Paracha Chéla’h-Lé’ha – Chabbat Mévaré’him

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Paracha Chéla’h-Lé’ha / פרשה שלח לך

Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים

28/29 juin 2019 – 26 Sivan 5779 / כ’ו סיון ה-תשע’ט

Début : 21h40 – Fin : 23h04

Les Horaires :

Vendredi soir :
20h20 : Allumage des bougies et entrée de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h40)
19h15 : Chir haChirim
19h30 : Min’ha, suivi de Kabbalat Chabbat et Arvit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL

Samedi matin :
09h00 : Cha’harit
Dvar Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
L’office sera suivi d’un kiddouch communautaire

Samedi après-midi :
19h30 : Etude du Alé Chour du Rav Wolbe et cours mixte sur la Paracha par le Rabbin Mickael MOUYAL
21h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
21h15 : Min’ha
Suivi de la Séouda Chélichit, des chants de Chabbat et du D’var Torah par le Rabbin Mickael MOUYAL
21h58 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
23h04 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit

Chabbat Chalom !


Roch ‘Hodech Tamouz :

Roch ‘Hodech Tamouz aura lieu les mercredi 3 et jeudi 4 juillet 2019 (à partir de mardi 2 juillet au soir).


Jeûne du 17 Tamouz :

Cette année, le jeûne de 17 Tamouz est repoussé au dimanche 21 juillet 2019. il commencera à 3h52 et se terminera à 22h32.


Offices et cours de la semaine à la Synagogue :

43 rue des abondances

Cha’harit – 1er office :
6h55 : Lundi et jeudi
7h00 : Mardi, mercredi et vendredi
8h00 : Dimanche et jours fériés

Cha’harit – 2ème Office :
7h45 : dans la Soucah/Pergola
suivi d’une étude par le Rabbin Didier Kassabi du lundi au jeudi, et par le Rav Avner Ibgui le vendredi

Min’ha suivi de Arvit :
20h00 : du dimanche au jeudi


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guémara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h00 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.

Retrouvez tous les cours du Rabbin Kassabi sur cette page !!


Talmud Thorah :

Les cours ont lieu chaque dimanche (hors période de vacances scolaires) dans l’enceinte de la Synagogue (43 rue des abondances).
L’avenir de nos enfants passent par une éducation juive de qualité que nous devons leur offrir.

Aucun enfant ne doit rester en marge de cette transmission des valeurs de la Torah.

Continuez à inscrire vos enfants. Nous vous attendons nombreux pour les inscriptions auprès du Rabbin Didier Kassabi.


Participez à l’écriture d’un Sefer Torah à la mémoire d’Elie Botbol :

La Communauté juive de Boulogne-Billancourt, s’associe au projet de la famille d’Elie (ז״ל) et vous propose de participer à l’écriture du Sefer Tora qui sera écrit à la mémoire et pour l’élévation de l’âme de notre cher ami Eliahou ben Aaron ve Ra’hel BOTBOL (ז״ל)

Le Sefer Tora sera inauguré sDv pour à l’issue de la première année de deuil.
Chaque lettre est à acquérir pour un montant de 52€, et donne droit à un reçu Cerfa.
Vous pouvez acquérir une ou plusieurs lettres, un Passouk ou une Paracha dans ce Sefer Tora.

Tizkou leMitsvoth !

Je participe au Sefer Tora à la mémoire d’Elie Botbol (ז״ל)


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud et sur Twitter : twitter.com/acjbbsud.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Mikvé :

Mikvé pour les femmes
Le Mikvé est ouvert tous les soirs, du dimanche au jeudi 10 minutes avant l’heure de la fin du Chabbat précédent, pendant 1h30.
Le samedi soir, le mikvé ouvre 1h après la fin de Chabbat, pendant 1h30.
Pour les vendredis soirs et soirs de fête, prendre rendez-vous avec Mme Kassabi, au moins 2 jours avant au 06 22 76 15 04.

Mikvé vaisselle
Le Mikvé Kélim est ouvert tous les matins du dimanche au vendredi depuis l’heure de la Téfila jusqu’à midi.


