Paracha Vayéra / פרשה וירא
15/16 novembre 2019 – 18 ‘Hechvan 5780 / י’ח חשון ה-תש’ף
Début : 16h53 – Fin : 18h01
Ce Chabbat, nous avons le plaisir d’accueillir le Rav Haim ELHADDAD, Roch Kolel Sanhedria à Jérusalem.
Les Horaires :
Vendredi soir :
16h50 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 16h53)
16h45 : Min’ha, suivi d’un cours de Hala’hot
17h45 : Chir haChirim, suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL
Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire
Après l’office, cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL
Samedi après-midi :
16h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
16h15 : Min’ha Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Thora par le Rav Mikaël MOUYAL
17h09 : Shquiya / שקעת החמה
Samedi soir :
18h01 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala
18h15 : Cours mixte durant une demie-heure après la Havdala. Le Rabbin Mickael MOUYAL vous offre la possibilité d’étudier le livre « Alé Chour » afin de construire sa personnalité.
Le Alé Chour est un véritable classique de la philosophie rabbinique rédigé par le Rav Chlomo WOLBE.
Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit
Lundi et Jeudi :
7h10 : Cha’harit
Chabbat Chalom !
Offices et cours de la semaine à la Synagogue :
43 rue des abondances
Cha’harit – 1er office :
Lundi et jeudi :
6h55 : Cha’harit
Mardi, mercredi et vendredi :
7h00 : Cha’harit
Dimanche :
8h00 : Cha’harit
Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi
Min’ha :
13h30 : du dimanche au jeudi (repas et cours à partir de 13h00)
Arvit :
19h30 : du dimanche au jeudi
Retrouvez les horaires de la synagogue ici.
Beth Hamidrach :
Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.
Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!
Retrouvez toutes les informations et tous les cours du Beth Hamidrach de Boulogne sur cette page !
Talmud Thorah :
Message à tous les Parents
Tous les parents ont le devoir d’assurer l’éducation juive de leurs enfants. Cette transmission passe naturellement par ce qui est vécu au cœur du foyer mais elle doit être sublimée par un enseignement traditionnel dans le cadre de nos structures communautaires.
C’est dans cette optique que notre Talmud Torah ouvre ses portes afin d’y accueillir vos enfants.
À partir de leur rentrée en CE1, aucun enfant de la communauté ne doit rester en marge de la découverte de leur judaïsme.
N’hésitez pas à contacter notre Rabbin Didier KASSABI pour toute demande de renseignements.
Activité du Bné Akiva :
Cette semaine, l’activité de Chabbat du Bné Akiva a lieu à la Synagogue de Boulogne, 43 rue des abondances à partir de 16h30.
Information aux parents : pour avoir toutes les informations sur les activités du Bné Akiva, pour échanger avec les madri’him, vous pouvez rejoindre le groupe WhatsApp BNE AKIVA – Parents et Madri’him en cliquant sur le lien http://bit.ly/2nVbURP
« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :
Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.
Information ACJBB Boulogne Sud :
Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.
Réservation des espaces communautaires :
Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com
Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr
Mikvé :
Mikvé pour les femmes
Le mikvé de Boulogne est ouvert :
- dimanche de 19h à 21h
- du lundi au jeudi de 20h à 22h
- vendredi soir : uniquement sur RDV , en envoyant un sms à Mme Yael Kassabi au 06 22 76 15 04
- samedi soir : 1h après Chabbat pendant 2h
La Communauté juive de Boulogne recherche une Baalanit pour 2 soirs par semaine à partir de mi-novembre. Prendre contact avec Mme Yael Kassabi.
Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.
Faire un don :
Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.
Tizkou Lé-Mitsvot !!
Sauvons la crèche La Toupie :
Unique en ile de France, crèche parentale juive.
