Chabbat Ki-Tavo

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Chabbat Ki-Tavo / שבת כי תבוא

31 août/1er septembre 2018 – 21 Eloul 5778 / כ’א אלול ה-תשע’ח

Début : 20h17 – Fin : 21h23

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Chabbat des jeunes : A l’occasion du Chabbat des jeunes, la lecture de la Paracha et les offices seront assurés par les jeunes de la communauté.

Les Horaires :

Vendredi soir :
19h00 : Min’ha suivi de Chir haChirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rav Mickael MOUYAL
19h11 : Plag / פלג המנחה
20h00 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 20h17)

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rav Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch

Samedi après-midi :
18h45 : Cours mixte sur la Paracha par le Rav Mickael MOUYAL
19h30 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
19h45 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par Liliane Zrihen léilouy nichmat Hassiba Zrihen mibeit Zafrani (ז״ל).
Dvar Torah par Rémy LEVY
20h33 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
21h23 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
07h00 : Séli’hots
08h00 : Cha’harit

Lundi et jeudi :
06h30 : Séli’hots
07h15 : Cha’harit

Chabbat Chalom !!!


Fêtes de Tichri 5779 :

Chers Amis,

Nous nous retrouverons donc à nouveau cette année dans ce lieu pour célébrer BH’ les fêtes de TICHRI en attendant la construction du Nouveau Centre Culturel Juif de Boulogne-Billancourt dont le permis de construire est purgé et dont les travaux devraient commencer au mois d’octobre, pour une durée de 12 mois.

Les offices de Roch Hachana auront lieu les 9/10/11 septembre, les offices de Yom Kippour auront lieu les 18 et 19 septembre. Comme les années précédentes, nous aurons le plaisir d’accueillir notre ‘Hazan Ariel LASRY qui viendra d’Israël.

Les horaires des offices seront identiques à celles de la Synagogue de la rue des abondances, sauf en ce qui concerne les offices du matin :

  • Chabbat : 09h10
  • Roch Hachana et Yom Kippour : 08h30
  • Souccot : 09h10

La réservation des places devra se faire exclusivement auprès de M. Daniel LASRY (06.26.94.51.58). Attention, nos locaux ne nous permettent malheureusement pas d’accueillir autant de fidèles que nous le voudrions. Il est donc impératif de réserver vos places au plus tôt afin d’être sûr d’avoir une place assise, la réservation ne sera effective qu’à réception du règlement.

Pensez à réserver rapidement vos places !!

Le prix des places pour Yom Kippour est fixé à 180 € pour les hommes et 120 € pour les femmes. Ces montants incluent cotisation(s) de membre de l’ACIP, tous les règlements de places sont à faire à l’ordre de l’ACIP.

Si vous souhaitez effectuer votre règlement en plusieurs fois, il vous suffit d’envoyer plusieurs chèques en spécifiant simplement au dos des chèques les dates d’encaissement souhaitées.

Téléchargez le coupon et renvoyez le avec votre règlement pour confirmer votre réservation.

L’équipe de l’Office de Boulogne Sud vous souhaite de bonnes vacances et une excellente année 5779 pour vous et vos proches et espère avoir le plaisir de vous rencontrer rapidement.

Si vous souhaitez réserver dans un des nombreux autres offices à Boulogne, vous pouvez dès à présent réserver vos places tous les matins auprès du secrétariat de la Synagogue. 01.46.03.90.63, 43 rue des Abondances, 92100 Boulogne.

Chana Tova, que vous soyez inscrits dans le livre de la vie !


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Du 1er au 31 août, le Mikvé sera ouvert uniquement sur rendez-vous. Merci de contacter Mme Yael Kassabi, au 06 22 76 15 04

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Nous avons signé le contrat d’emprunt avec la banque pour 1.5 M €.

La procédure d’appel d’offre est terminée. C’est la Société Eiffage Construction qui a été retenue pour la construction du Centre culturel juif de Boulogne.

La lettre d’intention a été signée avec Eiffage. Les discussions reprennent après le 20 août avec la négociation du contrat, l’organisation de l’inauguration du chantier, etc.