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie a été purgé. Les travaux devraient commencer prochainement. Il comprendra notamment :

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • Une salle des fêtes
  • Et un Mikvé

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Etat du dossier

Ce mardi 25 juin 2019, le contrat de construction a été signé avec Eiffage Construction. Les travaux commenceront dans quelques semaines.

Vous avez une occasion unique d’inscrire votre nom, celui de vos familles, celui de vos disparus, dans un projet qui marquera l’avenir de la vie juive à Boulogne-Billancourt.

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne. Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ACJBB ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.

Si vous avez des question, envoyez-nous un message !

Je participe à la collecte pour la construction


Fête de fin d’année 2019 du CCIBB :

Le Centre Communautaire Israélite de Boulogne Billancourt vous invite à sa fête de fin d’année, le dimanche 30 juin 2019, de 12h00 à 17h00 au gymnase Denfert Rochereau, 42 rue Denfert Rochereau, 92100 Boulogne.

Au programme :

  • Tournois de football, basketball et ping-pong
  • Animation musicale par David de JewSalsa
  • Barbecue géant
  • Spectacle de danse

Venez nombreuses et nombreux en famille afin de finir l’année en beauté !


CCIBB – Centre de Loisirs Été 2019 :

Les directeurs du Centre de loisirs Anne-Marie AMSALLEM et Jonathan CAHEN, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 8 au 26 juillet 2019 vos enfants de 6 à 13 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!!

Le programme, toujours diversifié, alliera loisirs, sports, culture et identité juive.


Au programme : Parc Astérix, Parc St Paul, Mer de Sable, France Miniature, Bateaux mouches et autres sorties … Stage de hip-hop, stages sportifs, jeux, ateliers artistiques, maccabiades, journée israélienne et de nombreuses surprises …

145 € la semaine (possibilité de bourse) – Places limitées
Informations et réservations auprès de Jonathan 06.21.07.17.09 ou sur ccibb.net.


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Léïlouy Nichmat Avraham Ben Mikhaël, ‘Haï Victor Ben Yakouta, Jaqueline Bat Esther et Paula Yakouta Bat Rosette

Le coin ‘Hidouchim

« Moché appela Hoché’a fils de Noun : Yéhochou’a » (13, 16) :

Rachi explique que ce changement de nom exprimait une prière que Moché prononça en faveur de son disciple : « Que Y-ah (un des Noms d’Hachem) te sauve (Yochi’akha) du complot des explorateurs ». Mais pourquoi Moché ne pria-t-il que pour Yéhochou’a ?
En fait, Moché craignait qu’en voyant le peuple de Amalek qui habitait en Canaan, les explorateurs en soient effrayés, comme se fut d’ailleurs réellement le cas puisqu’ils soulignèrent : « Amalek réside dans le sud ». Or, celui qui a été désigné à combattre Amalek c’était Yéhochou’a, comme se fut le cas dans le passé, après la sortie d’Égypte. Ainsi, c’est une chose que tous les explorateurs soient effrayés devant Amalek. Mais si Yéhochou’a aussi baisse les bras, alors la situation sera désespérée, car c’est bien lui qui doit avoir le courage de le combattre. C’est pour cela qu’il pria particulièrement pour lui. (Mechekh ‘Hokhma)

« Nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et ainsi nous fûmes à leurs yeux » (13, 33) :

Quand une personne se rabaisse et ne s’apprécie pas, cela entraîne que les autres aussi le dévaloriseront et n’auront pas de grand respect pour lui. Si « nous étions à nos yeux comme des sauterelles », et que nous nous voyons comme des petits, alors cela entraîne que « ainsi nous fûmes à leurs yeux » et les autres aussi nous verront comme des sauterelles, infimes et sans valeurs.

