Chabbat Ki-Tétsé

Partager :

Paracha Ki-Tétsé / פרשה כי תצא

13/14 septembre 2019 – 14 Eloul 5779 / י’ד אלול ה-תשע’ט

Début : 19h51 – Fin : 20h55

Les Horaires :

Vendredi soir :
19h45 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 19h51)
18h45 : Min’ha
19h00 : Chir haChirim, suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
D’var Thora par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire

Samedi après-midi :
18h00 : Cours mixte sur la paracha par le Rabbin Mickael Mouyal
19h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
19h15 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par Remy LEVY
La Séouda Chélichit est offerte par Henry et Patrick SEBBAN léilouy nichmat Eliahou ben Hnini et Aharon SEBBAN (ז״ל)
20h07 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
20h55 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
07h00 : Séli’hots
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !


Offices et cours de la semaine à la Synagogue :

43 rue des abondances

Cha’harit – 1er office :
Lundi et jeudi :
5h55 : Séli’hots
6h55 : Cha’harit
Mardi, mercredi et vendredi :
6h00 : Séli’hots
7h00 : Cha’harit
Dimanche :
7h00 : Séli’hots
8h00 : Cha’harit

Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi

Min’ha suivi de Arvit :
18h30 : du dimanche au jeudi

Retrouvez les horaires de la synagogue ici.


Fêtes de Tichri 5780 :

Chers Amis,

Nous nous retrouverons donc à nouveau cette année dans ce lieu pour célébrer BH’ les fêtes de TICHRI en attendant la construction du Nouveau Centre Culturel Juif de Boulogne-Billancourt dont les travaux ont commencé, pour une durée de 12 mois.

Les offices de Roch Hachana auront lieu les 30 septembre et le 1er octobre, les offices de Yom Kippour auront lieu les 8 et 9 octobre. Comme les années précédentes, nous aurons le plaisir d’accueillir notre ‘Hazan Ariel LASRY qui viendra d’Israël.

Les horaires des offices seront identiques à celles de la Synagogue de la rue des abondances, sauf en ce qui concerne les offices du matin :

  • Chabbat : 09h00
  • Roch Hachana et Yom Kippour : 08h30
  • Souccot : 09h00

La réservation des places devra se faire exclusivement auprès de M. Daniel LASRY (06.26.94.51.58). Attention, nos locaux ne nous permettent malheureusement pas d’accueillir autant de fidèles que nous le voudrions. Il est donc impératif de réserver vos places au plus tôt afin d’être sûr d’avoir une place assise, la réservation ne sera effective qu’à réception du règlement.

Le prix des places pour Yom Kippour est fixé à 180 € pour les hommes et 120 € pour les femmes. Ces montants incluent cotisation(s) de membre de l’ACIP, tous les règlements de places sont à faire à l’ordre de l’ACIP.

Si vous souhaitez effectuer votre règlement en plusieurs fois, il vous suffit d’envoyer plusieurs chèques en spécifiant simplement au dos des chèques les dates d’encaissement souhaitées.

Téléchargez le coupon et renvoyez le avec votre règlement pour confirmer votre réservation.

L’équipe de l’Office de Boulogne Sud vous souhaite de bonnes vacances et une excellente année 5780 pour vous et vos proches et espère avoir le plaisir de vous rencontrer rapidement.

Si vous souhaitez réserver dans un des nombreux autres offices à Boulogne, vous pouvez dès à présent réserver vos places tous les matins auprès du secrétariat de la Synagogue. 01.46.03.90.63, 43 rue des Abondances, 92100 Boulogne.

Chana Tova, que vous soyez inscrits dans le livre de la vie !


Vérification des Mézouzoth et des Tephilines :

Durant le mois de Eloul, il est fortement recommandé de faire vérifier ses Mézouzoth et ses Téphilin.

Une équipe de Sofrim diplômés sera présente dimanche 15 septembre et dimanche 6 octobre dès la fin de l’office du matin (9h) pour vous permettre d’effectuer ces vérifications. Ils amèneront tout le matériel nécessaire afin de vous rendre vos téphilin réparés et refermés  le jour même. Vous aurez également la possibilité de changer vos lanières qui seraient éventuellement endommagées.