Le Chantier devrait être inauguré début septembre. Les travaux commenceront effectivement vers le 15 octobre et devraient durer 12 mois.

Nous allons donc passer dans une phase active de collecte pour nous permettre de construire le plus beau centre possible.

Nous continuerons de vous aviser ici de l’état d’avancement des opérations.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Activités CCIBB 2018-2019 – Informations et inscriptions :

L’équipe du Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt a le plaisir de vous présenter la liste des activités pour adultes et enfants proposées pour 2018-2019 :

Krav-maga, Oulpan adultes et enfants, Football, Basketball, Running, Danse Modern-Jazz, Danse Israélienne, Théâtre pour enfants, Hip-hop et Zumba enfants et d’autres à venir !!!

Informations et Inscriptions : dimanche 9 septembre 2018 de 08h00 à 17h00 au forum des activités à la Mairie de Boulogne-Billancourt, 26 avenue André Morizet.

La reprise des activités aura lieu le dimanche 16 septembre 2018 au gymnase Denfert Rochereau. Pour le Football et le Basketball, la reprise aura lieu le dimanche 9 septembre 2018 (inscription sur place).


Cérémonie à la Mémoire des Déportés :


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« L’araméen a fait perdre mon père »

Selon le sens simple, l’araméen c’est Lavan, qui a voulu éliminer mon père, qui est Yaacov. Mais selon l’allusion, l’araméen qui se dit “ארמי – Arami” fait allusion au “רמאי – Ramaï”, le fourbe et le trompeur, (ces deux mots ont les mêmes lettres). Ainsi, celui qui trompe les autres (et lui-même) et s’écarte de la vérité de la Thora, même si un tel individu a des parents illustres dont le mérite devrait le protéger, malgré tout il ne pourra pas bénéficier du mérite de ses ancêtres. “Le Ramaï”, le malhonnête qui est en moi, c’est à dire ma tromperie, “a fait perdre mon père”, m’a privé du mérite de mes pères, pour ne plus pouvoir en profiter. (‘Hidouché Harim)

« Je n’ai pas passé outre Tes Mitsvot et je n’ai pas oublié » (26, 13) :

Ce texte doit être dit par la personne qui apporté les dîmes. Il devait signifier qu’il a fait ce qu’il fallait et n’a rien oublié de faire. Ce texte s’appelle le “Vidouï Maasser”, “l’aveu sur la dîme”. Seulement en général, un aveu vient connoter que la personne avoue une faute. Mais là, s’il dit que tout a été fait dans les règles, où est l’aveu ?
En fait, quand quelqu’un accomplit une Mitsva, il doit ensuite ne plus y penser, voire même l’oublier. Cela lui permettra de ne pas penser qu’il a fait beaucoup de bonnes actions, ce qui risque de le mèner à l’orgueil. Mais, dans cet aveu, la personne disait certes qu’il n’a passé outre aucune loi, mais il ajoutait : « Je n’ai pas oublié », dans le sens de « Je n’ai pas oublié ce que j’ai fait ». Le fait de ne pas oublier ses Mitsvot est en soi déjà une faille. L’homme doit oublier les Mitsvot qu’il a réalisées pour se sentir toujours redevable d’en faire encore et ne jamais se sentir quitte ni orgueilleux. C’est sur cette faille que l’aveu prend son sens. (Rabbi de Satmar)

« Bénis sois-tu à ta venue et bénis sois-tu à ta sortie » (28, 6) :

Rachi explique ce verset en disant : « Que ta sortie de ce monde soit sans faute, comme à ta venue ». Mais d’après cela, l’essentiel de cette bénédiction se trouve dans la sortie, qui soit comme ton entrée. Dès lors, on aurait pu se contenter de dire que tu sois béni à ta sortie du monde, qui sera sans faute. Pourquoi avoir besoin de rappeler ta venue ?
En fait, nos Sages disent que l’homme est tellement proche de la faute qu’il eut mieux valu qu’il ne soit pas créé, car il risque trop de fauter. Mais un homme qui quitte ce monde sans aucune faute, une telle personne révèle rétroactivement que sa venue au monde était une réussite et un vrai bien. C’est ce que nous enseigne le verset : « Bénis sois-tu à ta venue et bénis sois-tu à ta sortie ». Même ta venue au monde sera une bénédiction si ta sortie sera sans faute. Ainsi, Rachi explique : « Que ta sortie de ce monde soit sans faute, comme à ta venue », c’est à dire que si ta sortie est sans faute, alors ta venue aussi deviendra une bénédiction. (Ketav Sofer)