« Les égyptiens entendront… et ils diront… “C’est parce qu’Hachem n’avait pas la force…” » (14, 13-16) :

Pourquoi Moché ne se soucia-t-il que de ce que se diront les égyptiens, à savoir qu’Hachem n’avait pas la force de faire entrer Son Peuple en terre d’Israël ? Pourquoi ne se souciait-il pas aussi de ce que se diront les autres nations ?
En fait, Moché pensait que si les autres nations voient la défaite des Juifs contre les Cananéens, ils se diront que certainement le peuple d’Israël a fauté et a donc été puni. Mais les égyptiens, parmi lesquels les Hébreux ont vécu de nombreuses années, savaient qu’en Égypte, les Juifs avaient atteint des niveau très bas d’impureté. Ils avaient presque même atteint le fond. Et pourtant Hachem les a sauvés. Ainsi, ils ne penseront pas que c’est parce que les Juifs ont fauté qu’ils ont été punis. C’est donc leur jugement que Moché redoutait le plus. Et non celui des autres peuples. (Rabbi Israël Salanter)

« Un jour pour un an » (14, 34) :

Ce verset signifie que les Juifs furent punis de rester 40 ans dans le désert, en contrepartie des 40 jours d’exploration de la terre : un jour pour un an. Mais un grand bien est sorti de là. En effet, quand Hachem pardonne les fautes des Juifs à Kippour, le Satan vient accuser en disant que ce n’est pas juste qu’un seul jour puisse apporter l’expiation pour toute une année. Alors, Hachem lui répond : « Mais quand J’ai puni les Hébreux en leur comptant un an pour un jour et en les faisant rester 40 ans dans le désert par rapport à 40 jours, à ce moment là, tu n’es pas venu argumenter que ce n’est pas juste. A présent aussi, cesse d’intervenir ». (Admour de Roughin)

« Le prémisse de vos pâtes, la ‘Hala, vous prélèverez, comme le prélèvement (Terouma) sur la grange » (15, 20) :

Pourquoi la Thora compare-t-elle le prélèvement de la ‘Hala à celui de la Terouma, qui est ce prélèvement sur la grange ?
En fait, sur sa récolte, un agriculteur avait plusieurs prélèvements à effectuer. Le premier c’était la Terouma et le dernier, la ‘Hala.
Ainsi, il pouvait y avoir un risque de prélever la ‘Hala avec une certaine lassitude, du fait qu’il a déjà donné plusieurs prélèvements et qu’il en est habitué. C’est pourquoi, la Thora la compare à la Terouma que l’on donnait en premier avec toute la fraîcheur, car la ‘Hala devait être donnée avec la même vitalité que la Terouma qui vient au tout début, avec l’enthousiasme de la nouveauté. (Taam Vadaat)

« On trouva un homme qui ramassait du bois le jour du Chabbat » (15, 32) :

La Thora juxtapose le passage de cet homme qui transgressa Chabbat, au passage des Tsitsit. Le Midrash explique qu’en semaine, les Juifs portent les Tefilin, pour les protéger de la faute. Mais le Chabbat, où il n’y a pas les Tefilin, ils n’ont pas cette protection. D’où la faute de celui qui a transgressé Chabbat en ramassant du bois ! C’est ainsi qu’Hachem dit : « Ils auront les Tsitsit pour les rappeler à l’ordre de ne pas fauter ! Mais pourquoi la Mitsva de Chabbat et sa sainteté ne suffiraient-elles pas pour protéger de la faute ?
On voit de là que c’est surtout le fait d’avoir une Mitsva à accomplir dans l’action qui rappelle à l’homme de ne pas fauter. Certes Chabbat est le jour le plus saint, mais sa sainteté vient d’Hachem, et l’homme n’a aucune action à accomplir pour amener sa sainteté.
Cela ne suffit donc pas pour le protéger. Hachem désigna donc la Mitsva des Tsitsit, qui est un acte à accomplir, car c’est l’action qui a la force de rappeler à l’homme de ne pas fauter. (Sefat Emet)

« Je suis Hachem votre D.ieu » (15, 41) :

Dans le premier verset du Chema, on dit : « Écoute Israël, Hachem est notre D.ieu…» Et dans le dernier verset du Chema, à la fin du paragraphe des Tsitsit, il est dit : « Je suis Hachem votre D.ieu ». On peut expliquer cette différence de la façon suivante. Au départ, c’est le peuple Juif qui se glorifie d’Hachem et, avec fierté, déclare : « Hachem est notre D.ieu ». Mais, tout au long du Chema, on trouve de multiples Mitsvot : l’amour d’Hachem, l’étude de la Thora, les Tefilin, la Mezouza, les Tsitsit. Et quand Hachem voit toutes ces Mitsvot qu’accomplie Son Peuple, alors c’est lui Qui, à présent, se vante du peuple Juif et est fier de lui. Et alors, Il affirme : « Je suis Hachem votre D.ieu », Je Me glorifie d’être votre D.ieu. (‘Hatam Sofer)

