Chabbat Ki-Tétsé

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Chabbat Ki-Tétsé / שבת כי תצא

24/25 août 2018 – 14 Eloul 5778 / י’ד אלול ה-תשע’ח

Début : 20h31 – Fin : 21h39

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Les Horaires :

Vendredi soir :
19h00 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rav Mickael MOUYAL
19h23 : Plag / פלג המנחה
20h00 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 20h31)

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rav Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch

Samedi après-midi :
19h00 : Cours mixte sur la Paracha par le Rav Mickael MOUYAL
19h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
20h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit
Dvar Torah par le Rav Mickael MOUYAL
20h47 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
21h39 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
07h00 : Séli’hots
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !!!


Birkat ha-Lévana :

La Birkat ha-Lévana (prière pour le renouvellement de la lune) pourra être récitée entre le samedi 18 août au soir et le samedi 25 août 2018 au soir, lorsque la lune est visible.


Fêtes de Tichri 5779 :

Chers Amis,

Nous nous retrouverons donc à nouveau cette année dans ce lieu pour célébrer BH’ les fêtes de TICHRI en attendant la construction du Nouveau Centre Culturel Juif de Boulogne-Billancourt dont le permis de construire est purgé et dont les travaux devraient commencer au mois d’octobre, pour une durée de 12 mois.

Les offices de Roch Hachana auront lieu les 9/10/11 septembre, les offices de Yom Kippour auront lieu les 18 et 19 septembre. Comme les années précédentes, nous aurons le plaisir d’accueillir notre ‘Hazan Ariel LASRY qui viendra d’Israël.

Les horaires des offices seront identiques à celles de la Synagogue de la rue des abondances, sauf en ce qui concerne les offices du matin :

  • Chabbat : 09h10
  • Roch Hachana et Yom Kippour : 08h30
  • Souccot : 09h10

La réservation des places devra se faire exclusivement auprès de M. Daniel LASRY (06.26.94.51.58). Attention, nos locaux ne nous permettent malheureusement pas d’accueillir autant de fidèles que nous le voudrions. Il est donc impératif de réserver vos places au plus tôt afin d’être sûr d’avoir une place assise, la réservation ne sera effective qu’à réception du règlement.

Le prix des places pour Yom Kippour est fixé à 180 € pour les hommes et 120 € pour les femmes. Ces montants incluent cotisation(s) de membre de l’ACIP, tous les règlements de places sont à faire à l’ordre de l’ACIP.

Si vous souhaitez effectuer votre règlement en plusieurs fois, il vous suffit d’envoyer plusieurs chèques en spécifiant simplement au dos des chèques les dates d’encaissement souhaitées.

Téléchargez le coupon et renvoyez le avec votre règlement pour confirmer votre réservation.

L’équipe de l’Office de Boulogne Sud vous souhaite de bonnes vacances et une excellente année 5779 pour vous et vos proches et espère avoir le plaisir de vous rencontrer rapidement.

Si vous souhaitez réserver dans un des nombreux autres offices à Boulogne, vous pouvez dès à présent réserver vos places tous les matins auprès du secrétariat de la Synagogue. 01.46.03.90.63, 43 rue des Abondances, 92100 Boulogne.

Chana Tova, que vous soyez inscrits dans le livre de la vie !


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h30 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Les cours reprendront à la rentrée.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Du 1er au 31 août, le Mikvé sera ouvert uniquement sur rendez-vous. Merci de contacter Mme Yael Kassabi, au 06 22 76 15 04

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons signé le contrat d’emprunt avec la banque pour 1.5 M €.

La procédure d’appel d’offre est terminée. C’est la Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne.

La lettre d’intention a été signée avec Eiffage. Les discussions reprennent après le 20 août avec la négociation du contrat, l’organisation de l’inauguration du chantier, etc.

Le Chantier devrait être inauguré début septembre. Les travaux commenceront effectivement vers le 15 octobre et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Quand tu sortiras en guerre contre ton ennemi, Hachem ton D.ieu te le donnera entre tes mains » (21, 10) :

Ce verset fait allusion à la guerre contre le mauvais penchant. On peut constater que le Texte n’a pas dit : « Quand tu feras la guerre contre ton ennemi », mais plutôt : « Quand tu sortiras contre ton ennemi ». Car ce qu’Hachem attend de l’homme c’est uniquement qu’il veuille vaincre son mauvais penchant. Et dès lors que l’homme sort en guerre contre lui, c’est à dire qu’il exprime sa motivation de le combattre, alors « Hachem ton D.ieu te le donnera entre tes mains », et la victoire sera obtenue. C’est ce que nos Sages disent : « Celui qui veut se purifier, on l’aidera (du Ciel) ». (Sefarim)