Existe depuis 1989, fondé par nos mamans de Boulogne Me Aidan, Me Sojcher (ז״ל), Me Licha,
Accueille 18 familles par an depuis plus de 30 ans, a éveillé et épanoui des centaines d’enfants via des ateliers pédagogiques et culturels, fonctionne grâce à des parents merveilleux et une belle équipe de puéricultrices, immerge nos enfants dans un univers juif dès le berceau.
UN BERCEAU AUJOURD’HUI EN PERIL
Baisse des subventions, arrêt des contrats aidés, augmentation des charges et des frais fixes, déficit de plus de 50 000 euros, 18 enfants pourraient être privés de ce belle épanouissement, 7 salariées menacées de perte d’emploi.
Nos enfants ont besoin de vous !,
LE NESS PASSERA PAR VOUS
https://www.allodons.fr/creche-parentale-la-toupie
CERFA délivré automatiquement.
Soirée Communautaire Samedi soir 7 décembre :
Réservez votre samedi soir 7 décembre pour une Grande soirée communautaire pour le futur Centre culturel juif de Boulogne !
Informations dans les prochains mails !
Participons à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif de Boulogne Billancourt :
La construction du Centre Culturel Juif de Boulogne a été lancée le 23 juin 2019. En plus de la campagne de collecte, nous avons décidé d’entreprendre une collecte « des Fondations du Centre Culturel« . A l’image de la construction du Michkan, où Moché a demandé à tous les Bnei Israel de verser un demi-shekel pour financer les socles qui soutiennent les poutres du Michkan, nous invitons tous les boulonnais, hommes, femmes et enfants, à contribuer aux fondations du Centre Culturel.
La liste de tous les contributeurs sera affichée pour que chacun puisse dire qu’il a fait partie des fondateurs.
Le montant est unique pour que dans cette phase, chacun puisse avoir une part égale à son voisin, quels que soient ses moyens et sa générosité, chacun à part égale.
Nous invitons donc tous les fidèles de notre communauté à participer et surtout à inviter tous nos coreligionnaires, familles, amis, voisins à participer aussi au projet.
Ainsi nous aurons collectivement le mérite de répondre à l’injonction divine de la Paracha Térouma :
« וְעָשׂוּ לִי, מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי, בְּתוֹכָם. » – « Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux » Amen !
Robert Ejnes
Président
Mobilisons-nous :
Je participe à la collecte des fondations du Centre Culturel Juif !
Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :
Le nouveau Centre Culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou.
Il comprendra notamment :
-
- Une Synagogue
- Le Centre Communautaire (CCIBB)
- Une salle polyvalente
- Une salle des fêtes
Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne
Etat du dossier
Les travaux avancent !!!
Dimanche 10 novembre 2019, la flèche de la grue est montée !
Vous avez une occasion unique d’inscrire votre nom, celui de vos familles, celui de vos disparus, dans un projet qui marquera l’avenir de la vie juive à Boulogne-Billancourt.
Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Si vous avez des question, envoyez-nous un message !
Je participe à la collecte pour la construction.
Inauguration de la section WIZO à Boulogne Billancourt :
Nous sommes heureux de vous convier à l’inauguration de la nouvelle section WIZO (Women International Zionist Organization) à Boulogne Billancourt le dimanche 17 novembre 2019 à partir de 15h30 qui se déroulera dans l’espace Alfred Zemmour, 43 rue des abondances, 92100 Boulogne Billancourt.
10ème Convention nationale du Crif :
Dimanche 17 novembre, du 9h30 à 19h au Palais des Congrés à Paris
Entrée libre et gratuite
Toute la journée, des tables-rondes, conférences, ateliers, déjeuners-débats, plénères
Plus d’informations en cliquant sur ce lien.
Agence Juive pour Israel à Boulogne Mardi 19 novembre :
Mardi 19 novembre
de 16h à 21h
Espace Alfred Zemmour de la Synagogue de Boulogne
Vous pourrez rencontrer les responsables de l’Agence juive pour vous renseigner sur toute questions concernant l’Aliyah. Possibilités de rendez-vous individuels.