Vous pouvez dès à présent vous inscrire par retour de mail.
Tarifs de vérifications :
Mézouzah: 7 euros
Tephilin (réparés et refermés): 80 euros.

Le Rabbin

Vous pouvez réserver un créneau pour la vérification en indiquant le type de vérification (Mezouzah ou Tephinin), préciser la quantité et l’heure souhaitée, à reservation@acjbb.com


Compte-rendus de l’AG de l’ACJBB :

Retrouvez tous les compte-rendus de l’Assemblée Générale de l’ACJBB sur le blog de la Synagogue de Boulogne Billancourt : http://synaboulogne.blogspot.com/


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!


Talmud Thorah :

Message à tous les Parents

Tous les parents ont le devoir d’assurer l’éducation juive de leurs enfants. Cette transmission passe naturellement par ce qui est vécu au cœur du foyer mais elle doit être sublimée par un enseignement traditionnel dans le cadre de nos structures communautaires.
C’est dans cette optique que notre Talmud Torah ouvre ses portes afin d’y accueillir vos enfants.

À partir de leur rentrée en CE1, aucun enfant de la communauté ne doit rester en marge de la découverte de leur judaïsme.

N’hésitez pas à contacter notre Rabbin Didier KASSABI pour toute demande de renseignements.


Bné Akiva de Boulogne :

Reprise des activités du Bné Akiva

Shirel, Chirel, Ephraim, Aaron, Ilan et Galit et Aviv attendront vos enfants de 7 à 15 ans pour les activités du Bné Akiva Chabbat, à 18h20, à la Synagogue de Boulogne

N’hésitez pas à déposer vos enfants, ils passeront un bel après-midi d’Oneg Chabbat.

Soutenez les activités du Bné Akiva !


Chabbat plein de la rentrée du Bné Akiva :

Le Bné Akiva France continue sa mission avec le Chabbat « HINÉNI » !!

… “וְהָאֱלֹהִים נִסָּה אֶת אַבְרָהָם. וַיֹּאמֶר אֵלָיו ”אַבְרָהָם“ וַיֹּאמֶר ”הִנֵּנִי
Dieu éprouvera Avraham. Il lui dit: “Avraham!” Il répondit: “Me voici.” …

Le Chabbat consacré aux jeunes de France, âgé de 15 à 18 ans.
Chabbat KI TAVO, du 20 au 22 septembre 2019, viens faire de nouvelles rencontres et découvrir une ambiance unique, autour d’activités typiques du Bné Akiva.

Le tarif du Chabbat a été fixé à 75 € tout compris, séjour + transport inclus !
Attention, les inscriptions sont limitées, donc contactez nous rapidement pour qu’on puisse organiser les transports.
Inscrivez-vous ici pour le Chabbat du 21 septembre :
https://www.helloasso.com/associations/bne-akiva-de-france/evenements/chabbat-leadership-2

Pour plus d’informations contactez :
Eliezer Borgenicht par téléphone au 0177472740, par WhatsApp au +972548157476 ou par mail: eliezer@worldbneiakiva.org


Participons à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif de Boulogne Billancourt :

Notez dès à présent que la cérémonie d’inauguration du chantier aura lieu le mercredi 25 septembre à 11h30 en présence du Maire et des personnaités locales et régionales, et des présidents des institutions de la Communauté !

La construction du Centre Culturel Juif de Boulogne a été lancée le 23 juin 2019. En plus de la campagne de collecte, nous avons décidé d’entreprendre une collecte « des Fondations du Centre Culturel« . A l’image de la construction du Michkan, où Moché a demandé à tous les Bnei Israel de verser un demi-shekel pour financer les socles qui soutiennent les poutres du Michkan, nous invitons tous les boulonnais, hommes, femmes et enfants, à contribuer aux fondations du Centre Culturel.

La liste de tous les contributeurs sera affichée pour que chacun puisse dire qu’il a fait partie des fondateurs.

Le montant est unique pour que dans cette phase, chacun puisse avoir une part égale à son voisin, quels que soient ses moyens et sa générosité, chacun à part égale.