« Vous garderez les paroles de cette alliance et vous les ferez pour que vous réussissiez tout ce que vous ferez » (29, 8) :

Ce verset fait allusion au fait que celui qui garde son alliance, c’est à dire la sainteté de sa Milah, en veillant à ne pas la profaner par tout ce qui se rapproche de l’impudicité, alors toutes les Mitsvot qu’il réalisera auront une valeur encore plus grande et leur impact aura toute sa force. Si « vous garderez les parole de cette alliance », allusion à l’alliance de la Milah, alors « vous réussirez tout ce que vous ferez », toutes les Mitsvot que vous ferez sera alors une vraie réussite. Car l’un des piliers de toute la Thora, c’est de préserver son alliance, en gardant la sainteté de ses pensées, de ses yeux, de son corps…, pour ne pas profaner son alliance (de la Milah) par tout type d’impudicité. En veillant à cela, on élève et on renforce la valeur de toutes ses Mitsvot. (Guinzé Hamelekh)

Le coin Halakha (lois de Roch Hachana)

Celui qui écoute les sonneries du Chofar de par la radio ou d’un enregistreur n’est pas quitte de la Mitsva.
Puisque le Chofar est une Mitsva qui dépend du temps, les femmes en sont dispensées. Malgré tout, c’est une bonne chose qu’elles écoutent les sonneries. Pour les Sefarades, ni une femme, ni un homme qui sonne pour elle, ne récitera la bénédiction du Chofar. Mais, les femmes Achkénazes réciteront la bénédiction.
Pendant les sonneries, on se concentrera sur des pensées de repentir et de regrets sur ses fautes, car l’un des objectifs de cette Mitsva est justement de réveiller l’homme au repentir.
On n’aura pas le droit de prendre un repas de plus de 56g de pain avant de s’être acquitté de la Mitsva du Chofar. Mais, si on a déjà prié, et qu’on n’a pas encore écouté le Chofar, dans le cas où on a fait le Kidouch, on aura le droit de consommer des fruits comme on le souhaite et même manger moins de 56g de pains (avec les bénédictions d’avant et d’après).

Le coin histoire

Quand le Dayan (juge rabbinique) Rabbi Eliezer Tourtser sentit sa fin proche, il appela le ‘Hafets Haïm à son chevet. Quand il arriva, le Dayan lui dit qu’il a peur du jour du jugement. En effet, puisqu’il a officié à titre de juge, il est sûr qu’En-Haut on va l’éprouver pour savoir s’il maîtrise vraiment les lois de la justice. Il demanda donc au ‘Hafets ‘Haïm de l’interroger pour vérifier qu’il connaît bien toutes ces nombreuses lois. Pour apaiser le Dayan, le ‘Hafets ‘Haïm accepta et l’interrogea. Pendant plusieurs heures, il lui posa des questions sur les différents sujets liés aux jugements. Rabbi Eliezer répondit comme il se doit à toutes les questions. Quand le ‘Hafets ‘Haïm quitta la chambre, il éclata en sanglot. Puis il dit, d’une voix étranglée par les larmes. : « Certes le Dayan, lui, connaît bien les lois. Mais que m’adviendra-t-il quand à mon tour arrivera mon moment et que l’on m’interrogera ? Que répondrai-je ?! »…
Ce récit nous apprend combien l’homme doit vivre avec la conscience réelle et claire du jour du jugement Divin. On doit voir cela avec grand sérieux. Ainsi, on améliorera au maximum ses actions de son vivant, pour ne pas être confondu dans l’au-delà. Mais on voit aussi que même les plus grands Justes, dans leur humilité, redoutent ce jour. Que devrions nous dire nous concernant ?