A 20h, Rencontre avec
⁃ Mme Sabine Aiache, responsable du département entrepreneurs et business à la Mairie de Jérusalem et chez Qualita
⁃ M. Hillel Shahar. (société Eden): Responsable développement économique de la ville de Jérusalem
Venez nombreux, transmettez autour de vous.
Pour tout public: jeunes, expérimentés, entrepreneurs, salariés, développement de son activité, envie de changement
Merci d’avance pour votre présence
Mélavé Malka avec le Rav David Bénichou samedi 23 novembre :
Le Rabbin Didier Kassabi et la Communauté Juive de Boulogne Billancourt vous invitent à un Mélavé Malka motsaé Chabbat samedi 23 novembre à 20h00 avec le Rav David Bénichou – des Institutions Yad Mordé’hai – sur le thème : « Le secret de la stabilité ».
Nous vous attendons nombreuses et nombreux à la Synagogue de Boulogne, au 43 rue des abondances.
Entrée libre, public mixte.
Assemblée Générale du CCIBB :
Le CCIBB a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale Ordinaire le mardi 03 décembre 2019 à 19H30 au 20 ter rue des Peupliers, 92100 Boulogne Billancourt.
A l’ordre du jour :
- Discours du Président Marc Soussan
- Rapport Moral du Secrétaire Jonathan Cahen
- Rapport financier du Trésorier Jacques Etyngier (consultable sur place)
- Elections du nouveau conseil d’administration
- Questions diverses
Conformément aux statuts, ce mail tient lieu de convocation.
Bien cordialement,
Le Président
Soirée Gala du CCJ 92 :
Chers Amis,
Nous sommes heureux de vous inviter à la nouvelle soirée de Gala du CCJ 92, qui aura lieu mercredi 4 décembre 2019 à 20h00 au Carré Belle-Feuille (60 rue de la Belle-Feuille à Boulogne), en partenariat avec la Ville de Boulogne-Billancourt.
Au programme cette année, un concert privé de Michel FUGAIN et son groupe Pluribus, en exclusivité pour les communautés juives du 92 !
Le tarif des places est le suivant :
– Tarif unique (1ère catégorie) : 60 euros
– Quelques places en seconde catégorie pour les -20 ans : 40 euros
Réservations dès à présent par mail à l’adresse suivante : contactccj92@gmail.com avec validation des places à réception du règlement.
Attention : Places limitées.
Dans l’attente et le plaisir de vous retrouver prochainement, nous vous souhaitons un excellent Chabbat.
Elie KORCHIA
Président du Conseil des Communautés juives du 92
Conférence-débat avec Jonathan Weitzman :
La Communauté Juive de Boulogne et la Prépa Emc2 vous invitent à une conférence-débat avec Jonathan WIETZMAN le dimanche 11 décembre 2019 à 20h00, sur le thème « Les juifs et les gènes : de Moïse à la génomique ».
Emounah : Voyage mère et fille en Israël :
World Emounah et la Communauté de Boulogne s’associent pour vous proposer un voyage exceptionnel en Israël autour des différentes institutions d’Emounah, de visite du pays et de rencontres exceptionnelles.
Nous avons souhaité organiser une mission de 5 jours qui permettent à nos jeunes filles, qui ont entre 11 et 13 ans, en complicité avec leur maman, de découvrir le travail d’associations d’aide à l’enfance, de comprendre qu’il est de notre devoir d’aider les plus démunis et de mettre à profit les notions de Hessed, de Tsédaka mais aussi de Emounah , que toute Bat Israel se doit d’appliquer.
Ce voyage est organisé du mercredi 1er janvier au dimanche 5 janvier 2020, pour un tarif tout compris (hors billet) de 500 euros par personne.
N’hésitez pas à revenir vers moi dans les plus brefs délais si ce projet vous intéresse.