Nous invitons donc tous les fidèles de notre communauté à participer et surtout à inviter tous nos coreligionnaires, familles, amis, voisins à participer aussi au projet.

Ainsi nous aurons collectivement le mérite de répondre à l’injonction divine de la Paracha Térouma :
« וְעָשׂוּ לִי, מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי, בְּתוֹכָם. » – « Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux » Amen !

Robert Ejnes
Président

Mobilisons-nous :
Je participe à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif !


Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :

L’office pour la fin de l’année (11 mois) de notre ami Elie Botbol (ז״ל) aura lieu le 23 septembre à 19h30 à la Synagogue Nitsanim, rue Asher dans le quartier de Baka à Jérusalem.

La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)

Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.

Tizkou leMitsvoth !

Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06.22.76.15.04

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou.

Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • Une salle des fêtes
  • Et un Mikvé

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Les travaux ont commencé !!!

Vous avez une occasion unique d’inscrire votre nom, celui de vos familles, celui de vos disparus, dans un projet qui marquera l’avenir de la vie juive à Boulogne-Billancourt.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Lorsque tu sortiras en guerre contre tes ennemis, Hachem ton D.ieu te le livrera entre tes mains » (21, 10) :

Ce verset indique que la victoire de la guerre viendra d’Hachem, quand tu iras en guerre. Mais dans la Paracha de Béha’alotekha il est dit qu’en cas de guerre, “vous sonnerez des trompettes”. Ainsi, pourquoi notre verset n’indique pas qu’il faille sonner des trompettes !
C’est que la Paracha de Béha’alotekha parle d’une guerre de défense, quand tu feras la guerre contre l’ennemi qui viendra en premier t’attaquer. Dans ce cas, le danger est plus grand, car l’ennemi est venu le premier et tu te retrouves menacé . C’est pourquoi, il est nécessaire d’utiliser les grands moyens, comme le fait de sonner des trompettes. En revanche, notre verset parle d’une guerre que les Juifs entreprendront en premier, « lorsque tu sortiras en guerre ». Dans ce cas, c’est toi qui as l’avantage. Dès lors, il n’est pas nécessaire de sonner les trompettes pour contribuer à la victoire. Hachem te le livrera d’emblée entre tes mains. (Rabbi de Kotsk)

« Pour que tu connaisses le bien et que ta vie se prolonge » (22, 7) :

Nos Sages enseignent que cette récompense à été promise pour une Mitsva très difficile (et très importante) : le respect des parents, et aussi pour une Mitsva très simple (et plus légère) : chasser la mère des oisillons et prendre les petits. Ils en déduisent qu’il faut donc accomplir toutes les Mitsvot, les importantes et celles qui le sont moins. Mais on peut se demander pourquoi finalement la même récompense concerne une Mitsva très lourde autant qu’une Mitsva plus légère ?!
C’est que quand une Mitsva paraît légère et semble ne pas avoir beaucoup d’importance, les gens risqueraient de ne pas tellement s’y consacrer. Il est naturel de chercher à faire ce qui est important plus que ce qui l’est moins. Et cela même, confère une certaine difficulté d’accomplir ces Mitsvot plus légères, car on les délaisse naturellement. C’est cette difficulté qui rehausse leur récompense au niveau de celle des Mitsvot plus importantes. (Sefat Emet)

« Un Amoni et un Moavi n’intégrera pas l’assemblée d’Hachem… Ils ne t’ont pas devancé par du pain et de l’eau… » (23, 4-5) :

Pourquoi leur reprocher de ne pas t’avoir devancé par de la nourriture ? Cela suffit déjà de signaler qu’ils ne t’ont pas donné du pain !
En fait, le monde a été créé pour que le peuple Juif y accomplisse la Thora. Ainsi, tous les bienfaits qui viennent au monde, descendent avant tout pour le peuple d’Israël, et ensuite, ils sont distribués au reste du monde. L’erreur de Amon et Moav, c’est qu’ils n’ont pas compris cette préséance d’Israël. Ainsi, en ne leur donnant pas du pain et de l’eau, ils n’ont pas exprimé leur gratitude vis à vis d’Israël, alors que tout ce que reçoit l’humanité vient à l’origine grâce à eux. « Ils ne t’ont pas devancé », c’est à dire qu’ils ne t’ont pas placé avant le reste, en premier. Ils n’ont pas compris que toute la bénédiction du monde vient tout d’abord et avant tout pour le peuple Juif. Et cela a entraîné qu’ils ne t’ont pas donné du pain et de l’eau, pour te montrer leur reconnaissance. (Kedouchat Levi)