« Un vêtement d’homme ne sera pas sur une femme, et un homme ne portera pas un vêtement de femme » (22, 5) :

Ce verset peut s’expliquer de façon allusive. La femme symbolise la douceur et l’homme la fermeté. Quand il est nécessaire d’adopter une attitude féminine, pleine de douceur, comme par exemple quand on prie à Hachem et lui demande de nous aider dans un certain domaine, alors on ne choisira pas la dureté et on ne priera pas en exigeant. Mais à d’autres moments, pour défendre la Thora que certains impies bafouent (D.ieu préserve) par exemple, il faut alors opter pour une attitude masculine ferme et stricte. Dans un tel cas, on ne se comportera pas avec la douceur propre à la femme. Chaque situation mérite un comportement adapté. (Likouté Halakhot)

« On lui affligera 40 coups, on n’en ajoutera pas » (25, 3) :

Bien que la Thora demande que la peine de Malkout (flagellation) soit composée de 40 coups, nos Sages ont réduit cette peine à 39 coups. Mais comment se concordent-ils avec le Texte qui dit explicitement “40 coups” ?
En fait, un Juif qui a fauté, quand on lui afflige sa peine, normalement il doit s’en réjouir, car la sanction a la vertu d’expier la faute.
Ainsi, une fois qu’il a reçu 39 coups et qu’on lui annonce que sa sanction est terminée, dans sa volonté d’effacer complètement son péché, il devrait ressentir le regret qu’il n’y a pas encore d’autres coups, pour que sa faute soit encore plus expiée. Or, nos Sages disent que l’intention de faire une Mitsva est en soi déjà considérée comme une Mitsva. Ainsi, quand l’homme pousse un soupir regrettant que la sanction s’arrête là, cela lui est considéré comme s’il avait encore reçu un coup. Dès lors, la peine est bien de 40 coups : 39 coups réels, et le 40ème coup c’est sa volonté qui lui est comptée. (Divré Ye’hezkel)

« Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek » (25, 17) :

Amalek a attaqué tous les Juifs. Le verset aurait dû donc dire : « Souviens-toi de ce que vous a fait Amalek » !
En fait, la force de Amalek est d’attaquer les Juifs qui se mettent à l’écart de la communauté et se séparent de l’ensemble du peuple.
Selon l’expression de nos Sages, il attaque ceux que les nuées de gloire ont rejeté. C’est à dire ceux qui se sont exclus. C’est pourquoi, le verset dit : « Souviens toi de ce que t’a fait Amalek », au singulier. Car Amalek ne peut endommager que ceux qui ne sont plus dans toute la communauté, mais qui se sont divisés et sont individuels et à l’unité. Mais quand tous les Juifs sont réunis et que la communauté est forte, toute entière rassemblée, alors Amalek perd toute sa force. (Rabbi Bounam de Pchis’ha)

Le coin Halakha (lois de Roch Hachana)

Il convient de bien manger, boire et se réjouir à Roch Hachana et on n’y jeûnera pas. Si on craint que l’office du matin se prolonge jusqu’après le milieu de la journée (13h48) et que l’on ne mangera donc que après, alors il convient de boire de l’eau, du thé ou du café (même avec du sucre) avant la prière, pour ne pas jeûner jusqu’à mi-journée, ce que nos Sages déconseillent.
Néanmoins, à Roch Hachana on ne mangera pas trop pour ne pas en venir à de la légèreté et à en perdre sa Crainte d’Hachem, D.ieu Préserve.
En ce qui concerne la coutume du Seder de la nuit de Roch Hachana, ce Seder s’accomplit les deux soirs de Roch Hachana. Même si on n’a pas de nouveau fruit à table, on doit quand même réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou lors du Kidouch. Malgré tout, si cela est possible, il est bon, le deuxième soir au moment du Kidouch, de placer un fruit nouveau (que l’on n’a donc pas encore consommé) ou de porter un nouveau vêtement, pour réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou du Kidouch et l’acquitter du même coup. Mais si on n’a pas cela, ce n’est pas grave et on récitera malgré tout Chéhé’héyanou dans le Kidouch.