(places très limitées).
Je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Possibilité de bourses sur demande
Un projet qui me tient particulièrement à cœur
Yael Kassabi
Dvar Thorah et enseignements :
par le Rav Mikaël Mouyal
Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette
Le coin ‘Hidouchim
« Ils lui dirent : “Où est Sarah ta femme ? ” » (18, 9) :
On peut expliquer cette question de la façon suivante. Les anges savaient qu’Avraham était un grand homme. Dans le Ciel, on parlait beaucoup de ses mérites et de ses actions extraordinaires. Ainsi, quand ces trois anges descendirent sur terre pour se rendre chez Avraham, ils tentèrent d’analyser ses actes pour se rendre compte de par eux-mêmes de sa grandeur. Mais Avraham, qui était humble, dissimulait ses bonnes actions et ne les exposait pas. De la sorte, les anges ne se rendirent pas tellement compte de sa grandeur. C’est ainsi qu’ils lui demandèrent où est Sarah. En effet, puisque Avraham ne laissait rien apparaître, ils voulaient voir si tout au moins, ils pourraient discerner chez Sarah des attitudes élevées qui expliqueraient la grandeur de ce couple. Et là Avraham leur répondit : « Elle est dans la tente », que Rachi explique comme voulant dire : “Elle est discrète”. Ainsi, Avraham répondit que même de Sarah, ils allaient rien discerner de grand, car elle aussi, elle est discrète et ne montre pas sa véritable valeur. (R. Yé’hiel Mikhal de Zlotchov)
« Avraham se rendit tôt le matin à l’endroit où il avait imploré la Face d’Hachem » (19, 27) :
Nos Sages apprennent de là que quand Avraham implora Hachem pour épargner les villes de Sedom, c’était aussi le matin. D’ailleurs, cela enseigne qu’Avraham a institué la prière de Cha’harit (du matin). Or, Hachem informa Avraham de la destruction de ces villes un après-midi. Pourquoi Avraham ne se rendit-il donc pas prier dès le soir même ? Pourquoi attendit-il le lendemain matin ?
Cela amène nos Maîtres à en déduire qu’un homme Sage ne doit pas sortir seul le soir. Mais là encore, on peut s’interroger. Pourquoi n’a-t-il pas pris un serviteur avec lui (Eliezer par exemple) pour prier le soir, car dès lors il n’aurait pas été seul ?!
En fait, comme dans cette prière, Avraham voulait sauver les villes de Sedom, et pour cela il devait invoquer leurs mérites, ainsi, il souhaitait être seul pour cette occasion. En effet, il ne voulait pas prendre un serviteur avec lui pour ne pas qu’il voit comment Avraham défend ces villes et qu’il en conclue qu’elles ne sont donc pas si mauvaises. Cela aurait entraîné qu’il ne s’en écarte pas plus que cela et qu’il en soit influencé négativement. (Vayoel Moché)
« Hachem était avec le jeune homme (Yichmaël), et il grandit… et devint un tireur d’arc » (21, 20) :
Rachi explique que cela signifie qu’il devint un brigand et agressait les passants avec son arc. Mais cela paraît étonnant, puisque le verset dit bien qu’Hachem était avec lui ! Comment a-t-il donc pu devenir un malfaiteur ?
En fait, certes le verset dit qu’Hachem était avec Yichmaël. Mais la suite du verset est : “et il grandit”. Le sens simple est qu’il prit de l’âge. Mais on peut l’expliquer différemment, en disant qu’il s’en “grandit” et en tira grandeur et orgueil. Comme il s’enorgueillit du fait qu’Hachem était avec lui, Yichmaël en perdit tout le bénéfice. C’est ainsi qu’il put sombrer et devenir un brigand. (Beit Yits’hak)
« Il (Avraham) ligota Yits’hak son fils et le plaça sur l’autel » (22, 9) :
Concernant tous les sacrifices d’animaux, on procède d’abord à l’abattage de la bête et ensuite on place ses membres sur l’autel. Ainsi, pourquoi pour Yits’hak, Avraham le plaça d’abord sur l’autel et seulement après il s’apprêta à l’abattre ?