« Il lui écrira un livre de rupture » (24, 1) :

Il s’agit de l’acte de divorce, qui s’appelle communément le “Guet (גט)”. Mais pourquoi un tel nom ?
En fait, les deux lettres de ce mot, à savoir le ג et le ט, sont deux lettres qui ne se trouvent jamais l’un à côté de l’autre dans aucun mot de tous les livres de la Bible. Ainsi, la combinaison de ces deux lettres évoque bien l’impossibilité de l’union. C’est pourquoi, c’est ainsi que l’on appelle l’acte du divorce, qui vient justement rompre l’union. (Gaon de Vilna)

« Le jour même tu donneras sa paie (de ton employé)…, car il est pauvre… et il n’implorera pas Hachem sur toi » (24, 15) :

Le sens simple de ce verset est que l’on doit payer le salaire de son employé le jour même, pour ne pas que dans la détresse de sa pauvreté, il n’implore Hachem “sur toi”, c’est à dire contre toi. Ce verset conclue : « Et ce sera pour toi une faute », d’avoir entraîné sa détresse. Mais on peut expliquer ce verset autrement. Quand quelqu’un est pauvre et manque du nécessaire, cela le trouble et le perturbe, et il ne peut plus servir Hachem sereinement. Une des conséquences de cela est que ses prières régulières manqueront de ferveur et de clarté, car il sera perturbé par ses besoins qui lui manquent. Ainsi, la Thora recommande de payer le salaire de son employé le jour même , car comme il est pauvre, s’il lui manque le nécessaire, « il n’implorera pas Hachem sur toi », c’est à dire qu’il ne pourra pas implorer Hachem et prier vers lui sereinement. Sa prière en sera perturbée. Et cela sera “sur toi”, à comprendre dans le sens de “à cause de toi”. A cause du fait que tu ne l’auras pas payé, il sera préoccupé par ses besoins, et à cause de toi, il ne pourra pas prier comme il se doit. « Et ce sera pour toi une faute », c’est à dire que le fait d’avoir provoqué qu’il ne puisse pas prier convenablement, cela aussi te sera compté comme une faute. Et sur ce détail aussi, tu devras rendre des comptes. (Imré Chafer)

« Ton frère sera dégradé à tes yeux » (25, 3) :

Ce verset parle de l’homme qui est frappé de 39 coups de fouets pour avoir commis certaines fautes. Mais pourquoi préciser “à tes yeux” ? S’il est dégradé par ces coups devant toi, il est donc évident qu’il est dégradé à tes yeux ! Qu’est-ce que cela nous apprend ?
En fait, nos Sages expliquent que les mots “ton frère” de ce verset indiquent que même si jusqu’à présent, il était un impie, à présent qu’il reçoit sa sanction, il redevient “ton frère” et sa faute est expiée. Seulement, pourquoi doit-on absolument attendre qu’il reçoive sa sanction pour le voir comme son frère ? Puisque le repentir expie les fautes, alors s’il s’est repenti avant d’être frappé, il redevient ton frère déjà par son repentir ! Seulement, comme le repentir s’effectue dans le coeur de l’homme, et que l’être humain ne voit qu’avec ses yeux, qui ne voient pas les coeurs, c’est pourquoi, on ne peut jamais savoir si le fauteur s’est bien repenti. Il faudra donc attendre qu’il reçoive les coups. Ainsi, « ton frère sera dégradé », c’est à dire qu’il ne deviendra ton frère que quand il sera dégradé par les coups et pas avant, même s’il s’est repenti. La raison est : « à tes yeux », et son repentir n’est pas visible “à tes yeux”. (Ketav Sofer)