Le coin étude

L’une des calomnies que les explorateurs exprimèrent sur la terre sainte était que : « C’est une terre qui mange ses habitants ». Rachi, au nom de la Guemara, explique cette parole étonnante et dit que les explorateurs signifièrent par là que partout où ils allèrent ils virent des enterrements. Ils en déduisirent que ce pays “tue” ses habitants. Mais en réalité, Hachem a fait cela pour leur bien, pour que les habitants de ce pays soient occupés par leurs deuils et leurs peines, et ne remarquent pas les explorateurs. Ainsi, cette grande Bonté d’Hachem, les explorateurs l’interprétèrent en mal, en disant qu’il est particulièrement dangereux de vivre dans ce pays.
Mais on peut s’interroger. En effet, le fait d’être témoins de nombreux enterrements peut prêter à confusion. Comment les explorateurs pouvaient savoir que c’est Hachem Qui a planifié cela pour leur bien ? Comment leur reprocher de ne pas avoir compris quelque chose qu’ils n’auraient pas pu savoir rationnellement ?!
En fait, les explorateurs avaient plusieurs indices qui pouvaient leur faire comprendre que c’est Hachem Qui a organisé tout cela pour leur bien. Tout d’abord, s’il était vraiment exact que ce pays “enterre” ses habitants et qu’il y a sans cesse des morts et des enterrements, il est évident que le peuple de cette terre aurait été largement habitué à ces drames. Et comme on le sait, l’impact et l’effet disparaissent quand un événement est trop habituel. Aussi, le fait de voir que tous ces enterrements entraînent une telle affliction et une telle peine au point de tant perturber les gens qui, de ce fait, ne peuvent même plus prêter la moindre attention à la présence des explorateurs, c’est que forcément, cela n’est pas habituel. La réaction de deuil et de préoccupation extrême du peuple aurait pu et dû indiquer aux explorateurs qu’il s’agit d’un fait exceptionnel, et leur faire voir ici la Bonté Divine pour que les gens ne s’occupent pas d’eux. D’autre part, dans la Guemara, il est précisé que c’était les gens importants du pays, leurs grands hommes, qui sont morts. Et cela aussi aurait dû les questionner. Si le climat ou l’atmosphère du pays causent tant de mort, ce fléau aurait dû concerner tout le monde, et surtout les gens simples. Car en général, les personnes importantes choisissent de résider dans les endroits les plus sains. Et si c’était uniquement les gens importants qui moururent, et pas les gens simples, ce fait si étrange aurait dû interpeller les explorateurs et leur faire comprendre que c’est Hachem Qui a planifié tout cela pour leur bien. Car un deuil est encore plus intense et important quand il s’agit de la perte d’un grand du pays, et que par cela, Hachem voulait perturber l’ensemble des habitants de Canaan pour qu’ils “laissent tranquilles” les explorateurs. Ainsi, ces derniers avaient plusieurs indices pour leur permettre de distinguer la Bonté Divine. Et malgré tout, comme ils avaient de mauvaises intentions, ils interprétèrent cette bonté en négatif.
Mais alors, on peut se demander pourquoi finalement ils virent ce bien en mal ? Qu’est-ce qui les empêchait de voir tous ces indices ?
En fait, les explorateurs avaient un intérêt personnel qui aveuglait leur esprit et faussait leur regard. En effet, ces hommes étaient des chefs de tribu. Cependant, d’après le Zohar, ils savaient qu’en entrant en terre sainte, on allait les destituer de leur rang et nommer de nouveaux chefs. Pour garder leur statut de chef, ils avaient donc tout intérêt à ne pas entrer en terre d’Israël. Mais, évidemment, cet intérêt n’était pas conscient en eux. Ils ne s’avouèrent absolument pas clairement qu’il est préférable qu’ils n’entrent pas en terre sainte pour rester des chefs. Mais, comme tout intérêt, la recherche de l’honneur agit dans l’inconscient. Comme le dit le verset concernant le don corrupteur, « il aveugle les yeux des sages ». Sans le savoir et même sans vraiment le vouloir délibérément, cet intérêt les aveugla et leur fit tout interpréter négativement, les empêchant de voir le bien et, leur faisant voir une grande Bonté Divine, comme un fléau. Sans cet intérêt, ils auraient vu le bien, du fait des indices qui les orientèrent. Mais l’intérêt des honneurs jouait en souterrain pour, sans le savoir, leur faire voir un grand bien comme un mal. Combien faut-il se méfier des intérêts personnels ! Sans le savoir, ils faussent complètement notre regard, et entraînent des interprétations dont les effets peuvent parfois être très lourds !