En fait, le principe est qu’un animal n’est placé sur l’autel que lorsqu’il est sanctifié. Or, l’animal commence à être sanctifié grâce à l’abattage rituel. C’est pourquoi, c’est seulement après cela qu’on le place sur l’autel. Mais Yits’hak quant à lui, il a commencé à se sanctifier par la prise de conscience qu’il s’apprête à être offert à Hachem et a Lui donné sa vie. Et ces pensées là le sanctifièrent déjà de son vivant. Ainsi, puisqu’il a été sanctifié avant l’abattage, il devait donc être placé sur l’autel avant déjà à ce moment, avant même d’être abattu. (Kol Ram)
Le coin histoire
Après la seconde guerre mondiale, le Rav Cahanman se rendit dans un monastère pour récupérer quelques centaines d’enfants Juifs orphelins qui y ont été cachés. Mais le directeur du couvant s’y opposa en arguant que parmi ces enfants, il y en a aussi beaucoup qui ne sont pas Juifs, et qu’on ne peut pas les reconnaître. Alors, le Rav insista et dit qu’il a un moyen de reconnaître les enfants Juifs en seulement une minute. Le directeur, amusé par la proposition du Rav qui pense distinguer les Juifs en une minute, finit par accepter.
Alors, le Rav et le directeur se rendirent dans une grande salle, où se trouvaient tous les enfants. Alors, le Rav se plaça au milieu de la salle et s’écria d’une voix forte : « Chéma Israël Ha-chem Eloké-nou Ha-chem E’had (Ecoute Israël, Hachem est notre D.ieu Hachem est Un) » ! Un grand silence régna quelques instants. Puis soudain, presque 200 enfants accoururent vers le Rav en criant : « Maman ! Maman ! » Le Rav déclara au directeur : « Ces enfants là sont des Juifs ». Et le directeur fut contraint de les lui remettre.
Les mères de ces enfants récitèrent le “Chema” à leurs enfants dès leur plus jeune âge, avant qu’ils s’endorment. Ce “Chéma” s’est imprimé dans leur sang. Le Rav a réveillé leur souvenir. D’où l’importance si cruciale de l’éducation !
Le coin ‘Hizouk
Hachem ne se comporte pas comme les êtres humains. Quand un homme faute à l’encontre de son prochain, même si ce dernier accepte son repentir et lui pardonne, malgré tout il ne l’agrée pas autant qu’avant, comme s’il n’avait jamais fauté envers lui. Par contre, si un homme faute vis à vis d’Hachem, s’il se repent, Hachem l’aime encore plus et son niveau est encore plus élevé qu’avant, devant Lui. (Tomer Devora)
Le coin étude
A la fin de la Paracha, Hachem met Avraham à l’épreuve en lui enjoignant de sacrifier son fils (c’est l’épreuve de la Akéda). Cette épreuve est attribuée à Avraham : « Et Hachem éprouva Avraham ». Mais pourquoi ne pas attribuer cette épreuve plutôt à Yits’hak ?
Ce dernier avait 37 ans ce jour-là. Et malgré le fait qu’il aurait pu s’opposer, il accepta de plein gré d’être sacrifié, ce qui est un très grand mérite. Ainsi, pourquoi ne pas parler de cette épreuve comme celle de Yits’hak ?