Le coin histoire

La Rabbanit Israëlson, une des filles du Rav Elyachiv, raconte :
« Ma mère est décédée un dimanche. La veille de son décès, Chabbat, c’était à mon tour de m’occuper d’elle. Son état de santé était très critique. Elle avait grand mal à respirer et tous les appareils ne suffisaient plus. C’était d’ailleurs le seul Chabbat où j’ai pleuré.
Maman avait une infirmière non religieuse qui s’occupait d’elle avec un grand dévouement.
Quand le Chabbat se termina, maman se tourna vers moi et murmura vers moi, non sans effort. Elle me dit : “L’infirmière n’a pas encore mangé ! Donne-lui de quoi manger et aussi de l’argent pour payer le taxi pour qu’elle rentre chez elle !” »
L’infirmière, qui entendit les paroles de la Rabbanit Elyachiv, en fut tellement touchée qu’elle éclata en sanglot. Cela produit un grand Kidoush Hachem (sanctification du Nom d’Hachem) par rapport à l’infirmière non religieuse qui fut impressionnée de la grande bonté de la Rabbanit.
Cette histoire montre que même au seuil de la mort, quelques heures avant son décès, la Rabbanit pensa à autrui. Un Juif doit être tellement pétri de bonté que cela doit devenir une seconde nature. Et même dans les moments difficiles, on ne doit pas oublier d’aider les autres. C’est cela la grandeur d’un homme ! Et il est clair qu’une telle attitude ne peut qu’impressionner et entraîner un bon renom sur le monde de la Thora. Il ne peut en ressortir qu’un Kidoush Hachem.