Le coin étude

Un enfant rebelle qui désobéit à ses parents et passe son temps à dilapider leur argent pour se goinfrer, la Thora fixe que, si certaines conditions sont remplies, il doit être exécuté. Nos Sages en expliquent la raison et disent qu’un tel enfant finira de façon sûre par commettre les pires méfaits et en viendra même à commettre des crimes. Aussi, il est préférable de le tuer à présent qu’il n’a pas encore commis tous ces crimes, plutôt que d’attendre qu’il grandisse et qu’il meurt avec tous ces méfaits à son actif.
Le Talmud précise que si ses parents lui pardonnent sa rébellion et renoncent à ce qu’on le tue, il sera alors épargné de la mort. Mais on peut s’interroger. Cet enfant s’est certes révolté contre ses parents. Mais ce n’est pas pour cela qu’on le tue. C’est parce qu’il va finir par commettre de graves fautes et qu’il est préférable qu’il meurt innocent. Ainsi, pourquoi le pardon des parents peut-il l’innocenter ?
Pour répondre à cette question, il convient d’en poser une autre. D’où nos Sages ont-ils la force d’affirmer que cet enfant finira par mourir avec de graves fautes, pour le condamner à mort avant que cela n’advienne ? Pourquoi ne pas imaginer qu’il fera peut-être Techouva (repentir) et qu’il améliorera son comportement ? Beaucoup de très grands impies se sont déjà repentis ! Pourquoi pas lui ?
En fait, le Midrach Tan’houma dit que la Techouva n’est efficace que pour les Juifs, mais pas pour les non-Juifs. Pour quelle raison ?
Cela paraît très surprenant ! C’est que les Juifs sont des descendants de Avraham, Yits’hak et Yaacov, et ont hérité de ces grands Justes des forces et des qualités d’une très hautes sainteté qui doivent normalement l’empêcher de fauter. Ainsi, s’il faute malgré tout, c’est qu’il s’est momentanément laissé aller à des actes qui s’opposent à son héritage spirituel. La faute ne peut être que superficielle, puisque son intériorité réelle, c’est cet héritage ancestral. De ce fait, il est très probable de présumer que son intériorité finira par reprendre le dessus, pour chasser le mal accidentel où il s’est laissé aller. Son repentir sera alors efficace, puisqu’il ne consistera qu’à rétablir la situation normale qui est son appartenance aux forces qu’il a héritées des patriarches. Mais un individu appartenant aux autres nations, qui ne descendent pas des saints patriarches (même Ichmaël et Essav, nos Maîtres disent qu’ils n’appartiennent pas à l’héritage des ancêtres), s’il commet une faute, celle-ci n’est pas chassée et repoussée par une intériorité très haute héritée des patriarches, puisqu’ils ne sont pas dépositaires d’un tel héritage. Une telle faute s’enracine donc au fond de l’âme et le repentir ne peut intervenir. C’est ainsi que le terme Techouva, qui veut dire littéralement “retour”, indique que par la Techouva, on revient à la situation d’origine, qui est cet héritage sacré. Mais ceux qui n’ont pas reçu ce patrimoine, ne peuvent donc pas y revenir. La Techouva n’a donc pas alors sa place. Ainsi, toute la réalité de la Techouva dépend de la chaîne qui relie le Juif à ses saints ancêtres. De ce fait, en se révoltant contre ses parents, l’enfant rebelle s’est déconnecté de son lien avec eux. Par cela, la chaîne qui le relie aux patriarches a été rompue. Son repentir ne peut donc être véritable et réel, puisqu’il lui manque cette intériorité qu’un Juif reçoit de père en fils en remontant jusqu’aux patriarches, et qui est à la base de la validité du repentir ; car c’est justement vers cette intériorité que l’homme revient quand il se repent. C’est pourquoi, nos Sages ne prennent pas en compte l’éventualité qu’il se repente.
Mais, quand ses parents lui pardonnent sa révolte, et qu’ils le rapprochent d’eux, malgré sa volonté de s’éloigner, ce pardon même permet de rétablir et de le rattacher à cette chaîne sacrée qui remonte jusqu’aux patriarches. Par ce lien, il sera lui aussi dépositaire de l’héritage de nos ancêtres, de cet intériorité très élevée qui rend toute faute superficielle, accidentelle et donc provisoire. Dans un tel contexte, il est clair qu’à présent, sa Techouva devra être prise en compte. S’il en est ainsi, même si à présent il se comporte mal et qu’il commet des actes qui risquent naturellement de déboucher sur de graves crimes, malgré tout, il faut désormais envisager sérieusement que ce jeune homme fera certainement Techouva et ne mourra pas après s’être rendu coupable par de graves crimes. Et dès lors que le repentir est pris en compte, il est clair qu’on ne peut plus le tuer.