Le coin étude

La crainte de la sanction

La Paracha de Ki Tavo parle essentiellement des bénédictions et des malédictions qu’Hachem prévoit pour ceux qui obéissent et ceux qui désobéissent aux Mitsvot de la Thora. Ce thème de récompense et punition est assez présent dans la Thora. Si la Thora insiste beaucoup sur le sujet des punitions pour les fautes, c’est qu’elle souhaite que nous nous en imprégnons et que nous en venons à servir Hachem de par la crainte de la sanction. Mais cela est étonnant. En effet, apparemment ce niveau ne semble pas être le plus louable. Servir Hachem pour ne pas être puni est un culte intéressé, où l’homme recherche son bien-être. Il eut mieux fallu que notre service d’Hachem soit basé sur la crainte devant la Grandeur d’Hachem. On aurait plutôt dû encourager l’homme à méditer sur la Grandeur Infinie d’Hachem, Sa Bonté sans limite… Et ainsi, on aurait accompli les Mitsvot pour ne pas se retrouver manquant devant la Perfection Divine. A l’image de celui qui se présente devant un grand roi, qui chercherait à se trouver propre et dans sa meilleure posture. Ainsi, pourquoi la Thora donne-t-elle la primeur à la crainte de la punition, qui est moins élevée ?!
La réponse à cette question est que certes la crainte devant la Majesté Divine est la plus haute. Mais on ne peut l’acquérir sans avoir intégré au préalable la crainte de la punition. Celle-ci doit être la base et la fondation de tout le service d’Hachem. Certes ce n’est pas le plus haut niveau, mais aucun niveau plus haut ne pourra être atteint sans avoir posé cette crainte-là. C’est pour cela que la Thora insiste tant dessus. Car elle est la base de toute élévation spirituelle. Mais pourquoi en est-il ainsi ?
En fait, l’homme est composé d’un corps et d’une âme. L’âme n’aspire qu’à s’approcher d’Hachem. Mais le corps, du fait de sa matérialité et de sa recherche du bien-être et des plaisirs physiques, empêche l’âme de s’exprimer et de pousser l’homme vers le chemin de la proximité avec Hachem. Tout éloignement et infraction de la Thora ne sont dus qu’au fait de la matérialité et du mauvais penchant, qui se résument en la recherche de satisfaction physique. C’est cela qui éloigne l’homme d’Hachem. Et tant que la voix du corps retentit, celle de l’âme est étouffée. Ainsi, avant tout, l’homme ne peut commencer à s’élever vers Hachem que s’il arrive à raffiner le corps et à neutraliser les tendances qui l’empêtrent dans la matérialité. Et c’est pour atteindre cet objectif que la Thora demande à l’homme de travailler de toute urgence la crainte de la punition. C’est cette crainte qui aura la force de repousser les tendances du mauvais penchant. En effet, le corps ne comprend que le langage de la satisfaction et est sans cesse à la recherche du bien-être et du plaisir. S’il arrive donc à intégrer avec grande conviction que la faute vient contre son intérêt, car elle lui entraînera tôt ou tard les souffrances de la punition, il sera alors en mesure de repousser les tentations et les désirs du corps et du mauvais penchant. Et une fois que la dimension grossièrement matérielle est repoussée, la voix de l’âme pourra se faire entendre. Dès lors, l’homme pourra commencer à évoluer dans le processus spirituel de rapprochement avec Hachem. Et tous les niveaux les plus élevés pourront progressivement être atteints. Mais sans avoir dompté ai préalable le corps par la crainte de la punition, il n’est pas encore envisageable d’accéder sainement aux niveaux plus élevés. Il en ressort bien que la base doit être la crainte de la punition, car c’est elle qui permet de réprimer le mauvais penchant en vue d’épanouir l’âme qui conduira alors l’homme pour se rapprocher d’Hachem. Mais il y a encore un autre aspect des choses. En lisant notre Paracha, on se rendra compte que les châtiments prévus pour les fautes sont d’une ampleur incroyable. 