Le coin étude

Un désir de sainteté

La Paracha de la semaine s’ouvre sur le passage de la femme captive. Quand le peuple sort en guerre et qu’il y a des captifs, un soldat qui y verrait une femme non Juive et qui la désirerait, alors la Thora lui permet de la prendre pour femme. Selon les commentateurs, le processus est le suivant. Quand ce soldat désire cette femme, il peut s’unir à elle avant même de la convertir. Puis, elle passe une période d’un mois où elle s’enlaidit. Elle se rase toute la tête et laisse pousser ses ongles. Tout cela, pour que le soldat soit repoussé par elle et l’abandonne. Mais si même après cette période le soldat désire encore vivre avec elle, alors il la convertie et se marie avec elle. Nos Sages s’interrogent pour savoir comment le soldat a-t-il le droit au départ de s’unir avec une non Juive. Ils répondent que puisqu’à un moment de guerre, le soldat est fragilisé, si la Thora lui interdisait cette femme, il ne pourrait pas respecter cet interdit.
Ainsi, pour ne pas que le soldat vive malgré tout avec elle de façon interdite, ne pouvant pas s’en empêcher, la Thora lui autorise donc cela. Mais on peut encore s’interroger. Si à la base ce mariage aurait dû être interdit, comment comprendre que du fait de l’état d’esprit du soldat, la Thora lui autorise un interdit ? On ne trouve une telle chose nulle part ailleurs !
De plus, nos Sages enseignent que les soldats qui allaient en guerre devaient être de très grands Justes. Ils ne devaient avoir aucune faute même très légère à leur compte. De fait, comment comprendre que de tels Justes soient tentés par l’interdit de vivre avec une captive étrangère au point même que du fait de leur impossibilité de respecter cet interdit, la Thora doit le leur permettre ?!
En fait, ce sujet de la femme captive peut être interprété de façon originale, avec un éclairage très positif. Le Zohar dit que suite à la faute d’Adam, plusieurs âmes très élevées ont été capturées par les forces de l’impureté. Ces âmes sont généralement libérées à travers la conversion. Quand un non Juif se converti, son âme qui faisait partie de ces grandes âmes captives, est libérée. Il en est de même au sujet de la femme captive dont parle notre Paracha. Quand le soldat désire une femme captive, c’est en fait qu’il ressent profondément que cette femme a en elle une âme très haute, et il désire la libérer en s’unissant à elle. En effet, comme on l’a dit, ce n’était que de très grands Justes qui allaient en guerre. Ces hommes étaient purs de toute faute. Bien plus, ils étaient protégés de tout mal du fait qu’ils s’occupaient de la Mitsva de combattre les ennemis d’Hachem. Et celui qui s’occupe d’une Mitsva est protégé du mal. Si malgré tout cela, il désire une femme se trouvant parmi les captifs, cela est une preuve qu’en fait, une âme sainte habite cette femme. C’est cette sainteté qui se trouve en elle que désire réellement ce soldat d’envergure spirituelle si grande. Et si la Thora lui a permis en finalité de la convertir et de vivre avec elle, c’est que par ce biais là, il va pouvoir libérer la grande âme qui est en elle.
D’après cela, on peut comprendre un enseignement de nos Sages. D’un côté, la Thora dit que cette captive est une “femme de belle apparence”. D’autre part, le Midrash dit qu’elle peut même être laide, puisque le verset dit au soldat : « Et que tu la désires », même si elle est laide. Si c’est ainsi, on peut se demander pourquoi la Thora dit au départ qu’elle est belle, si par la suite elle inclut même une femme laide ? Mais d’après ce que l’on a dit, on comprend que quand la Thora a dit qu’elle est belle, elle parle ici de la beauté de son âme, et non de son corps. Et pour ne pas que l’on croit que l’on parle de la beauté physique, c’est pourquoi la Thora précise : « Et que tu la désires », pour inclure même une femme laide. Car la femme captive dont on parle est belle intérieurement, même si elle peut être laide extérieurement et physiquement.
Mais d’après cela, on peut se demander pourquoi la Thora permet au soldat de s’unir à elle une première fois même avant de la convertir, du fait que si on la lui interdisait il ne pourrait pas respecter l’interdit ? Mais d’après ce qui a été expliqué, il ne devrait pas y avoir du tout d’interdit puisque cette union permet au soldat d’accomplir une grande Mitsva de libérer une âme précieuse !
De plus, pourquoi faut-il en deuxième temps laisser une période d’un mois où cette femme va s’enlaidir, comme pour dissuader le soldat. Mais si le but de ce mariage est de libérer une grande âme, pourquoi faut-il essayer de dissuader le soldat ? Au contraire. Qu’il se marie avec elle de suite, pour réaliser cette si grande réparation !
En fait, certes le soldat voit en cette femme le dépositaire d’une grande âme. Il ressent donc qu’il est une grande Mitsva de l’épouser pour libérer cette part de sainteté. Seulement, le mauvais penchant se glisse et se cache dans toutes les situations. Ainsi, il est possible qu’en réalité le mauvais penchant se dissimule derrière cela et persuade le soldat qu’il y a là une grande Mitsva de libérer une sainte âme, alors que réellement il n’en est pas vraiment ainsi. Le penchant est très performant pour faire passer une faute pour une Mitsva.
Avant de laisser le soldat se marier avec la femme captive, la Thora cherche donc d’abord à faire passer un test pour vérifier que son désir émane uniquement d’une source pure de réparer l’âme contenue en elle, et qu’il ne s’agit pas d’un coup du mauvais penchant qui éveille simplement le désir d’un homme pour une femme interdite, et déguisant le tout dans une apparence de Mitsva.
C’est pourquoi, la Thora demande à la captive de s’enlaidir pendant un mois, pour annuler et supprimer toute la part du mauvais penchant qui pourrait se cacher pour éveiller le désir du soldat pour la beauté féminine. En dégradant sa beauté, l’attirance physique éveillée par le penchant pourra être neutralisée. Et si malgré tout, après cela le soldat souhaite encore vivre avec cette femme, cela est la preuve que son désir est vraiment pur, car il aura alors été vérifié que ce n’est pas le mauvais penchant qui en est à l’origine. Si après ce mois, le soldat désire encore cette femme, le test aura vérifié qu’elle détient réellement une grande âme et que c’est elle que le soldat désire libérer. Son désir émane bien du domaine de la sainteté. Alors, la Thora lui recommande de la convertir et il pourra se marier avec elle. Seulement, ce test-là c’est la deuxième étape. Mais avant tout cela, dans un premier temps, dès que le soldat a vu la femme captive et la désire, la Thora lui autorise d’emblée une première union avec elle. Et c’est à ce sujet que nos Sages disent qu’on la lui a permise pour ne pas qu’il la prenne de façon interdite. Car au moment où il est sorti faire la guerre contre les ennemis d’Hachem, le soldat n’est pas assez posé pour vérifier l’origine réel de son désir. Son désir de libérer une âme captive brûle tellement en lui que même si on ne lui permet pas l’union avec cette femme qui lui permettra selon lui de réaliser cette réparation, il ne pourra pas se contenir et ce désir intense de réparation le poussera malgré tout à s’unir à elle. C’est pourquoi la Thora lui permet la première union, car elle émane finalement d’un désir sacré. Mais ensuite, il faudra passer le test pour vérifier posément la réelle nature de ce désir, avant de le laisser la convertir et l’épouser, comme on l’a expliqué. (Basé sur le Darach Moché, d’après le Ohr Ha’Haïm)

Le coin ‘Hizouk

Même quand un homme a beaucoup fauté, tant qu’il continue à prier à Hachem et Le supplier de sauver son âme, alors il y a bon espoir qu’Hachem le guérisse des blessures causées par ses fautes. Le verset dit bien : « La voix est la voix de Yaacov et les mains sont les mains d’Essav ». Même si ses mains ont commises de lourds péchés, si sa voix supplie Hachem, il peut espérer être sauvé. (Méïr éiné ‘Hakhamim)


Chabbat Chalom !!!

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