En fait, le Ets Hada’at Tov rapporte un enseignement de nos Sages selon lequel celui qui fait une Mitsva en ayant reçu l’ordre est plus grand que celui qui fait le même acte de son plein gré. Les Tossefot en explique la raison. En effet, accomplir un acte suite à un ordre est encore plus difficile, car le penchant se renforce et tente d’empêcher l’homme de se plier à cet ordre. En revanche, quand on fait une bonne action de par soi-même, sans ordre, cela est plus facile car on a l’impression de faire ce qu’on veut soi-même et on n’est pas confronté aux attaques du penchant. Ainsi, la Akeda est l’épreuve d’Avraham, car il en reçut l’ordre d’Hachem, ce qui lui a rendu l’épreuve plus difficile qu’à Yits’hak qui s’est livré au sacrifice de plein gré, faisant donc cet acte de sa propre et unique volonté.
Le ‘Hatam Sofer quant à lui, se base sur les propos de Rachi qui explique que le trajet vers la Akéda dura 3 jours, pour qu’Avraham aie le temps de réfléchir et de réaliser ce qu’il allait faire. Ainsi, son acte n’allait pas être pulsionnel et irréfléchi. En effet, il aura eu le temps de prendre la pleine conscience de cet acte et aura pensé à tout ce que cela représente, et malgré tout, il sacrifiera son fils. Cela est une véritable épreuve. Si le sacrifice avait eu lieu dans la précipitation, on aurait pu dire qu’Avraham a été troublé et a agi sans mesurer son acte. Mais, ces 3 jours de réflexion lui ont permis d’agir avec tout son esprit. En revanche, Yits’hak, qui fut informé qu’il allait être sacrifié au dernier moment, cela n’était donc pas pour lui une réelle épreuve comme pour Avraham, car il a accepté d’être sacrifié sans avoir eu le temps de réfléchir et de peser les choses. Il a donc pu agir aussi par impulsion et précipitation.
De son côté, le Apiryon explique que quand une épreuve a déjà été surmontée une première fois, elle devient plus facile les fois suivantes. Comme si la porte de cette épreuve a déjà été ouverte. Mais quand c’est la première fois qu’elle doit être réalisée, l’épreuve a toute sa difficulté. Certes Yits’hak devait se sacrifier selon la Parole d’Hachem. Mais un tel acte a eu son précédant. En effet, Avraham a déjà été prêt, dans le passé, à donner sa vie à Hachem, quand il a été jeté dans la fournaise par Nimrod, pour avoir refusé de faire de l’idolâtrie. Ainsi, le chemin pour Yitshak a déjà été tracé par Avraham. Certes il allait se sacrifier pour Hachem, mais Avraham a déjà donné la force à ses descendants de faire une telle chose. En revanche, l’épreuve d’Avraham consistait à sacrifier son fils bien-aimé. Or, une telle épreuve n’a jamais encore été réalisée. Jamais un père n’a encore sacrifié son fils pour réaliser la Volonté d’Hachem. Et même si des idolâtres ont déjà tué leurs enfants pour leurs idoles, malgré tout jamais une telle épreuve de tuer pour Hachem ne s’est encore présentée. Ajoutons qu’au contraire, Avraham luttait corps et âme contre ce culte idolâtre qui prônait le sacrifice humain. Et à présent, il devait aller à l’encontre de tous ses enseignements et convictions, en sacrifiant son fils pour Hachem.
Évidemment, tout cela n’a fait qu’augmenter la difficulté de cette épreuve, qui peut être qualifié pour cela d’épreuve d’Avraham. Car Yits’hak de son côté, ne faisait que reproduire une épreuve déjà surmontée par son père : se sacrifier soi-même pour Hachem.
Enfin, rapportons le Beit Halevi qui explique que Yits’hak devait certes se sacrifier et mourir pour Hachem, mais son épreuve allait durer quelques instants, le moment d’être abattu. Mais Avraham, quant à lui, devra ensuite vivre et passer tout le restant de ses jours avec la conscience et la peine de ne plus avoir son fils bien-aimé. Son épreuve n’allait pas durer que le moment de l’abattage (comme ce fut pour Yits’hak), mais son épreuve allait se poursuivre les dizaines d’années qui lui restaient à vivre. Il allait devoir vivre sans Yits’hak, son héritier spirituel. L’essentiel de l’épreuve d’Avraham allait venir après le sacrifice. Comment allait-il continuer son existence sans Yits’hak ?! Telle était la grande difficulté de cette épreuve qui en fit l’épreuve d’Avraham, et non celle d’Yits’hak.