Le coin Halakha

Tout ce dont la Halakha impose de réciter la bénédiction finale à l’endroit du repas, c’est quand on a mangé du pain, ou encore un aliment constitué d’un (ou plus) des 5 types de céréale, dont la bénédiction est Mézonot (comme un gâteau par exemple). Mais si on a consommé un autre aliment et qu’on a quitté l’endroit de la consommation, on pourra alors réciter la bénédiction finale là où on se
trouve, même si on a quitté l’endroit de la consommation délibérément. Malgré tout, si on a consommé un des fruits d’Israël, on essaiera à priori de réciter la bénédiction finale à l’endroit de la consommation. Mais cela n’est qu’une mesure de rigueur. Ainsi, si on a quitté l’endroit de la consommation, il n’y aura aucune obligation de revenir pour réciter la bénédiction finale. On ne récitera la bénédiction finale pour n’importe quel aliment, que si on en a consommé au moins un Kazaït (environ 30 g). Si on a oublié si on a récité la bénédiction finale, en ce qui concerne le Birkat Hamazone, si c’est un homme, et qu’il a été rassasié de son repas, il devra le réciter pour sortir du doute. Mais une femme s’abstiendra. De même, pour les autres bénédictions, on s’abstiendra en cas de doute.

Le coin histoire

Une année, dans la Yéchiva de Mir, un des jeunes étudiants quitta la synagogue en plein milieu de la prière de Kippour, pour y revenir quelque temps plus tard, vêtu d’habits destinés aux jours profanes. Quelques jours plus tard, un de ses amis lui demanda pourquoi était-il allé se changer, pourquoi avait-t-il enlevé ses vêtements de fête pour mettre des vêtements de semaine.
Il répondit : « Quand je priais, je ressentis que ma prière n’était pas fluide, j’avais du mal à me concentrer et à ressentir ce que je disais. J’ai même pris un livre de morale pour m’aider à éveiller mon coeur, mais en vain. Alors, je me suis rappelé que nos Maîtres disent que le fait de porter un habit qui contient du Chaatnez (mélange de lin et de laine), cela empêche la prière de monter. Je me suis dit que peut-être mon nouveau costume contenait un tel mélange. Je suis donc rentré me changer. Et là, je commençais à ressentir de la ferveur dans ma prière. Après Kippour, je fis vérifier le costume, et il contenait bien du Chaatnez…
Ce récit montre l’importance de respecter l’interdit de Chaatnez. Un tel habit empêche les prières de monter. Mais aussi on voit que celui qui est sensible peut même arriver à le ressentir. On peut réussir à vivre combien les paroles de nos Sages sont vraies.

Le coin ‘Hizouk

Il est dit à propos du roi David que « Hachem est avec lui », et nos Sages d’expliquer que cela implique que la Halakha (la loi) est toujours comme lui. Car le roi David s’est repenti de l’erreur qu’il a commise. Et par le repentir, on mérite qu’Hachem réside avec soi : « Hachem est avec lui ». Et Hachem réalisera tout ce qu’il Lui demandera, “la Halakha sera avec lui”. Ce qu’il décrétera sera accompli. (Divré Israël)


Chabbat Chalom !

Lien Permanent pour cet article : https://acjbb-sud.org/index.php/2019/09/11/chabbat-ki-tetse-5779/

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

%d blogueurs aiment cette page :