98 terribles malédictions sont prévues. Bien plus, nos Sages nous enseignent que les punitions qu’Hachem envoie à l’homme dans ce monde pour ses fautes, sont insignifiantes par rapport à ce que devrait être la véritable sanction pour les transgressions de la Thora. Ainsi, même les très sévères punitions énoncées dans notre Paracha ne sont pas à la hauteur de ce qui devrait réellement arriver pour avoir fauté. En méditant simplement à ceci, l’homme comprendra la gravité de la faute. Car si le péché entraîne de si dures conséquences, c’est qu’à l’évidence la faute est en elle-même redoutable. Alors, par ce processus, l’homme passera de la peur de la punition à la peur de la faute elle-même. Il redoutera de commettre un acte qui engendre de tels effets, plus à cause de l’effet, mais désormais à cause de la conscience de ce que constitue la faute elle-même. Il ne voudra pas se salir par de tels actes. L’homme qui cherchera à se rapprocher d’Hachem, ce qui est la démarche la plus louable, saura que si la punition est si spectaculaire, c’est bien que la faute est tout au moins autant redoutable. De toute évidence, elle entrave donc le cheminement vers le perfectionnement de soi et vers la proximité avec Hachem. La gravité de la punition éclairera donc l’homme sur la gravité de l’acte, et l’homme finira par s’éloigner de cet acte, non pas pour ne pas être puni, mais pour ne pas coller à son être de telles salissures qui l’écarteront d’Hachem. De cette façon, on comprend autrement pourquoi la crainte de la faute est la base. Car c’est elle qui mènera à la conscience de la gravité de la faute, et ce n’est que par cela que l’homme saura s’écarter de la faute comme on s’écarte du feu, pour préserver cette pureté qui lui permettra de s’élever spirituellement.
Tout cela nous permettra de comprendre le méfait de celui qui faute parce qu’il n’a pas peur de la punition. En effet, un homme peut aussi fauter par faiblesse, poussé par ses pulsions. Une telle personne peut être consciente des punitions qu’entraîne la faute, mais il n’est pas encore assez fort et maître de soi pour maîtriser ses pulsions. Cet individu est moins répréhensible que celui qui faute sans scrupule, faisant totalement abstraction de la crainte de la punition. La Thora nous apporte la preuve de la gravité d’une telle situation. En effet, la Thora parle dans la Paracha de Nitsavim de celui qui se dit : « La paix sera sur moi », c’est à dire qu’il se leurre à penser que la punition ne l’atteindra pas, à son propos la Thora tranche : « Hachem ne voudra pas lui pardonner ». C’est à dire que le fait de fauter sans craindre la punition est une chose tellement répréhensible, que cela entraîne qu’Hachem ne voudra même pas lui pardonner ses fautes. Et même si un jour il souhaite se repentir, ce sera très dur pour lui d’y arriver puisque si Hachem ne veut pas lui pardonner, Il ne l’aidera donc pas dans son repentir, car le repentir amène le pardon. Ainsi, ne pas vouloir pardonner revient donc à ne pas désirer le repentir. Seulement, dans le prophète Yé’hezkel, Hachem dit : « Je jure que Je ne désire pas la mort de l’impie mais qu’il se repente et qu’il vive ». Il en ressort qu’en général, Hachem désire que l’impie se repente, pour lui pardonner ses fautes. Mais celui qui se dérobe de la peur de la sanction et qui se dit “la paix sera sur moi” et “rien de mal ne m’arrivera”, persistant de ce fait dans sa mauvaise voie, pour une telle personne, ni on veut lui pardonner, ni on désire son repentir. Cela montre bien sa gravité même par rapport aux autres impies. Et tout cela, uniquement parce qu’il ne craint pas la punition ! (Basé sur le Michnat Rabbi Aharon)

Le coin ‘Hizouk

Tout homme doit renforcer dans son cœur la foi qu’il est sûr qu’Hachem ne rejette aucune prière d’aucun Juif. Et même si la Grandeur d’Hachem n’a pas de limite, malgré tout il Lui est très précieux d’écouter les paroles de prière de Son Peuple, et même de celui qui est au plus bas de l’échelle. Même une telle prière procure une satisfaction et un plaisir à Hachem. (Kedouchat Levi)


Chabbat Chalom !!!

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