chiva (fin des 7 jours) aura lieu ce dimanche soir à 19h30, à la Synagogue de Meudon, 15 rue Georges Milandy.
Roch ‘Hodech Av :
Roch ‘Hodech Av aura lieu vendredi 2 août 2019 (à partir de jeudi 1er août au soir).
Jeûne du 9 Av :
Cette année, le jeûne du 9 Av est repoussé au dimanche 11 août 2019. il commencera samedi soir à 21h16 et se terminera dimanche soir à 21h57.
Ben haMétsarim – Les 3 semaines du 17 Tamouz au 9 Av :
Nos Sages ont institué de s’endeuiller chaque année depuis le 17 Tamouz jusqu’au 9 Av (du dimanche 21 juillet 2019 au dimanche 11 août 2019). Nous commémorons la perte du Beth-Hamikdach. C’est un 17 Tamouz que les romains enfoncèrent la muraille d’enceinte de la ville avant que, le 9 Av, le Temple ne fut détruit.
L’équipe Torah-Box vous offre une fiche-pratique récapitulant les principales interdictions et permissions pendant ces 3 semaines, afin de respecter cette période de deuil dont l’intensité augmente graduellement chaque semaine. Cette année, le jeûne du 9 Av étant repoussé au dimanche 11 août, les règles et restrictions concernant « la semaine où tombe Ticha béAv » ne s’appliquent pas.
Offices et cours de la semaine à la Synagogue :
43 rue des abondances
Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés
Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi
Min’ha suivi de Arvit :
19h45 : du dimanche au jeudi
Retrouvez les horaires de la synagogue ici.
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances. Les cours reprendront en septembre !
Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!
Talmud Thorah :
Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.
Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.
Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.
Bné Akiva de Boulogne :
Les activités du Bné Akiva de Boulogne vont reprendre ב’ה à la rentrée !!!
Le Bné Akiva de Boulogne et l’agence juive recherchent 1 appartement 3P pour loger 2 jeunes filles qui arrivent en Septembre pour accompagner le Bné Akiva pendant l’année.
Si vous connaissez des opportunités, merci de nous en faire part
Participons à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif de Boulogne Billancourt :
La construction du Centre Culturel Juif de Boulogne a été lancée le 23 juin 2019. En plus de la campagne de collecte, nous avons décidé d’entreprendre une collecte « des Fondations du Centre Culturel« . A l’image de la construction du Michkan, où Moché a demandé à tous les Bnei Israel de verser un demi-shekel pour financer les socles qui soutiennent les poutres du Michkan, nous invitons tous les boulonnais, hommes, femmes et enfants, à contribuer aux fondations du Centre Culturel.
La liste de tous les contributeurs sera affichée pour que chacun puisse dire qu’il a fait partie des fondateurs.
Le montant est unique pour que dans cette phase, chacun puisse avoir une part égale à son voisin, quels que soient ses moyens et sa générosité, chacun à part égale.
Nous invitons donc tous les fidèles de notre communauté à participer et surtout à inviter tous nos coreligionnaires, familles, amis, voisins à participer aussi au projet.
Ainsi nous aurons collectivement le mérite de répondre à l’injonction divine de la Paracha Térouma :
« וְעָשׂוּ לִי, מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי, בְּתוֹכָם. » – « Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux » Amen !
Robert Ejnes
Président
Mobilisons-nous :
Je participe à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif !
Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :
La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)
Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.
Tizkou leMitsvoth !
Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Sécurité SPCJ :
La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06 22 76 15 04.
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- Une salle des fêtes
- Et un Mikvé
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Le mardi 25 juin 2019, le contrat de construction a été signé avec Eiffage Construction. Les travaux commenceront d’ici le mois d’août.
Vous avez une occasion unique d’inscrire votre nom, celui de vos familles, celui de vos disparus, dans un projet qui marquera l’avenir de la vie juive à Boulogne-Billancourt.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Si vous avez des question, envoyez-nous un message !
Je participe à la collecte pour la construction
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Il vengea Ma vengeance en eux » (25, 11) :
Ce verset vient signifier que Pin’has réalisa son acte de zèle au sein de tout le peuple, c’est à dire de sorte que tout le peuple le voie.
En effet, quand Zimri se débaucha avec Kozbi, la princesse de Moav, le peuple ne réagit pas et le laissa faire. Cela fut considéré comme une faute pour le peuple. Pour prendre le contre pied de cette faute, Pin’has a vengé l’Honneur Divin devant tout le peuple, pour que tous le voient et le laissent faire. Par cela, ils répareraient leur faute de ne pas avoir protesté devant Zimri. (Seforno)
« Le nom de l’homme Israélite qui a été frappé.. » (25, 14) :
Pourquoi le Texte ne dit-il pas plus simplement : « Le nom de l’homme Israélite que Pin’has a frappé » ?