Le coin Halakha

Celui qui s’est réveillé après le milieu de la nuit, pourra déjà réciter les Birkot Hacha’har (bénédictions du matin).
De même, celui qui a eu un empêchement et n’a pas pu réciter les Birkot Hacha’har au matin, il pourra encore les réciter durant toute la journée. Cependant, s’il a déjà prié la Amida de Cha’harit (prière du matin), il ne récitera plus la bénédiction de “Elokay, Nechama” dans les Birkot Hacha’har après la Amida, car cette bénédiction indique qu’Hachem restitue les âmes dans les corps, et on s’en est déjà acquitté dans la Amida par la bénédiction de “Me’hayé Hametim (Il fait revivre les morts)”. C’est pourquoi, s’il se rappelle qu’il n’a pas encore récité les Birkot Hacha’har pendant la première partie de sa prière (avant la Amida), et même au milieu du “Yotser” (bénédictions du Chema), il aura le droit de réciter la bénédiction de “Elokay, Néchama” même entre deux paragraphes du Yotser. En effet, s’il ne la récite pas à ce moment, il ne pourra plus la réciter après la Amida et pour ne pas perdre cette bénédiction, il pourra donc la réciter à ce moment. Cependant, après la Amida, il récitera toutes les autres bénédictions des Birkot Hacha’har.

Le coin histoire

Toute sa vie, le Rav Elyachiv avait l’habitude de réciter la bénédiction finale à l’endroit même où il avait mangé, et ne se contentait pas que ce soit dans la même pièce. Un soir de sa dernière année dans ce monde, où il étudiait, un de ses proches lui présenta des gâteaux pour qu’il se restaure un peu. Lorsque le moment d’aller se coucher arriva, il se leva et avec grande peine due à son âge, il se dirigea vers son lit, alors que chaque pas lui occasionnait de grandes souffrances. Quand il s’assit sur son lit, il se releva alors brusquement et, avec de grands efforts, commença à faire demi-tour et retourna à l’endroit où il avait étudié. On lui en demanda la raison, mais il ne répondit pas. Il poursuivit son parcours, pas après pas, en s’aidant du déambulateur. Arrivé devant la table, il s’assit et récita la bénédiction finale sur les gâteaux qu’il avait mangés ! Quand il termina, il signala qu’il n’avait plus de force même pour se tenir debout. Ses proches durent l’aider et le soutenir pour retourner à son lit.
On voit de ce récit avec quel courage et dévouement ce Rav s’efforçait d’appliquer une pratique qu’il s’était imposé. Réfléchissons pour nous, avec la force et les capacités que nous avons, essayons aussi de nous efforcer de faire les Mitsvot correctement.

Le coin ‘Hizouk

Il est dit : « Il a mis un mur devant moi et je ne sortirai pas ». On peut l’expliquer ainsi. Même si Hachem place un mur de fer entre Lui et moi, qui m’empêche de m’approcher de Lui et m’éloigne de Lui, malgré tout, “je ne sortirai pas”, et ne quitterai pas Hachem. C’est à dire que même si Hachem Lui-Même montre qu’Il ne veut pas de moi, malgré cela je m’accrocherai et ne sortirai pas de chez Lui ! (Yisma’h Moché)


Chabbat Chalom !

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