On peut conclure en disant que la difficulté de cette épreuve se trouve aussi dans la pensée. En effet, un Midrash dit que le Satan est venu troubler Avraham et lui révéla qu’en vérité Hachem cherche simplement à tester s’il était prêt à sacrifier son fils. Mais qu’en vérité, Il ne veut pas qu’il le sacrifie. D’après cela, la difficulté de l’épreuve était qu’Avraham devait s’apprêter à abattre son fils, comme si le Satan ne lui avait rien dit, alors qu’il savait que ce n’était qu’un test. Cette lutte intérieure ne concernait bien qu’Avraham.
Le coin Halakha
Il est interdit de mettre sur la même table du laitage et de la viande, et même de la viande de volaille ou d’animaux sauvages, de peur d’avoir un moment d’oubli et de les manger ensemble. Cet interdit concerne la table où on mange. En revanche, il est permis de les poser ensemble sur la table où on prépare le repas. De même, cet interdit s’applique uniquement à des personnes qui se connaissent.
Si l’un mange du laitage et l’autre de la viande, ils ne les poseront pas sur la même table. Mais, deux personnes qui ne se connaissent pas (qui mangent dans une auberge par exemple) n’auront pas cet interdit et chacun pourra poser sa nourriture (l’un du laitage et l’autre de la viande) sur la même table. Et même s’ils se connaissent, si chacun mange sur une nappe différente, ils pourront alors placer chacun son plat sur sa nappe, même s’ils mangent sur la même table. Et même s’ils mangent sur la même nappe, s’ils placent entre eux un objet de rappel (un bougeoir par exemple, ou autre), ce sera autorisé. Bien plus, cet objet de rappel pourra même être un aliment (comme du pain par exemple), à condition qu’ils ne consomment pas cet aliment. De plus, ces deux personnes ne boiront pas dans un même verre, car des résidus de ce ce qu’ils mangent (viande ou laitage) se collent sur le verre.
Le coin Question
Le Chela rapporte qu’au moment où un Juif est prêt à se laisser tuer par un non-Juif pour sanctifier le Nom Divin, il doit réciter la bénédiction de “Baroukh Ata… Acher Kidechanou… Lekadech Chemo Barabim (de sanctifier Son Nom en publique)”.
Question : Le Rachba dit qu’on ne récite pas de bénédiction quand on donne de la Tsedaka à un pauvre, car cette Mitsva ne dépend pas que de soi, mais aussi du pauvre, qui peut finalement ne pas accepter l’argent. Ainsi, pourquoi ne dit-on pas aussi de même pour la Mitsva de sanctifier le Nom d’Hachem, qui ne dépend pas que de soi, mais aussi du non-Juif, qui peut finalement se rétracter et ne pas le tuer ?
Réponse : La Mitsva de Tsedaka n’est accomplie que si le pauvre accepte l’argent. S’il refuse, la Mitsva n’est pas réalisée. En revanche, un Juif qui sait de façon sûre qu’un non-Juif va le tuer parce qu’il est Juif, et que malgré cela, il accepte de livrer sa vie ; déjà par cette seule acceptation-là, il réalise la Mitsva de sanctifier le Nom Divin, et peut donc même en réciter la bénédiction. Et même si en fin de compte le non-Juif se rétracte et ne le tue pas, la Mitsva n’en est pas moins accomplie. Car cette Mitsva est déjà accomplie au moment de sa décision définitive de se laisser tuer pour sanctifier le Nom Divin. (Rabbi ‘Haïm Kaniewski)
Chabbat Chalom !