En fait, par sa faute, Zimri a entraîné une épidémie, et il est clair que celle-ci aurait frappé aussi Zimri, qui en a été le déclencheur.
Ainsi, Zimri était voué à mourir de façon certaine lors de cette épidémie, et ce, même si Pin’has ne l’avait pas tué. De ce fait, c’est comme si Pin’has a tué un homme déjà mort. Pour faire allusion à cela, le verset dit que cet homme “a été frappé”, comme s’il a été tué déjà avant même que Pin’has ne le tue, car il était déjà condamné à mourir dans l’épidémie qu’il a provoquée. (Melo Haomer)
« Attaque les Midianites… car ils vous ont attaqué… lors de l’affaire de Péor et de l’affaire de Kozbi » (25, 17) :
Le terme “Midian” vient de la racine “Madon” qui signifie “querelle”. D’autre part, l’affaire de Péor évoque la faute d’idolâtrie (les Juifs ayant servi le Ba’al Péor) et l’affaire de Kozbi évoque la faute des relations interdites (Zimri s’étant débauché avec Kozbi). Ce verset vient dire qu’il faut attaquer les Midianites, allusion au fait qu’il faut se battre contre les querelles et les disputes. « Car ils vous ont attaqué… lors de l’affaire de Péor et de l’affaire de Kozbi », allusion aux fautes d’idolâtrie et de relations interdites. Cela vient faire allusion au fait que le fait de causer des querelles est comparables à ces deux terribles fautes. (Rabbi ‘Haïm Méir de Vichnits)
« Ce sont Datan et Aviram qui se sont révoltés contre Moché et Aharon dans l’assemblée de Kora’h » (26, 9) :
Pourquoi la Thora rappelle-t-elle de nouveau la révolte de Kora’h dans cette Paracha, lors du décompte des enfants d’Israël ?
En fait, le début de notre Paracha traite de l’acte de bravoure de Pin’has qui lui a valu de recevoir la sainteté de la prêtrise. De ce fait, la Thora trouve bon de reparler des conséquences de la révolte de Kora’h contre la prêtrise de Aharon, comme pour dire que de même qu’il a été très grave de s’opposer à la prêtrise de Aharon, il en sera de même pour celui qui oserait s’opposer à la prêtrise de Pin’has, qui a été nouvellement choisi en tant que Cohen. (Zekher David)
« Moché rapprocha leur jugement devant Hachem » (27, 5) :
Quand les filles de Tselof’had demandèrent à Moché si elles pouvaient hériter de la part de leur père en terre sainte, Moché ne répondit pas tout de suite, mais il approcha leur affaire devant Hachem. Mais, ce verset fait aussi allusion à autre chose. Chaque père est heureux de donner à ses enfants. Partant de ce principe, les filles de Tselof’had demandèrent d’hériter de la part de leur père, car cela accorderait une grande satisfaction à son âme. Devant une telle demande, Moché rapprocha ce jugement devant Hachem. C’est à dire qu’il appliqua leur requête par rapport à Hachem. En effet, Hachem aussi est un père, pour le peuple Juif. Et en tant que tel, Lui aussi devrait se réjouir de donner des Bénédictions à Ses enfants. Par cela, Moché souhaitait éveiller la Miséricorde Divine pour qu’Il comble Ses Enfants de Ses Bienfaits, conformément au désir de tout père. (Kedouchat Levi)
« Qu’Hachem, le D.ieu des esprits de toute chair, nomme un homme sur la communauté » (27, 16) :
Ce verset vient enseigner que le dirigeant doit être “un homme sur la communauté”. Ce doit être lui qui dirige et se trouve au dessus du peuple et non l’inverse. Le chef doit diriger le peuple et l’influencer, et ce ne doit pas être le peuple qui influence les idées du dirigeant. (Déguel Ma’hané Efraïm)
« Des agneaux d’un an intègres, deux par jour, holocauste quotidien » (28, 3) :
Rachi explique que le sacrifice quotidien du matin était abattu au côté ouest et celui du soir au côté est. On peut l’expliquer de la façon suivante. Le matin symbolise la réussite, lorsque le jour se lève. Mais celui qui voit la réussite lui sourire risque d’en venir à ressentir de l’orgueil. Pour s’en prémunir, il faut se rappeler que la roue tourne et que le “soleil” de la réussite peut aussi se coucher et qu’il faut donc rester humble. Pour se rappeler de cela, l’offrande du matin était abattue à l’ouest, point cardinal où le soleil se couche.
D’autre part, le soir symbolise les échecs. Mais celui qui voit ses entreprises échouées risque de tomber dans le découragement et la tristesse. Pour s’en prémunir, il doit se rappeler que la roue du malheur aussi tourne et que le soleil se remettra à briller pour lui et il doit donc garder espoir. C’est ainsi que l’offrande du soir était abattue à l’est, point cardinal où le soleil se lève. (Vayagued Yaacov)
« Vous ferez souffrir vos âmes » (29, 7) :
Apparemment, l’interdiction de manger à Kippour est une souffrance pour le corps, mais pas pour l’âme !
En fait, quand on récite la bénédiction avant de manger, la nourriture matérielle nourrie le corps et la sainteté de la bénédiction nourrie l’âme. Ainsi, puisqu’à Kippour il est interdit de manger, de ce fait l’homme ne récite pas non plus les bénédictions préalables à la consommation. Cela prive l’âme de sa nourriture et est donc une souffrance pour elle également. (Rav de Tchébin)
Le coin étude
Dans notre Paracha, Moché demande à Hachem de nommer son remplaçant. Hachem dit à Moché : « Prends Yéhochoua fils de Noun, homme qui a l’esprit en lui, et tu apposeras ta main sur lui ». Suite à cela, Moché apposa ses mains sur lui. Et là, se pose la question. Alors qu’Hachem demanda de poser sur lui “sa main”, Moché posa “ses mains”. Comment expliquer cette différence ?
Pour le comprendre, rapportons que concernant les sacrifices aussi, on trouve cette notion de poser les mains. Le verset dit : « Il posera sa main sur la tête de l’holocauste ». Là encore, cela fait référence à une seule main. Mais, concernant le sacrifice du bouc de Kippour, le verset dit que « Aharon posa ses deux mains sur la tête du bouc ». Là également, comment expliquer cette différence ?
Le fait de poser la main sur un sacrifice est un moyen de faire passer la faute de l’homme sur l’animal. Le sacrifice va subir ce que l’on devait imposer au fauteur et pour faire passer cette culpabilité, il fallait que le fauteur pose sa main sur la tête de l’animal.
Précisons que la différence entre un holocauste et un sacrifice expiatoire est que l’holocauste vient expier les mauvaises pensées alors que l’expiatoire est apporté pour des fautes commises par l’action. Or, toute action implique aussi une pensée qui a débouchée sur cette action. Ainsi, pour l’holocauste qui ne venait que pour les pensées interdites, on devait poser sur sa tête qu’une seule main. Mais pour l’expiatoire qui venait pour l’action, et donc aussi pour la pensée qui a conduit à cette action, il fallait y apposer ses deux mains.
Ainsi, nous voyons que l’apposition des mains est un moyen de charger la faute sur l’animal. Et le nombre de mains que l’on appose dépend du nombre de culpabilité : la culpabilité uniquement par la pensée ou aussi par l’action qui s’y ajoute.
Il en est de même du dirigeant d’Israël. Nos sages considèrent qu’il porte la responsabilité des fautes du peuple. Le chef doit, par ses enseignements, ses remontrances et son comportement, inspirer le peuple à suivre le chemin de la Thora. Et si le peuple faute, la Thora considère qu’il en porte une part de responsabilité. Tel est le sens du fait que Moché devait poser ses mains sur la tête de Yéhochoua, le futur dirigeant. Par cela, il montrait qu’à présent, ce sera Yéhochoua qui sera le responsable du peuple, et qui portera ses fautes. Et là aussi, le peuple peut commettre deux types de fautes, celles commises par l’action et celles par la pensée. Et le dirigeant doit savoir conduire le peuple à corriger leurs fautes et à ne plus les commettre. Et dans le cas contraire, c’est lui qui en portera la responsabilité. Seulement, si un homme peut percevoir les fautes commises par l’action et tenter de les corriger, en revanche il n’en est pas de même concernant les fautes par la pensée. De ce fait, le chef ne peut pas être chargé des fautes par la pensée dont il n’a pas conscience. Malgré tout, il existe des gens exceptionnels, qui sont dotés de la capacité de comprendre et de percevoir même les pensées des autres. Et Yéhochoua en faisait partie. C’est ainsi que la Thora présente ici Yéhochoua comme « un homme qui a l’esprit en lui ». C’est à dire, comme l’explique Rachi, qu’il savait aller d’après l’esprit (c’est à dire la pensée) de chacun.
Il savait percevoir les pensées que chaque personne développe dans son esprit. Et de ce fait, il devenait responsable du peuple même au niveau des fautes commises par la pensées, car il pouvait, et donc devait, tenter de corriger même ce genre de fautes.
A présent, nous pouvons résoudre la question du départ. Hachem dit à Moché : « Prends Yéhochoua fils de Noun, homme qui a l’esprit en lui », c’est à dire qu’en plus de devoir corriger le peuple dans l’action, sa connaissance des pensées de l’esprit lui ajoute la responsabilité également concernant les fautes commises par la pensée. « Et tu apposeras ta main sur lui ». C’est à dire que Moché devra apposer une main même pour le charger de cette responsabilité-là des fautes commises par la pensée, contrairement à la majorité des chefs. Yéhochoua a ceci de spécial qu’il faudra lui apposer également une main supplémentaire pour la responsabilité des pensées. Mais cela sous-entend qu’il n’est même pas utile de préciser qu’il faille aussi poser une main pour transférer la responsabilité des actions, commun à tous les chefs. Moché qui a bien compris le message, posa donc ses deux mains sur Yéhochoua.
Le coin Halakha
L’usage est de ne pas célébrer de mariage pendant les 3 semaines entre le 17 Tamouz et le 9 Av. Malgré tout, chez les Sefaradim, dans un cas de besoin, cela sera autorisé jusqu’à l’entrée de Roch ‘Hodesh Av. En revanche, il est autorisé de se fiancer, même après Roch ‘Hodesh Av, mais sans musique ni danse. En effet, on évite d’écouter de la musique pendant les 3 semaines. Mais on aura le droit de chanter des chants de louanges pour Hachem sans musique même pendant cette période. Une personne dont la profession est de jouer d’un instrument de musique et qu’il en tire toute sa subsistance, aura le droit d’exercer devant des non-Juifs pendant cette période, et même après Roch ‘Hodesh Av, si vraiment c’est son gagne-pain, car il ne le fait pas dans un esprit de joie. On évite de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou pendant les 3 semaines, en mangeant un fruit nouveau ou en portant un vêtement neuf. Mais le Chabbat, ce sera permis. Cependant, après Roch ‘Hodesh Av, on ne portera plus un nouveau vêtement même Chabbat.
S’il a oublié que tel fruit est nouveau un jour de semaine pendant cette période et qu’il a récité la bénédiction préalable, et qu’ensuite il a pris conscience que c’est un fruit nouveau, il récitera néanmoins la bénédiction de Chéhé’héyanou.
Le coin histoire
Un certain Rav avait dans son voisinage, un Juif qui le provoquait régulièrement, avec des propos très énervants. Mais, ce Rav essayait toujours de se contenir et de ne pas s’énerver. Le Rav relate qu’une fois, dans une même semaine, son voisin l’a provoqué à trois reprises. La première fois, il n’a pas pu résister et il s’est énervé. Il a remarqué que le lendemain, son fils est tombé en classe et s’est cassé le pied. Mais les deux autres fois, il s’est contenu par des forces sur-humaines et n’a pas répondu. Et là, que s’est-il passé ?
Le Rav raconte que ces derniers temps, il s’était beaucoup endetté pour le mariage de trois de ses filles. Et il ne savait pas comment il allait s’acquitter de ses dettes. Et justement, après ce fait où il s’est maîtrisé, deux amis du Collel où il étudie se sont approchés de lui et lui dirent qu’ils ont chez eux de grandes sommes d’argent et s’il le souhaite, ils pourraient les lui prêter pour une longue durée.
A noter que dans ce Collel, il y a d’autres étudiants qui sont encore plus endettés que lui, et que lui, était encore moins connu qu’eux…
Combien est grande la force de celui qui contient sa colère même quand cela est très difficile. Hachem l’aidera de façon surnaturelle.
Le coin ‘Hizouk
Il est dit dans les psaumes : « Si je me couche dans les abîmes profonds, Te voici ». Cela signifie que si un homme imagine qu’il se trouve dans les profondeurs des abîmes et qu’il n’a donc plus aucun espoir ni aucune solution, qu’il sache que même là-bas “Te voici” ! Qu’il sache et qu’il se renforce dans la foi que là-bas aussi se trouve la Gloire Divine et que s’il Le cherche, il est sûr qu’il Le trouvera. (Amarot Téhorot)
Chabbat Chalom !